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Biodiversité de l’entomofaune de la tomate: les principaux bioagresseurs dans la région de Mitidja
(2022-03-09) DJEBARA, Fatiha
L’étude a été menée sur l’entomofaune associée de la tomate sous abri plastique dans deux sites situés à Zéralda (Sahel occidental) et à Boudouaou El Bahri (Sahel oriental) au cours de l’année 2015 et 2016. Les données de ce présent travail nous ont permis de mettre en évidence une diversité entomologique composée de 111 taxonsrépartis dans 9 ordres, 51 familles et 115 genres. La station de Boudouaou El Bahri est qualitativement la plus riche avec 86 espèces, celle de Zéralda abrite 82 taxons.L’ordre des Hyménoptère prédomine dans les deux stations avec 33,50 % à Zeralda et 37,80 % à Boudouaou El Bahri de l’effectif total,suivi par celui des Diptères avec respectivement 16.25% et de 21.75 % de l’entomofaune inventoriée dans ces deux derniers sites. Les Coléoptères arrivent en 3ème position avec 15.85%, suivis des Homoptères et Hémiptères. Enfin, les autres ordres en l’occurrence, les Lépidoptères, les Thysanoptères, et les Névroptère sont faiblement représentés Parmi, les espèces les plus redoutables nous citerons : les Aphides avec des espèces Macrosiphum euphorbiae, Myzus persicae, Aphis gossypii et Aulacorthum solani. L’Aleurode Bemisia tabaci marque une activité très intense dans la serre de tomate en raison des conditions climatiques très favorables en cette période à
Boudouaou El Bahri. De même, Tuta absoluta considérée aussi comme ravageur majeura été recensée avec des effectifs importants. Concernant, les noctuelles : cinq espèces ont été également capturées ; il s’agit des espèces : Autographa gamma, Agrotis segetum, Chrysodeixis chalcites ,Helicoverpa armigera, et Lacanobia oleracea. Les thrips figurent également parmi les principaux bioagresseurs de la tomate et sont omniprésents avec deux espèces :Frankliniella occidentalis et Thrips tabaci représentée respectivement avec 15,90% et 36,65% de l’effectif total .
L’évolution spatio-temporelle des populations des différentes espèces dans les deux sites d’étude a montré que
les espèces les plus menaçantes répertoriées dans ce présent travail sont à leur optimum en été et dépend des
conditions climatiques, cet aspect mérite d’être approfondi durant le cycle végétatif de la tomate en tenant
compte de ces paramètres. L’analyse des données a également révélé la présence d’un important complexe parasites- prédateurs. Cette entomofaune utile est constituée d’une diversité d’espèces d’auxiliaires et joue un rôle dans la régulation des populations des bioagresseurs de la tomate et peut assurer ainsi un équilibre biologique dans les deux stations.
Il est important de souligner également que le complexe parasite-prédateur des principaux ravageurs de la tomate
marque une forte présence dans les deux zones. Il est représenté par 37,96% de l’effectif total de l’entomofaune
répertoriée.Parmi,les parasites nous citerons : les Aphidiphages : Aphedrus sp et Aphidius ervi, l’Aleurodiphage
Encarcia formosa endoparasite de Bemesia tabaci. Enfin, l’eulophidae : Neochrysocharis sp est considéré comme le principal parasite de Tuta absoluta dans les deux stations d’étude. Ces auxiliaires trouvent une importante biomasse de nourriture constituée de 62,04% d’espèces d’insectes en majorité des phytophages. Par ailleurs, pas moins de 16 espèces de prédateurs reparties dans cinq ordres et cinq familles ont été répertoriées. La famille des coccinellidae prédomine avec six espèces et regroupe deux aphidiphages: Coccinella septempunctata et Scymnus interruptus. Ces deux prédateurs bénéficient d’une importante biomasse de nourriture composée de 11 espèces de pucerons ; les coccidiphages sont représentés avec deux taxons: Chilocoris bipunctatus et Rhyzobius lophantae. Les aleurodes sont attaqués par deux autres coccinelles en l’occurrence, Clitostethus arcuatus et Stethorus punctillum. La famille des Syrphidae utilisent les pucerons
comme nourriture essentielle, il s’agit des espèces Episyrphus balteatus, Eupeodes corolae, Allographa obliqua
et Sphaerophoria scripta. Enfin, ces résultats montrent l’importance et l’intérêt de développer la lutte biologique à l’égard des espèces les plus redoutables de la tomate dans une stratégie de lutte intégrée.
