Département Génie Rural
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Item Analyse de la performance des systèmes irrigués au Ziban, cas du goutte à goutte dans la plasticulture dans la commune d’El Ghrous, Biskra(2019-10-22) LAIB, KhalilTenir compte des conditions réelles de terrain pour évaluer la performance d’un équipement d’irrigation constitue un défi majeur pour les scientifiques. La difficulté de l’approche consiste dans la constitution des indicateurs mesurables reflétant la réelle performance de ces équipements. Avoir une bonne appréciation du niveau de performance d’un système d’irrigation constitue un premier pas dans son amélioration. De nombreuses méthodes de vulgarisation sont ainsi mobilisées, elles visent le transfert de l’expertise scientifique d’irrigation, produite en laboratoire, aux agriculteurs sur leur terrain. Ces méthodes de vulgarisation qui suivent un modèle linéaire, descendant trouvent leur limite. Ceci a laissé la place à une expertise d’usage construite localement sur le terrain à la suite aux interactions entre les acteurs locaux de terrain, conduisant ainsi à une diversité de pratiques agricoles, y compris d’irrigation et de fertilisation, entre les agriculteurs de profils différent. Cette diversité se traduit par des rendements variables (pour la tomate) de 55 à 110 Tonne par hectare. Cette thèse vient de mettre d’une part en question les approches conventionnelles d’évaluation de la performance d’irrigation et d’autre part le débat sur la méthode d’apprentissage adoptées pour la vulgarisation en agriculture. Cette étude est menée sur un équipement d’irrigation localisé en gaines perforées de goutte à goutte, qualifié de « low-cost ». Cet équipement devient la technique principale pour l’apport d’eau et d’engrais aux cultures maraichères cultivées sous serre dans la région des Ziban dans le Sud-est de l’Algérie. Grace à la disponibilité de la terre, de l’eau et d’un climat favorable à la production précoce des maraichers, cette région a connu un boom agricole au cours des vingt dernières années. Ce boom était soutenu par un arrivé massif de jeunes agriculteurs, venant principalement du Nord, qui viennent à la recherche d’un avenir à partir des serres. Ce travail a pour objectif d’analyser la performance de fertigation en goutte à goutte dans les conditions réelles des agriculteurs. Ceci en se basant sur une approche méthodologique innovante permettant la combinaison de l’expertise technique et d’usage. L’approche s’articule sur trois principaux axes : i) une co-analyse des pratiques avec les agriculteurs, ii) une analyse des effets des pratiques par la modélisation sur le plan hydraulique et agronomique et iii) une mise en oeuvre d’une démarche participative pour débattre et améliorer les pratiques de fertigation. Ce choix méthodologique nous a permis de comprendre l’influence des facteurs externes sur la décision d’irrigation et de fertilisation des agriculteurs. A travers la modélisation, nous avons pu expliquer les effets de ces pratiques sur les cultures et en particulier sur les rendements. Ce retour instantané des effets des pratiques sur le rendement donné par les modèles utilisés, à savoir Aquacrop et Pilote N, a constitué un outil pédagogique efficace, sa mobilisation a conduit trois quart des participants aux ateliers d’apprentissage à améliorer leurs pratiques de fertigation.Item Analyse des paramètres d’efficience de l’irrigation gravitaire traditionnelle en Algérie(INA, 2007-11-15) CHABACA, Mohamed NacerLe problème du choix entre l’amélioration et la modernisation de la pratique traditionnelle en irrigation gravitaire et le passage à la micro irrigation ou l’aspersion est sujet à débat. Dans le présent travail, nous avons essayé de situer cette pratique traditionnelle (micros-raies de 5 à 10 m et micros-planches de 12 à 30 m²) et son devenir en Algérie, dans un monde agricole en pleine mutation. Nous avons décrit le contexte actuel de l’agriculture en général et celle irriguée en particulier à travers les facteurs climatiques, géographiques, sociaux, économiques, politiques et démographiques. L’agriculture irriguée évolue dans un ensemble de contraintes dues à l’aléa climatique, une demande en eau croissante de la ville et de l’industrie, une population agricole âgée, avec un faible niveau de formation, des exploitations de petites tailles (moins de 10 ha, pour plus de 60% d’entres elles). Ces contraintes freinent le développement des superficies irriguées et l’amélioration des modes d’irrigation. La pratique dominante (gravitaire traditionnel) a été analysée dans quelques exploitations de la plaine de la Mitidja. Elle mobilise une main d’oeuvre importante, consacre 10 à 15% de la superficie cultivée au réseau de distribution de l’eau au niveau de la parcelle, a une efficience hydraulique moyenne (60%), est à l’origine d’une répartition hétérogène de l’eau à l’échelle de la parcelle entre ses parties amont et aval. Dans l’objectif d’une amélioration de la pratique, puis sa modernisation ensuite, nous avons proposé le passage à des raies de 25 m de long, pouvant ramener le taux d’occupation du sol par le réseau de distribution de l’eau de 15% à 2%, diminuer le temps d’irrigation et la main d’oeuvre nécessaire. L’utilisation du modèle numérique Hydrus-2D (Simunek et al., 1996) nous a permis aussi de situer l’importance des pertes par percolation dans les seguias de distribution à l’échelle de la parcelle. L’utilisation de modèles simplifiés comme Simraie (Mailhol, 2003) nous a permis dans un objectif de modernisation, sur des parcelles devant être planées au préalable, de proposer des longueurs de raies de 180 m adaptées au contexte pédo climatique local, alimentées en eau par des siphons en PVC et assurant une efficience d’application de 84%, des pertes par percolation de 10%, et utilisant une main d’oeuvre réduite, par rapport au mode traditionnel.Item Analyse des performances techniques et agronomique des TCS. Conséquences sur la production céréalière en Algérie(2023-01-16) ECHCHERKI, SmainLes grandes