Résumé:
La réutilisation des eaux usées traitées en Algérie a toujours été un levier sous exploité
face aux enjeux de déficit en eau et de dégradations des milieux et des conditions sanitaires.
Deux STEP, Baraki et Reghaia, ont été choisie pour mettre en évidence leurs potentialités en
en matière d’irrigation de l’oranger dans le contexte climatique de la Mitidja avec ces eaux
épurées. Les analyses physicochimiques montrent que ces eaux ne présentent pas de contreindication
pour leurs utilisations en irrigation mais révèlent, cependant, que la charge azotée
peut constituer un risque avéré de pollution chimique pour l’environnement sous la culture de
l’oranger. L’irrigation de celui-ci avec les eaux de ces deux STEP est conditionné à une
utilisation mixte avec les eaux conventionnelles, mais dans une proportion assez faible pour
cette dernière, moyennant un complément chimique. Conditions qui permettent l’irrigation
des milliers d’hectares d’oranger, sans risque de pollution pour l’environnement, tout en
respectant les principes agroecologique favorisant la durabilité du milieu de production