Département Zoologie Agricole
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Item Enquête phytosanitaire sur agrumes en Mitidja(2024-10-19) BENTAIBA, NesrineNotre enquête se concentre sur dix vergers d'agrumes situés en Mitidja, couvrant les régions d'Alger (Hammadi, Sidi Moussa), Blida (Mouzaia, Affroun) et Tipaza (Kolea, Hadjout, Tipaza). L'objectif principal est d'étudier leur situation phytosanitaire.Les résultats portent sur les bioagresseurs identifiés dans ces cultures, notamment Aphis citricola, Panonychus citri et Ceratitis capitata. Nous examinons également les méthodes de lutte phytosanitaire adoptées par les agriculteurs locaux. Les résultats révèlent une grande variabilité dans les pratiques phytosanitaires : 50 % des exploitations utilisent des luttes préventives contre les formes hivernantes des insectes et les maladies fongiques, tandis que 30 % optent pour une lutte curative contre les insectes après avoir atteint le seuil de nuisibilité. Les 20 % restants adoptent une approche de lutte intégrée, combinant diverses méthodes. Nous avons souligné l'importance d'une surveillance régulière et de l'adoption de pratiques intégrées pour améliorer l'efficacité des traitements tout en limitant les impacts environnementaux. Enfin, nous avons formulé des recommandations visant à optimiser la gestion phytosanitaire dans la région.Item Impact des facteurs écoclimatiques sur Lepidosaphes beckii (Newman, 1869) (Homoptera : Diaspididae) sur oranger dans la région de Heuraoua(2024-11-09) KHEBBACHE, ZinebCette étude sur l'influence des facteurs écoclimatiques sur Lepidosaphes beckii dans un verger d'orangers à Heuraoua souligne l'importance d'inclure les conditions environnementales dans la compréhension et la gestion de ce ravageur. Les résultats montrent que L. beckii suit un cycle de trois générations par an (printemps, été, automne), influencé par les flux de sève de l'hôte. Les femelles adultes dominent les populations vivantes avec un taux de 57,17%, démontrant une grande résistance aux variations climatiques. En revanche, les mâles et les larves de premier stade sont particulièrement vulnérables, avec des taux de mortalité respectifs de 78,49% et 51,54%, ce qui indique une sensibilité accrue aux conditions climatiques. Bien que l'indice parasitaire global ait atteint 16,56% durant la période d'étude, ce niveau reste insuffisant pour contrôler efficacement les populations de cette cochenille. Ces données mettent en lumière la nécessité d'adopter des approches de gestion intégrée et de lutte biologique, en complément des méthodes actuelles, pour mieux réguler les populations de L.beckii dans les vergers d'agrumes.Item Effet insecticide de l’huile essentielle du Schinus molle et d’Ammi visnaga sur Dociostaurus maroccanus (Orthoptera, Acrididae) (Thunberg, 1815)(2024-10-29) DJEMATENE, SabrinaCette étude scientifique évalue l'efficacité insecticide des huiles essentielles de deux plantes médicinales, Schinus molle et Ammi visnaga, Pour la première fois, sur le criquet marocain, un ravageur qui se propage rapidement et impacte négativement les rendements agricoles et l'économie. Les résultats obtenus ont révélé une forte toxicité de ces huiles essentielles sur cet insecte. Les essais en laboratoire ont démontré que l'application par contact des huiles essentielles d’Ammi visnaga et de Schinus molle a permis d'éliminer 100 % des ravageurs en seulement 72 heures. Par ingestion, l’huile essentielle d’Ammi visnaga a éliminé le ravageur à 77 % en 120 heures, tandis que celle de Schinus molle a montré une efficacité de 69 % sur la même période. Ces résultats soulignent le potentiel considérable de l'utilisation des huiles essentielles d'Ammi visnaga et de Schinus molle comme insecticides biologiques sûrs et respectueux de l'environnement. Des recherches complémentaires sont nécessaires pour optimiser l'utilisation de ces huiles essentielles dans le cadre de stratégies