Département Zoologie Agricole
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Item Évaluation de l'efficacité de biopesticides d'origine végétale Justicia adhatoda et Origanum vulgare dans la lutte intégrée contre le puceron du maïs Rhopalosiphum maidis(2025-09-27) BOUGUELAA, AbrarDans le cadre de la recherche d’alternatives écologiques aux insecticides de synthèse, cette étude a porté sur l’évaluation de l’activité insecticide de l’extrait aqueux de Justicia adhatoda et de l’huile essentielle d’Origanum vulgare vis-à-vis du puceron du maïs Rhopalosiphum maidis. Les bioessais ont été réalisés en laboratoire, par application de contact, uniquement sur les adultes. Trois concentrations ont été testées pour chaque traitement : 15%, 30% et 60% pour l’extrait aqueux, et 40µL 60 µL et 90 µL pour l’huile essentielle. Les résultats montrent que l’extrait aqueux de J. adhatoda exerce une mortalité progressive, avec un TL₃₀ de 4 h 43 min et un TL₅₀ de 16 h 13 min à 30 % de concentration, traduisant une action lente mais continue. En revanche, l’huile essentielle d’origan manifeste une toxicité beaucoup plus rapide et marquée : la TL₃₀ est de 31 minutes et la TL₅₀ de 8 h 29 min à la même concentration. Ces différences mettent en évidence un effet foudroyant et immédiat de l’huile essentielle, lié à sa richesse en composés volatils bioactifs, contrairement à l’extrait aqueux dont l’action nécessite un temps plus prolongé pour affecter la population de pucerons. L’ensemble des résultats confirme le potentiel insecticide des deux extraits naturels, tout en soulignant la supériorité de l’huile essentielle d’origan comme alternative prometteuse pour la gestion intégrée de R. maidis.Item Arthropodes hématophages dans les fermes d’élevage bovines : identification des vecteurs potentiels du virus de la dermatose nodulaire contagieuse bovine(2025-07-15) BOUBEKEUR, Mohammed Fouzane; CHOUIHAT, Roukia Nour ElyakineLa dermatose nodulaire contagieuse (DNC) est une maladie virale émergente du bétail, causée par un Capripoxvirus (LSDV) et transmise principalement par des arthropodes hématophages. En Algérie, la recrudescence des foyers de DNC dans plusieurs régions, notamment dans le Sahel algérois, soulève la nécessité d’études ciblées sur les vecteurs potentiels impliqués dans la propagation de cette pathologie. Le présent travail vise à inventorier et à analyser la diversité des arthropodes hématophages présents dans deux fermes bovines situées à Koléa et El-Hamiz, à travers une approche éco-entomologique basée sur plusieurs techniques de capture (pièges Vavoua, pièges lumineux CDC et pièges chromatiques bleus). Les résultats ont révélé une richesse spécifique notable, avec 17 espèces identifiées à Koléa contre neuf à El-Hamiz. Stomoxys calcitrans a été l’espèce dominante dans les deux stations, représentant plus de 70 % des captures, suivie par Culex pipiens, Culiseta longiareolata, Haematobia irritans, Tabanus bromius et Hippoboscidae sp. L’analyse des données a mis en évidence des variations saisonnières marquées dans la composition et l’abondance des populations, influencées par les facteurs climatiques, la végétation et les conditions de gestion des élevages. Ce travail met en évidence l’importance de certaines espèces comme vecteurs potentiels du LSDV et propose des bases scientifiques pour le développement d’un système de surveillance entomologique en milieu bovin. Il souligne également la nécessité de poursuivre les recherches à travers des études moléculaires et expérimentales afin de confirmer la compétence vectorielle des espèces suspectées.Item Etude de la diversité génétique interspécifique des coleoptères infestant les denrées stockées :callosobruchus maculatus, Sitophilus