cultures, notamment les céréales, les légumineuses alimentaires, les fourrages et les oléagineux sont des produits alimentaires de première nécessité dans l’agriculture algérienne. Ce travail, qui rentre dans le cadre d’un programme de recherche sur la problématique de l’introduction des techniques culturales simplifiées en Algérie porte sur une analyse de l’effet de quatre techniques culturales, pour la mise en place d’une céréale, sur les propriétés physiques du sol et les conséquences sur le développement des racines ainsi que sur le rendement d’un blé dur et du lentille. L’expérimentation s’est déroulée dans la région semi-aride dans la Station Expérimentale de l’Institut Technique des Grandes Cultures (ITGC) de Sétif durant la campagne 2018/2019. L'objectif de cette thése est d'analyser les performances de ce semoir innovant "BOUDOUR", en le comparant avec trois autres semoirs classiques et de semis direct, pour la mise en place de deux cultures le blé dur (Triticum durum) et lentille (Lens Culinaris). A ce sujet plusieurs variables liées à la culture ont été étudiées et analysées statistiquement. Les résultats obtenus affirment que les outils aratoires par leur passage ont eu un effet diminutif sur l'humidité du sol, la porosité, et la résistance pénétrométrique sur les quatre horizons, ce constat est valable pour le travail conventionnel et le travail minimum du sol, ainsi que les valeurs de la porosité du sol pour les 04 techniques, quatre horizons ne dépassent pas la moyenne de 60%, ce qui est normal pour un sol agricole qui possède une porosité entre 30 et 60 %. Les quatre techniques présentent les mêmes tendances de Résistance pénétrométrique (Rp) du premier au dernier stade et les valeurs sont très rapprochées entre Semis Direct Boudour et Semis Direct John Shearer. Les résultats des analyses statistiques montrent des différences significatives entre les modalités de travail du sol pour la plupart des caractères étudiés. Et Peu de différences apparaissent entre les trois systèmes pour le rendement en grain. Les meilleurs rendements de blé sont observés en technique conventionnelle avec 42 qx/h, tandis que la plus faible valeur de rendement est observée en Semis Direct John Shearer avec 16 qx/ha. Les résultats relatifs la croissance de la lentille indiquent que le travail minimum du sol a permis d'obtenir le meilleur le nombre de ramifications avec le travail conventionnel, le plus important nombre de nodules, le nombre de gousses par plant le plus élevé, les tiges les plus hautes. Alors que le semis direct a permis un meilleur nombre de grains par gousse Le rendement est plus élevé est enregistré en semis direct à dent avec une moyenne de 11.65qx/ha, suivi par la technique conventionnelle avec 9.85 qx/ha. Le faible rendement de lentille est obtenu par la technique culturelle simplifiée avec 6.35qx/ha.Item Analyse du comportement physico-mécaniques des sols compactés et non compactés sous l’action de deux techniques culturales et conséquences sur le développement des céréales(2022-02-20) MEBARKI, Mohammed NadhirCette étude a pour but d'évaluer l’effet du compactage et les différents systèmes de travail du sol sur les paramètres physico-mécaniques, et les conséquences sur le développement de l'orge (Hordeum vulgare) et du blé dur (Triticum turgidum L. var. durum) semés dans un climat méditerranéen dans différentes textures du sol. Pour répondre à cet objectif, trois essais sont réalisés au laboratoire de résistance des matériaux et à la station expérimentale situés à l’Ecole Nationale Supérieure Agronomique, et à l'Institut Technique des Grandes Cultures de Oued Smar. Les résultats des essais montrent clairement qu’il y a un effet significatif du compactage sur le développement du blé dur et de l’orge, le développement du système racinaire et inversement proportionnel au degré de compactage, la valeur de la densité racinaire du blé passe de (3.5g/dm3) sur un sol non compacté en (2g/dm3) sur un sol compacté. L’analyse des résultats des paramètres physico-mécaniques du sol montre qu’il y a un effet significatif du compactage par passages des roues sur le sol, la porosité a diminué fortement dans les sols labourés dans les horizons superficiels. La résistance pénétrométrique atteint des valeurs maximales (3500 kpa) après les passages des roues du tracteur dans les sols labourés, contrairement en semis direct, la résistance à la pénétration augmente légèrement après compactage, sa valeur ne dépasse pas (2100 kpa). Les résultats de la teneur en eau montrent que le semis direct avoir une meilleure rétention d’eau par rapport au travail conventionnel, l’humidité du sol varie en diminuant légèrement en semis direct, et fortement en travail conventionnel au niveau du premier horizon des sols compactés. Les résultats montrent aussi que le compactage et la technique culturale ont un effet sur le développement de la plante, le système racinaire se développe bien dans les sols labourés non compactés, les rendements estimés de l’orge dans les sols compactés (29.9 qx/ha) sont les plus faibles, et les meilleurs rendements (39.7 qx/ha) ont été obtenus dans les sols labourés non compactés. Le rendement du blé est le meilleur en travail conventionnel (86qx/ha), et sur les parcelles de travail minimum, le rendement obtenu est de (74 qx/ha). Les analyses statistiques montrent que la densité racinaire est fortement corrélée avec la résistance. Dans les sols humides, le risque de compactage devient de plus en plus grand. En conséquence, cette étude a bien confirmé l’effet de compactage dû aux passages des engins agricoles et les techniques de travail du sol sur les paramètres physico-mécaniques des sols et les rendements des céréales.Item Analyse et cartographie des paramètres climatiques (précipitations, températures) et incidences sur la délimitation des céréales pluviales des Hauts Plateaux de l’Est algérien(2018-01-18) BACHIR, HakimLes défis économiques liés aux domaines de l’agriculture et de l’industrie, nous ont amenés à adopter la méthode la mieux adaptée