de lutte intégrée ou de formulation de nouvelles matieres actifs.Item Evaluation des dégâts dus au moineau sur les cultures céréalières dans la région de Bouira : stratégie de lutte(2024-10-28) GHOUL, HocinePour mieux lutter contre l'hybride (Passer domesticus x P. hispaniolensis), nous avons étudié sa bioécologie sur deux cultures céréalières, Hordeum vulgare (orge) et Triticum durum (blé dur), dans la région de Bouira. Les observations réalisées en 2024 à la ferme expérimentale d'El Hachimia montrent que l'activité principale des moineaux est le perchage global, qui constitue la part la plus importante du temps d'activité tout au long de l'année. Ce temps varie de 2,163 secondes en novembre à 1,851 secondes en juin, suivi par le temps consacré à la recherche alimentaire (1,040 secondes) et au vol (3,82 secondes). Le perchage simple représente la majorité du temps de perchage global, avec des durées allant de 3,18 secondes en février à 4,45 secondes en avril. Les moineaux passent moins de temps à vocaliser, avec une moyenne de 2,03 secondes, et à se toilettage, avec une moyenne de 1,15 secondes. Le pourcentage d'épis d'orge visités par le moineau hybride et le taux d'attaque dans le champ d'El Hachimia fluctuent entre 10,20 ± 2,14 %. Les rendements théoriques varient de 12,23 ± 1,21 qtx/ha. Les pertes théoriques se situent entre 2,1 ± 0,5 qtx/ha, avec un taux de pertes théoriques dues aux moineaux hybrides de 14,50 ± 1,46 %. Sur la culture de blé dur, le pourcentage d'épis visités par les moineaux varie entre 14,31 ± 2,33 %. Le rendement théorique dans la parcelle est estimé à 7,45 ± 1,20 qtx/ha, avec des pertes théoriques dues aux moineaux hybrides fluctuantes entre 1,10 ± 0,03 qtx/ha. Le taux de perte théorique sur le blé dur est de 16,14 ± 2,11 %.Item Effet des variations climatiques sur l’écologie de Lepidosaphes beckii (Newman, 1869) (Homoptera Diaspididae) sur oranger à Rouïba : Proposition d’une méthode de lutte intégrée(2024-10-19) AOUAICHIA, FahimaLe présent travail met en lumière l'étude de la dynamique des populations de Lepidosaphes beckii ainsi que l'impact de son parasitoïde Aphytis lepidosaphes sur la période d’étude, dans un verger d'orangers à Rouïba. L'objectif de cette étude est de déterminer des méthodes de lutte adaptées et efficaces pour la région étudiée. Les résultats montrent que L. beckii développe trois générations annuelles : une génération automnale, une génération printanière, et une génération estivale. De plus, cette cochenille affiche une préférence marquée pour la face inférieure des feuilles dans la région de Rouïba. La mortalité naturelle de L. beckii est principalement influencée par des facteurs climatiques chez les jeunes stades, et par des facteurs physiologiques chez les femelles adultes. En ce qui concerne les ennemis naturels de L. beckii dans la région de Rouïba, les résultats montrent que A.lepidosaphes est le principal parasitoïde, avec trois générations annuelles : automnale, printanière et estivale. Ce parasitoïde hiverne sous forme de larve dans les populations de cochenilles et se trouve plus fréquemment là où son hôte est abondant. A. lepidosaphes attaque différents stades de développement de L. beckii, mais montre une préférence pour les femelles adultes, qui offrent des conditions nutritionnelles optimales à son développement. Le taux global de parasitisme observé est de 23%, un taux relativement faible pour permettre un contrôle efficace des populations de cochenillesItem Essai d’efficacité du Limocide nouvellement homologué sur culture de tomate (serre)(2024-10-19) AHMED YAHIA, HindCette étude a comparé l'efficacité du Limocide, un biopesticide récemment approuvé, et du Mavrik, un insecticide chimique, dans la lutte contre des ravageurs tels que Aculops lycopersici , Tetranychus urticae et Aphis gossypii dans les cultures de tomates sous serre. Les résultats ont montré que le Limocide agit progressivement, avec