Département Foresterie
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Item Etude de la variabilité morphologique et de la teneur en alcaloïdes tropaniques de quatorze populations de Datura innoxia Mill.(2010-06-13) KADID, ZakiaLe Datura innoxia Mill., est une plante à alcaloïdes tropaniques d’un grand intérêt pharmaceutique. En Algérie, cette espèce pousse à l’état spontané au bord des routes et dans les décombres, cependant, son exploitation demeure traditionnelle. La sauvegarde des populations et l’utilisation rationnelle des ressources génétiques des espèces, devrait passer au préalable par l’analyse de la variabilité morphologique. Dans ce but, les fruits de (14) populations naturelles de cette espèce ont été collectés, de différentes régions algériennes et font l’objet d’analyse des paramètres biométriques des capsules et des graines, ainsi, l’analyse statistique montre un effet population très hautement significatif pour la majorité des caractères étudiés sur ces populations. La mise en germination des graines à différentes températures, a révélé que la température de 27°C est la plus favorable à la germination de cette espèce. Les graines de ces populations spontanées ont été semées dans une parcelle expérimentale, à l’Ecole Nationale Supérieure Agronomique (E.N.S.A) d’El-Harrach, située dans l’étage bioclimatique (Subhumide), une étude morphologique via les caractères biométriques mesurés sur les plants, les fruits et les graines et la quantification des alcaloïdes tropaniques des feuilles a été menée. Ainsi, Les variables considérés présentent une importante variation intraspécifique et l’analyse en composantes principales et en classification hiérarchique ne montre pas une agrégation évidente des populations selon leur origine géographique ou bioclimatique. La population N14 provenant de Boussaâda est la plus productrice en alcaloïdes tropaniques, ses plants se caractérisent par des hauteurs élevées avec des grands diamètres et ayant une surface foliaire importante. Cette forte diversité morphologique témoigne de l’existence d’une multitude de génotypes pouvant servir dans des programmes d’amélioration génétique de cette espèce.Item Essai de vitropropagation de l'arganier(1999) MORSLI, AbdelkaderItem Etude de la phytodiversité de la cédraie du massif de Chréa (parc national de Chréa, wilaya de Blida) flore et végétation(2012-05-13) BELKHOUS, Mohamed ArezkiL‘étude de la cédraie du Massif de Chréa réalisé selon la méthode phytoécologique , a mis en évidence neufs groupements végétaux : -Le groupement G.1 , abrite de nombreux taxons hygrophiles et humicoles à Cedrus atlantica , Taxus baccata et Ilex aquifolium. -Le groupement G.2 : thermo-xerophile, composé essentiellement de pelouses chamaéphytiques , caractérisé par des espèces pyrophytiques et de surpâturages. -Les groupements G.3 , G.5 , G.6 et G.7 :localisés entre les altitudes 800 à 1000m, correspondent généralement à des forêts et matorrals à Cedrus atlantica, Quercus faginea , et riches en espèces humifères forestières. -Le groupement G.4 est le plus alticole, regroupe des structures de matorrals à cèdre, Juniperus oxycedrus et des pelouses chamaephytiques à Bupleurum spinosum. Il est le résultat d‘une dégradation anthropique. -Les groupements G.8 et G.9 : réunissent surtout des taillis à Quercus ilex et matorrals à Quercus suber. L‘évaluation qualitative et quantitative de la diversité floristique, constitue un indicateur biologique important avant d‘envisager toute action de conservation et de préservation. Il a été recensé 316 espèces appartenant à 205 genres, 61 familles botaniques et à des types biogéographiques divers. Parmi ces espèces 87 espèces sont classées comme espèces assez rares, rares, très rares et rarissimes. Ces ressources naturelles qui entrent dans le développement économique de la région de Blida nécessitent une gestion durable.Item Contribution à l’étude économique et écologique de la production d’huiles essentielles à partir de trois espèces forestières(ENSA, 2003-11-13) SEBTI, MohamedL’estimation de la production des huiles essentielles extraites des espèces Myrtus communis L., Pistacia