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Bioécologie de deux aleurodes des cultures légumières : Bemisia tabaci Gennadius (1889) et Trialeurodes vaporariorum Westwood (1856) (Homoptera : Aleyrodidae) en Algérie
(2005) BENMESSAOUD-BOUKHALFA, Bassina
L’étude de l’ultrastructure a confirmé et précisé des détails non visibles par les moyens d’observation classiques. La longueur des plaques cirières ainsi que le nombre de soies par peigne diffèrent entre les deux espèces. Les soies des larves sont longues et réparties de manière indifférenciée à la surface du corps chez B. tabaci, alors qu’elles sont courtes et régulièrement espacées chez T. vaporariorum. La crête médiane, inexistante aux stades 1 et 2 chez B. tabaci, est bien apparente chez T. vaporariorum. L’observation des bordures marginales ainsi que des stylets mandibulaires et maxillaires des larves de quatrième stade permet de distinguer les deux phases. Il n’existe pas de bordure marginale au stade nymphal et les stylets sont accolés. La dynamique des populations a permis de déterminer trois générations annuelles chez B. tabaci et quatre chez T. vaporariorum. La comparaison des années d’observation révèle une périodicité dans l’apparition des populations. Les populations des deux aleurodes montrent une augmentation exponentielle sur l’ensemble des plants. La distribution spatiale évolue progressivement d’une agrégation extrême vers l’apparition d’un modèle s’ajustant à la distribution binomiale négative, puis l’agrégation se stabilise. La détection précoce des densités minimales de l’aleurode permet une meilleure évaluation des mesures de contrôle. L’étude de la sensibilité variétale des cultures a permis de définir les préférences de l’insecte et d’identifier les variétés les plus et les moins attractives à l’infestation. B. tabaci a produit une progéniture plus abondante sur la tomate de plein champ que sur celle cultivée sous tunnel plastique. Malgré une distribution sélective de l’aleurode des serres vis-à-vis des cultures, B. tabaci présente une distribution relativement régulière, avec de faibles différences entre celles-ci. La polyphagie de B. tabaci est plus marquée que celle de T. vaporariorum. Les deux espèces coexistent sur une même culture pendant au moins deux à trois générations. T. vaporariorum s’installe plus rapidement sur les cultures que B. tabaci. L’utilisation de Encarsia formosa diffère dans son efficacité vis-à-vis de B. tabaci. La spécificité du parasitoïde envers certains hôtes peut influencer son emploi en tant qu’agent de lutte biologique. L’introduction fractionnée de pupes noires a donné un bon taux de parasitisme. La forme imaginale demeure intéressante, mais son application reste difficile. Les prédateurs observés présentent un effectif réduit.
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Biochimie et Physiologie de l’oignon Allium cepa L. Étude des paramètres physiologiques, biochimiques et technologiques de la germination des bulbes au cours de la conservation
(2000-06-08) BENKEBLIA, Noureddine
La conservation et la préservation de l’oignon (comme tous les autres produits végétaux comestibles) nécessitent une connaissance approfondie de leurs caractéristiques physiologiques, biochimiques et de leur comportement dans différentes conditions. Le bulbe d’oignon de la variété Rouge AMPOSTA présente des activités physiologiques respiratoires (respiration, production d’éthylène) et fermentaires (production de CO₂ en conditions d’anoxie, production modérée d’éthanol) comparables à celles d’autres produits végétaux. Toutefois, en plus de la température, d’autres facteurs tels que l’ionisation et les inhibiteurs chimiques semblent ralentir ces activités. La composition du bulbe, proche de celle des autres oignons rouges, se distingue par la présence de certains aglycones anthocyaniques (delphinidine et pétunidine) ainsi que par une faible teneur en fructanes hautement polymérisés (degré de polymérisation supérieur à 8). La dormance du bulbe d’oignon est fortement influencée par les basses températures. Un froid intermédiaire (10–12 °C) apparaît comme un facteur efficace pour lever cette dormance. Certains composés, tels que les phénols et la peroxydase, ainsi que des facteurs hormonaux (auxines et cytokinines), jouent un rôle primordial, tandis que l’éthylène semble avoir un rôle secondaire. Le froid et l’ionisation sont des techniques efficaces pour la conservation de l’oignon, contrairement aux inhibiteurs chimiques (HM et CIP), qui sont moins performants. Durant la conservation, la température influence fortement les paramètres physiques (germination, pourritures) et physiologiques (intensité respiratoire, Km.app), alors que les paramètres biochimiques (oligosaccharides, fructanes, acide ascorbique) semblent peu affectés. L’effet de l’ionisation et des inhibiteurs chimiques sur ces paramètres. Les atmosphères modifiées pourraient constituer une alternative intéressante pour la conservation de l’oignon, notamment avec l’utilisation d’emballages adaptés à la physiologie du végétal. L’effet du choc au protoxyde d’azote (N₂O) reste encore mal compris, et des études supplémentaires sont nécessaires pour assurer la reproductibilité de la technique et préciser son effet fongistatique du (N₂O) appliqué en choc doit encore être précisé.
