Résumé:
Au sein de la région du JbelTarf (Oum El Bouaghi) à travers l'analyse de 93 pelotes de réjection des juvéniles qui ont été ramassés au nid durant la période de reproduction de l'année 2017 et 150 pelotes de réjection des adultes étudier par saison et récoltes dans différentes milieu d'études dans la même région du Jbel Tareum EI Bouaghi). Le régime alimentaire des juvéniles et des adultes du Hibou grand duc est étudié en relation avec les disponibilités alimentaire de notre région d'étude représentées par les insectes•proies. Les stokes alimentaires ont pris en considération dans cette station durant le printemps (2009). On remarque que les Hyménoptères dominent avec un pourcentage de 30,5 %, suivie par les Diptères soit 17,2 %. Le régime alimentaire des juvéniles de Bubo bobo ascalaphus durant la période de reproduction de l'année 2017 a permis d'identifier 300 espèces-proies appartenant à 5 classes. Les résultats montrent que la classe des Mammalia représente 45 % dont les rongeurs occupent la première place avec un taux de 43,01 %. Suivi des Coléptères avec 11,7 L'étude de régime alimentaire des adultes de Hibou grand-duc ascalaphe s'est basée sur l'analyse de pelotes de rejection et de restes trophiques trouvés dans le nid de ce rapace. Il apparaît que Bobo ascalaphus se base essentiellement sur des proies de grandes tailles pour son alimentation tels que des mammifères (48,0 %) pour ce qui est des régurgitais. Les espèces-proies les plus consommées sontGerbillus gerbillus (15,5 %), Meriones shawi (10,1 %) etJaculus orientes (6,8 %). Pour ce qui est des restes au nid, les mammifères occupent aussi le premier rang des catégories les plus capturées par le Hibou ascalaphe (45,7 %). La proie la plus consommée par ce rapace est le Hérisson du désert Paraechinusaethloplcus (13,3 %), suivie par Gerbais sp. (9,5 %) et Merionesshawi (7,6 %). Du point de vue du régime trophique le Hibou grand-duc fournit beaucoup d'efforts pour capturer des insectes à Jbel Tarf (40 %). Mais il complète son menu par des rongeurs (36 %). Pourtant prés du nid, il se comporte en omithophage aussi bien en 2016 (83,7 %) qu'en 2017 (77,3 %), soit en 2016 des taux de 40,3 % pour Passer sp. et 32,5 % pour Carduells chlorés et en 2017 des pourcentages de 37,7 % pourPasser sp. et 32,5 % pour Careluelis chlorés. Mais au prés des Sebkha, en 2018, c'est Mus spretus qui abonde (28 %) parmi les proies ingérées. En fait, la diversité des proies des adultes d Rubobuboest assez élevée égale à 2,50 bits en 2016. à2,2 bits en 2017 et à 3,12 bits en 2018. 11 existe une tendance vers un équilibre entre les effectifs des espèces consommées par les adultes compte tenu du fait que les valeurs de l'indice d'équirépartition se rapprochent de I (0,55 < E < 0.87). Mais en termes de biomasse certaines espèces apparaissent les plus profitables en 2016 comme les oiseaux (13% = 70.9 %) dont Passer sp. (43.3 %) et Carduelis chlorés (27.1 %) et les rongeurs (B% = 28,6 %) avec Routa rattus (27.3 %) à bel Taref. Il en est de méme en 2017 dans la même station où les oiseaux sont bien représentés (Et% = 5M %) avec Passer sp. (26 %) et Carduelis chlorés (21.7 %) ainsi que les rongeurs (Et% = 41.6 %) dont Rattus rouas (37.4 %). En 2018.1e Hibou grand-duc semble adopter une marc stratégie de chasse puisque ce sont les rongeurs qui interviennent le plus (B %= 70.6 %) avec Rastas rattus (42.4 %) et Mus spretus (282 %). Les oiseaux jouent ici le râle de proies de remplacement (B% = 25.6 %). Pour ce qui concerne les effectifs des proies dans lesrégurgitats des jeunes de Sulsobubo dans les stations d'étude. ils varient entre I et 5 par pelote avec une plus grande fréquence de celles 2 proies (45 %) chez les junivilles et de 3 proies (40 %) chez les adultes. Mais globalement leurs richesses en proies sont assez faibles se situant entre 4 et 10 espèces selon les catégories d'âges. Les jeunes hiboux grand-ducs apparaissent plus nettement omithophages que les adultes avec 90 % d'oiseaux dont Passer sp. (A.R.