lentiscus L. et Lavandula stoechas L. constituants essentielles du sous-bois de la forêt de Ouled-Debbab ( Jijel ) ayant une superficie de 1395,09 hectares, est basée sur les prélèvements, de rameaux pour Myrtus communis L. et Pistacia lentiscus L., et des sommités fleuries pour Lavandula stoechas L. dont nous avons déterminé les rendements en huiles essentielles par hydrodistillation. Les unités de végétation ( Forêt, Matorral, Maquis et Pelouse ) ont été délimitées par photointerprétation, et révèle que les 2/3 du sous-bois sont des espèces aromatiques. La production en huiles essentielles est importante au niveau de la forêt et diminue avec sa dégradation en matorral, ensuite en maquis où cette production est relativement faible. Contrairement à celle de Pistacia lentiscus L., elle est importante dans le maquis et diminue au niveau du matorral et forêt. La production des huiles essentielles de Lavandula stoechas L. est importante surtout au niveau de la pelouse.Item Etude de la qualité du liège de reproduction des subéraies de la région de Jijel(ENSA, 2010-10-20) ROULA, BilalLa variabilité de la qualité du liège de reproduction de cinq suberaies de Texenna (Harma, Djouaneb, Sendouh, Cheraia et Béni-Foughal) a été étudiée par un prélèvement de liège des 14 piles rassemblant la production totale de ces 5 forêts. L’analyse a concerné 3 paramètres (épaisseur de la plaque, densité et porosité). La région fournit un liège d’épaisseur moyenne 29.05 mm, avec une dominance des calibres bouchonnables (Ep ≥ 27 mm), surtout à Béni-Foughal. La productivité moyenne est de 8,34 kg/m². Le liège est moyennement dense et poreux, ce qui explique que seulement 40% du total des lièges produits dans la région est de bonne et de moyenne qualité (1ère à 5ème catégorie), contre 60 % de bas de gamme (6ème à 7ème catégorie et rebut). L’étude de la qualité de liège de Jijel nous a permis de mettre en évidence une forte variabilité individuelle des plaques de liège, que nous pouvons rattacher à la variabilité des caractéristiques sylvicoles et stationnelles des suberaies.Item Cartographie numérique des habitats potentiels du Cerf de Berberie (Cervus elaphus barbarus, BENETT 1833) dans la forêt d'Akfadou (wilayas de Béjaia et Tizi Ouzou)(ENSA, 2010-06-21) SOLTANI, ThiziriSituée dans la région naturelle de Grande Kabylie, la forêt de l’Akfadou fait l’objet depuis quelques temps de recherches qui s’intéressent à sa biodiversité. Les résultats relatifs à la cartographie numérique des habitats potentiels du Cerf de Berbérie (Cervus elaphus barbarus, Benett 1833) de la forêt d’Akfadou, ont permis d’identifier 11 types d’habitats se différenciant principalement par leur physionomie. 51 % de l’ensemble de la forêt d’Akfadou regroupe un ensemble d’habitats dense et peu dense que le cerf de Berbérie peut utiliser comme habitat de protection contre les rayons du soleils les journées d’été chaudes, les vents froids et violents et les pluies fortes pendant l’hivers. Plus de 43 % de l’ensemble de la forêt renferme les forêts claires et des maquis qui peuvent être utilisés à la fois comme abri et comme source de nourriture. Les surfaces ouvertes et les clairières, qui sont particulièrement utilisées pour le gagnage, présentes dans la forêt d’Akfadou, représentent plus de 5% de l’ensemble des habitats de la forêt, avec des strates herbacées riches en nourritures, mais limités en couvert d’abri. Au printemps le paysage végétal se modifie nettement en quantité et en qualité, principalement pour les herbacées. Par contre, pendant l’été, l’automne et l’hiver le cerf dispose, de ressources trophiques potentielles de la strate arbustive, dont la biomasse est à peu prés constante toute l’année. L’approche cartographique utilisée pour notre étude, a montré que les SIG peuvent être très utiles dans la gestion des ressources naturelles. En effet, leur utilisation nous a permis de localiser et de connaitre les disponibilités en habitats naturels. La forêt d’Akfadou est un milieu tout indiqué pour le cerf Berbérie, elle est située dans une région à faible dérangement, et sa structure végétale diversifiée offre à la fois le couvert, la