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Les virus associés à la jaunisse nanisante de l’orge (BYD), des genres BYDV et CYDV, chez les céréales à paille en Algérie
(2001-05-17) BELKAHLA, Hadjira
La jaunisse nanisante de l’orge est une maladie qui entraîne des pertes considérables chez les céréales. Elle est associée à plusieurs virus de la famille des Luteoviridae (BYDV-PAV, BYDV-MAV, CYDV-RPV, RMV, SGV). Des prélèvements effectués dans plusieurs parcelles de blé dur, blé tendre, orge et avoine en Algérie et en Belgique, ainsi que dans des parcelles de maïs en France (à titre comparatif), ont montré que BYDV-PAV, BYDV-MAV, CYDV-RPV, RMV et SGV sont présents à des fréquences variables mais non négligeables. L’analyse en TAS-ELISA et DAS-ELISA a montré que BYDV-PAV est dominant. En revanche, BYDV-MAV A est absent en Algérie, en Belgique et en France. CYDV-RPV, RMV et SGV sont rares. L’analyse de la population aphidienne prélevée dans les régions céréalières d’Algérie [Alger (Oued Smar, El-Harrach, Blida), Guelma, Constantine, Sidi-Bel-Abbès] en 1997 et 1998 a montré la présence de Rhopalosiphum padi (L.), Sitobion avenae (F.), Sitobion fragariae (Walk.), Rhopalosiphum maidis (Fitch) et Schizaphis graminum (Rondani). Des tests de transmission comparée de BYDV-PAV, BYDV-MAV, CYDV-RPV et RMV par S. fragariae ont montré que seuls BYDV-PAV et BYDV-MAV sont transmissibles par ce puceron. CYDV-RPV et RMV ne le sont pas. S. fragariae est donc un vecteur efficient du genre Luteovirus, mais non du genre Polerovirus. L’efficacité de la transmission des isolats BYDV-PAV CpA et BYDV-PAV CpB par S. fragariae est comparable à celle de R. padi et S. avenae. Les concentrations de BYDV-PAV CpA et BYDV-PAV CpB dans des lots de 10 aptères varient selon le couple virus/aphide : elles sont élevées chez S. avenae et R. padi et plus faibles chez S. fragariae. Les concentrations de BYDV-MAV B chez S. avenae et S. fragariae sont relativement proches, tandis que la différence de concentration du BYDV-MAV A entre ces deux espèces est significative. S. fragariae transmet efficacement BYDV-MAV A, BYDV-MAV B, BYDV-PAV CpA et BYDV-PAV CpB jusqu’au 5ᵉ jour après transfert. Le taux de virus détecté par ELISA dans les lots de 10 aptères diminue plus rapidement dans les combinaisons virus / S. fragariae que dans celles virus / S. avenae ou virus / R. padi. L’estimation (DO ELISA) de la transmission de BYDV-MAV A et BYDV-MAV B par S. fragariae montre que la multiplication de BYDV-MAV B diffère sensiblement de celle de BYDV-MAV A. Les résultats de protection croisée indiquent que BYDV-MAV B, utilisé comme virus prémunisant, inhibe la multiplication de BYDV-MAV A. Une étude épidémiologique menée sur blé tendre (var. HD 1220) en 1998 dans la région de Blida a montré que l'incidence de la jaunisse nanisante de l'orge (BYD) était de 27,23 %. Les tests DAS-ELISA et TAS-ELISA ont révélé une forte prévalence des infections simples : BYDV-PAV : 28 % BYDV-MAV : 25 % CYDV-RPV : 14 % RMV : 13 % Les infections mixtes les plus fréquentes sont les co-infections BYDV-PAV + BYDV-MAV (11,22 %), suivies de BYDV-PAV + CYDV-RPV (3,74 %), BYDV-MAV + CYDV-RPV (1,87 %), et les combinaisons impliquant RMV ou SGV (0,93 % chacune). Les infections triples sont représentées par BYDV-PAV + BYDV-MAV + CYDV-RPV (3,74 %). L’analyse par immunocapture-RT-PCR révèle la présence de BYDV-PAV profil A et de BYDV-PAV profil B. L’étude de la variabilité biologique montre que BYDV-PAV CpA est plus agressif que BYDV-PAV CpB sur orge (cv. Plaisant). Sur avoine (cv. Coast Black), RMV induit des symptômes typiques de BYD.
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Bioécologie et régime alimentaire de quelques rapaces dans différentes localités en Algérie : cas du Faucon crécerelle (Falco tinnunculus Linnaeus, 1758), de la Chouette effraie (Tyto alba Scopoli, 1759), de la Chouette hulotte (Strix aluco Linnaeus, 1758), de la Chevêche d’Athéna (Athene noctua Scopoli, 1769), du Hibou moyen-duc (Asio otus Linnaeus, 1758) et du Grand-duc ascalaphe (Bubo ascalaphus Savigny, 1809)
(2002-11-05) BAZIZ, Belkacem
L’étude du régime alimentaire du Faucon crécerelle dans un milieu suburbain à El Harrach, à travers l’analyse de 303 pelotes de réjection récoltées entre 1997 et 2000, montre la dominance du moineau hybride Passer domesticus × P. hispaniolensis (24,1 %). En termes de biomasse ingérée, le moineau hybride présente le taux le plus élevé avec 58,8 %. Le menu des jeunes Falco tinnunculus est basé surtout sur le moineau hybride (33,7 %). En biomasse, parmi les proies des jeunes faucons, Passer domesticus × P. hispaniolensis vient en tête avec 61,7 %. Dans un milieu agricole à Dergana, l’analyse de 29 pelotes estivales-automnales montre que les insectes (64,5 %) dominent, avec une forte représentation des Orthoptères (37,8 %). La biomasse la plus élevée concerne Passer domesticus × P. hispaniolensis (33,1 %). Pour installer leurs nids, les faucons crécerelles changent d’endroit d’une année à l’autre, délaissant les arbres mais préférant les bâtiments. La hauteur des nids varie entre 4 et 18 m. La femelle pond 5 œufs (avril 1999) à 6 œufs (avril 2000), pesant chacun en 1999 entre 18,7 et 21,8 g (20,73 ± 1,17 g). Ils mesurent 40,40 mm × 30,66 mm en 1999. Le succès de reproduction en 1999 est de 100 %, avec 3 oisillons envolés. Il est en 2000 égal à 83,3 %, avec 5 jeunes envolés. Dès le premier jour, les trois jeunes présents au nid présentent des poids différents, entre 16,2 g et 20,0 g. Au 27ᵉ jour, les poids des poussins fluctuent entre 190 g et 214 g. Chez la Chevêche d’Athéna, l’étude du régime alimentaire dans différentes stations a porté sur l’analyse de 363 pelotes de réjection. Au total, 6 827 proies ont été déterminées, correspondant à 249 espèces animales. Les arthropodes, dont les insectes, occupent les premières places, avec : Carabidae sp. indéterminé (25,7 %), Messor sp. (12,8 %), Anisolabis mauritanicus (11,2 %), Rhizotrogus sp. (4,0 %). Sur le littoral, les Coléoptères (59,9 %) sont les plus consommés par Athene noctua glaux. Par contre, sur les Hauts Plateaux, ingurgités par Athene noctua saharae, les Coléoptères (36,4 %) occupent la seconde place