Département Foresterie

Permanent URI for this collection

Browse

Recent Submissions

Now showing 1 - 14 of 14
  • Item
    Phytosociologie paysagère et gestion conservatoire de la biodiversité dans le Dahra oriental
    (2022-09-27) BOUZAHAR, Chafika
    Le paysage végétal méditerranéen, dont la formation dépend principalement de l’action de l’homme, est actuellement menacé par l'augmentation des influences anthropiques qui provoquent une profonde modification des paysages. Les écosystèmes forestiers sont remplacés par des écosystèmes anthropisés, menaçant la biodiversité de cette région. Ce travail est mené dans le cadre de la gestion et la conservation de la biodiversité de la région méditerranéenne, en général, et celle de l’Algérie en particulier. Il consiste en la typologie et la cartographie de la végétation et des séries de végétation du Dahra oriental, dans le but de mieux comprendre l’importance des perturbations d’origine anthropique et de proposer la mise en place une gestion adaptée et raisonnée. La zone d’étude a été choisie comme région "pilote" pour son hétérogénéité géomorphologique et orographique, la pression anthropique qu’elle subit et les particularités de ses végétations caractérisées par des formations sensibles, instables et souvent dégradées. La phytosociologie paysagère permet d’une part l’étude et la description des trajectoires dynamiques des séries de végétation et d’autre part d’évaluer le poids de l’anthropisation dans le façonnement des paysages végétaux. La méthode phytosociologique paysagère, utilisée depuis plus de trois décennies en Europe, reste peu développée en Afrique du nord et plus précisément en Algérie. Ce travail constitue une première base qui pourra être poursuivie pour généraliser cette approche sur tout le pourtour nord-africain. Cette étude présente a permis d’identifier et de cartographier la végétation (actuelle et potentielle) et les séries de végétation, de comprendre leur trajectoire dynamique et d’identifier les zones à enjeux de conservation. Cela fournit aux acteurs de la gestion conservatoiree de la biodiversité un outil permettant de déterminer le degré de conservation ou de dégradation de la végétation et d’identifier les secteurs impactés par les activités humaines en identifiant leur distance par rapport à la végétation potentielle naturelle.
  • Item
    Les zones humides en Algérie : proposition d’une nouvelle classification, inventaire national et typologie
    (2021-12-09) SAIFOUNI, Aida
    Notre étude porte sur un état des lieux global des zones humides en Algérie. C’est une approche qui vise à connaître et à mettre en valeur les habitats humides grâce à une nouvelle typologie, en vue de standardiser la base des informations des zones humides qui existent en Algérie. La méthode adoptée est un inventaire national exhaustif des zones humides, réalisé sous forme d’enquête, et diffusé à travers les 48Wilayas du territoire national. Ce travail se présente aussi comme une notice générale, qui permet aux gestionnaires de comprendre la démarche méthodologique utilisée pour la réalisation d’un inventaire adapté aux habitats humides, en leurs fournissant un cadre technique à suivre, tout en apportant les informations utiles et nécessaire pour une gestion efficace et durable des zones humides. Les résultats de notre enquête révèlent l’existence de 5.404 zones humides, d’une superficie de 27.314.408 hectares, soit 11,47 % de la superficie totale de l’Algérie. La nouvelle typologie proposée, a permis d’identifier 71 types d’habitats humides à l’échelle nationale, parmi lesquels on trouve 46 habitats humides continentaux-terrestres, et 25 habitats humides marinscôtiers. Ainsi les habitats continentaux sont dominants en Algérie, avec 3.855 zones humides (71,34 % du total national), contre 1.549 zones humides marines-côtières. Parmi les 71 habitats identifiés, 58 habitats humides sont naturels (4.252 sites) et 13 habitats humides sont artificiels (1.152 sites). La majorité des habitats humides sont représentés par les oueds avec 1.141 sites. Concernant la superficie, le fleuve est le type d’habitat le plus étendu avec 7.856.700 ha. Ce qui nous permet de considérer l’Algérie comme un pays de cours d’eaux par excellence. A l’échelle régionale, le plus grand nombre de zones humides se localise dans la région écologique du Nord-Est, avec 1.585 sites humides, suivie par la région écologique du Nord-Centre (1.479 sites), la région écologique des Hauts-Plateaux (1.095 sites), la région écologique de Sud (660 sites), et enfin on trouve la région écologique du Nord-Ouest avec 585 zones humides. A l’échelle locale, la Wilaya la plus riche en zones humides est la Wilaya de Skikda avec 342 sites humides. Les Wilayas qui enregistrent la plus grande superficie de zones humides sont représentées par la Wilaya de Mostaganem (5.698.265 ha), et la Wilaya de Chlef (4.401.033ha). Les Wilayas qui possèdent la plus grande diversité en habitats humides, sont : Béjaia et Oran (33 habitats). Concernant la répartition régionale de la richesse et de la diversité en zones humides, on constate qu’il ya un gradient de croissance du Sud vers le Nord et du Nord-Ouest vers le Nord-Est, cette répartition coïncide avec la variation spatiale des précipitations, qui est caractérisée aussi par un gradient de croissance allant du Sud au Nord « gradient latitudinal » et de l’Ouest à l’Est « gradient longitudinal ». Les résultats obtenus dans ce travail, attestent de la grande richesse en zones humides Algériennes. Cette richesse est appréciée par rapport à leur nombre, étendue et diversité, ainsi qu’aux fonctions écologiques, économiques et culturelles qu’elles procurent. Nous retiendrons que notre approche, la première du genre, a permis de mettre en évidence de nouveaux habitats humides à l’échelle nationale et régionale (Maghreb), mais aussi à rationaliser la base de données des zones humides de notre pays.