pour représenter les paramètres climatiques sur le plan spatial et temporel. Cette représentation est importante en particulier dans les zones caractérisées par des périodes de sécheresse dues à une répartition pluviométrique hétérogène en plus des températures basses. Dans cette étude, une approche a été proposée pour la caractérisation annuelle des précipitations. Des séries de données pour la période 1986-2007 ont été recueillies auprès de 65 stations de mesure des pluies. Cette approche est basée sur deux méthodes complémentaires (Régression Linéaire Multiple et Géostatistique), y compris la relation directe entre les précipitations et les paramètres géographiques (longitude, latitude et altitude). L'analyse statistique indique que les valeurs annuelles de précipitations varient de 127 à 752,2 mm et que leur distribution est Platykurtique. Les résultats montrent que la structure pluviométrique annuelle obéit principalement à un gradient nord / sud, et la latitude est le paramètre géographique le plus influent avec un coefficient de 261,25 contrairement à la longitude (17,06) et l'altitude (0,04) qui ont un effet non significatif sur les précipitations. En outre, d'autres facteurs tels que la végétation, la température et le mouvement de la masse d'air affectent négativement la structure des précipitations. La carte des précipitations indique que les bandes de pluie allant de 300 à 400 mm dominent, avec 58% la superficie totale de l'étude, alors que celles supérieures à 400 mm occupent 37% de l’aire totale. Les cartes des gelées ont été réalisées pour identifier les couloirs gélifères. Ces derniers entrainent des dommages sur les cultures céréalières. Sur la base du croisement des couches thématiques, à l’aide de l’approche SIG, la superficie de la zone favorable à la céréaliculture est évaluée à 10710 km².Item Application des systèmes hybrides (Neuro-flous) a la modélisation de la salinité des cours d’eau(2020-02-13) HOUARI, KhemissiDans le but d’expliquer la relation entre le débit liquide et la concentration saline d’une part, et d’évaluer le degré de salinisation dans le temps et l’espace d’autre part, deux modèles ont été développés. Il s’agit de ‹‹RNA›› basé sur les réseaux de neurones artificiels et l’ANFIS système hybride (neuro-floue). À cette fin, des séries chronologiques des débits liquides et des concentrations salines des stations hydrométriques (Pierre du chat (160801), Beni Bahdel (160402), Zahra (160409), Sidi Belkheir RN 35 (160504), Sidi Aissa (160614), Remchi (160703), Ain Youcef (160704)) réparties sur l’ensemble du bassin versant de la Tafna, ont été utilisés pour la formation, la validation et le test de ces modèles. Différentes méthodes ont été utilisées pour tester la précision de nos résultats, à savoir le coefficient de détermination (R2), le coefficient d’efficacité de Nash-Sutcliffe (E), ‹‹RSR›› (Root of the mean Squared Error) et les techniques graphiques. Le modèle hybride ‹‹ANFIS›› proposé a donné de très bons résultats dans le temps et dans l’espace, et sur toutes les phases hydrologiques par rapport au modèle des réseaux de neurones ‹‹RNA››.Item Besoins en eau et maîtrise de l’irrigation d’appoint du blé dur dans la vallée du Chéliff(2015-03-11) MEROUCHE, AbdelkaderLa réponse du blé dur à l’utilisation des eaux de pluie et l’irrigation d’appoint a été étudiée durant 8 années sous les conditions semi-arides de la région du Chélif, achevée par étude de discrimination isotopique durant la neuvième année. Deux régimes d’eau, pluvial et irrigué en relation avec les précipitations et les stades de la culture ont été appliqués sur six variétés : Bousselam (B, Chen’s (C), Mohammed Ben Bachir (MBB), Mexicali (M), Vitron (V), et Waha (W). La periode (2001-2009) a été caractérisée par une grande variabilité de la répartition des quantités de précipitations : de 287 mm (2001-02) à 512 mm (2008-09). Le rendement en grain en pluvial varie de 9 q.ha-1 (2004) à 28 q.ha-1 (2009) où l’irrigation a permet d’atteindre une production maximale de 45 q.ha-1. Parmi les facteurs majeurs limitant l’efficience de l’irrigation sont les fortes températures dues aux vents chauds durant la phase floraison et formation du grain qui causent des pertes du nombre de grain par épi. La productivité des eaux de pluie (PEP) varie de 0.9 pour Mexicali et Vitron à 1 à 1.1 kg.m-3 pour Waha, Bousselam, et Chen’s . Elle est seulement 0.5 kg.m-3 pour la variété locale Mohammed Ben Bachir. En absence de sécheresse précoce, PEP peut atteindre 1.4 kg.m-3 pour les variétés les plus productives. L’irrigation d’appoint est une méthode efficace pour atteindre des gains de rendement en grain de 7 à 25 q.ha-1 suivant le déficit climatique et la stratégie d’irrigation. La sensibilité des variétés à la sécheresse dépend des moments de l’apparition de cette dernière. Cependant les interactions observées entre les variétés et les stratégies d’irrigation pour le rendement en grain et ses composantes ne sont pas significatives. Les composantes du rendement les plus explicatives du rendement final en pluvial sont le nombre d’épi .m-2 et le nombre de grain par épi. En irrigué, le nombre de grain par épi et le poids de mille grain sont les plus importants pour la détermination du rendement final. Des corrélations et des modèles de relations significatifs ont été obtenus entre les isotopes stables, principalement le carbone grain et les autres indices morpho-physiologiques ainsi que le rendement et ses composantes. Cela confirme bien que les isotopes sont des indicateurs du stress hydrique et sont donc conseillés comme critère pour l’étude de la tolérance des variétés à la sècheresse.Item Conception d'un système de capteur pour l'analyse des propriétés physico-mécanique du sol en temps réel(2018-07-04) BOUDHAR, LiesLe système de capteur pour l’analyse des propriétés physico-mécanique du sol en temps réel et en continu est un ensemble de circuits électroniques réalisé autour de la carte Arduino Mega 2560. Il comporte un afficheur alphanumérique, un clavier matriciel, un circuit de