oryzae, Rhyzopertha dominica et Tribolium confusum(2024-12-15) Louas, NadiaCette étude a pour objectif d'évaluer la diversité génétique de quatre espèces d'insectes des denrées stockées : Callosobruchus maculatus, Sitophilus oryzae, Tribolium confusum et Rhyzopertha dominica. Les résultats montrent une variabilité significative des rendements d'extraction d'ADN entreles espèces, avec Sitophilus oryzae se distinguant par une qualité d'ADN supérieure. L'analyse par RAPD-PCR révèle une forte similarité génétique entre Sitophilus oryzae, Tribolium confusum et Rhyzopertha dominica, suggérant une proximité évolutive. En revanche, Callosobruchus maculatus présente un profil génétique distinct, ce qui pourrait être lié à des adaptations spécifiques à son régimealimentaire. Ces résultats soulignent l'importance de considérer la diversité génétique au sein des populations d'insectes des denrées stockées pour développer des stratégies de lutte efficaces et durables.Item Relation Arthropodes - Adventices – Blé dur dans la ferme expérimentale (I.T.G.C) d’Oued Smar (Alger)(2024-07-08) Zeghrat, RaounekCette étude porte sur les liens que les Arthropodes et les adventices entretiennent avec le blé dur dans une parcelle de la ferme expérimentale de l’I.t.g.c., d’Oued Smar. Un inventaire à la fois qualitatif et quantitatif est réalisé durant la période allant depuis 25 décembre2023 jusqu’à le 6 mai 2024. Ainsi, durant les deux saisons (hiver et printemps) 11 sorties sont faites au cours desquelles deux techniques d’échantillonnage, celles des pots Barber et du parapluie japonais sont mises en œuvre. Cet inventaire a permis de recenser un ensemble de 1371 Invertébrés répartis entre 50 espèces appartenant à 42 familles, 15 ordres et à 5 classes, Il est à remarquer que dans les pots Barber, parmi les espèces piégées lors de la saison hivernale dans le champ de blé, L’espèce Oxytelus sp. domine avec une abondance relative (A.R. %) de 24,5 %. Durant la saison printanière, l’espèce la plus capturée grâce à la même technique, est Aphaenogaster depilis (A.R % = 29,6 %). Par contre, dans le parapluie japonais, au cours de la saison printanière, c’est un spécimen indéterminé de la famille des Aphididae espèce qui domine avec un taux de 40 %. En utilisant le parapluie japonais, durant le printemps sur Fumaria vaillantii, l’espèce la plus observée c’est Sminthurus sp. avec un taux de (A.R % = 60 %). Avec la même technique sur Sinapis arvensis on a trouvé qu’une espèce de la famille des Dermastidae qui domine avec une abondance relative de 28,6 %. Par contre sur Hordeum murinum, c’est l’espèce de la famille d’Aphididae qui domine avec 81,8 %. En fin les résultats de l’utilisation de parapluie japonais sur Spinacia oleracea, c’est Leptocera sp. et Thysanoptera sp. indét.Item Contribution à l’étude de l’entomofaune de l’olivier dans la région de Boumerdes(2024-12-05) BAKIRI, LynaL'étude a été réalisée dans un verger situé à El-Kharrouba, wilaya de Boumerdès, et porte exclusivement sur la variété Chemlal. Pour l'analyse de la biodiversité des insectes, plusieurs méthodes de capture ont été utilisées, notamment des pièges Barber et des plaques engluées jaunes et bleues. Ces dispositifs ont permis de recenser 1036 individus, répartis sur 139 espèces, 17 ordres et 83 familles. La dynamique de population de Bactrocera oleae a été étudiée en corrélation avec les conditions environnementales et le stade phénologique des olives. Les résultats montrent une fluctuation marquée des populations de la mouche, avec un pic d'infestation observés pendant la période de maturation des fruits. L'impact de l'infestation par Bactrocera oleae sur la qualité de l'huile d'olive a été analysé à travers plusieurs paramètres