une toxicité croissante après 48 heures, ce qui le rend idéal pour une lutte à long terme. Le Mavrik, en revanche, a démontré une efficacité immédiate, mais sa toxicité diminue après 168 heures. Par conséquent, le Limocide est mieux adapté aux stratégies de lutte durable contre les ravageurs, tandis que le Mavrik est plus efficace pour les interventions rapides, bien qu'il puisse nécessiter des applications fréquentes pour maintenir son efficacité.Item Survey of Auchenorrhyncha (Hemiptera) and the presence of potential vectors of Xylella fastidiosa in olive orchard in Boumerdes area(2024-07-11) LAFDAL, ChahinazCette étude vise à identifier et évaluer la diversité des espèces d'Auchenorrhyncha dans les oliveraies de Boumerdès, en Algérie, en se concentrant particulièrement sur la détection des vecteurs potentiels de Xylella fastidiosa, une bactérie phytopathogène responsable du syndrome de déclin rapide de l'olivier. Les échantillons ont été collectés à l'aide d'un filet fauchoir dans trois stations (Kharouba, Tidjelabine, Thnia) pendant les saisons d'automne et de printemps. Les résultats révèlent une diversité significative, avec 42 espèces identifiées à Kharouba, 37 à Thnia et 26 à Tidjelabine, dominées principalement par la famille des Cicadellidae. Les espèces vectrices potentielles de Xylella fastidiosa identifiées dans la région sont Neophilaenus compestris, Lepyronia coleoptrata, et Aphrophora alni, soulignant l'importance de la surveillance continue de ces populations pour prévenir l'introduction et la propagation de cette maladie dévastatrice. Les variations observées dans la diversité et l'abondance des espèces entre les stations mettent en évidence l'influence des pratiques de gestion sur la biodiversité des Auchenorrhyncha. En conclusion, cette recherche souligne la nécessité d'une gestion intégrée et d'une surveillance rigoureuse pour protéger les oliveraies contre les vecteurs de Xylella fastidiosa et ainsi préserver la santé des cultures d'oliviers dans la région de BoumerdèsItem Effet de toxicité de la bactérie, Bacillus subtilis sur les adultes de Locusta migratoria (Linnaeus, 1758)(2024-07-11) FERRAH, AmiraLe travail consiste en une étude de l’effet de Bacillus subtilis et sa toxicité vis-à-vis de Locusta migratoria a cet effet nous avons adopté la méthode de dénombrement à l’aide d’un hématimètre ou cellule de Malassez après multiplication de la bactérie. Cette dernière a été utilisée sur Locusta migratoria en tant que biopesticide. Deux méthodes de traitement ont été effectuées l’un par contact et l’autre par ingestion. Les essais de traitement ont révélé une mortalité par ingestion plus important par rapport par contact. La mortalité atteint 40% par contact et 43,33% par ingestion avec la dose D1 au huitième jour. Avec la dose D3, la mortalité a augmenté à 46,66% par contact et 50% par ingestion. Les analyses de la DL50 et TL50 indiquent que l'efficacité de B. subtilis est plus élevée par ingestion que par contact. Les comparaisons statistiques ont montré des différences significatives entre les doses et le groupe témoin. Cette étude confirme que B. subtilis peut être efficacement intégré dans une stratégie de lutte biologique contre L. migratoria, en tenant compte des DL50 et TL50 obtenus l'importance de la dose et de la durée d'exposition pour maximiser son efficacité.Item Entomological diversity of maize (Zea mays L.) grown under pivot in El-Menea area(2024-07-11) HAMMOU, SalaheddineCette étude entomologique a été réalisée dans la région d'El-Menia, spécifiquement sur une culture de maïs sous irrigation pivot, afin de déterminer la présence potentielle de la légionnaire d'automne (Spodoptera frugiperda) au sein de la faune des arthropodes. Un inventaire a été effectué sur une période de trois mois (août – novembre 2023) en utilisant une combinaison de méthodes d'échantillonnage, incluant des pièges à phéromones, des pièges lumineux, des