Résumé:
Le présent travail porte sur l’étude des relations Invertébrés–mauvaises herbes dans une
parcelle expérimentale de blé dur à Oued Smar (I.t.g.c.) au cours de la période allant de
novembre 2022 à mai 2023. Deux techniques d’échantillonnage sont utilisées, celles des pots
Barber et du parapluie japonais associé à la capture de la main. Un inventaire global sur la
faune d’adventices est dressé portant sur 61 espèces. Celles-ci appartiennent à 40 familles, à
16 ordres et à 6 classes. En termes d’espèces c’est la classe des Insecta qui domine (n = 48
espèces) alors que les 4 autres classes totalisent 13 espèces. Les Invertébrés piégés dans des
pots Barber présentent comme ordre le plus représenté celui des Entomobryimorpha (A.R. %
= 50,5%), suivi par ceux des Hymenoptera (A.R. % = 24,9 %), des Diptera (A.R.%=12,3%),
des Trombidiformes (A.R.%= 4,1 %) et des Aranea(A.R. % = 2,1 %). Les autres ordres sont
faiblement notés. L’espèce la plus fréquente es tun Collembola Entomobryidae sp. indét.
(A.R.%= 38,2 %), suivie par Tapinoma nigerrinum (A.R.%= 15,5 %), par Entomobriya sp.
(A.R.%= 9,4%), par Aphaenogaster depilis (A.R.% = 7 %), et par Trombidium holosericeum
(A.R.% = 4,1 %). Les autres espèces sont peumentionnées.Grâce à la technique du parapluie
japonais, 21 espèces d’Invertébrés réparties entre46 individus sont piégées sur 4 espèces de
plantes hôtes soit Capsella borsa -pastoris, Senecio gallicus, Anacyclus clavatus et Glebioniss
egetum.Il ressort de cette étude, un enchevêtrement de complexes qui impliquent de multiples
relations qui lient les Invertébrés aux adventices et à la plante cultivée, au sein desquels des
phénomènes de pollinisation, de dépendances trophiques et de refuges pour les auxiliaires
transparaissent.