DSpace ENSA

Bienvenue a la plate de forme des archives ouverts de L'ECOLE NATIONALE SUPERIEUR AGRONOMIQUE KASDI MERBAH

Bibliotheque Centrale

Photo by @inspiredimages
 

Communities in DSpace

Select a community to browse its collections.

Recent Submissions

Item
Enquête phytosanitaire sur agrumes en Mitidja
(2024-10-19) BENTAIBA, Nesrine
Notre enquête se concentre sur dix vergers d'agrumes situés en Mitidja, couvrant les régions d'Alger (Hammadi, Sidi Moussa), Blida (Mouzaia, Affroun) et Tipaza (Kolea, Hadjout, Tipaza). L'objectif principal est d'étudier leur situation phytosanitaire.Les résultats portent sur les bioagresseurs identifiés dans ces cultures, notamment Aphis citricola, Panonychus citri et Ceratitis capitata. Nous examinons également les méthodes de lutte phytosanitaire adoptées par les agriculteurs locaux. Les résultats révèlent une grande variabilité dans les pratiques phytosanitaires : 50 % des exploitations utilisent des luttes préventives contre les formes hivernantes des insectes et les maladies fongiques, tandis que 30 % optent pour une lutte curative contre les insectes après avoir atteint le seuil de nuisibilité. Les 20 % restants adoptent une approche de lutte intégrée, combinant diverses méthodes. Nous avons souligné l'importance d'une surveillance régulière et de l'adoption de pratiques intégrées pour améliorer l'efficacité des traitements tout en limitant les impacts environnementaux. Enfin, nous avons formulé des recommandations visant à optimiser la gestion phytosanitaire dans la région.
Item
Impact des facteurs écoclimatiques sur Lepidosaphes beckii (Newman, 1869) (Homoptera : Diaspididae) sur oranger dans la région de Heuraoua
(2024-11-09) KHEBBACHE, Zineb
Cette étude sur l'influence des facteurs écoclimatiques sur Lepidosaphes beckii dans un verger d'orangers à Heuraoua souligne l'importance d'inclure les conditions environnementales dans la compréhension et la gestion de ce ravageur. Les résultats montrent que L. beckii suit un cycle de trois générations par an (printemps, été, automne), influencé par les flux de sève de l'hôte. Les femelles adultes dominent les populations vivantes avec un taux de 57,17%, démontrant une grande résistance aux variations climatiques. En revanche, les mâles et les larves de premier stade sont particulièrement vulnérables, avec des taux de mortalité respectifs de 78,49% et 51,54%, ce qui indique une sensibilité accrue aux conditions climatiques. Bien que l'indice parasitaire global ait atteint 16,56% durant la période d'étude, ce niveau reste insuffisant pour contrôler efficacement les populations de cette cochenille. Ces données mettent en lumière la nécessité d'adopter des approches de gestion intégrée et de lutte biologique, en complément des méthodes actuelles, pour mieux réguler les populations de L.beckii dans les vergers d'agrumes.
Item
Effet insecticide de l’huile essentielle du Schinus molle et d’Ammi visnaga sur Dociostaurus maroccanus (Orthoptera, Acrididae) (Thunberg, 1815)
(2024-10-29) DJEMATENE, Sabrina
Cette étude scientifique évalue l'efficacité insecticide des huiles essentielles de deux plantes médicinales, Schinus molle et Ammi visnaga, Pour la première fois, sur le criquet marocain, un ravageur qui se propage rapidement et impacte négativement les rendements agricoles et l'économie. Les résultats obtenus ont révélé une forte toxicité de ces huiles essentielles sur cet insecte. Les essais en laboratoire ont démontré que l'application par contact des huiles essentielles d’Ammi visnaga et de Schinus molle a permis d'éliminer 100 % des ravageurs en seulement 72 heures. Par ingestion, l’huile essentielle d’Ammi visnaga a éliminé le ravageur à 77 % en 120 heures, tandis que celle de Schinus molle a montré une efficacité de 69 % sur la même période. Ces résultats soulignent le potentiel considérable de l'utilisation des huiles essentielles d'Ammi visnaga et de Schinus molle comme insecticides biologiques sûrs et respectueux de l'environnement. Des recherches complémentaires sont nécessaires pour optimiser l'utilisation de ces huiles essentielles dans le cadre de stratégies de lutte intégrée ou de formulation de nouvelles matieres actifs.