derrière les Hyménoptères (45,1 %). La ponte de la Chouette effraie en Algérie débute en janvier ou février, avec une taille moyenne de 3 à 4 œufs près des lacs Tonga et Oubeira, 3 œufs à Bordj Menaïel et à El Milia, et 2 œufs à Sidi Ali, dans les environs de Mostaganem. L’éclosion se produit environ trois semaines plus tard : en février pour les pontes précoces (lacs Tonga et Oubeira), en mars-avril à Bordj Menaïel, en mai à El Milia, en juin à Souk Ahras, et en octobre à Sidi Ali (Mostaganem) pour les pontes tardives.La reproduction chez Tyto alba semble plus tardive lorsqu’on se déplace vers l’Ouest ou vers le Sud. Le taux d’éclosion varie entre 66,7 % et 100 %. L’analyse des pelotes de réjection de la Chouette effraie, récoltées dans plusieurs localités en Algérie, montre que les mammifères interviennent dans son régime alimentaire à hauteur de 54,7 %. Les rongeurs, à eux seuls, représentent 48,3 %, et sont fortement consommés dans les différents milieux, sauf en zone suburbaine. En 1999, un couple de Strix aluco s’est reproduit à El-Harrach dans une cavité du tronc d’un Fraxinus berlandieri. À la mi-avril, la femelle a pondu 4 œufs (longueur moyenne : 44,6 ± 0,76 mm ; poids moyen : 36,8 ± 1,04 g), qui ont éclos le 5 mai. Les jeunes d’un jour pèsent en moyenne 25 g, et atteignent, au 6 juin, un poids compris entre 278 et 349 g. L’analyse de 850 pelotes d’adultes récoltées entre 1995 et 1999 montre que les oiseaux sont les proies les plus consommées (40,1 %), en particulier le moineau hybride Passer domesticus × P. hispaniolensis (AR% = 16,5 % ; B% = 15,3 %). L’examen du contenu de 52 régurgitats de jeunes de la Chouette hulotte, récoltés en juin et juillet 1999 dans le même site, montre également une dominance des oiseaux (AR% = 44,3 %), notamment le moineau hybride (AR% = 15,6 %) et Streptopelia senegalensis, qui arrive en tête pour la biomasse (B% = 22,7 %) qui sont les plus ingurgites. Le régime alimentaire d’Asio otus dans le milieu agricole de Staoueli est caractérisé par la dominance des oiseaux et par une présence relativement importante d’insectes. Les oiseaux, avec 521 individus, représentent 70,0 % du nombre total de proies. Le Hibou moyen-duc de Staoueli semble s’attaquer essentiellement aux oiseaux sociaux tels que le moineau (43,9 %). Dans les pelotes du Hibou moyen-duc ramassées à Oued Smar, Passer sp. est l’espèce la plus consommée avec 38,3 %. Le calcul de la biomasse par espèce-proie montre que le moineau hybride constitue la proie la plus profitable dans le régime alimentaire d’Asio otus à Staoueli, correspondant à 51,2 % de la biomasse ingérée. En revanche, à Oued Smar, c’est Rattus norvegicus qui compose la biomasse la plus élevée avec 54,9 %. L’examen de 200 régurgitats du Hibou grand-duc ascalaphe, récoltés à Béni Abbès, montre la présence de 341 proies. Les rongeurs représentent, en nombre, la part la plus importante du régime alimentaire de Bubo ascalaphus avec 96,2 %. Parmi ces rongeurs, Meriones libycus (19,9 %) et Gerbillus gerbillus (17,9 %) apparaissent comme les espèces-proies dominantes en nombre au sein des captures.
