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Recent Submissions

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Étude du comportement et de la qualité technologique de quelques génotypes de blé tendre (Triticum aestivum L.)
(2024-09-11) ANANE, Sarah Lyna; Kadi, Céline
L'étude des mécanismes de tolérance au stress hydrique chez le blé tendre (Triticuma estivum L.) est cruciale pour limiter les impacts négatifs du stress et identifier les stratégies adaptatives de cette céréale. Dix génotypes ont été évalués à travers une série d'expérimentations. Dans un premier temps, le taux de germination a été testé en présence de PEG-6000 à différentes concentrations (0, 10, 20, 30 %), avec l'analyse de plusieurs variables. Ensuite, les plants ont été cultivés en chambre de croissance pendant trois semaines, puis soumis à un stress hydrique appliqué durant les stades précoces de la plante par irrigation avec des solutions qui ont été préparées selon les doses précédemment mentionnées. Des paramètres tels que la teneur en chlorophylle, la teneur relative en eau, la stabilité membranaire, les sucres solubles et la proline ont été mesurés. Les résultats ont montré que le PEG-6000 réduisait le taux de germination des graines et la croissance des plantules, avec des variations selon l'intensité du stress et les génotypes. L'analyse en composantes principales a révélé des différences significatives entre les génotypes dans les réponses au stress hydrique : les génotypes G1, G6 et G7 ont démontré une meilleure tolérance, tandis que G2 s'est montré le plus sensible. En complément de ces tests en laboratoire, un essai indépendant a été réalisé sur le terrain sous conditions pluviales pour évaluer les performances agronomiques et technologiques des dix génotypes. Cet essai vise à analyser le rendement et la qualité technologique des grains dans un environnement naturel. Cependant, l'analyse des résultats n'a pas révélé de différences statistiquement significatives entre les génotypes concernant les performances agronomiques et technologiques des grains.
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Amélioration de la multiplication in vitro de quelques cépages autochtones de Vigne (Vitis Vinifera L.) algérien par l’utilisation d’un biostimulant à base d’ail
(2024-12-17) AISSI, Sihem
Dans le cadre de la préservation des cépages autochtones de vigne (Vitis vinifera L.), cette étude a exploré l’intégration d’extraits d’ail (Allium sativum) comme biostimulants naturels dans un protocole de micropropagation in vitro. L’objectif principal était de développer une approche innovante pour régénérer deux cépages autochtones, Bouni et Lakhzine, tout en limitant les contaminations microbiennes et en réduisant la dépendance aux intrants chimiques, les expérimentations ont porté sur deux types d’extraits d’ail, rouge et augroutte, qui ont été testés à 10 et 20 ml. Les résultats ont révélé une amélioration dans les paramètres de croissance et de survie des explants. Pour Bouni, le traitement optimal a été obtenu avec l’ail rouge à 20 ml, tandis que pour Lakhzine, la meilleure réponse a été observée avec l’ail augroutte à 10 ml. Tous les traitements enrichis en ail ont permis l’élimination des contaminations fongiques, une réduction du dessèchement des explants et une amélioration des taux de survie, atteignant jusqu’à 100 %. Lors de la phase d’acclimatation, les vitroplants traités ont présenté des taux de reprise élevés, avec un maximum de 91 % pour Lakhzine et 90 % pour Bouni. Ces performances sont attribuées aux propriétés antifongiques et biostimulantes des composés organo-soufrés de l’ail, notamment l’allicine, qui favorisent la croissance et protègent les tissus végétaux. Cette recherche démontre le potentiel des extraits d’ail comme régulateurs de croissance naturels et agents antifongiques dans les protocoles de culture in vitro, elle propose une solution écologique et efficace pour la conservation et la valorisation des cépages autochtones contribuant ainsi à la durabilité et à la résilience du secteur viticole en Algérie.
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Évaluation de populations synthétiques de luzerne (Medicago sativa L.) en monoculture et en association avec la fétuque sous conditions pluviales dans l’étage bioclimatique sub-humide
(2024-12-12) TIDJANI, Khedidja
La luzerne (Medicago sativa L.), surnommée "reine des fourrages", occupe une place essentielle en agriculture grâce à sa richesse en protéines, sa digestibilité et son rôle dans l’amélioration de la fertilité des sols. Elle est polyvalente et adaptée à divers climats. La luzerne est incontournable aux besoins des filières laitières et bovines. Cette étude s'inscrit dans le cadre d’un projet internationale (PRIMA-CAMA) et d’un autre national (PNR-2021-LAOUAR). Elle vise à (i) évaluer des populations synthétiques (C2, C6 et C9) et une variété commerciale Speed de luzerne en conditions pluviales sub-humides et dans deux contextes agroécologiques : la monoculture et l'association avec la fétuque élevée (Festuca arundinacea Schreb.), et à (ii) comparer une populations synthétique C2 avec une variété commerciale Speed sous trois régimes hydriques, pluviale, à 50% de la RU et à 80% de la RU. En monoculture, le génotype C6, sélectionné par génomique, s'est distingué par son rendement, atteignant environ 7 t/ha, dépassant la variété commerciale Speed de +3,16% et cela malgré des précipitations irrégulières atteignant un cumule de 344 mm . Dans le système associant luzerne et fétuque, il y a une forte compétitivité de la fétuque pour les ressources ce qui a limité les performances de la luzerne, cette association a permis de réduire significativement la pérennité et la productivité de la luzerne qui en deuxième année a présenté en moyenne seulement 2% de la production totale dans le contexte de culture mixte. En conditions irriguées, la variété Speed s'est imposée comme la plus performante en rendement cumulé et en efficience d'utilisation de l'eau sous des régimes d'irrigation d'appoint (T2) et de confort hydrique (T1), avec une productivité de 4,59 kg/m³. Cependant, cette variété n'a pas montré un potentiel intéressant en conditions pluviales, limitant son utilisation sous contrainte de manque d’eau.