Contribution à l’étude pédologique et géochimique des sols salés de l’Ecocomplexe endoréique sétifien
(2025-05-08) LAOUFI, Hadjer
L’éco-complexe sud-sétifien est l'un des complexes de zones humides les plus vastes et les plus diversifiés du pays. Il est situé dans les hautes plaines du nord-est de l’Algérie,comprend quatre zones humides principales : Sebkhet El Hamiet, Sebkhet Bazer, et Chott El Beida sont inscrites à la Convention Ramsar, tandis que Chott El Frain est actuellement en
cours de classement. Ces zones couvrent une superficie totale de 20 611 hectares et présentent des altitudes comprises entre 800 et 1 200 m. Leur biodiversité et leur rôle écologique sont menacés par la salinisation des sols, un processus complexe influencé par des facteurs géologiques, climatiques et hydrogéologiques. De nombreuses recherches sur les zones humides de Sétif se sont concentrées sur l'hydrogéologie, l'avifaune et la végétation, mais seule une étude a porté sur les sols. Cette étude vise à caractériser les sols de ces zones humides, à évaluer la distribution spatiale et
verticale de la salinité, et à analyser les mécanismes géochimiques impliqués dans la salinisation. Elle a été menée sur quatre toposéquences de 200 à 250 mètres, comprenant 34 profils pédologique. Au total, 105 échantillons ont été prélevés sur l’ensemble des profils, à raison d’un échantillon par horizon pédologique, jusqu'à une profondeur maximale de 200
cm. Les analyses physico-chimiques ont mesuré la texture, le pH, la conductivité électrique (CE), les teneurs en calcaire, en matière organique, et en ions majeurs (Na⁺, K⁺, Ca+ ⁺, Mg⁺+,Cl⁻, SO₄--). Les concentrations des principaux ions de la solution du sol ont permis de déterminer les faciès chimiques, de calculer les indices de saturation pour chaque minéral,
ainsi que l'alcalinité résiduelle, grâce à la modélisation géochimique avec PhreeqC. Les observations de terrain montrent que ces milieux présentent une grande hétérogénéité, tant au sein de chaque profil qu’entre les profils d'une même toposéquence et entre les quatre sebkhas. Les sols sont majoritairement argileux, avec des teneurs élevées en calcaire et une salinité variable allant de non salin à extrêmement salin. Les investigations géochimiques révèlent que le faciès dominant est le faciès chloruré solique, commun au Maghreb et en Afrique du Nord. La salinisation dans les quatre sebkhas est principalement régulée par la précipitation de minéraux tels que la calcite, l'aragonite, la dolomite, le gypse et l'anhydrite, ainsi que par la dissolution des minéraux d'évaporite. L’évolution de l’alcalinité résiduelle calcite (ARc) et l’alcalinité résiduelle généralisée (ARg) montre une voie saline neutre dans les solutions diluées. Toutefois, après la précipitation du gypse et de l’anhydrite, une tendance vers une voie alcaline est observée, signalant un risque potentiel de dégradation des sols. Ces résultats fournissent des bases pour une gestion durable des milieux salins,
essentielle pour préserver les zones humides et adapter les pratiques agricoles aux contraintes pédologiques locales.
Etude ethnobotanique dans le Parc National de Tlemcen et la région de Béni Snous et étude phytochemique et pharmacologique d’Aristolochia longa. L.