  • Item
    Diversité génétique et conservation du genévrier thurifère (juniperus thurifera L.) en Algérie
    (2021-01-07) TAIB, Asma
    Juniperus thurifera est un élément clé dans les zones arides et semi-arides de la Méditerranée occidentale. Les études précédentes de la génétique et de la morphologie ont suggéré que les populations algériennes sont génétiquement plus similaires aux populations européennes qu'aux marocaines et préconisaient leur reconnaissance en variété. Nous avons étudié la structure génétique spatiale de J. thurifera pour vérifier le caractère distinct de la population algérienne. Nous avons également modélisé la répartition des espèces depuis le Eémien pour reconnaître l'impact des changements climatiques passés sur le modèle actuel de la diversité et de prévoir les changements possibles dans la distribution des espèces à l'avenir. Les microsatellites spécifiques aux espèces ont été utilisés dans l'analyse des 11 populations de l'Algérie, le Maroc et l'Europe. Nous avons mis en évidence la spécificité génétique importante des populations algériennes des stands marocains et européens qui peuvent avoir d'importantes répercussions sur la taxonomie et la conservation. Le modèle de la diversité a révélé pour J. thurifera le grand écart génétique est-ouest signalés chez certains taxons de plantes d'Afrique du Nord et des animaux et suggère un impact des processus historiques partagés. En outre, la modélisation de la distribution nous a permis d'identifier les refuges glaciaires possibles et leur impact sur le modèle moderne de différenciation dans J. thurifèra. La réduction de l'occurrence de l'espèce, en particulier dans le domaine européen, est possible selon les projections futures de la distribution des espèces. Une étude biométrique des galbules et graines de J. thurifera de la région des Aurès a été effectuée pour déterminer la différentiation morphologique au sein des populations algérienne suivie d’une évaluation de l’état sanitaire des galbules. La totalité des galbules sont parasités à l’exception des galbules prévenant de ZANA qui présente un taux élevé des galbules saines. Par contre, les graines de T’Kout présentent le pourcentage de graines susceptibles de germer le plus élevé (48,1%). Dans la présente étude, la germination des graines du genévrier thurifère est achevée selon deux méthodes ; culture d’embryons isolés et par prétraitement des endospermes. Les prétraitements réalisés sur les endospermes blanchâtres ont donnés des taux de germination variables entre 2,50±3,54 % et 60,00±28,28 %. Les plantules issues des prétraitements sont plantées dans des pots. D’un autre côté, l’induction de germination in vitro des embryons isolés est effectuée sur milieu DCR solidifié par l’agar. La germination commence au 4ème jour de culture. Les embryons isolés cultivés sur milieu DCR et supplémenté avec différentes hormones (GA3, AIB, BAP et DTZ) et antioxydants (charbon actif et acide ascorbique) ont donnés des taux de germination de 50 % à 100 %. Le développement des vitroplants est très remarquable dans le milieu DCR sans aucun additif, l’association de l’acide ascorbique et des hormones n'est pas favorables au développement des vitroplants, comme ces derniers sont complètement transformés en cals. Le temps moyen de germination est de 6 à 13 jours en fonction du milieu de culture.
  • Item
    Essai d’amélioration de la qualité des plants de chêne liège (Quercus suber L.) élevés en pépinière
    (2020-11-12) BENAMIROUCHE, Samir
    Afin de pallier la déficience de la régénération depuis longtemps signalée au niveau des subéraies, plusieurs actions de reforestation ont été réalisées mais sans grand succès. Bien qu’attribuables à plusieurs causes, l’utilisation de plants de mauvaise qualité est l’un des principaux facteurs impliqués dans les échecs enregistrés. En effet, des insuffisances à tous les niveaux sont constatés en pépinière (semence, substrat, technique de semis, conduite d’élevage) en raison du manque de recherches sur l’élevage de plants de chêne liège qui pendant longtemps n’a pas était considérée comme espèce de reboisement. Pour pallier ces insuffisances, nous avons initié une série d’expérimentations au niveau de la pépinière expérimentale de la station régionale de recherche forestière de Jijel pour optimiser les conditions d’élevage et produire des plants de chêne liège de meilleure qualité. L’originalité des recherches menées a donné lieu à des résultats nouveaux et intéressants qui devraient permettre d’améliorer sensiblement la qualité des plants de chêne liège. La nouvelle technique de conservation mise en oeuvre a rendu possible une bonne conservation de glands sur une durée de deux années permettant un approvisionnement régulier des pépinières en glands. Le compost élaboré à base d’Acacia cyanophylla permet de produire des plants de chêne liège répondant aux standards de qualité, aptes à reprendre et survivre après plantation. L’augmentation du volume du conteneur semble favoriser la croissance par rapport à la qualité des plants. La relation semence-plant ne semble pas être la règle chez le chêne liège, les efforts devraient donc être orientés vers le choix des meilleures provenances. Le semis de glands intacts permet de réduire significativement les déformations racinaires des plants en pépinière. En plus d’essais de confirmation sur le terrain, des recherches complémentaires sont préconisées pour une meilleure maîtrise de l’itinéraire d’élevage propre au chêne liège.