% = 56 %: 13 % 44,4 %) et Carduelis chlorés (A.R.% = 30 fre: B%= 23.1 %). Les rongeurs suivent avec Rama MW (A.R.% = 10 %rH% = 30.2 %). De même, les oiseaux se classent au premier rang (A.R.% = 41.9 99: B%= 43.5 %), suivis par les rongeurs (38.7 B% = 53,8 %) avec Mus spretus (A.R.% = 35.5 64: 13% = 36.4 %) et Ramus rattus (B% = 17.4 %) et les Insectes avec Glyllotalpa grylloralpa (A.R. % = 16.1 %). La diversité des proies des jeunes est relativement plus faible (1.51 bits en 2017) que celle notée pour les adultes pourtant la valeur de If atteint 2,85 bits en 2018. Lit. encore il existe une certaine tendance à l'équilibre entre les effectifs des espèces proies aussi bien au juvinilles (E = 0,8) qu'au adultes (E = 0.9). En 2016 les ossements les plus détériores par les adultes d' Rubobubosont l'avant-eninc (P.F. = 100 %), l'omoplate = 98,3 %) et le tibia (P.F. = 94,4 %). Les parties les moins fragmentées sont la métacarpe (RF. = 41 %) et l'humérus (P.F. = 50 %). En 2017 les ossements des oiseaux-proies les plus brisés sont l'avant-cninc(P.F. = 98.3 %). l'omoplate (P.F. = 91.4 %) et k tibia (P.F. = 88.7 %). Les parties les plus conservées sont le tarsométatarse (P./7. = 22,7 %), le métacarpe (P.F. = 25 %), et l'humérus (P.F. = 32,4 %). Pour ce qui concerne la fragmentation des os, en 2016 par rapport à 694 éléments osseux de la proie .4/us spretus trouvés dans les pelotes d Rubobubo. le pourcentage moyen de fragmentation est élevé étant égal à 83.7 %. Ce taux est encore plus important en 2018 aneignant 91.5 % lest «min. Ir heig (ln nc rIgn airain por Inc arlultn cl' Ri/holm/ho est mains élevé aussi bien en 2016 (75,2 %) qu'en 2017 (60.7 %). Cependant les jeunes du Hibou moyegrand-duc fracturent davantage les os des oiseaux (78.9 % < P.F. % moyen < 88 %). Les avant-crânes, les tibias et les omoplates le sont encore plus (P.F. % = 100 %). Il en est de méme pour la fragmentation des os de Mus spraus(PS = 74,4 %). Pour ce qui concerne la reproduction des pesées des pontes cl'Bubobubo émises en 2017 dans la station d'étude sont faites : les poids moyens des œufs se situent entre 22 et 23,5 g. (moy. = 22,5 3 039 g). Les mesures effectuées montrent que les valeurs de la longueur fluctuent entre 40 et 47 mm (moy. = 42.03 ± 2.82 mm) et que celles du grand diamètre se situent entre 31.2 et 32.7 mm (moy. = 32.08 ±0.58 mm). Comme analyse statistique. le test du Khi-2 ) met en évidence une différence très hautement significative entre les deux années d'étude 2016 et 2018 en fonction des espèces-proies notées dans les pelotes de Bubobubo récoltées à Jdbel Tarte. La môme technique statistique utilisée motte l'existence d'une différence tués hautement significative entre les individus adultes et juvinilles en fonction des proies trouvées dans ks pelotes &Asia ours. Par rapport aux proies recueillies des pelotes des adultes de Rubobuboen 2016 et en 2017 ainsi qu'on 2018. l'analyse factorielle des correspondances montre plusieurs groupements dont celui des espèces présentes seulement chez les jeunes en 2016 comme Odonnaa algerica (005), Pycnonotus barbatus (019) et Crocidura russtda (031). Une seule espèce est particulière à la station Baraki en 2007, c'est Fringillacoelebs (022). Le nuage de points qui correspond au adultes en 2018 =frime des espèces telles que Goglu, bimaculatus (003). Goglu:alpe gryllotalpa (004) et Sturnus%tdgaris (025).