physico-chimiques. Les résultats montrent que les olives infestées subissent des altérations significatives qui influencent la composition chimique et les propriétés organoleptiques de l'huile .Ce qui peut compromettre la qualité marchande et la classification de l'huile.Item Essai de lutte à base d’extraits végétaux contre Ceratitis capitata en arboriculture fruitière(2024-12-03) ALILICHE, SamahCette étude porte sur l’évaluation de la toxicité des extraits aqueux et éthanoliques des feuilles de Laurus nobilis et Nerium oleander sur les larves au troisième stade (L3) de la mouche méditerranéenne des fruits (Ceratitis capitata). Trois doses ont été testées pour chaque extrait (D1=100%, D2=50% et D3=25% de la solution mère). Les essais biologiques ont mis en évidence une efficacité nettement supérieure des extraits éthanoliques. En effet, l’extrait éthanolique de N. oleander a affiché une dose létale médiane (DL50) de 0,03g/ml, suivi de celui de L. nobilis avec une DL50 de 0,04g/ml, après 96 heures d’exposition, provoquant respectivement 70% et 60% de mortalité chez les L3 de C. capitata. En revanche, les extraits aqueux ont montré une toxicité plus faible, avec une DL50 de 0,057g/ml pour N. oleander et une DL50 de 0,2g/ml pour L. nobilis causant respectivement 56,7% et 43,33% de mortalité chez les L3 de C. capitata. Ces résultats soulignent le potentiel des extraits éthanoliques de ces plantes comme agents de biocontrôle pour réduire les populations de Ceratitis capitata tout en limitant l’utilisation de pesticides chimiques.Item Particularités des relations Invertébrés - adventices en automne-hiverprintemps dans une aire céréalière à l’I.t.g.c. d’Oued Smar(2025-06-29) TABTI, AminaCette étude, menée de l’automne 2024 jusqu’au printemps 2025 dans la zone céréalière de la station expérimentale de l’I.t.g.c., vise à analyser les interactions entre les adventices et les Invertébrés. Deux téchniques d’échantillonnage sont utilisées celles du parapluie japonais et des pots Barber. L’analyse floristique a révélé trois principales espèces d’adventices soit Anacyclus clavatus, Lavatera cretica et Oxalis pes-caprae. Le lavatère de Crète Lavatera cretica est dominant. Parmi les Invertébrés piégés dans les pots enterrés Tapinoma nigerrimum domine (A.R. % = 33,4 %). La présence de la coccinelle Coccinella septempunctata algerica suggère que les adventices peuvent constituer des refuges pour les insectes auxiliaires. Les présents résultats mettent en évidence l’importance des adventices dans la structuration des communautés invertébrées et soulignent leur rôle potentiel dans la dynamique agroécologique des parcelles céréalières.Item Distribution et importance des pontes et des nids de la processionnaire du pin, Thaumetopoea pityocampa (Denis and Shiffermuller, 1755) (Lepidoptera, Notodontidae) dans les plantations de pin d'Alep du barrage vert à Boussaada(2025-06-29) DEGHIM, Alaa eddineLes investigations menées sur les pontes et sur la distribution des nids d’hiver de la processionnaire du pin dans les pinèdes naturelles de Djebel messaad et de la Bande 46 ainsi que dans les plantations de pin d’Alep à Haraza, ont permis de dégager des schémas essentiels quant à la stratégie adaptative de cet insecte dans son aire potentielle. Il en ressort que les femelles déposent leurs œufs essentiellement sur les aiguilles et partiellement sur les jeunes rameaux, sélectionnant minutieusement les sites favorables qui garantissent une alimentation optimale pour leur progéniture. Ce comportement se traduit par une fécondité moyenne de 150 œufs par ponte. La deuxième décade du mois d`octobre reste une période essentielle pour une intervention à base de biopesticides contre les jeunes chenilles en phase épidémique. Au