Résumé:
Ce travail a pour objectif le suivi temporel de l’effet de la matière organique des boues résiduaires sur un sol argilo-limoneux et sur une culture test le «maïs fourrager». L’expérimentation a été menée en plein champ sur deux campagnes. Trois doses de boues (30, 45 et 60 t/ha) de la station d’épuration de Reghaïa (Alger) ont été apportées, en une seule fois, en première année d’expérimentation.
La dégradation de la matière organique des différentes doses de boues a engendré une augmentation très hautement significative, par rapport au témoin (sans apport), des teneurs du sol en azote minéral, en azote total et en carbone organique. Ceci a permis d’accroître significativement les rendements du maïs fourrager (MST et grain) et la teneur de la graine en azote total.
En revanche, les paramètres physiques du sol (densité apparente et rétention en eau à différents potentiels matriciels) n’ont pas été affectés significativement par les doses de boues apportées.
Par ailleurs, les rendements grain, les rendements MST et la teneur de la graine du maïs en azote sont très significativement corrélés à la teneur du sol en azote minéral. Il existe aussi une corrélation négative et significative entre la densité apparente du sol et sa teneur en carbone organique.