(2025-04-22) ZATOUT, Fayza
Ce travail est consacré à l'étude des plantes médicinales du Parc National de Tlemcen et la
région de Béni Snous (Nord-Ouest Algérie),il représente une étude sur la médecine
traditionnelle, ses remèdes et l’utilisation pour letraitement des maladies.
Une série d’enquête ethnobotanique à été réalisée dans cette région auprès 254 personnes
possédant des connaissances ancestrales, à l’aide des fiches questionnaires. Cette étude a
permis d’inventorier 109 espèces médicinales, appartenant à 54 familles botaniques.
Parmi ces espèces, nous avons concentré notre travail sur une plante médicinale très
utilisée,Aristolochialongade la famille d’Aristolochiaceae, dont le nom vernaculaire
« Berrostom ». Nous avons mené une étude phytochimique et pharmocologique sur cette
plante médicinale très utilisée dans la zone d’étude et qui a un grand effet thérapeutique
surtout dans le traitement des pathologies cutanées. L’étude a porté sur l’extrait issu de la
plante, exactement de la partie souterraine tubercules d’AristolochiaLonga.
L’évaluation préliminaire de la composition phytochimique de la partie souterraine de la
plante a permis de mettre en évidence la présence de quelques groupes de métabolismes
secondaires, il ya la présence des flavonoïdes, Tanins catéchétiques, saponosides et glucosides
par contre nous notons l’absence des alcaloïdes, les anthocyanes, les coumarines et les
quinones libres. Ceci a été confirmé par une analyse quantitative basée sur le dosage des
polyphénoles totaux et les flavonoïdes. Les résultats de notre plante montrent que l’extrait éthanolique a une forte teneur en phénols totaux (10,188±0,030 mg/g) par rapport à celle de l’extrait aqueux (3,826±0,076 mg/g). Ensuite, la teneur en flavonoïdes totaux varie d’un extrais à un autre. L’extrais éthanoliqueplus a donné une forte teneur (9,313±0,003 mg/g) par
rapport à celle de l’extrais aqueux (1,635± 0,058 mg/g). La technique de spectroscopie infrarouge a révélé que la présence des fonctions –OH, C-H, C=C, C=O, C-O, C-N, ce groupement est présent dans notre extrait et indique une abondance
des composes phénoliques à savoir, les hydrocarbures, les acides phénoliques et flavonoides, tannins ; tel que confirmé lors du screening phytochimique. Les analyses spectrales par la Chromatographie à haute performance (HPLC) de l’extrait
éthanolique montrent que la tuberculose d’Aristolochialonguacontient des composés polyphénoliques appréciables.
L’évaluation du pouvoir antioxydant in vitro par des méthodes colorimétriques (DPPH, ABTS, CUPRAC et GOR) a montré que nos extraits de plantes étudiée sont dotés d’un pouvoir antioxydant. Concernant l’effet antimicrobien, l’analyse a fait ressortir une activité inhibitrice importante sur les germes Escherichia coli, Salmonella typhimurium, Staphylococcus aureus, Bacillus cereusmultirésistants responsables des maladies infectieuses.
Le test de toxicité aigue réalisé sur des souris pour des doses allant de 2000 mg/kg à 5000 mg/kg montre que notre extrais de tubercule n’a engendré aucune mortalité durant une période de test de 15 jours.
L’activité anti-inflammatoire de notre plante a montré un excellent effet par rapport au lot témoin, l’extrais éthanolique possède une activité anti-inflammatoire importante, elle est pratiquement proche de celle du produit de référence avec un pourcentage de 62 % et de 92%. Le présent travail ressort qu’Aristolochialongaest un produit fort intéressant riche en
molécules bioactives qui pourrait être utilisés en pharmaceutique.