nourriture et la quiétude pour cette espèce de cervidés menacée d’extinction en Algérie.Item Etude des relations entre les variables dendrométriques du chêne zeen (Quercus canariensis Willd.) dans la forêt d'Ath Ghobri (wilaya de Tizi-Ouzou)(INA, 2010-01-20) HAMIDOUCHE, ChafiaaLe but du travail consiste à mettre en évidence les différentes relations qui pourraient exister entre les variables dendrométriques, par les méthodes des corrélations, régressions simples et multiples. L’étude a été réalisée dans la forêt d’Ath Ghobri, située dans la zone bioclimatique Humide à variante tempérée. Au totale 3 stations ont été choisies et 22 placettes ont été matérialisées selon la méthode d’échantillonnage stratifié progressif. Les variables prises en considération sont : la hauteur totale (HT), le diamètre à1.30m (D130), la circonférence (C130), le diamètre à mi hauteur (D1/2ht), le diamètre du houppier (DHP), l’espacement moyen (ESPM), le coefficient de défilement (F) et le volume (V). Les résultats obtenus montrent que le modèle logarithmique et le modèle polynomiale prédominent pour les ajustements de la HT, et le modèle logarithmique domine pour l’ajustement du volume. Quant aux régressions multiples, il apparaît que les modèles à plusieurs variables explicatives expliqueraient mieux les variables dépendantes.Item Écologie de quatre (04) espèces de Colombidés (Columba palumbus, Streptopelia turtur, Streptopelia decaocto, Streptopelia senegalensis) dans trois (03) biotopes de la région algéroise.(2009-07-04) SELLAMI, MadihaTitre : Ecologie de quatre (04) espèces de colombidés Columba palumbus, Streptopelia turtur, Streptopelia decaocto, Streptopelia senegalensis dans trois (03) biotopes de la région algéroise. L’étude menée en printemps 2007 sur quatre espèces de colombidés dans 3 milieux de la région algéroise: urbain (Institut National Agronomique), sub-urbain (Jardin d’Essai du Hamma) et forestier (Réserve de Chasse de Zéralda) a eu pour objectif la connaissance de l’écologie des espèces notamment la variation de leurs densités et leurs cartographie des territoires. Dans cette optique, deux méthodes de dénombrement de l’avifaune ont été employées : celle des Indices Ponctuels d’Abondance (I.P.A) et celle des quadrats (ou cartographie des territoires). Le Pigeon ramier, au même titre que la Tourterelle des bois ont montré les densités les plus importantes. Présentes dans tous les milieux, ces espèces semblent les moins exigeantes. En revanche, les espèces de colonisation récentes (Tourterelles, maillée et turque), qui sont absentes en forêt, préfèrent s’installer près de l’homme.Item État des lieux des zones humides et des oiseaux d'eau en algérie(2009-05-05) SAIFOUNI, AidaCe travail a porté sur l’exploitation des données d’un inventaire des zones humides algérienne réalisé en 2006, et sur les données des dénombrements hivernaux des oiseaux d’eaux réalisés entre 1999 et 2007, ainsi que sur les données de prospection réalisés en période estivale, sur l’avifaune aquatique nicheuse et ses habitats naturels dans le cadre du lac Tonga (Parc National d’El-Kala). Les recensements des zones humides ont mis en évidence un nombre total de 1497 sites humides en 2006, qui se distribuent dans 52 types d’habitats. L’habitat le plus répandu en Algérie est représenté par les Oasis et Ksar. La majorité de zones humides algériennes sont continentales, et sont plus nombreuses au Nord, principalement à l’Est du pays. Le recensement d’oiseaux d’eau réalisés entre 1999 et 2007, ont accueilli un effectif total des moyens cumulés pour 228 sites, de 248378 oiseaux d’eau hivernants. Les régions de l’Est et des Hauts Plateaux, abritent les effectifs les plus importants en oiseaux d’eau, et sont aussi les plus riches en zones humides. Les habitats humides les plus fréquentés par les oiseaux d’eau, sont les lacs, les chotts et les sebkhas. Les recensements réalisés ont permis l’identification de 96 sites humides algériens d’importance internationale, pour les oiseaux d’eau. Les résultats relatifs à la cartographie numérique du lac Tonga obtenus en 2007, ont permis d’identifier 16 habitats naturels dans lesquels