Résumé:
Afin d’évaluer le risque aviaire et de comprendre le risque auquel les avions sont exposés au
niveau de l’aéroport internationale d’Alger, il s’avère nécessaire de déterminer les conditions
environnementales favorables à l’installation de la faune aviaire. Ce dernier étant situé dans le
couloir de migration, il abrite une faune avienne importante inventoriés par des E.F.P.
mensuelles. La richesse est enregistrée avec un maximum de 33 espèces et un minimum de 7
espèces. Les Columbidae sont les mieux représentés avec 4 espèces (A.R.%= 18.6%).
L’évaluation des conditions environnementales et l’étude des populations aviaires présentes au
niveau de l’aéroport d’Alger durant la période allant de janvier-septembre 2021 a permis de
déterminer la présence des plans d’eau, les lieux de refuge, Les zones de nidification, la présence
d’un couvert végétal très dense, les cultures attractives aux alentours et les décharges de
l’aéroport. L’enquête établie sur les neuf dernières années sur les impacts aviaires a permis de
faire une analyse générale des statistiques des impacts et de les répartir selon plusieurs facteurs :
espèces impliquées dans l’impact, saison, tranche horaire, phase de vol, zone d’impact, partie
touchée de l’appareil, et les conséquences des impacts aviaires sur le vol. D’après les données,
les passeriformes, les pigeons et les hérons présentent les espèces d’oiseaux à risque sur
l’aérodrome d’Alger. L’été est la saison la plus critique en termes de péril aviaire. Le nombre le
plus important d’impacts se concentre entre deux tranches horaires (de 7h à 12h) et (de 14h à
18h). La phase de décollage et d’atterrissage représentent les phases les plus critiques où la
majorité des impacts sont parvenus.