Browsing by Author "HADJOUT, Salah"
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Item Etude comparative (in vitro et in situ) de quelques lignées sélectionnées de blé dur et de variétés cultivées pour leur comportement à la fusariose de l'épi causée par Fusarium culmorum (W.G. Sm.) sacc. et Fusari(2013-02-12) HADJOUT, SalahEn Algérie, la fusariose de l’épi est une maladie économiquement dévastatrice du blé dur (Triticum durum). Cette maladie est induite par un complexe de plusieurs espèces de champignons du genre Fusarium comme F. culmorum et F. graminearum. Ces pathogènes affectent la qualité technologique et sanitaire des grains par la production de mycotoxines. Ces données nous ont conduit à comparer 8 lignées et 4 variétés cultivées de blé dur pour leur comportement à la fusariose de l’épi causée par deux souches appartenant chacune à une espèce de Fusarium. A cet effet, l’évaluation de la maladie est réalisée en deux parties. La première est menée in vitro au laboratoire et la deuxième est menée au champ en utilisant deux souches de Fusarium (F.G.10.08 et F.C.T5). La caractérisation morphologique des deux souches montrait une variabilité interspécifique intéressante. Ces deux souches ont réduit significativement la croissance du coléoptile des grains de tous les génotypes in vitro. Les résultats obtenus au champ ont révélé que les variétés et lignées issues de croisements montraient un niveau de sensibilité assez différent à l’égard des deux souches et aucun génotype ne possède une résistance complète (immunité) dans nos conditions de cultures. Parmi le matériel testé, certaines lignées ont présenté une résistance plus élevée que leurs parents. Les résultats montrent une légère variabilité de comportement liée également à l’agressivité des deux souches de Fusarium étudiées dans ce travail. Nos résultats ouvrent des perspectives de recherche très importantes sur la fusariose de l’épi en Algérie, notamment la recherche de mycotoxines comme causes possibles de maladies humaines mal connues et les facteurs qui contribuent à leur accumulation dans les grains.Item Recherche de facteurs toxinogenes chez la fusariose de l’épi du blé causée par Fusarium Culmorum et des métabolites de résistance(2019-02-12) HADJOUT, SalahAu cours de cette dernière décennie, plusieurs travaux de recherches menés en Algérie signalent l’importance de la fusariose de l’épi causée par différentes espèces de Fusarium affectant sévèrement les rendements des récoltes et la qualité technologique et sanitaire des grains par la production de mycotoxines. L’intérêt de ce présent travail est de comparer 2 lignées de blé dur nouvellement sélectionnées (G1 et G4) à leurs parents sensibles pour leur comportement à l’égard de cette maladie. Ces lignées sont homozygotes, fixées, obtenues par sélection généalogique classique et composées de semences F15 issues de croisements diallèles entre 4 variétés parentales: Saadi, Siméto, Ardente et Waha. A cet effet, l’évaluation de la maladie est réalisée au champ pendant deux ans. Au cours de la première année (2013- 2014), deux lignées ont été testées avec 10 isolats de Fusarium originaires d’Algérie. La deuxième année (2014-2015), trois variétés parentales ont été ajoutées et testés avec 4 isolats de Fusarium culmorum sélectionnées de la collection de l’année précédente. Nos travaux de recherche ont porté dans un premier temps au suivi de l'évolution des symptômes durant le remplissage du grain, après inoculation artificielle sur épis par les isolats de Fusarium en vue d’évaluer les différences de comportement des génotypes à la fusariose. Dans un second temps, une caractérisation biochimique des trichothécènes B (TCTB), de l’ergostérol et des acides phénoliques a été réalisée en laboratoire. Les résultats obtenus ont révélé que les lignées issues de croisements ont présenté une résistance plus élevée que leurs parents avec accumulation de TCTB et de l’ergostérol significativement plus faible. Dans nos conditions de cultures, aucun génotype n’a montré une résistance complète (immunité) à la maladie.Néaumoins, la lignée G1 présente un bon niveau de résistance dans nos conditions. En outre, une analyse détaillée de la composition en acides phénoliques des grains indique des teneurs significativement plus élevées en acide p-coumarique chez les lignées résistantes que chez les parents sensibles. Nos résultats confirment également la prédominance des formes monomériques et dimères de l'acide férulique dans les grains de blé dur mature, ainsi que des concentrations supérieures d'acides phénoliques libres et liés aux parois cellulaires dans les grains de la lignée G1. Ces métabolites peuvent donc contribuer comme facteur possible de résistance du blé dur à la fusariose et à l’accumulation des TCTB.