nous avons obtenus 6923 contacts de 19 espèces d’oiseaux d’eau, parmi lesquelles, 16 espèces sont considérées comme étant nicheuses, et 12 espèces font l’objet d’une protection légale. Les densités d’oiseaux d’eau sur le lac Tonga sont variables, la plus forte densité se localise dans le secteur Nord-Est du lac. Les habitats les plus fréquentés par les oiseaux d’eau nicheurs au sein du lac Tonga, sont la Scirpaie, le Rubaniae et la Typhaie. L’approche cartographique utilisée dans l’étude de l’avifaune nicheuse du lac Tonga, a confirmé que les SIG peuvent être utilisés dans la gestion des ressources naturelles.Item Caractérisation cytogénétique et comportement vis-à-vis d’un stress hydrique de quelques populations de trois espèces de Medicago (M. ciliaris, M. intertexta, M.truncatula)(2009-02-11) OUAFI, LeilaCe travail est un essai de déterminer l’effet d’un stress hydrique correspondant à un taux de tarissement de 80% de la réserve utile du sol, sur trois espèces de luzernes annuelles : Medicago intertexta, Medicago ciliaris et Medicago truncatula. Ainsi que l’étude cytogénétique par deux méthodes : le comptage chromosomique et le banding (qui vise à mettre en évidence des structures appelées « bandes » sur les chromosomes mitotiques). A l’issue de ce travail, nous avons constaté que les paramètres étudiés réagissent différemment les un parrappot aux autres, face à une contrainte hydrique. Le ralentissement de la croissance persiste pendant la phase après stress pour le paramètre « croissance de la tige principale » chez la majorité des populations. Alors que, la croissance du premier rameau ne manifeste aucune réduction par rapport aux témoins durant cette phase. Sur le plan phénologique, un stress hydrique momentané durant la phase végétative n’a aucun effet sur la date d’apparition de la première fleur et de la première gousse. Une augmentation évidente dans la température de surface est constatée chez les plants par rapport aux témoins, l’écart le plus important est notée au 5ème jour de stress pour la majorité des populations étudiées. En ce qui concerne l’étude cytogénétique, nous avons remarqué que les pointes racinaires prélevées entre 9h00 et 10h00 sont celles qui ont donné les plaques métaphasiques les plus claires, L’ α bromonaphtalène s’avère être un pré fixateur plus efficace en comparaison avec le froid ainsi qu’avec la combinaison des deux (α bromonaphtalène et froid). La coloration à l’orceine combinée à une durée d’hydrolyse de 7 minutes offre des plaques largement plus visibles avec un très bon contraste par rapport au réactif de schiff combiné à trois durées d’hydrolyse (7, 10 et 15 minutes).Item La conservation de la biodiversité dans les parcs nationaux du Nord de l’Algérie(2011-05-24) MERIBAI, YoucefLe présent travail a porté sur l’évaluation de l’état des lieux de la biodiversité à l’échelle nationale ainsi que l’état de conservation In Situ de cette biodiversité dans les subdivisions biogéographiques qui abritent les parcs nationaux du Nord de l’Algérie. Les parcs nationaux ont retenu notre attention, ce qui nous a amené à réaliser un travail d’investigation approfondi sur leurs situations, à partir d’une questionnaire, élaboré et largement diffusé, pour y être renseigné par 50 cadres universitaires et ingénieurs des parcs nationaux L’évaluation de l’état des lieux à l’échelle nationale, nous a permis de montrer que la biodiversité Algérienne est en régression continue, sous l’effet de multiples pressions, dominées par les activités humaines et l’absence d’une stratégie de conservation. Les dégradations concernent les trois niveaux de la biodiversité (génétique, spécifique et écosystémique). Les mesures prises pour remédier à la situation n’ont pas été d’un impact favorable sur la conservation des ressources biologiques. Les parcs nationaux du Nord de l’Algérie sont considérés comme les seules véritables structures à assurer une conservation In Situ de la biodiversité à l’échelle nationale. Malgré les grandes contraintes qui s’opposent à leur maintien en activité, ils continuent de développer des efforts pour préserver au maximum les habitats naturels et