Résumé:
L’étude de 90 souches de Rhizobium medicae issues de plantsde 4 espèces de luzerne du groupe
des Intertextae a montré l’existence d’une grande diversité à différents niveaux d’analyse : sol et
plante hôte d’origine mais également la provenance de cette dernière (indigène ou introduite).
L’analyse des caractéristiques phénotypiques de ces souches indique que celles piégées par
Medicago granadensis et M. muricoleptis se différencient de celles issues de M. ciliaris et M.
intertexta par :
Leurs relatifs faibles niveaux de tolérance aux différents stress
L’expression de voies de métabolisation différentes chez les deux groupes de souches,
malgré leurs larges spectres d’utilisation des substrats carbonés et azotés, par une nature plus
acidifiante des rejets cellulaires.
Une relative facilitée dans l’utilisation des substrats azotés simples et de certains acides
aminés.
Les souches, présentent dans l’ensemble, des caractères de résistance aux stress
physiochimiques et présentent un potentiel à solubiliser les phosphates organiques très
intéressants.
Les résultats obtenus sont en accord avec les données biomoléculaires établies sur le même
souchier.