Browsing by Author "OUBRAHAM, Farid"
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Item Essai d’évaluation ex-post de l'expérience de la mise en valeur des terres par la concession dans la wilaya de Laghouat(2009-11-08) OUBRAHAM, FaridLa décennie 1990/2000 a été particulièrement difficile pour l'Algérie. L'application du PAS a eu des effets dramatiques sur les conditions de vie des algériens : une baisse drastique du pouvoir d’achat de la population, dévaluation de la monnaie nationale, chômage dépassant les 30%, paupérisation, exode, pression et dégradation des ressources naturelles. Cette situation était encore plus difficile, puisque elle a été conjuguée aux effets d'une période de tensions politico-économiques (les années 1990) pendant laquelle le secteur agricole ne figurait pas parmi les priorités du pays. Telles sont les conditions du contexte dans le quel le PMEV des terres par la concession a été conçu et mit en place en 1998. Concernant la wilaya de Laghouat, ce programme avait deux objectifs à savoir l'extension de la SAU à hauteur de plus de 13 000 ha et la création de 2 474 emplois permanents. Après une dizaine d'années de mise en œuvre, force est de reconnaître que les résultats auxquels a abouti le PMEV sont loin d'être satisfaisants. La non réalisation des objectifs fixés trouve principalement son explication dans les principes contenus dans le concept de « bonne gouvernance », d'absence de transparence et d'intraçabilité des actes de gestion. De plus, des missions importantes telles le contrôle de gestion et l'audit interne n'ont pas été suffisamment prises en charge. Sur le plan externe, le Ministère de l’Agriculture, en tant que mandataire, a donné une importante latitude managériale aux différents intervenants dans le PMEV et plus particulièrement aux dirigeants de la GCA. Cette latitude managériale n’est autre que le coût de surveillance, qui aurait du être engagé par le mandataire afin de limiter d’une part les comportements opportunistes et les effets de la divergence d’intérêts à laquelle a donné naissance la relation d’agence d’autre part.Item L’accès des agriculteurs au crédit bancaire d’investissement (ettahad) : cas de la wilaya de Laghouat(2023-09-01) OUBRAHAM, FaridEn Algérie, l’agriculture constitue un pilier économique et social important. Elle crée des emplois, fourni les produits alimentaires, contribue à la formation du PIB et à l’amélioration de la sécurité alimentaire du pays devenue un enjeu de souveraineté nationale. Cependant, les exploitations agricoles algériennes demeurent confrontées à d’importantes difficultés de financement. Et parce que beaucoup d’exploitants agricoles sollicitent et/ou accèdent peu au crédit bancaire, ils éprouvent d’énormes difficultés à acquérir les intrants nécessaires pour mener les campagnes agricoles dans de bonnes conditions et ont encore plus de difficultés à investir. Cela se traduit dans les faits par une sous-capitalisation des exploitations agricoles qui, à son tour, se traduit par la faiblesse des rendements qui s’éloignent de leurs niveaux potentiels, ce qui hypothèque leur développement et leur modernisation. Les difficultés d’accès des agriculteurs au crédit bancaire est due en grande partie à aux risques liés à l’activité agricole (climat, maladie et marché), mais aussi à l’indisponibilité d’informations fiables sur leur situation financière et à leur faible taux de remboursement. Cette situation est d’autant plus problématique dans la mesure où, jusqu’à présent, l’Etat lui-même s’avère toujours incapable d’apporter des solutions satisfaisantes et durables. Pour relever ce défi, dans un contexte international particulier marqué par la crise alimentaire mondiale survenue entre 2007 et 2008, l’Etat a revisité l’usage de la bonification des taux d’intérêts bancaires en mettant en place en 2011 le crédit d’investissement bonifié appelé Ettahadi et en créant le Fonds de Garantie Agricole (FGA). L’objectif étant de susciter la demande de financement de la part des agriculteurs et d’impliquer davantage la Banque de l’Agriculture et du Développement Rural (BADR) dans le financement du plus grand nombre d’agriculteurs. L’objectif principal de cette thèse qui porte sur l’accès des agriculteurs aux crédits bancaires d’investissement dans la wilaya de Laghouat est d’évaluer l’effet de la bonification et du FGA sur la demande de financement et l’accès des agriculteurs au crédit bonifié. Pour se faire, une enquête de terrain auprès d’un échantillon représentatif d’agriculteurs de la wilaya de Laghouat a été menée et les données de la Banque de l’Agriculture et du Développement Rural (BADR) succursale de Laghouat ainsi que la convention de financement établie entre le Ministère de l’agriculture et du Développement Rural (MADR) et la BADR ont été analysées. Les principaux résultats auxquels le travail a abouti montrent que : - les motifs religieux (Ribaa) et les lourdeurs administratives induisant des coûts de transaction élevés ont été déterminants et expliquent, en grande partie, le faible recours des agriculteurs à ce type de crédit ; - les risques liés à l’activité agricole, la faible bancarisation des agriculteurs, la faiblesse des garanties, l’absence d’informations fiables et vérifiables concernant les exploitations agricoles et l’absence de contrôle par le MADR sur l’activité « crédit Résumé agricole » de la BADR sont, quant à eux, des facteurs qui ont été à l’origine de la limitation de l’accès des agriculteurs au crédit par la BADR.