la biodiversité qui leur sont inféodés. Cette biodiversité dépasse largement la moitié du patrimoine national pour les mammifères, les oiseaux et les végétaux supérieurs. Les résultats obtenus à partir de l’exploitation minutieuse du questionnaire, nous ont permis d’élaborer une stratégie de redressement théorique de la situation des parcs. La stratégie élaborée s’intitule « Amélioration des capacités en matière de conservation de la diversité biologique des parcs nationaux situés dans le Nord du pays ». La méthode utilisée se base sur les contraintes signalées qui sont analysées et traduites en actions à réaliser. La validation de cette stratégie et la dotation en moyens nécessaires pour sa mise œuvre, relèvent de la tutelle des parcs nationaux.Item Caractérisation phénétique de souches de Rhizobium associées au groupe des Intertextae (Genre Medicago)(INA, 2007-04-29) BENDIFALLAH, NassimL’étude de 90 souches de Rhizobium medicae issues de plantsde 4 espèces de luzerne du groupe des Intertextae a montré l’existence d’une grande diversité à différents niveaux d’analyse : sol et plante hôte d’origine mais également la provenance de cette dernière (indigène ou introduite). L’analyse des caractéristiques phénotypiques de ces souches indique que celles piégées par Medicago granadensis et M. muricoleptis se différencient de celles issues de M. ciliaris et M. intertexta par : Leurs relatifs faibles niveaux de tolérance aux différents stress L’expression de voies de métabolisation différentes chez les deux groupes de souches, malgré leurs larges spectres d’utilisation des substrats carbonés et azotés, par une nature plus acidifiante des rejets cellulaires. Une relative facilitée dans l’utilisation des substrats azotés simples et de certains acides aminés. Les souches, présentent dans l’ensemble, des caractères de résistance aux stress physiochimiques et présentent un potentiel à solubiliser les phosphates organiques très intéressants. Les résultats obtenus sont en accord avec les données biomoléculaires établies sur le même souchier.Item Etude de la diversité phénotypique et pathologique de Mycosphaerella graminicola (Fuckel) J. Schröt. et obtention du téléomorphe en Algérie(2011-04-12) AYAD, DjidaLors des prospections réalisées sur deux ans à travers les principales régions céréalières du pays, la septoriose était la maladie la plus fréquente. Mycosphaerella graminicola est un pathogène très répondu là où le blé est cultivé en Algérie ; la sévérité de la maladie durant ces deux campgnes a dépassée 60%. Nous avons pu réussir deux types d’échantillonage : inter-régional et intra-régional qui nous ont permis de réaliser une étude cultural et morphologique de M. graminicola. Ces deux premières études complémentaires nous ont permis de mettre en evidence la variabilité culturale et morphologique des populations de M. graminicola. Cette conclusion a été confirmée par l’étude du pouvoir pathogène des isolats de M. graminicola qui ont encore une fois démontrés une variabilité hautement significative. Ce qui distingue notre travail des travaux réalisés au paravant en Algérie, c’est l’obtention du téléomorphe in vitro. Ce résultat ouvre des perspectives de recherche très importantes sur M. graminicola en Algérie.Item Ressources phytogénétiques légumières en Algérie(2011-10-03) ARAAR, hakimaLa répartition géographique des espèces légumières en Algérie reste encore mal connue. La structuration du maraichage apparait autour des produits dits principaux à savoir la pomme de terre classée en tête suivi par la tomate et l’oignon. D’autres produits, cultivés en quantité importantes complètent l'assortiment de la demande du marché. La première partie de notre travail, consiste aux traitements par SIG, des données statistiques fournies par MADR de la période 2004-2005. Nous avons constaté que : (1) Les cultures protégées sont réparties sur le territoire national plus particulièrement au niveau du littoral, dominées par les cultures stratégiques telles que, la tomate maraîchère, le poivron, le piment, l’aubergine, la courgette. (2) Dans le Sud, régions caractérisées par la sécheresse et la salinité, les