Résumé:
La filière des boissons non alcoolisées est l’une des plus importantes du secteur agroalimentaire en Algérie. Elle a réalisé un chiffre d’affaires dépassant les 45 milliards de dinars en 2009. Les 1700 entreprises qui interviennent dans le secteur emploient plus de 19000 travailleurs. Elle se caractérise par la production de trois catégories de produits : boissons gazeuses, jus de fruits et eaux minérales.
Cette production permet de satisfaire la demande sans cesse croissante de la population, évaluée à 21 millions d’hectolitres en 2010. Mais, la filière a été confrontée à des contraintes telles les traditionnels phénomènes de la contrefaçon et du marché parallèle, des difficultés rencontrées par les industriels de la boisson suite à certaines mesures prises dans la Lois de Finances Complémentaires (LFC) de 2009, et, enfin, récemment celui de la concurrence déloyale rencontrée devant les produits provenant des pays arabes, après l’intégration de l’Algérie à la zone arabe de libre-échange (ZALE).
On s’attache à savoir est-ce que le processus de s’engager dans une démarche qualité,
permet réellement d’améliorer la qualité des entreprises et d’arriver à satisfaire le consommateur Algérien qui devient de plus en plus exigent.
Sur la base d’un échantillon de 16 entreprises privées Algériennes, on a effectué une analyse statistique qui a été renforcée à l’aide d’un questionnaire destiné aux chefs d’entreprises.
Désormais, la soumission des entreprises privées de la filière aux normes internationales, entraîne des changements dans leur système de management. L’objectif de la présente étude réside dans l’importance des problèmes qu’un tel sujet soulève dans une conjoncture économique de libération des marchés.