  • Item
    Etude ethnobotanique, phytochimique et pharmacologique des plantes médicinales dans la région de Jijel et le parc Nationale de Chréa
    (2017-10-18) NAZLI, Nacer Bey
    Une étude ethnobotanique a été réalisé dans deux régions d’Algérie ; La région de Jijel, et le Parc National de Chréa Dans la région de Jijel deux études ethnobotaniques ont été effectuées. La première à concerné l’utilisation des plantes médicinales par la population en général, la deuxième étude nous a permis de cibler une espèce très prisée par la population jijilienne il s’agit de Calmintha grandiflora sub sp baborensis. appelée localement « Toureth destinée aux traitements des problèmes gastriques. Il ressort en général des deux études ethnobotanique réalisées dans la région de Jijel que Les jijiliens accordent un intérêt particulier aux plantes médicinales et à la phytothérapie grace aux femmes et aux hommes guérisseurs qui sont conscients du fait que la source est épuisable et qu’il faut a tout prix la préserver. Nous avons récence 41 Plantes médicinales utilisée par la population répartie en 23 familles botanique , nou avons par ailleurs, noté que les plantes de la famille des lamiaceæ, des astéraceæ et des myrtaceæ sont les plus utilisées, les femmes et les personnes d’âge supérieure à 61ans utilisent intensément les plantes et plus précisément les feuilles en décoction Ce sont les plantes médicinales qui concernent l’appareil digestif (30%) qui sont les plus utilisées, suivie des plantes traitant les maladies de la peau et des voies respiratoires (18%) et(10%) L’étude ethnobotanique menée dans le PNC a été très enrichissante. L’enquête a révélé que 59 espèces médicinales sont utilisées par la population du Parc National de Chréa appartenant à 28 familles afin de traiter différentes maladies, les plus citées sont les maladies de l’appareil digestif et respiratoire en infusion ou en décoction. Les études ethnobotanique réalisées dans les deux régions nous ont permis de sélectionner 07 espèces médicinales qui ont fait l’objet d’étude phytochimique et pharmacologique ; il s’agit de Calamintha grandiflora Sub sp baborensis , Rubus ulmifolius, Melissa officinalis, Marrubium vulgare, Plantago lanceolata Calendula arvensis et Punica granatum En ce qui concerne l’étude phytochimique , nous avons tenté de connaitre la composition chimique de ses espèces en sa globalité (criblage phytochimique par réaction colorimétrique) par la suite nous avons réalisé des tests d‘identification de certaines familles chimiques telles que les composés terpéniques, les coumarines et les saponines, les aglycones flavoniques et les acides phénoliques par des techniques chromatographique(chromatographie sur couche mince- chromatographie liquide sous haute pression) ou par la technique de spectroscopie Infra rouge. Les différents tests pharmacologiques réalisés ont eu pour but de rechercher les effets des plantes sélectionnées selon le résultat des enquêtes ethnobotanique et par rapport à leurs utilisations décrites et mentionnées par la population jijelienne et la population du Parc National de Chréa. De ce fait, l’activité antidiarrhéique, anti inflammatoire et antioxydante de Calamintha grandiflora sub sp baborensis a été vérifié. Punica granatum L. possède un effet antiulcéreux, il a été vérifié et comparé à un médicament de référence. L’activité sédatif de Melissa officinalis L.a été prouvée L’application de la poudre de Rubus ulmifolius L sur la lésion de la leishmaniose cutanée a permis de diminuer le nombre de parasites avec une cicatrisation appréciable En suivant les étapes d’injection de la Carraghénine qui induit une inflammation des pattes arrières des souris, et l’administration des extraits à base des espèces : Plantago lanceolata et Calendula arvensis en comparaison avec un traitement de synthèse nous avons constaté l’effet anti inflammatoire de ces deux espèces. Marrubium vulgare L.a un effet sur la diminution du taux de glucose mais pas aussi important que le médicament de référence.