cultures sont réduites, l’Ail et la fève verte demeurent les espèces potentielles. (3) Les plaines sont davantage concernées par les cultures de plein champ conditionnées par la disponibilité de l’eau. (4) La pomme de terre représente 18% de la production dominante dans la zone de Ain Defla suivi par la tomate industrielle avec 39% de production concentrés à l’Est, l’oignon et la tomate maraichère dominent respectivement avec 15% et 14% des productions réparties à l’ouest et sud du pays. L’Algérie offre des opportunités exceptionnelles pour l’évaluation et la compréhension des processus et mécanismes impliqués dans la diversification des ressources phytogénétiques et l’adaptation des plantes en relation avec l’évolution de leur environnement. Le navet est une crucifère, considéré comme un légume de diversification. Il existe que très peu de travaux visant à étudier la diversité chez Brassica rapa. La deuxième partie est consacrée à la caractérisation agromorphologique de six populations locales de navet ‘’Saïdi’’ : P1, P2, P3 P4, P5 et P6, provenant de la wilaya de Sétif, en comparaison à une variété commerciale ‘’Marteau’’ utilisée comme témoin T. Le matériel végétal est collecté suite à une enquête de proximité menée auprès des producteurs, dans la région sud. L’expérimentation est conduite au niveau de la station de l’ITCMI de Staouéli, et consiste à la réalisation de trois essais avec trois dates de semis. Vingt cinq (25) caractères sont étudiés. Les résultats obtenus montrent la présence d’une certaine variabilité au sein des populations locales en termes de : (i) Précocité, P3 et P4 ont présenté les meilleurs indices. (ii) Vigueur, P3 a révélé des caractères végétatifs les plus importants. (iii) Production, P5 s’est singularisée par les plus grosses racines charnues. Le témoin a manifesté les meilleures valeurs exprimées en rendements et en longueur des racines charnues ainsi qu’en rendements des fanes. P2 et P5 ont montré une très bonne aptitude à la production respectivement de matières sèches des racines charnues et des fanes. (iv) Stade reproducteur, Le témoin est classé en tête pour les dimensions des pétales, Les plus grandes siliques sont observées chez P1 alors que le nombre moyen le plus important de grains par silique est enregistré chez P2. En comparant les trois essais, les résultats ont fait ressortir des différences en faveur de : L’essai 3, en termes de précocité, de vigueur, teneurs de matières sèches ainsi en rendements des fanes et l’essai 2, du point de vue rendements en racines charnues. Pour les caractères qualitatifs, P5 se distingue des autres populations par la forme globulaire des racines charnues et la coloration jaunâtre alors que le reste des populations et le témoin sont caractérisés par la forme effilée et la coloration blanchâtre. Les racines charnues de P5 et le témoin se sont caractérisées par une surface lisse et absence de ramification avec développement des radicelles sur la partie inferieure contrairement au reste des populations locales.Item Contribution à l'étude des feux de forêts en Algérie(INA, 2008-04) MEDDOUR-SAHAR, OuahibaUn diagnostic à l’échelle wilayal fait ressortir que la wilaya de Tizi Ouzou est très impactée par les feux de forêts, avec un cumul record de 2 685 feux, ayant détruit une superficie forestière totale de 63 617 ha durant la période 1986-2005. L’analyse statistique exploratoire des feux passés montre une temporalité marquée des feux, puisqu’ils surviennent en majorité en août et surtout dans le créneau horaire de 10-18 h. L’évolution annuelle révèle la versatilité des feux de forêts et surtout deux années catastrophiques, 1993 et 1994. Sur le plan spatial, il ressort que le phénomène des feux de forêts est bien circonscrit, quant à la gravité et à la récurrence des feux, dans une dizaine de communes mitoyennes de la zone littorale et sublittorale montagneuse de la portion orientale la plus boisée de la région étudiée. Cette analyse fait ressortir de même que certaines grandes forêts domaniales et le reboisement industriel sont les plus gravement atteints par les feux (zones rouges prioritaires). Enfin, la formation