Résumé:
Le présent travail vise à mettre en évidence d’une part l’effet de la méthode de récolte de miel sur le rendement en miel et, d’autre part l’effet du type de ruche sur l’évolution du couvain, le poids des colonies et la production de miel. L'étude comparative a été menée sur des colonies d'abeille tellienne « Apis mellifera intermissa » conduites dans deux types de ruches à savoir la Langstroth et la Dadant dans la Mitidja. Deux méthodes de récolte ont été testées ; celle de récolte unique et celle de récoltes partielles.
Concernant la méthode de récolte, les résultats obtenus ont montré l'intérêt de la méthode de récoltes partielles qui permet de produire largement plus de miel que la méthode de récolte unique, l’effet est bien significatif. Cette constatation a été vérifiée dans les deux types de ruches. Cet avantage semble imputable à la libération de l'espace à l'intérieur des ruches conduites pour récoltes partielles, facteur semble stimuler la reine à intensifier son activité de ponte et les ouvrières à récolter plus de provisions.
Quant au type de ruche, les résultats obtenus étaient en faveur de la ruche Langstroth. Cette dernière par ses avantages incontestables permet une meilleure évolution du couvain et du poids des colonies par rapport à la Dadant, les écarts sont assez significatifs. De son côté la ruche Langstroth permet de fournir une production de miel plus importante que la Dadant. Dans cette dernière, plus volumineuse, les colonies se trouvent plus confrontées aux aléas climatiques et se développent en retard par rapport à celles logées dans la Langstroth et seront donc moins actives pendant les miellées (premières miellées surtout).