conditionnement pour jauges de contrainte, un adaptateur pour mémoire micro SD, un module Bluetooth, deux modules HF 2.4Ghz, deux capteurs de pression, quatre capteurs de distance, un capteur de conductivité électrique de sol, deux capteurs de vitesse de rotation, un GPS. Il communique avec un système Android où est installée l’application qui gère l’ensemble des opérations de calculs et de prise de décision. Le système est embarqué sur un tracteur à deux roues motrices. L’application Android pour les calculs et les prises de décision, utilise des équations mathématiques développées par des chercheurs qui mettent en relation l’indice de cône avec le glissement, la force de résistance à la traction, l’humide du sol, la texture et la structure du sol.Item Conception et mise en oeuvre d'une démarche d'ingénierie en appui aux innovations des acteurs locaux(2019-12) OULD REBAI, AbdelkrimDepuis une vingtaine d’années l’émergence de bassins de production maraîchère par la mobilisation des eaux souterraines est observée dans le Sahara algérien. En réponse à une crise hydraulique, l’ennoyage des palmeraies alimentées par la nappe phréatique (les ghout), les agriculteurs se sont orientés vers la culture de la pomme de terre, irriguée par des petits pivots artisanaux. Le département d’El Oued est ainsi devenu le premier producteur de pomme de terre dans le pays et a produit près de 1 million de tonnes de pomme de terre en 2017, soit 35% de la production nationale pour un montant estimé à 50 milliards DA. La mise en place et l’utilisation massive de 35 000 pivots irriguant chacun près de 1 ha, élaborés par des artisans locaux en recyclant des matériaux locaux interpelle quand on considère l’échec du pivot conventionnel dans le Sahara, décrit dans la littérature. Dans cette recherche, nous analysons ce dispositif hydraulique pour proposer des voies d’amélioration adaptées au contexte biophysique et socio-économique local, à travers une principale question : comment concevoir et instrumenter une démarche d’ingénierie venant en appui aux acteurs de terrain pour améliorer les performances d’irrigation ? Notre démarche s’articule autour de trois axes. D’abord nous avons analysé comment le pivot a contribué au remodelage agraire, car une multitude d’agriculteurs et d’investisseurs se sont engagés dans la production de pomme de terre sous pivot. Nos analyses montrent que d’une part une agriculture entrepreneuriale, très rentable mais aussi risquée, s’est mise en place, et que, d’autre part, les Soufi ont puisé dans leur répertoire paysan pour atténuer ces risques, en particulier par une diversification agricole. Puis nous avons analysé le processus d’innovation incrémentielle du pivot, en montrant comment en dix ans les différents acteurs locaux (les artisans dans leur diversité, les commerçants et les agriculteurs) ont mis en place un pivot miniaturisé, peu couteux et adapté aux exigences des utilisateurs. Son succès est basé sur l’enrôlement d’un grand nombre d’acteurs devenus « alliés » dans ce qui est devenu le réseau sociotechnique du pivot artisanal. Enfin à travers une analyse des performances hydrauliques in situ et en laboratoire, tout en intégrant l’étude des pratiques des agriculteurs, nous avons proposé des voies d’amélioration de ces performances, qui tiennent compte des acquis de plus de vingt ans d’innovation locale dans le Souf. Finalement nous avons montré que la performance hydraulique du dispositif peut être améliorée, à condition que l’ingénieur rentre dans un processus de dialogue et négociation continu avec les acteurs de terrain.Item Contribution à l'étude de l'irrigation de complément du blé dur et du trèfle d'Alexandrie(INA, 2006) MERABET, BachirItem Contribution à l'étude de l’effet de techniques culturales dans un sol sableux sur la pomme de terre dans la région d’El-oued(2020-01-12) ZAATER, AbdelmalekLe travail réalisé dans le cadre de cette thése vise à évaluer l’effet des differentes doses d’amendement de bois raméal fragmenté BRF sur les caractéristiaques physico chimiques d’un sol sableux dans la région du Souf et d’etudier les effets sur les paramètres de croissence de la pomme de terre. Cette étude montre que l’apport du bois raméal fragmenté a un effet hautement significatif sur les propriétés physico-chimiques du sol pour ce qui est de la conductivité électrique CE : 1,832 μs/cm, pH: 6,8, potassium K: 275,53 mg.kg-1, phosphore P: 90,38 mg.kg-1, azote totale Nt: 201,4 mg.kg-1, matière organique MO: 0,12% et carbone C: 0,07%, et un effet significative pour le rapport C/N : 3,46. Et aussi sur les paramètres de croissance de la pomme de terre, ainsi que sur certains paramètres physiologiques de la plante, nous avons enregistré des évolutions significatives au niveau du coefficient de germination 0,048 et pourcentage de germination 100% et dans la longueur de la tige : 18,5 cm et surface à plats foliaire : 24,32 cm2, qui ce répercute sur le poids frais des feuilles : 1,30 g et poids sec : 0,622g et de la teneure relative en eau: 74,93%. L’amendement de BRF en mulch provoque une action indirecte sur la croissance de la pomme de terre, en favorisant l’évolution des propriétés physiques et chimiques par l’augmentation de l’assimilabilité des éléments nutritifs au niveau du sol sableux.Item Contribution à la modélisation de la qualité des eaux(2012-06-21) HEDDAM, SalimLes usines de production d’eau potable se composent d’un certain nombre de procédés très complexes faisant appel à des procédures physico - chimiques et biologiques; le passage de l’eau dans un tel système provoque une modification notable de sa qualité, celle-ci varie d’une façon significative dans sa composition organique et physico-chimique. Les niveaux de variation se développent dans une large gamme de variables descriptives, en particulier, la turbidité, la température, la conductivité, etc., et dépendent donc des caractéristiques de l’eau et en particulier du mode et du degré d’interaction avec les composantes extérieurs caractérisant l’installation de production à savoir les réactions chimiques. Le grand nombre de variables, ainsi que leur nature dynamique complique grandement le suivi de l’évolution de la qualité de l’eau dans une usine de production. Parmi toutes les étapes de la chaîne de traitement des eaux nous nous sommes intéressés à la phase de coagulation. C’est un procédé qui fait appelle à des phénomènes très complexes, son efficacité dépend en grand partie de la qualité de l’eau à traiter et principalement de la dose du coagulant à injecter, cette dernière peut être (selon les unités de production) soit à base de sels d’aluminium ou de fer.