  • Item
    Evolution des peuplements de pin d'Alep, cartographie et estimation du volume de bois par télédétection
    (2014-04-15) MOUISSA, Habib
    La mise à jour des données d’inventaire forestier est très importante pour la gestion durable des forêts, le suivi des changements globaux et l’estimation du volume ligneux. Depuis les accords internationaux (protocoles de Montréal et de Kyoto), les besoins en méthodes de cartographie du capital forestier sont de plus en plus pressants. Plusieurs méthodes de détection de changements et de cartographies du volume de bois des peuplements forestiers à l'aide de la télédétection ont été développées. Dans des milieux forestiers semi-arides, ces méthodes, restent à explorer dans le but de voir l’évolution du couvert forestier et de la cartographie du volume de bois dans une pinède naturelle à Pin d’Alep située dans la partie centrale de l’Atlas saharien (Forêt domaniale de Sénalba Chergui, Wilaya de Djelfa). Les images utilisées pour la détection des changements proviennent essentiellement des capteurs TM et TM+ de Landsat. La différenciation des bandes individuelles TM4 et TM5, des ratios TM4/TM5, TM7/TM5 et enfin la différenciation des indices spectraux de végétation NDVI et d’humidité NDMI ont été utilisées dans le but de sélectionner la donnée pertinente pour le projet de détection des changements au niveau de la zone d’étude sur une période allant de 1994 à 2009. Ce bilan spatio-temporel a été possible uniquement après une série de prétraitements de correction géométrique et de normalisation radiométrique de la série temporelle. En outre, plusieurs seuils radiométriques (seuils de changements) ont été testés pour trouver celui qui a le pouvoir de déterminer les meilleurs changements au niveau des différentes périodes étudiées. Les valeurs les plus significatives des précisions globales obtenues par les matrices d’erreurs sont ceux de l’indice NDVI en utilisant 0,9δ par rapport à la moyenne. Les limites de l’inventaire forestier Algérien nous ont amené aussi à considérer la télédétection et la modélisation comme une alternative pratique pour l’estimation du volume de bois des peuplements de Pin d’Alep. Le recours au développement de relations mathématiques directes entre le signal radiométrique et les valeurs du volume de bois mesuré a été un choix judicieux pour la sélection des meilleurs modèles d’estimation du volume de bois. Les mesures du volume moyen des 151 placettes ont été combinées aux données de télédétection en utilisant la régression linéaire ordinaire (RO) et la régression reduced major axis (RMA). Pour l’image Landsat TM de 2009, les meilleurs modèles issus des deux méthodes de régression sont ceux utilisant le NDVI comme variable indépendante. Les RMSE étaient de 20,30% (16,10 m3ha-1) et 22,50% (17,83 m3 ha-1) respectivement pour la RO et RMA. Les modèles par régression RMA ont été retenus pour la réalisation de la carte du volume de bois estimé par rapport à ceux issus de la RO puisqu’ils conservent des valeurs réalistes d’écarts types dans les estimations du volume et qu’ils procurent de plus faibles RMSE dans la classe des volumes supérieurs à 40 m3ha-1. La méthodologie de cartographie du volume ligneux a été appliquée aussi sur des images Landsat TM de 2006, Alsat-1 de 2005 et GeoEye 2009, ce qui établit sa pertinence pour des images acquises à des dates différentes ou par d’autres capteurs. L’intégration de la hauteur moyenne des peuplements de Pin d’Alep, comme variable indépendante dans les analyses de régression ordinaire avait permit efficacement de reproduire des modèles offrant des résultats fort intéressants pour l’estimation du volume de bois pour l’ensemble des images testées. Les RMSE obtenus de la validation des meilleurs modèles qui intègrent la hauteur moyenne des peuplements de Pin d’Alep comme variable indépendante sont de 0,153 (12,13 m3ha-1), 0,154 (12,21 m3 ha-1), 0,158 (12,53 m3ha-1) et 0,185 (14,67 m3ha-1) respectivement pour les images Landsat 2006, Landsat 2009, Alsat-1 2005 et GeoEye 2009.