cours de leur croissance, les chenilles construisent majoritairement leurs nids à l’exposition sud des arbres hôtes, ce qui souligne l’importance des microclimats locaux dans le choix des sites de nidification.Item Effet du suc digestif de l’étourneau sansonnet Sturnus vulgaris sur le pouvoir germinatif des noyaux d’olive Olea europaea(2025-07-02) BESSAILET, BekhtaCette étude a pour objectif d'évaluer l'hypothèse relative au pouvoir de dissémination de l'étourneau sansonnet. Pour ce faire, deux lots de noyaux d’olives sont mis en observation. Chacun de ces lots renferme des noyaux d’olives frais rejetés par l’étourneau sansonnet, des noyaux d’olive rejetés par l’étourneau sansonnet anciens et des graines d’olive saines. Ces graines ont reçu différents traitements chimiques puis physiques, ils ont été observés pendant une durée de 100 jours. Les résultats montrent que le suc digestif de l’étourneau sansonnet a un impact significatif sur le pouvoir germinatif des noyaux d’olive, ce qui nous permettre de constater que le rôle joué par l’oiseau disséminateur sur la germination consiste en accélération de celle-ci par un dépulpage puis un ramollissage du fruit levant la dormance en passage dans le tube digestif. Cela suggère que le suc digestif facilite la germination en modifiant les propriétés chimiques des graines.Item Impact des traitements phytosanitaire sur deux vergers de pommier (Mitidja)(2025-07-09) AGOUNE, HamidCe travail de fin d’étude présente les différents états Phytosanitaires des vergers de pommiers dans La région de Mitidja. Nous avons récence 11 espèces déprédatrices et 5 ennemis naturels. L’étude de l’impact des traitements phytosanitaires a révélé entre 16 et 23 traitements .Ces intervention explique le nombre très faible de bioagresseurs et renduisant ainsi les ennemis naturels. Cette situation phytosanitaire risque de s’aggraver durant les années à venir.Item Distibution spatiotemporelle de l’acarofaune du sol dans deux varger d’agrumes : station experimentale de l’ENSA et Ain Defla(2025-07-08) NEGADI, Mohammed RayaneLe présent travail porte sur l’étude de l’acarofaune associée aux cultures pérennes, plus spécifiquement au verger d’agrumes, dans deux stations expérimentales distinctes : la station expérimentale de l’ENSA à El Harrach, située dans la partie orientale de la Mitidja, et la ferme expérimentale de la SPA MAMEF à Aïn Defla, localisée dans la région du Haut Chéliff. Les échantillons ont été collectés à l’aide de l’entonnoir de Berlèse. Au total, 54 prélèvements de sol ont été réalisés au niveau du verger d’agrumes de l’ENSA, et 18 prélèvements à la SPA MAMEF, au cours de la campagne 2024/2025. L’étude a permis d’identifier une acarofaune composée de 179 individus appartenant à 27 espèces, réparties entre 4 sousordres et 26 familles à l’ENSA. En parallèle, 74 individus, répartis entre 11 espèces, 3 sous-ordres et 11 familles, ont été recensés à la SPA MAMEF. L’ensemble des espèces appartient à la classe des Arachnides. L’analyse de l’abondance relative au niveau de l’ENSA a révélé une dominance de Oppia bicarinata (AR = 20,67 %), suivie de Scheloribates laevigatus, Oribatula tibialis, Pachylaelaps sp. et Rhizoglyphus sp., avec des abondances comprises entre 16,20 % et 6,70 %. Les autres espèces y sont faiblement représentées. En revanche, dans le verger de la SPA MAMEF, Epilohmannia cylindrica est apparue comme espèce dominante, avec une abondance relative de 55,41 %. Concernant la densité moyenne, les plus faibles valeurs ont été enregistrées en août à l’ENSA (16,03 acariens/m²) et en février à la SPA MAMEF (128,26 acariens/m²), ce qui peut s’expliquer par des conditions climatiques sèches et une faible humidité du sol. À l’inverse, les