Afin d’évaluer les conditions optimales de coagulation, des essais dits de «Jar-Test» (JT) sont conduits à l’échelle de laboratoire. Ceux-ci menés dans une large gamme de conditions d’opérations permettent, de déterminer le type de coagulant et son dosage. Ce type d’approche (Jar-Test) à l’inconvénient de nécessiter un temps de réponse relativement long, de plus, elle ne permet pas de suivre finement l’évolution de la qualité de l’eau brute. On voit ici tout l’intérêt de disposer d’un contrôle automatique et efficace de ce procédé pour un meilleur rendement de traitement et une réduction des coûts d’exploitation. Dans cette thèse, on propose une nouvelle méthode de prédiction de la dose du coagulant (CO) en fonction de six variables descriptives caractérisant l’eau brute à l’entrée de la station de traitement des eaux potables de Boudouaou (Alger) à savoir la température(TE), le pH, la turbidité (TU), la conductivité (CON), l’oxygène dissous (OX) et les ultraviolet (UV254) ; basée sur la techniques des réseaux de neurones artificiels et les systèmes neuroflous. Pour le modèle à base de réseau de neurones nous avons appliqué trois types d’architecture à savoir le perceptron multicouches (MLPNN), les réseaux de neurones à fonctions radiale de base (RBFNN) ainsi que les réseaux de neurones à fonction de régression générale (GRNN). Pour le modèle neuroflou nous avons appliqué le modèle universel appelé ANFIS (Adaptive Neurofuzzy Inference System). Afin d’évaluer les performances des modèles utilisés, les résultats obtenus sont comparés à ceux d’un modèle à base de régression linéaire multiple (RLM).L’analyse en composantes principales (ACP) a été appliquée afin de déceler d’éventuels effets prépondérants des différents variables pris en considération. Les résultats obtenus sont d’un grand intérêt, d’une part la dose du coagulant varie en fonction des six variables caractérisant l’eau brute, ce qui confirme la complexité du processus mise en jeu, et il n’est y à aucune variable prépondérante, et d’autres part le modèle ANFIS à montré sa capacité à modéliser des processus complexes et non linéaires.Item Contribution à la modélisation interface outils aratoires sol Optimisation de la forme et de l’effort de résistance à la traction des corps de charrues à socs et des outils à dents(INA, 2007) AMARA, MahfoudLa préparation du sol est un des éléments clés de la réussite d’une culture. Le sol doit être bien travaillé pour que les racines de la plante mise en place, puissent s’y installer rapidement et puiser facilement tous les éléments nutritifs nécessaires à son développement. A cet effet, la réussite des opérations de préparation du sol dépend de plusieurs facteurs parmi lesquels nous citerons, outre les bonnes conditions de sol et de climat, l’importance du choix des outils aratoires qui est à prendre en considération. Les techniques de préparation du sol sont aussi les plus exigeantes en énergie qu’il faudrait réduire par une conception optimale des surfaces actives des pièces travaillantes. La complexité des nombreuses surfaces actives des corps de charrue à socs pose souvent problème quant à leur choix pour la réalisation des labours dans des conditions de travail souvent variables. L'évaluation des besoins en énergie, très importants pour les labours, est souvent difficile à quantifier même si plusieurs modèles mathématiques sont proposés. Ces derniers tiennent souvent compte des caractéristiques physico mécaniques du sol de la profondeur et de la vitesse de travail. Les caractéristiques géométriques des surfaces actives des corps de charrues à socs sont souvent négligées. Pour cela notre travail a porté essentiellement sur deux points: Le premier point relatif à la caractérisation géométrique des surfaces actives des corps de charrue à socs. Il s'agira de proposer une méthode simple à cet effet qui sera complétée par une modélisation et une correction du contour après optimisation. Le deuxième point portera sur la modélisation de l'effort de résistance à la traction en relation avec les caractéristiques géométriques des surfaces actives des corps de charrue à socs et des socs de cultivateur à dents. Les objectifs recherchés dans ce travail sont de présenter des méthodes simples de caractérisation des surfaces actives des outils aratoires et de modélisation de l'effort de résistance à la traction. Les moyens utilisés à cet effet sont les bases fondamentales des statistiques, de l'analyse dimensionnelle et de la théorie de la modélisation. Dans le domaine de la conception et de la fabrication, ce travail est aussi une contribution à l'amélioration de la forme des surfaces actives des pièces travaillantes qui permettraient d'améliorer les indices qualitatifs du travail du sol et d'optimiser la valeur de l'effort de résistance à la traction. L’exploitation des résultats obtenus par les concepteurs d’outils aratoires, permettra d’améliorer considérablement les indices qualitatifs et énergétiques des opérations de préparation du sol.Item Contribution au développement de stratégies de gestion optimale des barrages réservoirs et des plans culturaux(ENSA, 2016-11-27) CHEKIRED-BOURAS, Fatma ZohraCe travail de recherche est axé sur l’optimisation de la gestion du barrage de la Cheffia par les algorithmes génétiques et la programmation dynamique déterministe. Une comparaison a été faite entre ces deux méthodes, en termes de probabilité d’apparition des allocations (pénalités), de taux de satisfactions