Résumé:
Le Diflubenzuron (DFB), un dérivé de la diphényl benzoyl urée (BPU), a été testé sur S. gregaria.
Le Diflubenzuron a permis d’obtenir une mortalité de 100 % chez toutes les populations
traitées L4 comme L5. Il provoque une perte de poids progressive, un rallongement du stade
larvaire, une inhibition d’exuviation et des anomalies morphogénétiques chez les larves traitées
comparativement aux témoins. Le produit empêche également l’augmentation du poids sec de la
cuticule, réduit les taux de chitine et a augment les taux de protéines de la cuticule des larves
traitées.
Le DFB affecte la reproduction des femelles de cette espèce à différents niveaux : Il retarde le
moment de la première oviposition, rallonge l’intervalle de temps séparant deux pontes successives
émises par la même femelle, réduit à trois fois la fécondité des femelles et présente une activité
ovicide absolue.
Le DFB perturbe aussi la maturation ovarienne chez S. gregaria : il réduit significativement
la taille des ovocytes de base, réduit le poids des ovaires et il présente un effet drastique sur le
processus de résorption ovocytaire.
Le DFB perturbe de manière profonde le système endocrine de production des ecdystéroïdes
hémolymphatiques, ovariens et embryonnaires chez S. gregaria.