densités les plus élevées ont été notées en avril, avec 849,76 acariens/m² à l’ENSA, et 593,23 acariens/m² à la SPA MAMEF. Sur le plan de la diversité, l’indice de Shannon (H') est plus élevé à l’ENSA (3,84 bits) qu’à la SPA MAMEF (2,33 bits), traduisant une diversité spécifique plus importante dans la première station. L’équitabilité (E) est estimée à 0,80 à l’ENSA, contre 0,67 à la SPA MAMEF. Enfin, l’Analyse Factorielle des Correspondances (A.F.C.) a révélé une distribution saisonnière différenciée des espèces dans les quadrants, soulignant une variation saisonnière marquée dans la structure des communautés acariennes.Item Étude comparative des protocoles d’extraction d’ADN et diversité génétique du criquet migrateur (Locusta migratoria) dans deux régions du sud algérien(2025-07-16) RABHALLAH, OuaelL’expansion de l’agriculture irriguée au Sahara a créé des 'oasis anthropiques' permanentes, soulevant des questions sur leur impact sur la structure des populations d'espèces nuisibles comme le criquet migrateur, Locusta migratoria. Cette étude visait un double objectif: premièrement, valider un protocole d’extraction d’ADN robuste pour ce matériel biologique difficile, et deuxièmement, fournir une première évaluation de la différenciation génétique entre les populations de deux oasis sahariennes, Adrar et Ménia. Trois méthodes d'extraction (SDS, CTAB, et un kit sur colonne de silice QIAamp) ont été comparées sur la base du rendement, de la pureté spectrophotométrique, de l'intégrité de l'ADN, et de leur succès fonctionnel via l'amplification du gène mitochondrial COI. Les résultats méthodologiques ont révélé un compromis critique entre rendement et pureté fonctionnelle: malgré des rendements d'ADN quantitativement plus élevés (jusqu'à 290 ng/μL), les méthodes par précipitation (SDS, CTAB) ont échoué à l'amplification PCR en raison de la co-purification d'inhibiteurs. Seul le kit QIAamp a fourni un ADN de qualité amplifiable (rendement ≈13 ng/μL), démontrant que l'élimination des inhibiteurs est prioritaire sur la maximisation du rendement. Bien que la taille d'échantillon fût très limitée (N=3 par population) suite à des contraintes expérimentales, les analyses génétiques ont montré des signaux concordants de divergence: un polymorphisme de longueur fixe a été observé au locus SSR MMgSSR4 (allèle ≈350 pb pour Adrar vs. ≈400 pb pour Ménia), et les marqueurs RAPD ont révélé un profil mosaïque de bandes partagées et de marqueurs privés pour la population d'Adrar. Ensemble, ces résultats préliminaires, renforcés par la concordance entre deux types de marqueurs indépendants, fournissent la première preuve moléculaire suggérant une structuration génétique entre les populations de L. migratoria d'Adrar et de Ménia, et soutiennent l'hypothèse que les oasis anthropiques agissent comme des barrières au flux génique. Cette étude établit ainsi une base méthodologique indispensable pour les futures recherches sur les acridiens sahariens et formule une hypothèse de travail claire sur les conséquences évolutives de l'anthropisation des paysages arides, qui devra être confirmée par des analyses à plus grande échelle.Item Diversité et importance des attaques des insectes des glands du chêne vert, dans la Réserve de Biosphère du Parc National de Chréa (Blida)(2025-07-10) HADJ MEHDI, SafaCette étude s'inscrit dans une démarche de caractérisation bioécologique des ravageurs des glands de chêne vert (Quercus ilex) dans les yeuseraies du Parc National de Chréa, classé réserve de biosphère par l'UNESCO. Le chêne vert, espèce méditerranéenne à haute valeur écologique et socio-économique, subit de multiples pressions, notamment la dégradation anthropozoïque, les incendies, le changement climatique, et