Résumé:
L’objectif de notre étude repose sur une analyse agronomique des effets de deux techniques
culturales, le travail conventionnel et le semis direct sur le comportement du sol et l’impact de
ce dernier sur l’enracinement et la production d’un blé dur (variété Siméto), suivi par une
légumineuse fourragère, le bersim (variété Tigri), une rotation adoptée par l’institut technique
des grandes cultures d’oued-smar depuis l’année 2004. Ce travail repose aussi sur une analyse
énergétique de la mise en oeuvre des techniques culturales classique et simplifiées pour des
exploitations agricoles actives en céréaliculture, le but est de comparer entre le temps de
chantier nécessaire et le volume du carburant consommé par les deux techniques, classique et
moderne (TC et SD), cette comparaison touche toutes les opérations culturales pratiquée (hors
récolte) au niveau de 25 exploitations agricoles situées à la wilaya de Sétif.
Ce qu’il ressort de cette recherche, que le SD permet de conserver l’humidité pondérale mieux
que TC, alors que cette dernière a diminué fortement la résistance du sol à la pénétration.
Quel que soit la dose de semis, le rendement est plus important au niveau du semis direct. Pour
le blé, il est de 64,1 q/ha pour le SD et de 61,1 q/ha pour le TC, alors que pour le bersim, il est
de 4,3 T/ha de MS pour le SD et 3,4 T/ha pour le TC.
Le système semis direct est plus avantageux en termes d’économie de temps et de carburant.
Dans un sol lourd argileux, le SD permet de gagner d’environ 7h 55 min de temps et 80 L de
carburant par rapport au TC. Alors que sur un sol argileux limoneux, le SD permet de gagner
6h 55 min à 7h 5 min et 68,6 L à 79,5 L par rapport au TC.