forestière la plus touchée par le feu est assurément la « subéraie pure », prédominante dans la région étudiée, mais également les maquis et les plantations. L’examen attentif des grands feux (# 100 ha), 3,5 % de la fréquence totale, mais, près de 54 % de la surface incendiée en 20 ans, permet de voir que ce sont les mêmes communes et les mêmes forêts qui enregistrent la majorité des grands feux. Ensuite, une évaluation du risque fréquentiel (IRF) et du risque surfacique (RMA) a été effectuée et restituée sous forme cartographique, à l’échelle des unités de gestion territoriale et de gestion forestière, afin de tirer des enseignements pratiques des feux passés. Une estimation d’un risque global, intégrant le peuplement végétal, a été réalisée après l’identification sur le terrain des « types de combustibles » au niveau des 7 principales forêts domaniales de la wilaya étudiée, suivant la méthode espagnole. Les résultats obtenus s’avèrent instructifs et corroborent la pertinence des indices de risque IRF et RMA. L’étude des causes d’incendies a été abordée via une synthèse comparative, au niveau de 5 wilayas de l’Algérie littorale centrale. Les résultats acquis s’avèrent très insuffisants (99 % de causes inconnues à Tizi Ouzou). Par une approche probabiliste, nous avons tenté de cerner les origines des feux en croisant les données pyrologiques avec des indicateurs d’ordre socio-économique (facteur démographique, cheptel, etc.). Les résultats établis à l’aide d’une analyse multivariée révèlent que les activités sylvopastorales (pâturage en forêt, apiculture) et le facteur pénétration des massifs forestiers, par un réseau routier public très dense, sont les principales variables explicatives quant aux causes d’incendies de forêts les plus fréquentes. De plus, le haut potentiel forestier de la région est aussi un facteur décisif, compte tenu de la forte proportionnalité entre les variables feu et surface forestière ou taux de boisement. Un autre volet a été abordé, il s’agit de l’efficience de l’infrastructure de base de PFCI. Par le biais d’une analyse multivariée, il apparaît que celle-ci est non seulement inefficace, mais même aggravante pour les incendies, que les pare-feux et surtout les pistes forestières soient entretenus ou non. Enfin, une enquête socio-économique a été menée auprès des populations rurales (960 riverains interviewés) de 189 villages, répartis au niveau de 15 communes forestières, littorales et sublittorales. Ces populations demeurent tributaires des ressources naturelles des forêts avoisinantes et sont conscientes de la gravité des feux de forêts. Ce panel a surtout permis de constater de grandes divergences entre les données de l’administration forestière et la réalité du terrain perçue par les populations riveraines des forêts sur plusieurs aspects (alerte, intervention et plus spécialement causes des feux).Item ETUDE DE QUELQUES GROUPEMENTS PHYTOSOCIOLOGIQUES DU PARC NATIONAL DE L’AHAGGAR (WILAYA DE TAMANRASSET)(2008-11-26) DJEMOUAI-LEMITI, salimaNotre travail, qui porte sur l’étude de quelques groupements phytosociologiques du Parc National de l’Ahaggar à Tamanrasset, nous a permis de connaître les caractéristiques floristiques de l’Ahaggar et plus particulièrement les groupements végétaux. Pour cela, nous avons adopté la méthode phytosociologique de Braun-Blanquet, pour l’étude de la végétation qui nous a permis de décrire vingt deux (22) groupements végétaux. Par ailleurs, l’inventaire floristique, a permis de recenser 237 espèces végétales appartenant à 60 familles botaniques. Les analyses de l’AFC et de la CAH ont servi à déterminer cinq (5) ensembles de groupements végétaux qui ont été définies par la suite par la texture du sol, la latitude et l’altitude. Enfin, cette étude élargie a permis de recenser les espèces végétales et les groupements de quelques sites du territoire du Parc National de l’Ahaggar, soutenue par des cartes chorologiques de répartition des espèces végétales et des groupements fort intéressant.Item Etude de la végétation du lac Bleu (Parc National d’El-Kala) phytoécologie, phytosociologie et cartographie(INA, 2008-07-02) DJAABOUB, SororCe