et aussi en termes d’indices de performance du barrage, à savoir les indices de fiabilité, de vulnérabilité et de résilience. Deux objectifs ont été choisis : Le premier consiste à satisfaire la demande des secteurs des différents usagers en donnant les priorités respectivement à l’AEP, l’AEI, et l’irrigation et le second à garantir un stock minimum de 30 𝑀𝑀𝑀𝑀3 dans le barrage. La gestion étant réalisée dans un avenir incertain, nous avons développé un modèle Markovien multi classe qui nous a permis de simuler un scenario de débits futurs. La deuxième étape de notre travail consiste en une répartition de la superficie consacrée à chaque culture en utilisant la ressource allouée à l’irrigation, pour cela nous avons optimisé un plan cultural pour chaque type d’années , trois scénarii ont été proposés : un scénario humide, un scénario moyen et un scénario sec, il s’agit de chercher une répartition culturale tout en ajoutant des contraintes que nous avons imposé dans le programme afin de maximiser le revenu et de diminuer la consommation en eau. Nous avons utilisé ce modèle notamment pour montrer la possibilité d’augmenter les superficies irriguées et recherché des solutions qui puissent aider les gestionnaires à mieux gérer ce périmètre.Item Développement et mise en œuvre des biomatériaux pour le traitement des eaux usées(2024-07-09) BOULAHIA, NadjibaL’objectif de notre travail s’articule autour du développement de nouveaux biomatériaux peu coûteux et efficaces pour l’élimination des composés organiques dans les eaux usées. Nous avons d’abord étudié l’élimination de trois composés organiques (phénol, acide gallique et les substances humiques) par deux procédés de traitement : l'adsorption sur les écorces de gland activées, et la coagulation-floculation par le sulfate d'aluminium. Le système hybride a été ensuite étudié et les conditions optimales de fonctionnement ont été déterminées par la méthodologie de plan factoriel. L'application de ces conditions sur des eaux usées urbaines pour l'élimination de la matière organique a montré la performance de ce système hybride. Les eaux usées épurées par le traitement physico-chimique (système hybride) ont été ensuite utilisées dans l’irrigation d’une culture de haricot vert (phaseolus vulgaris L.) selon un dispositif permettant de réaliser une comparaison avec les eaux usées épurées à la STEP par un traitement biologique ainsi que les eaux issues d’un forage.Item Déverrouillage des eaux non conventionnelles vers de nouveaux modèles-hydro agricole en milieu aride(2024-09-24) Bekaddour, SaraLe développement démographique et les changements climatiques, se manifestant par de longues périodes de sécheresse, exercent une pression croissante sur les ressources en eau conventionnelles. Afin d'assurer la sécurité alimentaire d'une population en croissance, l'extraction des ressources en eau continue de s'accroître. Cette surexploitation des ressources en eau, notamment souterraines, est très répandue dans les zones arides et semi-arides, dont l'Algérie fait partie. Le recours à une ressource non conventionnelle, telle que les eaux usées traitées, est une solution alternative pour faire face à la pénurie d'eau. Dans l'objectif de dresser un diagnostic de la situation de la réutilisation des eaux usées dans le sud de l'Algérie, cette thèse a pris comme exemple d'étude les oasis de Ghardaia au sud de l’Algérie. Une approche multidisciplinaire basée sur une étude hydrosociologique et hydrotechnique a été élaborée pour analyser la réutilisation des eaux usées et des nutriments dans les oasis de M’Zab à Ghardaia. Nos résultats montrent, en premier lieu, la persistance d'une pratique traditionnelle du recyclage des déchets humains en matière fertilisante à travers l'utilisation des toilettes sèches dans les anciennes oasis du M’zab. Cette pratique s'est étendue vers les nouvelles extensions, expliquée par le fait que l'utilisation des toilettes sèches permet de fournir un engrais biologique à faible coût et assure la protection de l'environnement oasien en luttant contre la contamination de la nappe phréatique. En deuxième lieu, cette thèse a abordé l'émergence d'un nouveau front pionnier agricole en aval d'une station de traitement agricole. Ce front a été motivé par la présence d'une ressource en eau permanente, les eaux usées traitées, ainsi que la disponibilité de la terre et des eaux souterraines proches de la surface. Cependant, l'interdiction de la réutilisation des eaux usées traitées par les autorités demeure une contrainte majeure pour le développement d'un périmètre 115 agricole, expliquée par le manque de coordination entre les institutions et l'absence d'un organisme dédié à la gestion des périmètres irrigués par les eaux usées traitées. Afin d’évaluer la durabilité de cette zone, des analyses hydro chimiques, microbiologiques et isotopiques ont été réalisées. Ces investigations visaient à détecter une éventuelle infiltration des eaux usées dans la nappe phréatique, ainsi qu’à identifier une éventuelle contamination. Des traces de pathogènes ont été détectées dans certains forages. Toutefois, la méthode utilisée n’a pas permis de quantifier avec précision les volumes d’eau potentiellement infiltrés, le cas échéant. Elle a néanmoins permis de surveiller et d’évaluer la qualité de la nappe phréatique et des eaux usées contribuant ainsi à la création d’une base de données pour cette région. Par ailleurs, une nouvelle approche analytique est en cours de développement, portant sur l’étude des contaminants émergents. Cette démarche vise à approfondir l’étude et à fournir des informations précises sur les mécanismes d’infiltration des eaux usées dans la nappe phréatique. À travers cette thèse, nous aspirons également à ouvrir de nouvelles perspectives de recherche et de réflexion sur la réutilisation des ressources non conventionnelles, en mettant en lumière leur importance multidimensionnelle.Item Du transfert à la traduction(2019-02-14) NAOURI, MohamedDévelopper la technologie d’irrigation pour une diversité