  • Item
    Demande en eau et impact de la réutilisation des eaux usées traitées et des boues en agriculture et dans les techniques forestières
    (2014-02-06) OUANOUKI, Benalia
    L’Algérie est caractérisée, dans la plupart de ses régions, par un climat semi-aride à aride. Les contraintes du climat, la croissance démographique et les transformations économiques et sociales sont à l'origine d'une demande en eau sans cesse croissante. Ces 20 dernières années ont été caractérisées par une longue période de sécheresse qui est due non seulement à l'alternance habituelle entre périodes sèches et humides mais également aux phénomènes des changements climatiques. Cette rareté des ressources en eau en Algérie et leur inégale répartition a eu pour conséquences de graves pénuries signalées à travers tout le territoire national et qui ont engendré une dégradation de la qualité de l'eau qui pose des problèmes fréquents et complexes allant de la pollution des cours d'eau, des nappes phréatiques, des barrages au Nord à la salinisation au Sud. Les normes d’un développement économique soutenable sont évaluées à 3500m3/ha/an et en dessous de 1250m3/ha/an, le développement est quasi-impossible avec un seuil de pauvreté extrême fixé à 500m3/ha/an largement atteint dans la plupart des régions d’Algérie épuisant les ressources sans qu'elles puissent se reconstituer et la tendance actuelle est à l'utilisation des réserves fossiles. Les problèmes de la pénurie des ressources non renouvelables et en particulier celle de l’eau se posent de façon plus aiguë dans la région des hauts plateaux où les systèmes de production agro-pastoraux traditionnels associent à une activité d'élevage prédominante (ovin et caprin), la pratique d'une céréaliculture épisodique (orge et blé) et d'une agriculture de plus de plus intensive basée sur des cultures maraîchères et arboricoles et dont l’eau d’irrigation provient essentiellement des nappes phréatiques. L'équilibre est déjà rompu entre une demande toujours plus grande et une offre arrivée aux limites de la disponibilité. Cette réalité incite les agriculteurs à préconiser couramment et d’une façon souvent désordonnée l’utilisation des eaux usées non traitées dont les conséquences sur la santé sont d’une très grande gravité : maladies à transmission hydrique (MTH) cycliques. Face à la rareté et la mauvaise répartition de l'eau, la réutilisation des eaux usées traitées apparaît comme la solution la plus adaptée. Dans la Wilaya de Djelfa, région de notre étude, ces ressources non conventionnelles concernent essentiellement la réutilisation des eaux usées traitées (EUT) pour l'agriculture irriguée, l’industrie, l’arrosage des plantations forestières et des espaces verts en milieu urbain. Depuis quelques années, on s'est aperçu, sous l'effet d’un certain nombre de paramètres : aléas climatiques, persistance de la sécheresse, nuisances diverses, nouveaux comportements des ménages (plus de douches et moins de bains), nouveaux process dans les usines, nouveaux modes d'irrigation (goutte à goutte qui remplace l'aspersion et l'épandage) qu'il n'est plus possible de continuer à agir sur l'offre pour anticiper la demande. L'eau n'étant pas une ressource illimitée, il faudra impérativement inverser la tendance d’une stratégie d’ajustement de l’offre sur la demande de façon à ce que cette dernière dépende de l’offre tout en veillant à assurer le succès d'autres formes d'utilisation de ressources non conventionnelles telles l’utilisation des eaux usées traitées en particulier. Quelle sera la quantité d’eau nécessaire à l’activité économique de la région et en particulier à l’agriculture (irrigation et cheptel) pour que les ressources générées puissent assurer la croissance économique de la zone sans pour autant porter préjudice à son environnement très sensible c’est à dire préserver les sols et la végétation tout en assurant le renouvellement de la ressource hydrique. Cette question appelle d’autres interrogations à savoir : Dans ce contexte particulier, quel sera le rôle dévolu à l’industrie dans un schéma où devra primer l’agriculture et l’élevage ovin en particulier ? A ces questions, un paramètre essentiel est à prendre en considération : l’eau. Quel sera le volume d’eau nécessaire en quantité et en qualité pour appréhender un développement socio-économique équilibré de la région en général et des sous régions potentiellement aptes à intégrer le schéma de développement préconisé par le SNAT (Schéma National pour l’Aménagement du Territoire) d’une façon globale et le SEPT (Schéma d'Aménagement des Espaces de Programmation Territoriale) d’une façon particulière. C’est dans cette perspective qu'est menée cette étude sur la gestion de l’eau dans la Wilaya de Djelfa autour d’acteurs locaux représentant les principaux secteurs d’activités économiques et sociales dans l’optique de l’élaboration de la politique de l’eau de cette zone aride. En se basant sur la dialectique offre-demande et sur la base des scénarios projetés, il ressort que la pénurie apparaîtra dès l'entame de 2020 pour le scénario Moyen avec une demande de 165,54Hm3/an qui égalise l’offre évaluée à 171Hm3/an et sera totale pour 2030 et ce, quelque que soit le scénario projeté. Ainsi, en l’état actuel des choses et en attendant la mise en place effective des transferts prévus par le Plan National de l’Eau (PNE), la réutilisation des EUT est impérative. Dépendamment du degré de traitement choisi, le volume des EUT variera en fonction des scénarios et oscillera entre 33Hm3/an à 155Hm3/an. Un traitement de 30% des eaux usées et pour un scénario moyen fera augmenter le volume actuel de 40Hm3/an en 2020 et de 66Hm3/an en 2030 ; ceci se traduit par