les attaques de bioagresseurs, compromettant fortement sa régénération naturelle. L'objectif principal de ce travail est d‟identifier les insectes ravageurs spécifiques aux glands et d'analyser leur incidence en fonction de variables écologiques et morphométriques. L'étude a été menée sur conduite dans deux stations représentatives (yeuseraie mixte et yeuseraie pure d‟altitude), selon un protocole d'échantillonnage durant la période de glandée (octobre-décembre 2024).Les résultats ont permis d'identifier trois principales espèces majeures d'insectes : Curculio glandium (charançon des glands), Cydia fagiglandana et Cydia splendana (tordeuses des glands). Les analyses statistiques (ANOVA, régressions, test LSD, classification hiérarchique) révèlent une corrélation significative entre la taille des glands (notamment le diamètre) et le taux d‟infestation. Il a été démontré que les attaques sont plus fréquentes dans les stations de plus faible qualité écologique, et que les positions d‟agression sur le gland suivent une distribution préférentielle. Cette recherche met en évidence l‟impact négatif des bioagresseurs sur la dynamique de régénération du chêne vert et souligne la nécessité d'intégrer des approches de gestion durable et de lutte biologique dans les stratégies sylvicoles. Elle ouvre également la voie à des perspectives de recherches approfondies sur les interactions climat-insecte-gland, en lien avec les enjeux de conservation des écosystèmes forestiers méditerranéens.Item Fluctuations des populations de Gynaikothrips ficorum (Marchal, 1908) (Thysanoptera, Tubulifera) et complexe parasites-prédateurs sur galles foliaires du Ficus retusa dans un milieu urbain(2025-07-07) GOUDJIL, YounesNotre étude a porté sur Gynaikothrips ficorum (Marchal) sur Ficus retusa dans le site urbain de la Cité Radieuse à El Harrach, entre novembre 2023 et avril 2024. Les fluctuations de la population indiquent deux périodes d’activité : l’une a lieu en automne entre mi-novembre et fin décembre, et l’autre au printemps de fin février à avril. Mais le thrips existe sur toute l’année avec des effectifs de moindre importance. Les populations d’adultes, et de nymphes ont une préférence pour l’orientation du Nord des arbres, tandis que les larves se concentrent davantage sur la face Est. La mortalité des larves est importante en hiver soit 39, 34% et faible en automne soit 27,87%. Comme les larves, les prénymphes et les nymphes enregistrent des taux de mortalité élevé en hiver et faible à l’automne. Par contre la mortalité des adultes est de 51,34% au printemps, soit 173 individus alors qu’en automne celle-ci est de 6,53%, soit 22 individus. Par ailleurs, l’étude a permis d’identifier plusieurs ennemis naturels : il s’agit principalement d’une coccinelle Oenopia doublieri, trois punaises prédatrices Montandoniella confusa, Orius (Orius) laevigatus et Orius sp dont le rôle est crucial dans la régulation naturelle des populations de G. ficorum.Item Enquête phytosanitaire sur agrumes en Mitidja(2024-10-19) BENTAIBA, NesrineNotre enquête se concentre sur dix vergers d'agrumes situés en Mitidja, couvrant les régions d'Alger (Hammadi, Sidi Moussa), Blida (Mouzaia, Affroun) et Tipaza (Kolea, Hadjout, Tipaza). L'objectif principal est d'étudier leur situation phytosanitaire.Les résultats portent sur les bioagresseurs identifiés dans ces cultures, notamment Aphis citricola, Panonychus citri et Ceratitis capitata. Nous examinons également les méthodes de lutte phytosanitaire adoptées par les agriculteurs locaux. Les résultats révèlent une grande variabilité dans les pratiques phytosanitaires : 50 % des exploitations utilisent des luttes préventives contre les formes hivernantes des insectes et les maladies