Item
Evaluation des dégâts dus au moineau sur les cultures céréalières dans la région de Bouira : stratégie de lutte
(2024-10-28) GHOUL, Hocine
Pour mieux lutter contre l'hybride (Passer domesticus x P. hispaniolensis), nous avons étudié sa bioécologie sur deux cultures céréalières, Hordeum vulgare (orge) et Triticum durum (blé dur), dans la région de Bouira. Les observations réalisées en 2024 à la ferme expérimentale d'El Hachimia montrent que l'activité principale des moineaux est le perchage global, qui constitue la part la plus importante du temps d'activité tout au long de l'année. Ce temps varie de 2,163 secondes en novembre à 1,851 secondes en juin, suivi par le temps consacré à la recherche alimentaire (1,040 secondes) et au vol (3,82 secondes). Le perchage simple représente la majorité du temps de perchage global, avec des durées allant de 3,18 secondes en février à 4,45 secondes en avril. Les moineaux passent moins de temps à vocaliser, avec une moyenne de 2,03 secondes, et à se toilettage, avec une moyenne de 1,15 secondes. Le pourcentage d'épis d'orge visités par le moineau hybride et le taux d'attaque dans le champ d'El Hachimia fluctuent entre 10,20 ± 2,14 %. Les rendements théoriques varient de 12,23 ± 1,21 qtx/ha. Les pertes théoriques se situent entre 2,1 ± 0,5 qtx/ha, avec un taux de pertes théoriques dues aux moineaux hybrides de 14,50 ± 1,46 %. Sur la culture de blé dur, le pourcentage d'épis visités par les moineaux varie entre 14,31 ± 2,33 %. Le rendement théorique dans la parcelle est estimé à 7,45 ± 1,20 qtx/ha, avec des pertes théoriques dues aux moineaux hybrides fluctuantes entre 1,10 ± 0,03 qtx/ha. Le taux de perte théorique sur le blé dur est de 16,14 ± 2,11 %.
Item
Effet des variations climatiques sur l’écologie de Lepidosaphes beckii (Newman, 1869) (Homoptera Diaspididae) sur oranger à Rouïba : Proposition d’une méthode de lutte intégrée
(2024-10-19) AOUAICHIA, Fahima
Le présent travail met en lumière l'étude de la dynamique des populations de Lepidosaphes beckii ainsi que l'impact de son parasitoïde Aphytis lepidosaphes sur la période d’étude, dans un verger d'orangers à Rouïba. L'objectif de cette étude est de déterminer des méthodes de lutte adaptées et efficaces pour la région étudiée. Les résultats montrent que L. beckii développe trois générations annuelles : une génération automnale, une génération printanière, et une génération estivale. De plus, cette cochenille affiche une préférence marquée pour la face inférieure des feuilles dans la région de Rouïba. La mortalité naturelle de L. beckii est principalement influencée par des facteurs climatiques chez les jeunes stades, et par des facteurs physiologiques chez les femelles adultes. En ce qui concerne les ennemis naturels de L. beckii dans la région de Rouïba, les résultats montrent que A.lepidosaphes est le principal parasitoïde, avec trois générations annuelles : automnale, printanière et estivale. Ce parasitoïde hiverne sous forme de larve dans les populations de cochenilles et se trouve plus fréquemment là où son hôte est abondant. A. lepidosaphes attaque différents stades de développement de L. beckii, mais montre une préférence pour les femelles adultes, qui offrent des conditions nutritionnelles optimales à son développement. Le taux global de parasitisme observé est de 23%, un taux relativement faible pour permettre un contrôle efficace des populations de cochenilles