pièges jaunes et des pièges Barber. La disposition stratégique et la diversité des méthodes ont permis une enquête exhaustive de la diversité entomologique. L'échantillonnage a permis d'identifier 10 445 arthropodes individuels, répartis en 4 classes, 13 ordres, 71 familles et 154 espèces, la classe des Insecta étant la plus représentée. Les Diptères étaient l'ordre le plus abondant avec 8 063 individus (AR% = 77,74). Notamment, l'ordre des Diptères a été le plus souvent observé dans les pièges lumineux (AR% = 95,52), les pièges jaunes (AR% = 76,20) et les pièges Barber (AR% = 35), tandis que les Hyménoptères étaient les plus fréquents lors de la chasse visuelle (AR% = 50,60). Les pièges Barber se sont révélés efficaces pour capturer une large gamme d'ordres. La valeur de l'indice de diversité de ShannonWeaver de 4,73 indique un niveau élevé de diversité des espèces, mais la valeur d'équitabilité de 0,65 souligne une instabilité communautaire. Des ravageurs d'importance agronomique tels que les criquets et Leucania loreyi ont été identifiés, aux côtés d'ennemis naturels incluant des Coléoptères prédateurs (par exemple, Calosoma) et des Hyménoptères parasitoïdes (par exemple, Trichogramma, Braconidae). Il est important de noter qu'aucun spécimen de la légionnaire d'automne (Spodoptera frugiperda) n'a été détecté pendant la période d'étude. Ces résultats soulignent l'importance agronomique de la surveillance entomologique continue pour gérer les populations de ravageurs et l'importance écologique de la préservation des espèces prédatrices et parasitoïdes qui contribuent au contrôle biologique dans la culture du maïs sous pivot.Item Caractéristiques biométriques et importance des dommages des insectes des cônes de Cedrus atlantica dans le Parc National de Chréa (Blida)(2024-07-09) DJEZAIRI, ChaimaL’investigation a été conduite dans le Parc National de Chréa sur les insectes bioagresseurs des cônes. Deux principales espèces, Dioryctria peltieri (conoseminiphage) et Megastigmus suspectus var. pinsapinis (seminiphage) ont été identifiées. Un taux d’attaque de l’ordre de 83% des cônes avec 78% des graines endommagées. Les dégâts varient entre les divers échantillons.Les trous des émergences sont localisés en majorité à la partie basale et centrale des cônes. Les attaques des cônes et des graines enregistrées en cédraie sont la conséquence duproblème de la régénération de Cedrus atlantica dans son aire naturelle.Item Les pucerons sur la luzerne à L’I.T.G.C d’Oued Smar(2024-07-04) YEZZA, Nada IkramLes pucerons sur la Luzerne à L’I.T.G.C d’Oued Smar Le présent travail porte sur l’étude des pucerons présents sur la luzerne dans la ferme expérimentale de l'Institut Technique des Grandes Cultures (ITGC) d'Oued Smar, située dans la partie orientale de la Mitidja. Du 26 février au 6 mai 2024, un inventaire qualitatif et quantitatif a été effectué sur une période de quatre mois. Deux techniques ont été employées pour l'échantillonnage : le parapluie japonais et la capture à la main. Grâce à cet inventaire, huit espèces de pucerons ont été identifiées. L'espèce la plus répandue parmi celles-ci était Aphis craccivora, avec une abondance relative de 47,2 %. La variété des pucerons liés à la culture de la luzerne dans la zone étudiée sont soulignée par les résultats.Item Evaluation de l’efficacité des huiles essentielles de deux plantes Salvia rosmarinus et Sysigium aromaticum vis-à-vis de Tytranychus urticae(2024-07-04) NADIR, FatihaDans le cadre de ce travail, Une étude phytochimique de deux espèces a été réalisé: Rosmarinus officinalis et Syzygium aromaticum Puis nous avons évalué l‟activité acaricide des huilles essentielles à l‟égard des acariens ravageurs « Tetranychus urticae. Koch » à des concentrations de (25%, 50%, 75% et 100% ) et des temps d‟exposition de (24h, 48h, 72h et 96H). Les tests menés ont révélé une efficacité redoutable des huiles essentielles étudiées contre les