fongiques, tandis que 30 % optent pour une lutte curative contre les insectes après avoir atteint le seuil de nuisibilité. Les 20 % restants adoptent une approche de lutte intégrée, combinant diverses méthodes. Nous avons souligné l'importance d'une surveillance régulière et de l'adoption de pratiques intégrées pour améliorer l'efficacité des traitements tout en limitant les impacts environnementaux. Enfin, nous avons formulé des recommandations visant à optimiser la gestion phytosanitaire dans la région.Item Impact des facteurs écoclimatiques sur Lepidosaphes beckii (Newman, 1869) (Homoptera : Diaspididae) sur oranger dans la région de Heuraoua(2024-11-09) KHEBBACHE, ZinebCette étude sur l'influence des facteurs écoclimatiques sur Lepidosaphes beckii dans un verger d'orangers à Heuraoua souligne l'importance d'inclure les conditions environnementales dans la compréhension et la gestion de ce ravageur. Les résultats montrent que L. beckii suit un cycle de trois générations par an (printemps, été, automne), influencé par les flux de sève de l'hôte. Les femelles adultes dominent les populations vivantes avec un taux de 57,17%, démontrant une grande résistance aux variations climatiques. En revanche, les mâles et les larves de premier stade sont particulièrement vulnérables, avec des taux de mortalité respectifs de 78,49% et 51,54%, ce qui indique une sensibilité accrue aux conditions climatiques. Bien que l'indice parasitaire global ait atteint 16,56% durant la période d'étude, ce niveau reste insuffisant pour contrôler efficacement les populations de cette cochenille. Ces données mettent en lumière la nécessité d'adopter des approches de gestion intégrée et de lutte biologique, en complément des méthodes actuelles, pour mieux réguler les populations de L.beckii dans les vergers d'agrumes.Item Effet insecticide de l’huile essentielle du Schinus molle et d’Ammi visnaga sur Dociostaurus maroccanus (Orthoptera, Acrididae) (Thunberg, 1815)(2024-10-29) DJEMATENE, SabrinaCette étude scientifique évalue l'efficacité insecticide des huiles essentielles de deux plantes médicinales, Schinus molle et Ammi visnaga, Pour la première fois, sur le criquet marocain, un ravageur qui se propage rapidement et impacte négativement les rendements agricoles et l'économie. Les résultats obtenus ont révélé une forte toxicité de ces huiles essentielles sur cet insecte. Les essais en laboratoire ont démontré que l'application par contact des huiles essentielles d’Ammi visnaga et de Schinus molle a permis d'éliminer 100 % des ravageurs en seulement 72 heures. Par ingestion, l’huile essentielle d’Ammi visnaga a éliminé le ravageur à 77 % en 120 heures, tandis que celle de Schinus molle a montré une efficacité de 69 % sur la même période. Ces résultats soulignent le potentiel considérable de l'utilisation des huiles essentielles d'Ammi visnaga et de Schinus molle comme insecticides biologiques sûrs et respectueux de l'environnement. Des recherches complémentaires sont nécessaires pour optimiser l'utilisation de ces huiles essentielles dans le cadre de stratégies de lutte intégrée ou de formulation de nouvelles matieres actifs.Item Evaluation des dégâts dus au moineau sur les cultures céréalières dans la région de Bouira : stratégie de lutte(2024-10-28) GHOUL, HocinePour mieux lutter contre l'hybride (Passer domesticus x P. hispaniolensis), nous avons étudié sa bioécologie sur deux cultures céréalières, Hordeum vulgare (orge) et Triticum durum (blé dur), dans la région de Bouira. Les observations réalisées en 2024 à la ferme expérimentale d'El Hachimia montrent que l'activité principale des moineaux est le perchage global, qui constitue la part la plus importante du temps d'activité tout au long de