Browsing by Author "DJEZZAR, Miliani"
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Item Biodiversité et diagnose piscicole de trois lacs de barrages du haut Cheliff (Ain-Defla, Algérie)(ENSA, 2015-03-08) DJEZZAR, MilianiL’identification de la diversité biologique effectuée, de 2007 à 2010, dans trois lacs de barrages du haut Cheliff (Ghrib, Harreza et Sidi M’Hamed Ben Taïba), à climat semi-aride, différents par leurs âges, leurs morphologies et leurs hydrologies, a permis, par la considération de caractères hydrologiques et physico-chimiques, de définir la structure des peuplements zooplanctonique, zoobenthique et ichtyique. L’hydrologie enregistrée révèle que le barrage Smbt est le plus stable des trois barrages avec un cumul annuel de 825,089 hm3 par rapport à Ghrib, 529,574 hm3 et à Harreza (139,784 hm3). Le bilan hydrothermique est analogue pour les trois barrages. Ces derniers subissent tous une stratification thermique entre mai et septembre avec apparition de thermoclines en dessous de 5m de profondeur. L’oxygène dissous est différent dans les 3 barrages et varie de 2,4 à 9,8 mg/l. Des hypoxies (<5mg/l) sont observés en dessous de 4m ; le barrage Harreza est le plus lésé en oxygène dissous. Les taux de Chl-a sont très élevés dans le barrage Smbt (151,73 ± 44,32 mg/l) que dans les 2 autres barrages. Le nombre de taxons peuplant les 3 barrages est de 110 entre invertébrés et vertébrés. Le zooplancton est composé de 41 espèces appartenant à 18 familles et à 29 genres. Le zoobenthos est constitué de 59 espèces appartenant à 36 familles et 54 genres. L’ichtyofaune est composée de 10 espèces réparties entre 4 familles et 9 genres. Le zooplancton et le zoobenthos sont plus diversifiés dans le barrage Ghrib que dans le Harreza. Le barrage Smbt est le moins diversifié. Les Invertébrés communs aux trois barrages sont au nombre de 5 espèces pour le zooplancton et de 12 espèces pour le zoobenthos. Le zooplancton et le zoobenthos sont dominants dans les stations d’amont des 3 barrages, S3 de Ghrib, S4 de Harreza et S2 de Smbt. En profondeur, dans les fosses des trois barrages (S5), les peuplements zoobenthiques et zooplanctoniques sont absents à l’exception de Harreza où 2 espèces zoobenthiques sont recensées. Pour l’ichtyofaune, seul B. callensis est autochtone, les autres espèces (C. carpio, A. brama, R. rutilus, H. molitrix, A. nobilis, M. cephalus, S. lucioperca, G. affinis) ont été introduites. Parmi ces espèces ichtyiques 6 peuplent le Harreza, 5 le Ghrib et 2 le Smbt. Les eaux des trois barrages sont de type Cyprinicole. Les barrages plats, comme le Harreza, sont favorables à la diversité pisciaires. Les barrages profonds, comme Smbt, sont moins favorables à une diversité piscicole.Item Effet d’un biopesticide « Green muscle » sur les différents stades de Schistocerca gregaria (Forskål, 1775)(Orthoptera- Acrididae) et impact sur quelques espèces de la Biocoenose aquatique Arcrididae cyrtacanthacridinae(INA, 2007-07) DJEZZAR, MilianiEffet d’un biopesticide « Green muscle » sur les différents stades de Schistocerca gregaria (Forskål, 1775) (Orthoptera-Acrididae) et impact sur quelques composantes des écosystèmes aquatiques L’application du Metarhizium anisopliae (Metch) sur les adultes de Schistocerca gregaria, dans des conditions contrôlées, a montré une efficacité aboutissant à la mortalité complète des individus, en un temps de létalité dépendant du nombre de spores en activité de cet entomopathogène. Il est de 7 jours à la dose de 1.109sp/ml, et de 12 jours a la dose, de1,103sp/ml. La DL50 égale à [8,9.107 spores/ml] déterminée sur les adultes, appliquée sur les oeufs a montré des taux d’éclosions qui sont respectivement de l’ordre de (95,5% ±1,5) et de (93,83% ±1,77), chez les traités par rapport à (96%) et (94%) chez les témoins. Néanmoins certaines anomalies morphologiques ont été constatées sur les individus issus de oothèques traitées. La mortalité chez les stades larvaires, soumis à cette même DL50 n’a jamais atteint sa totalité et a cessé au de la des mues qui suivirent les traitements. Elle est de 73,33% pour les L1 et les L2 ,76,66% pour les L3, 80% pour les L4 et 83,33% pour les L5. Certaines perturbations physiologiques montrant un décalage des mues entre les populations témoins et traitées, avec reprise de l’activité alimentaire, synonyme d’une stabilité métabolique, a été enregistrée après les mues qui ont suivi les traitements. L’application du M.anisopliae sur quelques composantes des écosystèmes aquatiques, s’est prononcée par la mortalité de celles-ci, accompagnée par des perturbations métaboliques et hydro biologiques. Cette mortalité totale a eu lieu au 4ème et au 7ème jour chez le poisson (Xiphophorus heleri, Heckel), à la dose D4 (1,109 sp/ml) et D3 (1,107 sp/ml), au 2ème jour chez les Têtards de grenouilles à la dose D4 ,et au 4ème jour chez les cladocères (Daphnia magna, Strauss) à la dose D4. Des baisses en teneurs d’oxygène dissous de l’eau qui a servi l’expérimentation, ont été enregistrées. Pour les algues, 0,8mg/l a la dose D4, 3,23 mg/l a la dose D4 appliquée au poisson, 2,8 mg/l a la dose D4 pour les têtards de grenouille et 4,26 mg/l pour les cladocères. Le Metarhizium anisopliae (Metch) est un champignon entomopathogene, dont l’efficacité chez Schistocerca gregaria dépend particulièrement de l’activité biologique des spores. Parallèlement si le nombre de spore, en activité biologique dans les écosystèmes aquatiques, est optimal, des perturbation métaboliques et hydro biologiques peuvent être engendré.