d’agriculteurs et face à une évolution rapide de la demande est une équation difficile à résoudre pour les concepteurs. Cela a remis en question le modèle du transfert technologique linéaire, fondé sur la non-interaction entre les concepteurs de l innovation (ingénieurs ou chercheurs) et les utilisateurs finaux. Ce modèle d innovation néglige la puissance des connaissances empiriques basées sur les savoirs pratiques des utilisateurs. Pourtant dans les réseaux sociotechniques où circulent ces connaissances, les innovations incrémentales se développent, se transforment et se diffusent rapidement. A partir du constat de l échec du transfert linéaire des kits d irrigation, cette thèse vient participer au débat émergent dans la littérature sur l’innovation menée par les petits agriculteurs, en particulier en Afrique, fournissant une nouvelle alternative pour développer des technologies adaptées à leur situation. Cette étude a été menée dans le Sud-est de l’Algérie, à Biskra, dans une région qui a connu un boom agricole de maraichage sous serre attirant des jeunes agriculteurs en mobilités de plusieurs régions de l Algérie. Cette dynamique est accompagnée par un développement massif de l irrigation privée (généralement en goutte à goutte) multipliant la superficie irriguée par cinq au cours des 20 dernières années. L’hypothèse principale de la recherche est que les processus d’innovation technique sont mis en uvre dans des réseaux dynamiques hétérogènes où la traduction permet de produire continuellement des dispositifs techniques adaptés à la diversité des situations. Nous avons développé un cadre d analyse interdisciplinaire et multiscalaire, en prenant en considération le caractère social de l innovation technique et en intégrant les acteurs impliqués des plus locaux au plus globalisés. Ce cadre nous a permis de montrer, premièrement, le rôle des jeunes agriculteurs dans le façonnage de nouveaux systèmes d’agricultures sous serre. Ces jeunes agriculteurs font preuve d une forte capacité d adaptation et facilitent la diffusion des innovations du fait de leur mobilité. Deuxièmement, nous avons mis en évidence le caractère incrémental du processus de l innovation du goutte à goutte. Les différentes innovations des systèmes d irrigation goutte à goutte à Biskra sont issues d un processus de réingénierie par les jeunes agriculteurs et diffusées à travers des réseaux d’utilisateurs et d’intermédiaires de l’innovation. Une "fabrique d’innovation" produit aussi bien des innovations techniques, que des acteurs locaux capables d’adapter la technologie à de nouvelles situations. Troisièmement, le système d innovation du goutte à goutte local est connecté à des niveaux régional, national et international à travers des canaux de dialogues assurant la durabilité de la traduction de la technologie. Ceci n élimine pas les conflits dans ces réseaux, car la lutte est continue pour le pouvoir de la traduction entre différents acteurs. Quatrièmement, le processus de traduction à Biskra est continuellement repris par d autres jeunes agriculteurs et le retour de leurs ainés vers leurs régions d origine n est guère ressenti. Ces derniers ont choisi de raisonner leurs vies et avoir un équilibre entre leur engagement dans l agriculture intensive et leur vie personnelle. À travers cette thèse, nous concluons qu il est important pour l État de reconnaître la force de la traduction et adopter une politique de dialogue avec les porte-paroles locaux et valoriser les capacités des jeunes agriculteurs comme une alternative au modèle linéaire de transfert technologique.Item Effet des techniques culturales sur le développement des racines et conséquences sur le rendement des cultures(2019-07-14) BENTAHAR, DjamilaCe travail, rentre dans le cadre d’un programme de recherche sur la problématique de l’introduction de techniques culturales simplifiées en Algérie au niveau du laboratoire Maitrise de l’eau en agriculture de l’Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie et l’ITGC. L’objectif était d’analyser les effets du travail du sol et du semis direct sur l’évolution de l’état structural du sol, et les conséquences sur le développement racinaire et le rendement de cultures afin d’établir un modèle mathématique qui permet de quantifier le rendement des cultures en relation avec les paramètres physico-mécanique du sol et les différents facteurs liés aux cultures. Les résultats des essais comparatifs entre le travail conventionnel du sol et le semis direct sur différentes cultures ont montré clairement que la technique de travail utilisée a un effet certain sur l’évolution des paramètres du sol; teneur en humidité, porosité et résistance pénétrométrique. En effet, la conservation en eau dans le sol est meilleure avec le semis direct, La porosité est par contre plus importante avec le travail conventionnel du sol.Pour ce qui est de la résistance pénétrométrique, le sol est plus résistant avec le semis direct. Les résultats montrent un meilleur développement du système racinaire avec le travail conventionnel par rapport au semis direct. Pour ce qui est du rendement en vert et en sec du sorgho fourrager il est nettement supérieur avec le travail conventionnel ou on enregistre un rendement vert/sec atteignant en moyenne 97,52/50,35 t/ha pour une dose de semis de 35 kg/ha contre une moyenne de 65,13/28 t/ha avec le semis direct semées à la même dose, soit une différence de rendement de plus de 32,39/22,35 t/ha entre les deux techniques. De même concernant le rendement en grains du blé dur, il est meilleure au niveau du travail conventionnel, car permettant un meilleur développement racinaire, une meilleure porosité et une résistance pénétrométrique favorable. Par contre, la deuxième coupe du bersim montre un meilleur rendement avec le semis direct. Afin de confirmer et modéliser les résultats, une analyse dimensionnelle a été effectuée pour quantifier les rendements de cultures en relation avec les différents paramètres étudiés.Item Effets du stress hydrique appliqué à différentes phases phénologiques