l'année. Ce temps varie de 2,163 secondes en novembre à 1,851 secondes en juin, suivi par le temps consacré à la recherche alimentaire (1,040 secondes) et au vol (3,82 secondes). Le perchage simple représente la majorité du temps de perchage global, avec des durées allant de 3,18 secondes en février à 4,45 secondes en avril. Les moineaux passent moins de temps à vocaliser, avec une moyenne de 2,03 secondes, et à se toilettage, avec une moyenne de 1,15 secondes. Le pourcentage d'épis d'orge visités par le moineau hybride et le taux d'attaque dans le champ d'El Hachimia fluctuent entre 10,20 ± 2,14 %. Les rendements théoriques varient de 12,23 ± 1,21 qtx/ha. Les pertes théoriques se situent entre 2,1 ± 0,5 qtx/ha, avec un taux de pertes théoriques dues aux moineaux hybrides de 14,50 ± 1,46 %. Sur la culture de blé dur, le pourcentage d'épis visités par les moineaux varie entre 14,31 ± 2,33 %. Le rendement théorique dans la parcelle est estimé à 7,45 ± 1,20 qtx/ha, avec des pertes théoriques dues aux moineaux hybrides fluctuantes entre 1,10 ± 0,03 qtx/ha. Le taux de perte théorique sur le blé dur est de 16,14 ± 2,11 %.Item Effet des variations climatiques sur l’écologie de Lepidosaphes beckii (Newman, 1869) (Homoptera Diaspididae) sur oranger à Rouïba : Proposition d’une méthode de lutte intégrée(2024-10-19) AOUAICHIA, FahimaLe présent travail met en lumière l'étude de la dynamique des populations de Lepidosaphes beckii ainsi que l'impact de son parasitoïde Aphytis lepidosaphes sur la période d’étude, dans un verger d'orangers à Rouïba. L'objectif de cette étude est de déterminer des méthodes de lutte adaptées et efficaces pour la région étudiée. Les résultats montrent que L. beckii développe trois générations annuelles : une génération automnale, une génération printanière, et une génération estivale. De plus, cette cochenille affiche une préférence marquée pour la face inférieure des feuilles dans la région de Rouïba. La mortalité naturelle de L. beckii est principalement influencée par des facteurs climatiques chez les jeunes stades, et par des facteurs physiologiques chez les femelles adultes. En ce qui concerne les ennemis naturels de L. beckii dans la région de Rouïba, les résultats montrent que A.lepidosaphes est le principal parasitoïde, avec trois générations annuelles : automnale, printanière et estivale. Ce parasitoïde hiverne sous forme de larve dans les populations de cochenilles et se trouve plus fréquemment là où son hôte est abondant. A. lepidosaphes attaque différents stades de développement de L. beckii, mais montre une préférence pour les femelles adultes, qui offrent des conditions nutritionnelles optimales à son développement. Le taux global de parasitisme observé est de 23%, un taux relativement faible pour permettre un contrôle efficace des populations de cochenillesItem Essai d’efficacité du Limocide nouvellement homologué sur culture de tomate (serre)(2024-10-19) AHMED YAHIA, HindCette étude a comparé l'efficacité du Limocide, un biopesticide récemment approuvé, et du Mavrik, un insecticide chimique, dans la lutte contre des ravageurs tels que Aculops lycopersici , Tetranychus urticae et Aphis gossypii dans les cultures de tomates sous serre. Les résultats ont montré que le Limocide agit progressivement, avec une toxicité croissante après 48 heures, ce qui le rend idéal pour une lutte à long terme. Le Mavrik, en revanche, a démontré une efficacité immédiate, mais sa toxicité diminue après 168 heures. Par conséquent, le Limocide est mieux adapté aux stratégies de lutte durable contre les ravageurs, tandis que le Mavrik est plus efficace pour les interventions rapides, bien qu'il puisse nécessiter des applications fréquentes pour maintenir son efficacité.