travail a pour objet l’étude de la végétation, (principalement aquatique), du lac Bleu qui est l’un des quatre lacs du Parc National d’El Kala (W. d’El-Tarf). Après avoir présenté un aperçu sur la région et le site d’étude et une fois le choix de la méthodologie générale arrêté, le traitement des données est abordé. L’échantillonnage systématique qui a été appliqué a permis la réalisation de 93 relevés phytoécologiques englobant 38 espèces végétales. Les données recueillies par ces différents relevés sont traitées par les approches phytoécologique, numérique, phytosociologique et cartographique ; l’aspect socioéconomique est, également, abordé dans cette étude . L’analyse des données a permis, en premier lieu, de préciser l’écologie des espèces par l’intermédiaire des groupes écologiques relatifs à la profondeur de l’eau et en second lieu, l’AFC et la CAH ont dégagé 06 ensembles floristiques, correspondant à 07 groupements végétaux qui ont été définis et décrit par la méthode phytosociologique en 06 associations dont 04 nouvelles et 01 groupement Les 04 groupements végétaux aquatiques dégagés au niveau du lac Bleu ont fait l’objet de 03 représentations cartographiques portant sur la chorologie de 04 syntaxons dégagés, sur leur physionomie et la variation des profondeurs correspondantes. L’aspect socioéconomique a, quant à lui, mis en évidence les principaux facteurs affectant le site qui sont d’ordre anthropiques. Enfin, en se basant sur cet aspect et tenant compte de ce qui en ressort, nous avons proposé quelques actions afin de mieux gérer et protéger les remarquables richesses du lac Bleu.Item Origine, voies de migration et destinations des principales espèces d’oiseaux d’eau migratrices entre l’Eurasie et l’Algérie(2009, 2009-07-04) CHABI, LoundjaL’étude des fiches de reprises disponibles au Laboratoire d’Ornithologie et de Biogéographie du Département de Foresterie et Protection de la Nature de l’Ecole Nationale d’Agronomie (E.N.S.A.) a permis de noter la grande diversité de l’avifaune aquatique migratrice reprise en Algérie. Cette diversité a été mise en évidence à travers tous les aspects étudiés : systématique, nombre de reprises, statut phénologique, origine biogéographique, statut de conservation, espèces gibiers, principales destinations empruntées, voies de migration suivies, conditions de reprise, espérance de vie, distance parcourue et la direction de vol. Quant à la relation Grippe Aviaire- oiseaux d’eau étudiés, une approche scientifique a été réalisée à travers cette étude. L’exploitation des fiches de reprises nous a permis aussi de confirmer pour la première fois la présence de certaines espèces d’oiseaux en Algérie. Tous ces résultats ont permis à leur tour de souligner que le baguage est un outil scientifique précieux et que l’Algérie constitue une région privilégiée pour de nombreuses espèces d’oiseaux eurasiatiques.Item AMELIORATION ET STIMULATION DE LA CROISSANCE VEGETATIVE PAR LE PROCEDE FERT-IRRIGATION EN ARIDO-CULTURE(INA, 2008-02-21) BOUHADJA-LAFER, HouriaItem Relation végétation – avifaune dans le secteur Est (Hammam Melouane) du Parc National de Chréa (Wilaya de Blida)(INA, 2007-07-03) HAMIMECHE, MohamedL’échantillonnage réalisé dans le secteur de Hammam Melouane, nous a permis d’identifier quatre principaux groupements végétaux, et 57 espèces aviennes identifiées lors de la réalisation des E.F.P. L’analyse de corrélation des paramètres structuraux et taxonomiques de la végétation, avec les deux indices fondamentaux de l’avifaune (H' et s), a démontré que seul la diversité avienne (H') est significativement corrélé au recouvrement général (r2=0,64) de la végétation et à la diversité floristique des groupements (H'a,b/r2=0,68 ; H'b/r2=0,65 ; H'a/r2=0,50). La superposition de la matrice des paramètres structuraux et taxonomiques de la végétation à celle de l’avifaune, par le biais de la CCA, a démontré la rôle prépondérant que joue la structure de la végétation (E.V.V et Ra) sur la répartition des avifaunes dans notre paysage végétal, alors la floristique joue un rôle secondaire. Néanmoins, ces deux paramètres sont complémentaires l’un l’autre.