Browsing by Author "MIMOUN, Karim"
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Item Insectivorie du Hérisson d’Algérie Atelerix algirus (Lereboullet, 1842) dans la forêt de Beni Ghobri (Tizi-Ouzou)(INA, 2006-06-26) MIMOUN, KarimPour l’étude des disponibilités trophiques du Hérisson d’Algérie dans la forêt de Beni Ghobri (Yakouren) en 2004-2005, les proies potentielles sont piégées grâce aux pots-pièges et au filet fauchoir. Dans les pots Barber 1.775 petits animaux sont capturés. Les Insecta sont les plus abondants (96,2 %), suivis par les Arachnida (2,3 %) et les Myriapoda (0,4 %). Parmi les Insecta, les plus abondants sont les Hymenoptera (81,3 %), suivis par les Diptera (6 %) et les Coleoptera ( 3 %). La qualité d’échantillonnage est de 0,86, l’indice de diversité de Shannon-Weaver de 3,47 bits et l’équitabilité E de 0,47. Avec la méthode du fauchage, 98 espèces sont capturées dont la plupart sont des Insecta avec les Orthoptera (26,5 %), les Coleoptera (26,5 %), les Diptera (16,3 %) et les Hymenoptera (11,2 %), suivis par les Arachnida (5,1 % ). La qualité d’échantillonnage des espèces prises au filet fauchoir atteint 1,43. L’indice de Shannon-Weaver est de 5,62 bits et l’équitabilité 0,94. L’étude du menu du Hérisson d’Algérie dans la forêt de Beni Ghobri grâce à l’analyse du contenu de 33 crottes met en évidence 4.540 éléments trophiques dont 145 espèces animales et 7 végétales. Les Insecta sont les plus ingérés avec les Hymenoptera (93,0 %) dont les Formicidae (91,9 %) avec l’espèce Crematogaster auberti (37,1 %). L’indice de diversité de Shannon-Weaver des espèces-proies présentes dans les crottes atteint 3,18 bits. L’équitabilité est de 0,44. L’indice de sélection d’Ivlev appliqué aux espèces-proies du Hérisson d’Algérie montre des niveaux de sélection très élevés chez les Formicidae comme Aphaenogaster sp. 2 (Ii = + 0,95), Messor sp. (Ii = + 0,94) , Messor barbara (Ii = + 0,93), Tapinoma sp. (Ii = + 0,79) et Crematogaster scutellaris (Ii = + 0,78). La biomasse des proies ingérées est formée principalement par des Hymenoptera (53,4 % ) comme Messor sp. ( 28,8 %), Camponotus sp. 1 (12,5 %) et Messor barbara (8,6 %). La fragmentation des insectes- proies est étudiée pour les Insecta les plus consommés. Chez Les Hymenoptera les parties les plus fragmentées sont les antennes (99,9 %), les tergites et les sternites abdominaux (97,9 % ). De même pour les Coleoptera ce sont les antennes (100 %) et les tergites et les sternites abdominaux (37 %) qui sont les plus brisés. Enfin pour les Orthoptera les élytres sont les parties les plus altérées (100 %).Item Systématique et bioécologie des Xylophages de l’olivier dans différentes stations en Kabylie(ENSA, 2016-12-11) MIMOUN, KarimDans trois stations aux alentours de Tizi-Ouzou, la bioécologie et la systématique de Phloeotribus scarabaeoides et de Leperesinus fraxini, espèces de Scolytidae, xylophages de l’olivier sont étudiées. Leperesinus fraxini n’est observée que dans le bois de taille. Par contre la présence de Phloeotribus scarabaeoides est notée aussi bien dans le bois de taille que sur les rameaux prélevés sur les oliviers en vergers. L’étude des paramètres bioécologique de Phloeotribus scarabaeoides dans le bois de taille montre que la valeurs de la densité des attaques se rapproche assez de 10 galeries maternelles par décimètre carré de bois dans les deux stations (9,53 ± 3,66 galeries / dm2 à Taguemount et 11,33 ± 5,15 galeries / dm2 à Izmouren ). La longueur des galeries maternelles de Phloeotribus scarabaeoides est presque égale dans les deux stations avoisinant 30 millimètres (27,45 ± 6,31 mm à Taguemount et 27,94 ± 7,97 mm à Izmouren). Pour l’espèce Leperesinus fraxini, les densités des attaques vues dans les deux stations sont proches, soit 2 à 3 galeries par dm2 de bois de taille (2,67 ± 2,19 / dm2 à Taguemount et 2,27± 1,75 galeries / dm2 à Izmouren). La longueur des galeries maternelles de Leperesinus fraxini dans le bois de taille dépasse légèrement 40 millimètres (43,10 ± 15,13 mm à Taguemount et 42,74 ± 23,27 mm à Izmouren). Le suivi du cycle de Phloeotribus scarabaeoides montre beaucoup de similitudes pour ce qui est des paramètres bioécologiques mentionnées dans les différentes stations. Pour leurs nutritions les adultes de Phloeotribus scarabaeoides s’attaquent aux jeunes rameaux dont le diamètre est compris entre 2 et 4 mm. Pour ce qui concerne le niveau de pénétration, l’insecte préfère effectuer ses morsures de nutrition tout près de l’extrémité apicale des branches (5-15cm). La répartition de l’infestation sur l’arbre est sous l’influence des vents dominants. Le cycle de cet insecte comporte une phase de reproduction dans le bois dépérissant ou dans le bois de taille, et une phase de maturation sur les arbres sains. Le suivi de la bioécologie de Phloeotribus scarabaeoides dénote que cette espèce développe 3 à 4 générations annuelles selon les années dans les stations de Taguemount et de Tarihant. Dans la station d’Izmouren 3 à 5 générations sont remarquées.