acariens. Dès 24 heures, l'huile de romarin a décimé plus de 32,50% des adultes acariens, tandis que son action sur les œufs s'est avérée encore plus foudroyante, avec un taux de mortalité de 85%.L'huile de girofle n'est pas en reste : elle a éliminé 41,91% des adultes acariens et 97,50% des œufs en seulement 24 heures. Ces résultats sont particulièrement encourageants pour la lutte contre les acariens, nuisibles redoutés des cultures tandis que le romarin et de clou de girofle dont leur forme huille essentielle se présentent comme des alternatives naturelles et prometteuses aux pesticides chimiques, souvent nocifs pour l'environnement et la santé humaine.Item Dénombrement et structure morphobiométrique des pontes de la processionnaire, Thaumetopoea pityocampa (Denis and Shiffermuller, 1755) (Lepidoptera, Notodontidae) dans les pinèdes naturelles et les reboisements de pin de la région de Djelfa.(2024-07-04) YOUNSI, InesseL’investigation conduite sur les pontes et la répartition des nids d’hiver de la processionnaire du pin dans les pinèdes naturelles de Senalba et Haouas, ainsi que dans les reboisements de pin d'Alep à Moudjbara et Toukrsan, a permis de recueillir des informations déterminantes sur la stratégie de la répartition de l’insectes dans son aire potentille. Les femelles répartissent leur ponte sur les aiguilles et sur les jeunes rameaux selon la disponibilité favorable du site choisi. Les jeunes plantations sont les plus recherchées par les femelles pour assurer une alimentation de qualité à sa progéniture. La fécondité moyenne varie entre 140 et 150 œufs par ponte. La fin du mois de septembre, correspond à la date de calage pour programmer des interventions à base de biopesticides. Les colonies de chenilles confectionnent leur nid préférentiellement à la partie médiane et à l’exposition sud de l’arbre hôte.Item Evaluation de la biodiversité des pucerons sur blé dur (Triticum durum) dans la ferme expérimentale de l’I.T.G.C d’Oued Sma(2024-07-04) BAROUDI, MarouaL'objectif de cette étude est d'examiner la variété des pucerons liés à la culture du blé dur (Triticum turgidum L.,1798) dans la ferme expérimentale de l'Institut Technique des Grandes Cultures (ITGC) d'Oued Smar, dans la partie orientale. De janvier à avril 2024, un inventaire qualitatif et quantitatif a été effectué sur une période de quatre mois. Deux techniques ont été employées pour l'échantillonnage : les assiettes jaunes et le parapluie japonais. L’inventaire a révélé la présence de 7 espèces de pucerons. Quatre espèces se distinguent par leur spécificité pour les céréales : Rhopalosiphum padi, Rhopalosiphum maidis, Sitobion avenae et Sitobion fragariae. L'espèce la plus répandue était Rhopalosiphum padi, avec une proportion de 41,89%.Item Biocénose Arthropodes-Blé dur- Adventices à l’Institut Technique des Grandes Cultures(2024-07-03) LABBACI, RosaAu départ la question se posait concernant les relations que les Invertébrés entretiennent d’une part avec le blé dur et d’autre part avec les plantes adventices inféodées à cette culture dans la ferme expérimentale de l’I.t.g.c. à Oued Smar. La période de travail s’étend de décembre 2023 à mai 2024. Deux techniques d’échantillonnage sont utilisées celles des pots Barber et du parapluie japonais. Un inventaire global de la faune présente sur le blé dur est réalisé, portant sur 2188 Invertébrés répartis entre 75 espèces, 57 familles, 20 ordres et 6 classes. La classe dominante est celle des Insecta. Dans les pots Barber placés près des pieds du blé dur, les fourmis sont les mieux représentées (A.R.% = 38,7 %), suivies par lesStaphylinidae(A.R.% = 33,9 %) dont l’espèce la plus notée est Oxytelussp. (A.R.% = 33,1%). Les Formicidae sontMessorbarbarus(A.R.% = 18,5 %) etTetramoriumbiskrense(A.R.% = 3,64 %). Les autres espèces sont Sminthurussp. (A.R.% = 4,6 %) et Entomobryidaesp. indét. (A.R.% = 2,6 %). Des auxiliaires prédateurs apparaissent faiblement avec une espèce indéterminée d’araignéeAraneae(A.R.