une augmentation de la masse d'eau disponible qui passe de 128,82 à 168Hm3/an en 2020 et à 194Hm3/an en 2030. Ces valeurs permettront de passer sans encombre le cap de 2020 où l'apport des transferts d'eau prévus couvrira l'ensemble des besoins quelque que soit le scénario prévu. Comme on peut le constater, l'option de la réutilisation des EUT associée à une plus grande maitrise de gestion des mobilisations et en particulier la diminution des fuites, constituera une orientation extrêmement positive pour la résolution des problèmes d'eau de la région. Ce projet présente une alternative très intéressante à l'utilisation de l'eau souterraine et contribuera à atténuer sensiblement la pression sur les aquifères de la région qui sont très déjà très sollicités. Cette importante masse d’eau usée traitée ira principalement vers l’industrie et l’agriculture ; pour cette dernière, de très nombreuses études ont démontré qu’une irrigation adaptée et bien maîtrisée serait tout à fait envisageable, particulièrement dans ces contrées à index de pénurie important. Dans le cas particulier de la pollution par le chrome générée par la tannerie de la ville de Djelfa, il en ressort que l'étude a révélé sa présence en fortes concentrations dans les sols irrigués par ces eaux et qu'il se concentre surtout dans les 30 premiers cms du substrat, profondeur courante utilisée par les agriculteurs de la région. L’application d’une solution complexante entraîne le lessivage du Cr présent dans le sol et la percolation de l'eau bisdistillée en volume équivalent à la pluviométrie mensuelle moyenne de la région ont montré qu’il reste toujours un stock de chrome dans le sol pouvant être mobilisé. La caractéristique de cette mobilisation du Cr combinée à la nature sablo-limoneuse des sols de la région induisent que le Cr pourrait contribuer à une pollution des sols agricoles et des faibles ressources en eau. L'expérience a montré également que le chrome trouvé est d'origine anthropique et migre rapidement dans la fraction résiduelle R4. La biodisponibilité diminue au cours du temps et se trouve en relation étroite avec le pH. Les autres travaux menés dans cette étude montrent que la réutilisation des eaux usées épurées (irrigation) et des boues biologiques (amendement) en agriculture est d’un apport appréciable dans l’augmentation des rendements. Les résultats ont fait apparaître que l'utilisation des EUT et des boues contribue d'une manière significative non seulement à alléger la pénurie en y apportant un volume conséquent d'eau mais également en enrichissant le sol en matières fertilisantes induisant d'intéressants rendements pour les cultures maraichères. Il en est de même pour les espèces forestières où l'on a obtenu de bons résultats à la fois morphologiques mais également sur le plan de la résistance des plantes en milieu aride et semi-aride ; Cette fertilisation a également permis de pallier le manque d’éléments chimiques essentiels des substrats locaux, et d'envisager l'utilisation des grandes quantités de boues produites par les stations d’épuration. Les résultats de l’expérimentation confirment les travaux rapportés en bibliographie où la fertilisation par les boues biologiques issues de stations d’épuration urbaines a favorisé le rendement de produits ligneux par le biais de son principal paramètre qu’est la croissance en hauteur des tiges. Cependant, un certain monitoring de prudence est à envisager en agriculture où les EUT doivent absolument subir un traitement tertiaire de désinfection et une stabilisation adéquate des boues. Ces expériences ont montré également que le sol joue un rôle non négligeable dans l’élimination des polluants par sa fonction de rétention mais le pouvoir d’adsorption est limité dans le temps au vu de ses caractéristiques granulométriques (sol sableux). Le danger qui à priori est écarté sera évident par le relargage des éléments toxiques retenus dans le sol.
  • Item
    Etude des infestations de la cédraie de Chréa par la processionnaire du pin, Thaumetopoea pityocampa Schiff
    (2012-06-17) SBABDJI, Mohamed
    L’objectif de ce travail est d’étudier les infestations de la cédraie (Cedrus atlantica manetti) de Chréa (couvrant 1200ha des sommets da la zone centrale du parc national de Chréa) par la chenille processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa Shiff). Il englobe la description de la population du défoliateur et les différents aspects de la relation arbre-défoliateur. Les résultats montrent que les attaques fréquentes et intenses apparaissent au niveau des clairières et des lisières des peuplements, situées dans les zones fortement ensoleillées. Par ailleurs, les défoliations sont modérées à faibles au niveau des peuplements fermés et peuplements moins ensoleillés. Les gradations sont cycliques, le pic de gradation et les défoliations sévères apparaissent durant la deuxième année. Durant la troisième année la population rentre en rétrogradation pour disparaître totalement l’année suivante. Après une période de calme de 2 ou 3 années une nouvelle gradation apparaît. La reprise végétative des arbres au printemps, après leur défoliation (relation phénologique) et la récupération de leur croissance, après chaque gradation (relation infestations-croissance) leur permettent de se maintenir face aux attaques. L’apparition d’un feuillage défavorable au défoliateur, après les défoliations sévères (relation trophique), accorde aux arbres une protection contre les attaques successives. L’existence d’un potentiel important d’ennemis naturels peut utile pour le développement d’une lutte biologique en adéquation avec la mission de cette aire protégée (conservation des écosystèmes naturels).