Utilisation de génotypes de maïs (Zea mays L.) pour l’étude de l’efficience d’utilisation de l’azote
(2025-04-09) CHEMLAL, Azeddine
L'azote est un facteur limitant majeur pour la productivité des cultures. Par conséquent, le développement de cultivars efficaces dans l’utilisation de l’azote et/ou tolérants au stress azoté est essentiel pour une agriculture durable, productive et respectueuse de l'environnement. Les objectifs de cette étude étaient d'évaluer la diversité agro-morphologique, l'efficience
d'utilisation de l'azote, l'efficience de remobilisation de l'azote et les caractéristiques de l’architecture du système racinaire sous différents niveaux de disponibilité en azote chez quelques populations algériennes de maïs collectées dans les oasis d'Adrar et de Timimoun. Par la suite, à l’aide du RNA-Seq, une analyse comparative du transcriptome de deux populations
présentant une tolérance contrastée au stress à faible teneur en azote a été réalisée, afin d’élucider les mécanismes moléculaires dynamiques sous-jacents à la tolérance au stress dû à la faible teneur en azote. Afin d’atteindre nos objectifs, trois expérimentations ont été menées en plein champ, en chambre de culture et sous serre. De manière générale, les résultats de notre étude ont mis en évidence une diversité génétique significative avec une très large gamme de variation, pour les différents aspects agromorphologiques, de l’efficience d'utilisation de l'azote, de l’efficience de remobilisation de
l'azote ainsi que de l’architecture du système racinaire, évalués à divers stades de développement, parmi les populations étudiées sous différents niveaux d'azote. Cette diversité suggère que le matériel étudié est adapté à une large gamme de disponibilité d’azote, en particulier dans des conditions de faible disponibilité d’azote. En outre, l'identification de
génotypes de maïs tolérants au stress azoté dans des conditions de stress (P9 et P13) et efficaces dans l'utilisation de l'azote dans des conditions optimales (P2 et P5) est cruciale pour une meilleure valorisation de ces génotypes avec l'adoption de pratiques agronomiques appropriées, selon les capacités et les objectifs des agriculteurs, pour des rendements élevés et stables. De plus, les fortes corrélations observées entre le rendement en grains, l'accumulation
de la matière sèche et de l’azote avant l'apparition des soies, ainsi que la durée de la phase végétative, suggèrent qu'une accumulation précoce et élevée de la matière sèche et d'azote avant l'apparition des soies est cruciale pour maximiser le rendement et améliorer la qualité nutritionnelle des grains. D’autre part, la culture hydroponique confirme sa fiabilité grâce aux résultats des corrélations observées dans notre étude entres les caractéristiques de l’architecture
racinaire et celles des plantes adultes. En outre, cette technique a prouvé également son efficacité en tant qu'outil puissant pour caractériser avec précision les paramètres du développement racinaire et évaluer la diversité génétique.
Enfin, nos résultats sur la réponse transcriptomique de deux populations, présentant une tolérance contrastée au stress à faible teneur en azote, ont révélé une différence significative entre ces deux populations dans des conditions de stress azoté. Ces résultats ont permis de mieux comprendre les mécanismes moléculaires de la tolérance au stress azoté chez le maïs et
faciliteront ainsi la sélection assistée par les marqueurs moléculaires en vue du développement de cultivars de maïs plus tolérants à ce type de stress. Compte tenu de ces résultats, cette diversité génétique devrait être exploitée dans des programmes de sélection et d'amélioration visant à réduire la forte dépendance aux variétés importées, qui peinent parfois à s'adapter aux conditions agroécologiques et climatiques variées de l'Algérie.
