Résumé:
Le régime stationnaire observé dans la région étudiée confirme son caractère semi-aride,
caractérisé par des conditions climatiques relativement constantes sur une période donnée. Ce
constat met en évidence la faible potentialité pluviométrique de la région, ce qui signifie qu'elle
reçoit généralement des quantités limitées de précipitations, insuffisantes pour soutenir
efficacement l'agriculture pluviale.
L'utilisation du SPI (Indice Standardisé de Précipitation), bien que courante pour évaluer la
sécheresse, s'est révélée insatisfaisante du point de vue agronomique. En effet, le SPI est
critiqué pour sa simplicité, car il se base uniquement sur les données de précipitations pour
évaluer la sécheresse. Or, il ne prend pas en compte le poids significatif de la demande
climatique dans l'appréciation de la sécheresse. Cette demande climatique, qui inclut des
facteurs tels que l'évapotranspiration, est essentielle pour comprendre pleinement les conditions
agricoles dans une région semi-aride. Par conséquent, une approche plus holistique et intégrant
ces facteurs est nécessaire pour une évaluation plus précise de la sécheresse dans ce contexte
agricole.