  • Item
    Diagnostic ornithologique des cédraies d’Algérie : Ecologie, diversité et perspectives de conservation
    (ENSA, 2018-09-25) MOUSSOUNI, Abdenour
    La présente étude constitue une première approche qui s’intéresse à l’avifaune d’une formation forestière endémique de l’Afrique du Nord. Elle se propose de réaliser un diagnostic ornithologique des cédraies d’Algérie (Cédraies de Théniet El Had, Chréa, Djurdjura, Belezma et Khenchla). Elle illustre aussi une application réelle de la modélisation en ornithologie. Les données de l’avifaune récoltées par la méthode des échantillonnages fréquentiels progressifs (E.F.P.) ont servi de base pour le diagnostic. Ce dernier a été fondé sur une démarche analytique conçue autour de trois outils fondamentaux à savoir l’information mutuelle, les profils écologiques et les modèles linéaires généralisés. Nos cédraies se présentent comme des écosystèmes importants pour une faune avienne caractérisée par l’abondance des espèces sylvatiques. La diversité des niches écologiques a permis la cohabitation d’espèces sédentaires et migratrices. La présence d’espèces d’intérêt patrimonial témoigne de l’importance des cédraies pour la conservation de la diversité avienne. Les outils de la théorie de l’information notamment les profils écologiques, l’entropie espèce et l’information mutuelle espèce-descripteur nous ont permis d’une part d’identifier l’écologie et les valeurs indicatrices des espèces et d’autre part les descripteurs les plus déterminants pour les oiseaux. Les modèles linéaires généralisés associés à la technique de régression logistique ce sont montré bien adaptés à la nature des données ornithologiques. A cet effet, deux types de modèles ont été réalisés à savoir les modèles synécologiques (GLM) qui ont permis d’identifier les descripteurs discriminants pour la communauté avienne et les modèles autécologiques (régression logistique) qui ont mis en relation les occurrences des espèces en relation avec les descripteurs dendro-écologiques. Globalement, l’ensemble des descripteurs relatifs aux structures verticale et spatiale du peuplement forestier, ainsi que leur variabilité structurale ont affiché des effets importants sur les communautés avienne. Les résultats obtenus dans cette thèse fournissent une base d’informations pour des applications directes dans la prise de décision en matière de conservation de la biodiversité et de la faune avienne des peuplements de cèdre.
  • Item
    Cartographie et prédiction de la répartition de l’avifaune nicheuse du Parc National de Gouraya (Wilaya de Béjaia)
    (2012-06-28) BOUBAKER, Zoubir
    Le présent travail portant sur la cartographie et l’analyse spatiale de la répartition de l’abondance de l’avifaune a été mené dans le parc National de Gouraya (Wilaya de Béjaia). Sur la base d’un échantillonnage systématique, le territoire du parc fut couvert par un réseau de mailles carrées de 250 x 250 m. Le centre de chaque maille a fait l’objet d’un relevé d’avifaune par la méthode des IPA, accompagné d’une description de la structure de la végétation. Pour comprendre la relation avifaune-habitat, nous avons réalisé une régression pas à pas (Stepwise) où la variable expliquée est l’abondance des espèces aviennes et les variables explicatives sont les composantes des ACP réalisées sur les descripteurs de la structure et la composition de la végétation ainsi que les descripteurs d’anthropisation. Une deuxième régression a été effectuée sur les résidus du Krigeage des composantes retenues. Ceci nous a permis d’éliminer l’effet de l’autocorrélation spatiale des données. La comparaison entre les résultats de ces deux régressions a révélé l’effet de la structure spatiale des variables de l’habitat qui a induit une dépendance spatiale de la répartition des oiseaux. Les cartes d’abondances des espèces aviennes que nous avons réalisé ont donné un aperçu sur la répartition spatiales des espèces. L’utilisation des méthodes centrographiques (centre de gravité, ellipse de déviation), nous a permis d’approfondir l’analyse de ces cartes et de faire ressortir les tendances de la répartition des espèces. L’analyse géostatistique a permis de décrire le comportement spatial des abondances des espèces. Ces dernières se sont montrées structurées (autocorrélées) spatialement ce qui a conduit à la modélisation de cette structure spatiale par le krigeage ordinaire. Les cartes d’interpolation réalisées ont révélées la variabilité spatiale de la répartition des espèces. La variance de krigeage a été aussi cartographiée. Les résultats de cette étude fournissent ainsi, une base pour des applications intéressantes pour la prise de décision en matière de conservation de la faune avienne dans le parc national de Gouraya. Ce travail illustre donc les premières applications de la géostatistique en ornithologie algérienne.
  • Item
    Caractérisation de la variabilité morphologique de 21 provenances algériennes de chêne vert (Quercus rotundifolia Lam.)