sur les composantes du rendement de quatre légumineuses alimentaires à grosses graines(INA, 2001-10-13) Mouhouche, BrahimLes légumineuses à grosses graines constituent un élément essentiel de l’alimentation humaine, particulièrement en Algérie. Leur sensibilité à la sécheresse est connue et conduit à de nombreux manques de production. Le but de notre travail est d’identifier les périodes où la production est le plus affectée par la sécheresse et de confirmer que des apports d’eau aux mêmes périodes sont les plus efficaces. Nous avons étudié durant quatre ans l’effet de régimes hydriques différents appliqués à des phases phénologiques différentes de quatre légumineuses alimentaires à grosses graines (haricot, pois, pois chiche et féverole), en utilisant systématiquement la méthode de marquage individuel des organes fructifères. Ces expérimentations nous permettent de définir les phases phénologiques les plus sensibles à des régimes hydriques différents (stress hydrique et irrigation de complément), de quantifier les effets de ces régimes hydriques sur les principales composantes du rendement, l’efficience d’utilisation de l’eau, l’indice de réponse à la sécheresse et enfin d’étudier les phénomènes de compensation ou d’interaction entre les composantes du rendement des quatre légumineuses alimentaires. Le marquage individuel des organes fructifères permet de se libérer des confusions introduites par la présence simultanée d’organes fructifères à des stades différents, couramment appelé le chevauchement des organes fructifères. Ainsi, on peut déterminer la probabilité et la dynamique d’avortement des organes fructifères durant la période de reproduction et analyser l’effet du stress hydrique sur les différentes phases phénologiques sur une période très courte avec un pas de temps de 3 à 5 jours, contrairement à la méthode classique qui prend en considération l’effet moyen du stress sur l’ensemble des organes fructifères ayant subi le stress en étant à des phases phénologiques différentes, donc à des degrés de sensibilité différents. Les résultats obtenus montrent : i. l’effet inverse de l’irrigation de complément par rapport au stress appliqué à une même phase phénologique. ii. la grande sensibilité de la phase florale et post-florale (nouaison – début grossissement des graines). Le rendement final dépend plus du nombre de gousses et du poids des graines par plante, que du poids moyen de la graine ou du poids et du nombre de graines par gousse. iii. le fait que les composantes du rendement exprimées en nombre et en poids se décident à des phases différentes, les nombres sont déterminés durant la phase florale et immédiatement post-florale, tandis que les poids sont déterminés durant la phase de grossissement des graines. iiii. le fait que l’eau d’irrigation est mieux valorisée lorsqu’elle est apportée durant les phases les plus sensibles au manque d’eau. iiiii le fait que la féverole et le pois valorisent mieux l’eau d’irrigation que le haricot et le pois chiche.Item Effets environnementaux du désherbage chimique associé au semis direct(2018-06-25) LABAD, RymaLe présent travail de recherche s’est concentré sur l’impact environnemental du semis direct associé au désherbage chimique à base de glyphosate. Et cela dans le but d’une possible adoption du semis direct comme une technique alternative aux anciennes pratiques culturales, en répondant aux enjeux économiques et environnementaux. En premier, une caractérisation des performances de quelques exploitations céréalières soumis au semis direct dans la wilaya de Sétif a été réalisée. Par la suite, les résultats extrais ont été exploitées sur terrain afin d’évaluer les conséquences environnementales du semis direct. Quatre concentrations de l’herbicide ont été testées (D1=1080g/l, D2= 900 g/l, D3=720 g/l et D4=540 g/l) pour étudier son devenir dans le sol, tandis que douze préparations de bouillie on été appliquées pour évaluer l’efficacité de traitement à base de glyphosate. L’étude expérimentale s’est déroulée en conditions de plein champ sur le site expérimental de l’Institut Technique des Grandes Cultures de Sétif. Nos résultats montrent que les agriculteurs ont une perception positive au vu des rendements céréaliers qu’ils obtiennent avec le semis direct. Cependant, un nombre limité d’entre eux a introduit et adopté le semis direct pour diverses raisons (économiques, techniques, etc…). La rétention et le devenir du glyphosate dans le sol ont été déterminés in situ en utilisant la chromatographie liquide de haute performance (CLHP). Dans un sol limoneux argileux, riche en calcaire, des traces du glyphosate (0.267 μg.kg-1) persistent dans la couche superficielle du sol jusqu’à 506 jours. Par conséquent, l’analyse précise du devenir de l’herbicide durant 140 jours avec des concentrations bien déterminées (4 doses) a montré que l’intensité la plus élevée des résidus dans le sol correspond à D1, la dose appliquée la plus importante (1080g/l). Ces concentrations ont diminué significativement dans le temps (P‹0.05) au niveau de la couche superficielle du sol, avec une durée de demi vie qui se prolonge jusqu’à 75 jours. En parallèle, la mobilité et le transfert du glyphosate sous l’effet de la pluviométrie (P‹0.05) ont été observés, en analysant le sol en profondeur. La dissipation de l’herbicide dans le sol a été suivie réalisée en laboratoire en analysant le dioxyde de carbone libéré par les microorganismes du sol. Les résultats montrent que la dissipation du glyphosate durant la période de 140 jours est liée à un maintient de l’activité biologique. Les résultats de l’étude de la gestion du traitement des mauvaises herbes à base de glyphosate montre qu’avec une eau moins dure (TH= 4.97 meq.l-1), le rendement est très significatif (plus élevé) même à faible dose. Le rendement des céréales varie selon le degré de la dureté de l’eau utilisée en relation avec la concentration de la matière active, mais les résidus de l’herbicide persistent toujours dans le sol.
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