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Effet du parasitisme par Varroa destructor sur les paramètres morphométriques et physiologiques de l’abeille ouvrière dans la région médio-septentrionale d’Algérie
(2011-12-04) BELAID, Messaouda
Afin d’étudier l’impact de Varroa destructor sur les paramètres morphométriques et physiologiques de l’abeille, des échantillons d’ouvrières prélevées dans une colonie saine d’Oued Aissi (Tizi Ouzou) ont fait l’objet d’une étude biométrique préliminaire visant à identifier la race d’abeille. De même, l’espèce de Varroa présente dans le rucher d’Oued Aissi a été déterminée. Les résultats obtenus montrent que, parmi les 23 caractères morphométriques étudiés, Varroa destructor réduit principalement la largeur de l’aile postérieure (11 %), plus faiblement la distance entre les deux miroirs à cire (10,5 %), ainsi que la largeur du miroir à cire (14 %), la somme des longueurs des tergites 3 et 4, et le poids corporel des ouvrières (10 %) d’Apis mellifera intermissa. Cependant, aucun effet significatif n’a été détecté pour les angles 31, 33 et 34 de l’aile antérieure, ni pour la longueur du fémur. Sur le plan physiologique, l’impact de Varroa destructor présente un effet immunopathogène, traduit par une diminution significative du poids sec de la cuticule, correspondant à une réduction de 17,8 %. Le poids sec moyen de la cuticule des nourrices saines est de 4,5 ± 0,56 mg contre 3,7 ± 0,83 mg pour les nourrices infestées. Le nombre total d’hémocytes est également diminué : 9 452,85 ± 990,06 cellules/µl chez les individus sains contre 5 842,85 ± 1 486,44 cellules/µl chez les individus parasités, soit une perte de 38,2 %. Une réduction significative de 22,5 % est également observée au niveau de la masse des corps gras. La masse relative mesurée chez les nourrices saines est de 53,8 ± 12,79 % contre 41,7 ± 4,0 % chez les nourrices parasitées. Sur le plan biochimique, les résultats montrent que Varroa destructor n’affecte pas les protéines hémolymphatiques des nymphes aux yeux blancs (47,3 ± 1,25 µg/µl chez les individus sains contre 46,2 ± 0,74 µg/µl chez les individus parasités ; P > 0,05). De même, il n’existe pas de différence significative entre les teneurs en protéines des nymphes aux yeux marron saines (38 ± 5,14 µg/µl) et celles des nymphes aux yeux marron faiblement parasitées (34 ± 7,32 µg/µl). En revanche, les nymphes aux yeux marron fortement infestées (22 ± 2,31 µg/µl) présentent une diminution significative. Chez l’abeille ouvrière, le test de Student montre une diminution significative (P = 0,011) de la teneur en protéines (11 ± 1,81 µg/µl chez les ouvrières saines contre 8,4 ± 0,63 µg/µl chez les ouvrières parasitées), soit une réduction de 23,6 %. Le parasitisme dû à Varroa destructor réduit également les glucides hémolymphatiques de l’abeille ouvrière aux trois stades de développement. De même, chez les nymphes aux yeux blancs et celles aux yeux marron faiblement infestées, la teneur en glucides de l’hémolymphe diminue d’environ 50 %. Pour les nymphes aux yeux marron fortement parasitées, la réduction atteint 69,9 %. Chez les nourrices, l’ectoparasite provoque également une diminution significative des glucides hémolymphatiques, estimée à 19,6 %.