% = 2,9 %), suivie parLycosidaesp. (A.R.% = 1,5%), un Coleoptera Microlestesnegrita(A.R.% = 2,1 %) et un acarienTrombidiumsp. (A.R.% = 1,6 %). Grâce au parapluie japonais, 8 individus sont capturées surFumariavaillantii. Ce sont Aphididaesp. (6 individus),Syrphidaesp. et Oxytelussp. Sur blé dur, 55individus sont piégés dontAphididaesp. (A.R.% = 58,2 %), suivi par Siminturussp. (A.R.% = 14,6 %) et par Psocopterasp. (A.R.% = 7,3 %).Il est à noter qu’en raison d’undésherbage chimiquele développement des adventices a été limité en termes d’espèces et d’individus, ce qui explique la rareté de la faune associée aux mauvaises herbes.Item Essais d’efficacité de trois matières actives vis-à-vis des pucerons et acariens sur culture d’aubergine(2024-11-30) Benhamamouch, Malika SoumiaLes résultats de l’inventaire montrent la présence de 16 espèces sur culture d’aubergine sous serre. Les acariens phytophage sont représentés par Tetranychus evensi Tetranychus urticae ;Tetranycus cinnabarinus et Tetranychus cucurbitae. Le second groupe est formé par Aphis gossypii .Bemissia tabaci et Tuta absoluta .Egalement 7 espèces d’acariens et insectes prédateurs ont été inventoriés .La dynamique des populations a montré que les mois d’avril et mai étaient les plus favorable aux pullulations des pucerons et acariens. Les essais de toxicité sous serre des trois matières actives vis à vis du puceron A.gossypii et des tetranyques montrent que le Limocide le Mavrik et le Matchgold sont très efficaces sur pucerons et tetranyques des 24 h à la dose recommandée.Item Etude des relations entre la croissance et concentrations en métabolites secondaires chez la tomate en présence d’un bioagresseur(2024-12-12) KHELLAS, IbtissemL’étude vise à analyser les relations entre la croissance des plants de tomate et leurs concentrations en métabolites secondaires, en présence ou en absence de bioagresseurs. L’impact d’un bioproduit à base de lombrithé et de purin d’ortie a été évalué sur la réponse de la tomate face à Tuta absoluta. La variété KHALIDA a été testée dans un essai en pot avec deux concentrations de bioproduit (D1 = 5 % et D2 = 10 %) et deux témoins : T0 (sans infestation ni traitement) et T1 (infesté mais non traité). Chaque plant a été soumis à une contamination de trois larves de T. absoluta, avec trois répétitions par traitement (18 pots au total). Les résultats montrent que le lombrithé a un effet significatif sur la floraison et le poids frais racinaire, les plants de traitement D2 marquent le nombre moyen de bouquets le plus élevé (11,16) suivie par D1 et puis T1 et le T0 en dernier (0,33), en ce qui concerne le poids racinaire, les groupes témoins (T0 et T1) affichent les poids racinaires les plus faibles suivie par les doses D1 présentent les poids les plus élevés (10,66g) et enfin, les D2 (8,66g) en dernier. La hauteur des tiges, ne montre pas de différence significatif, entre les témoins et les traitements. Enfin, ainsi que pour les deux traitements, D1 et D2 avec le traitement D1 présentant la moyenne la plus élevées (401.26 cm). Les métabolites secondaire responsables de défense n’ont pas pu être évaluées en raison des complications expérimentales. Les résultats montrent que le traitement D2 favorise le plus grand nombre moyen de bouquets floraux, tandis que D1 donne le poids racinaire le plus élevé. Les témoins (T0 et T1) présentent les valeurs les plus faibles pour ces paramètres. La hauteur des tiges ne montre pas de différence significative entre les traitements et les témoins.Item Effet biocide de deux huiles essentielles sur deux coléoptères des denrées alimentaires entreposées Tribolium castaneum (Coleoptera : Tenebrionidae) et Sitophilus oryzae (Coleoptera :Curculionidae)(2024-11-09) HADJRSI, ChaimaDans le cadre d'une stratégie de lutte biologique contre les ravageurs des céréales stockées, nous avons évalué en laboratoire l'activité