Résumé:
Ce travail s‟inscrit dans une perspective, qui vise à étudier à travers une série de
données climatiques, la variation d‟eau disponible, pour la culture de blé dur durant son
cycle, à l‟échelle de trois régions en Algérie (Bordj-bou Arréridj, Chélif, El-Golea), et le
recours à l‟irrigation de complément par la détection des phénomènes de sécheresse. On
utilise le bilan hydrique du sol (qui dépend particulièrement des conditions
pédoclimatiques) comme indicateur de stress hydrique. Celui-ci permet une modélisation
simple (à l‟échelle de la parcelle) de l‟évolution hydrique du sol et de la plante au cours
du temps et permet d‟étudier des scénarii alternatifs pour aider à établir une meilleure
gestion de l‟irrigation dans le milieu « sol – plante – atmosphère » et assure une durabilité
des systèmes.
C‟est ainsi que nous avons simulé les bilans hydriques à l‟aide du modèle de
simulation de développement des cultures STICS, qui est conçu comme un outil de
simulation opérationnel en conditions agricoles. C‟est un modèle générique dont
l‟objectif principal est de simuler les effets liés au climat, au sol et à la plante, sur la
production et sur l‟environnement, afin d‟évaluer l‟impact du changement climatique sur
le rendement de blé dur.
Les résultats de simulation par le modèle STICS montre que pour les bilans hydriques
les évapotranspirations sont supérieur aux apports en eau, par ailleurs les résultats des
rendements estimés par le même modèle montre une non corrélation entre les apports en
eau et les rendements, d‟où la nécessité d‟approfondir les recherches scientifique sur le
développement du modèles de bilan hydrique de culture afin de valider le modèle et le
rendre plus opérationnelle.