    (2014-04-07) NASRALLAH, Yahia
    Une évaluation de la variabilité inter et intra-provenance de Chêne vert (Quercus rotundifolia Lam.) a été réalisée à Saida (Algérie : étage bioclimatique semi aride). L’étude a eu comme objectifs principaux de: (a) tester le pouvoir germinatif au laboratoire puis la levée et la croissance des plants en pépinière ainsi que le taux de survie et le développement en milieu naturel des jeunes individus qui en dérivent, (b) dégager une idée sur le degré de variabilité morphologique intra et inter-provenance au sein des 15 arbres mères dans chacune des 21 provenances choisies dans les principales régions écologiques algériennes du chêne vert. Le suivi s’est étalé sur les phases d’élevage en pépinière pendant une année puis l’installation en plein champ dans deux sites durant quatre années. En pépinière la germination des glands ne constitue pas une entrave pour la réussite des plants. C’est au stade levée que la mortalité est élevée au niveau intra et interprovenance. La biomasse des plants permet de distinguer entre les provenances du Nord et du Sud de l’aire de cette essence. En plein champ, un taux de survie moyen de 48% pour l’ensemble de la plantation est enregistré. Les conditions écologiques plus favorables dans le premier site ont engendré une bonne croissance des plantules de chêne vert avec une hauteur totale moyenne de 50,68 cm dans le premier site, contre 40,90 cm dans le deuxième. Le diamètre total moyen enregistré par l’ensemble de la plantation est de 1,31 cm. Une variabilité à l’échelle des grandes régions montre une supériorité en survie et vigueur des groupes de l’Atlas saharien, suivi du groupe des hautes plaines intérieures, suivie de la région de la façade sud de l’Atlas tellien et en fin le groupe de la partie Nord de l’Atlas tellien. Au sein de la provenance même, une variabilité inter famille moins importante a été décelée.
  • Item
    Etude de la diversité de la végétation des zones humides de Zahrez Chergui et Gharbi (Djelfa) et de Chott el Hodna (M’sila).
    (2015-03-12) Senni, Rachida
    La diversité végétale des zones humides analysées par 02 principaux descripteurs qui sont le bioclimat et l’action anthropique. L’impact de ces 02 facteurs est largement exprimé par un appauvrissement et une substitution rapide des espèces du couvert végétal. Dominée par les éléments méditerranéens (42%) et nordiques, cette flore relativement pauvre (131 espèces au total) est caractérisée biologiquement par une nette abondance des chamaephytes (48%) des thérophytes (25%) et des hémicryptophytes (15%) au détriment des phanérophytes (5 %). L’interprétation par l’AFC de la végétation (taxonomie) a permis de préciser les affinités qui existent entre les différents taxons. Ce traitement multidimensionnel met en relief l’importance des facteurs anthropiques et bioclimatiques régissant cette dynamique.
  • Item
    Contribution à l'étude des exigences écologiques des Ardeidae et de l’Ibis falcinelle Plegadis falcinellus dans le complexe de zones humides d’El Kala (Algérie)
    (INA, 2008-06-29) CHALABI BELHADJ, ghania
    Le travail que nous avons mené dans le cadre de cette étude, en 1999 et en 2000, concerne l’étude des exigences écologiques des oiseaux d’eau coloniaux Ciconiiformes du Complexe de zones humides d’El Kala. Ce dernier se caractérise par une mosaïque de milieux (marais d’eau douce, marais d’eau saumâtre, lagune, prairies humides, ripisylve, ….) et par une richesse biologique exceptionnelle en Afrique du Nord et dans tout le Bassin Méditerranéen. Nos modèles d’étude sont représentés par sept espèces de hérons coloniaux représentées par le Héron garde boeufs, l’Aigrette garzette, le Héron cendré, le Héron pourpré, l’Aigrette garzette, le Crabier chevelu et le Bihoreau gris, et par l’Ibis falcinelle. L’étude des exigences écologiques de nos modèles d’étude a été abordée en s’intéressant à leur distribution sur les milieux trophiques, à leur occupation spatiale dans les sites de nidification (colonies du Tonga et de Bourdim) et à leur biologie de reproduction. L’analyse des données de la distribution des espèces étudiées sur les sites trophiques, recueillies par la méthode des itinéraires échantillons, a permis de suivre les fluctuations bimensuelles des effectifs des populations et de connaître ainsi leurs statuts phénologiques. Aussi, cette analyse a permis d’une part, d’identifier quatre principaux milieux trophiques : les marais d’eau douce, les marais d’eau saumâtre, les prairies humides et les terres agricoles, et d’autre part de connaître la fréquence d’exploitation de ces milieux par l’ensemble des populations des espèces étudiées durant la saison d’hivernage, la saison de nidification et la saison post nidification. les résultats de l’étude de l’occupation spatiale des deux colonies étudiées, obtenus par l’ANOVA et la Classification numérique (Ward), montrent, des différences dans la stratification verticale des nids des espèces nicheuses et des similitudes dans les distances dans les distances entre les nids sauf dans le cas du Héron pourpré et de l’Ibis falcinelle. l’étude des paramètres de reproduction montre des tailles de ponte et des succès de reproduction différents d’une espèce à l’autre et d’une colonie à l’autre. En se basant sur les observations de terrain et sur les statuts de menace populations à l’échelle de régions biogéographiques, nous avons été amenés à faire des propositions de gestion afin de préserver les richesses de ce complexe particulièrement les oiseaux d’eau coloniaux.