biocide des huiles essentielles de deux plantes médicinales appartenant au même genre : l'Artemisia herba-alba et l'Artemisia campestris. Cette étude a été réalisée sur deux ravageurs redoutables, très répandus dans les céréales stockées : le Sitophilus oryzae et le Tribolium castaneum, par fumigation, à différentes doses (2, 4, 8, 16 et 32μl) pour déterminer l'efficacité des huiles essentielles. Les deux HEs ont été testées pour leur pouvoir insecticide vis-à-vis le S.oryzae et T.castaneum par inhalation. L'activité biocide des HEs a été évaluée par le calcul des CL50 qui permettent de classer les extraits par ordre d'efficacité. L’huile essentielle d’Armoise rouge s'est révélée plus efficace celle d’Armoise blanche sur les deux insectes, avec des valeurs de CL50 de 100,95µl/l d’air contre 245,79µl/l d’air pour S. oryzae, et de 33,65µl/l d’air contre 130,21µl/l d’air pour T. castaneum. Dans les essais de répulsion, l'efficacité des huiles essentielles utilisées varie en fonction de la dose. Les HEs testées ont démontré des propriétés répulsives. Les résultats indiquent également que la dose la plus élevée des deux huiles (32 μl) a exercé un effet très répulsif, avec des taux variés entre 70 % et 87 % pour S. oryzae et entre 96 % et 100 % pour T. castaneum.Item Effet insecticide de quelques plantes autochtones sur le ravageur des denrées stockées de blé dur Tribolium castaneum(2024-12-05) OUCHENE, KhaoulaLa présente étude a pour objectif d'évaluer l'efficacité insecticide de deux plantes autochtones, Lavandula stoechas et Urtica dioica, en tant que solutions biologiques pour la lutte contre le ravageur redoutable des denrées stockées Tribolium castaneum. La méthodologie adoptée inclue un criblage phytochimique ainsi que l'extraction des principes actifs par différentes techniques : l'huile essentielle de Lavandula stoechas obtenue par distillation à la vapeur, l'extrait alccolique par la méthode Soxhlet, et l'extrait aqueux ainsi que la poudre de Urtica dioica. Les tests effectués au laboratoire ont révélé que l'huile essentielle de la lavande, appliquée par inhalation, entraîne une mortalité de 100% des adultes de Tribolium castaneum après 72h à une dose de 10 µl. L'extrait alcoolique de la lavande appliqué par contact a provoqué une mortalité de 73% après 96 h à une dose de 100 mg/ml. En ce qui concerne le traitement par contact avec l'extrait aqueux de l’ortie, un taux de mortalité de 33% a été enregistré après 96h avec la même concentration, tandis que la poudre d'ortie administrée par ingestion a conduit à une mortalité de 10% après 96 h pour une dose de 4 g. Les résultats obtenus mettent en évidence une efficacité nettement supérieure de Lavandula stoechas par rapport à Urtica dioica pour lutter contre le tribolium. Ces résultats soulignent l'efficacité potentielle de ces plantes comme insecticides biologiques, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour le contrôle de Tribolium castaneum de manière durable et respectueuse de l'environnement.Item Les fourmis invasives de l’Algérie : Un danger pour la biodiversité ?(2023-12-20) BOUCHAGOUR, NihelCette étude se concentre sur les fourmis invasives présentes en Algérie, à travers des échantillons prélevés par différentes méthodes (Capture à la main, prélèvements de sol et de litières, Appareil de Berlèse, pièges appâts et aspirateur à bouche) dans douze wilayas avec des caractéristiques climatiques et topographiques différentes entre 2022 et 2023. Les résultats ont montré l’existence de neuf espèces invasives : Pheidole megacephala, Pheidole indica, Tetramorium lanuginosum, Monomorium pharaonis, Linepithema humile, Paratrechina longicornis, Nylanderia jaegerskioeldi, Messor capitatus et Strumigenys membranifera. Ainsi que de quatre espèces dont le statut d’invasion est non défini et de quatre espèces qui ne sont pas mentionnés auparavant, sur un total de trente-quatre espèces de fourmis identifiées