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Etude comparative des techniques de culture biointensive de Fortier et Jeavons par rapport aux pratiques agricoles traditionnelles pour la culture de la laitue (Lactuca sativa) en conditions optimales et de stress hydrique
(2024-12-10) MEZILI, Imene
La sécurité alimentaire représente un défi majeur face à la croissance rapide de la population mondiale. Cela est accentué par la réduction des terres agricoles disponibles et la dégradation des sols ce qu’exige une gestion agricole durable pour optimiser les rendements tout en préservant la qualité des sols sur le long terme. Cette étude vise à comparer les techniques de culture biointensives de Fortier, Jeavons et la technique traditionnelle en évaluant leurs impacts agronomiques en conditions optimales et de stress hydrique sur la culture de la laitue (Lactuca sativa). L’essai a été réalisé selon un dispositif en blocs aléatoires complets, avec trois blocs et deux facteurs : techniques de culture (traditionnelle, biointensive de Fortier et de Jeavons) et gestion de l’eau à deux niveaux (optimale et déficitaire). Les paramètres étudiés comprennent des aspects biométriques, physiologiques, sanitaires, rendements, ainsi que certaines caractéristiques du sol. Les résultats obtenus à travers les tests ANOVA et ACP soulignent que la technique de Fortier a montré les meilleurs résultats en conditions optimales et un rendement supérieur sous stress hydrique. Le double bêchage de Jeavons a favorisé un développement racinaire robuste en situation de stress. Les techniques biointensives permettent d’optimiser la productivité en unité de surface grâce à l'intensification de la densité de plantation, permettant ainsi une utilisation plus efficace des ressources et une augmentation des rendements. La technique traditionnelle a révélé des signes de stress physiologique chez la laitue et une moindre résistance en condition de stress hydrique. Les techniques biointensives se sont avérées plus résilientes aux défis de la production agricole
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Analyse de la performance agroenvironnementale des systèmes de cultures d'association légumineuses céréales face aux changement climatiques. Calibration et validation de la nouvelle version du modèle STICS intercrop
(2024-12-09) KEDDARI, Abdellah
Face aux défis du changement climatique et à la raréfaction des ressources, l’optimisation des systèmes de culture est essentielle pour garantir la durabilité de l’agriculture. Afin de mieux comprendre les relations complexes qui les régissent, la modélisation des systèmes de culture apparaît comme un outil indispensable. Cette étude examine les systèmes de culture en zones semi-arides, en se concentrant sur la performance agro-environnementale des systèmes de rotation légumineuses-céréales dans le contexte du changement climatique. L’objectif de ce travail est de calibrer la nouvelle version du modèle STICS afin de simuler le blé dur et le pois chiche en monoculture et en association, tout en évaluant la robustesse du modèle pour différentes variables. La calibration utilise les données de quatre campagnes agricoles. Les résultats obtenus ont montré une précision prédictive modérée à élevée pour le blé dur en monoculture, pour des variables clés telles que l'Indice de Surface Foliaire (LAI) avec une efficacité de modèle (EF) de 0,591, la biomasse sèche (Masec) avec un EF de 0,783, et la profondeur racinaire (Zrac) avec un EF de 0,706. Pour la simulation du blé dur en association, la biomasse sèche (Masec) a montré un EF de 0,34. En revanche, pour le pois chiche en monoculture, l'Indice de Surface Foliaire (LAI) et la biomasse sèche (Masec) ont été mal reproduits par le modèle, avec une faible efficience. Cependant, la profondeur racinaire (Zrac) a montré une efficacité de modèle (EF) acceptable de 0,371. Néanmoins, les performances du modèle étaient modérées à forte pour la simulation de l’azote absorbé par plante (Qnplante), tant pour le blé dur que pour le pois chiche, en monoculture comme en association (blé-pois chiche). En conclusion, cette étude souligne l'utilité du modèle STICS pour simuler les systèmes de culture en monoculture et en association, tout en identifiant des pistes d'amélioration pour certaines variables, dans le but d'optimiser la gestion des systèmes de culture en zones semiarides.