Résumé:
Notre étude vise à étudier la précocité à l’épiaison de 20 génotypes d’orge
(Hordeum vulgare L.) de différentes origines en se basant sur leurs réponses à trois dates de
semis, et sur leur effet sur le rendement et ses composantes. Un essai a été mis en place au
niveau de la station expérimentale de l’ENSA au cours de la campagne 2020/2021, selon un
dispositif en split plot et 4 répétitions, avec deux facteurs étudiés : génotype et date de semis.
Nous avons mesuré les paramètres phéno-morphologiques, et agronomiques.
La durée levé – épiaison a joué un rôle important dans l’élaboration du rendement
(paille et grain), du fait que son allongement a permis aux génotypes d'exprimer pleinement
leur potentiel. Les résultats obtenus ont montré qu’Acsad 176, Express et Rihane 03 ont été
les génotypes précoces à l’épiaison quel que soit la date de semis.
L’effet date de semis est très marqué par la réponse des génotypes étudiés. La D1, date
de semis la plus précoce, a permis la meilleure expression de l’ensemble des caractères
mesurés à l’exception du nombre de talles/ plant. La retard de semis a entrainé un
raccourcissement du cycle de développement de la plante, ce qui limite la valorisation des
éléments nécessaires pour la croissance normale de la culture (températures basses,
photopériodes, somme des degrés-jours…) et donc diminution de la productivité.