Caractérisation physicochimique et biologique du Moringa oleifera Lam. cultivé en Algérie
(2025-03-16) KHEYAR-BOUKHRIS, Farida
Moringa oleifera Lam., cultivé en Algérie, est une plante prometteuse pour ses bienfaits médicinaux et nutritionnels, constituant un aliment phytopharmaceutique et fonctionnel avec des applications dans le traitement des maladies chroniques et la promotion d'une alimentation durable. Ce travail a d'abord porté sur la caractérisation physicochimique de la poudre de feuilles séchées de M. oleifera, suivie de l'analyse de sa phytocomposition par extraction assistée par micro-ondes (MAE) verte optimisée, en utilisant la méthodologie de surface de réponse et le plan de Box-Behnken pour maximiser la récupération des composés phénoliques totaux (TPC), comparé aux méthodes conventionnelles (ME, DE et IE). Une
identification des composés bioactifs présents dans l'extrait optimisé a ensuite été réalisé par analyse LCQTOF-HRMS. Enfin, une caractérisation biologique in vitro, incluant les activités antioxydante, antibactérienne, anti-hémolytique, ainsi que la non-toxicité et les effets anti-inflammatoires et antidiabétiques des différents extraits, a été réalisée.
L'analyse a montré une teneur nutritionnelle élevée en glucides (44,80 %), protéines (21,80 %), lipides (6,1 %), ainsi qu'un apport en minéraux et vitamines, positionnant les feuilles de M. oleifera comme une source de nutriments essentiels. Les conditions optimales pour MAE incluent une concentration en éthanol de 48,86 %, une puissance de micro-ondes de 626,53 W, et un temps de 99,48 s. Cette méthode a donné un rendement supérieur en TPC (58,45 mg GAE/g DW) par rapport aux méthodes classiques. Par UHPLC-QTOF/MS, 47 composés bioactifs, dont 40 phénoliques (16 acides phénoliques, 24 flavonoïdes), ont été identifiés, 11 étant rapportés pour la première fois dans les feuilles de M. oleifera.
Les tests biologiques indiquent que les extraits de feuilles de M. oleifera (MAE, ME, DE et IE) ont exercés de fortes activités biologiques in vitro, notamment l’extrait optimisé MAE, qui démontre une activité antiradicalaire et une activité réductrice élevée, avec des valeurs IC50 de 0,294 ± 0,004 mg/mL pour la méthode DPPH, 0,425 ± 0,005 mg/mL pour la méthode ABTS et 20,85 ± 0,5 mg EAA/g pour la méthode du FRAP. L'activité antibactérienne de l'extrait optimisée est significative contre les souches bactériennes Gram+ et Gram-, avec un effet maximal sur Escherichia coli (ATCC 25922), donnant un
diamètre d'inhibition de 32,25 ± 0,25 mm et une CMI < 0,125 mg/mL. En revanche, une activité moindre est observée contre le SARM, avec un diamètre d'inhibition de 8,50 ± 0,50 mm et une CMI > 50 mg/mL. Les extraits de M. oleifera se révèlent pratiquement non toxiques même à des concentrations élevées (2 mg/mL). L’étude de l’activité anti-hémolytique a montré une meilleure résistance des globules rouges au stress oxydatif induit par l'AAPH en présences des extraits, avec un effet protecteur important sur l'intégrité cellulaire, supérieur à celui des Trolox et de la vitamine C, et offrant une protection comprise entre 80,11 ± 0,16 % et 90,19 ± 1,06 %. L’évaluation de l’activité anti-inflammatoire a montré une inhibition
signifivative de la dénaturation des protéines (BSA) par les extraits, l'extrait optimisé ayant un effet inhibiteur maximal de 92,01 % à 500 µg/mL avec une valeur d'IC50 de 102,271 ± 0,46 µg/mL. L’étude de l’activité anti-diabitique a mis en évidence un effet significatif des extraits sur l’activités de l'α-amylase, l’extrait optimisé présentant une forte inhibition cette enzyme à 500 µg/mL, avec un pourcentage d'inhibition de 73,83 ± 0,40 % et une valeur d’IC50 de 170,46±1,05 µg/mL. La richesse des feuilles de M. oleifera en composés phénoliques, notamment en flavonoïdes pourrait être à l'origine des propriétés biologiques observées. Cette étude soutient ainsi le potentiel de M. oleifera pour une utilisation alimentaire et médicinale, en faisant un candidat prometteur pour les industries agroalimentaires et pharmaceutiques.