Département Productions Animales
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Item Etude biométrique de populations d’abeilles du Nord de l’Algérie Apis mellifica intermissa(INA, 2005-10-01) DOUMANDJI, HafizaItem Evaluation des besoins d’entretien (en énergie et en azote) de la race ovine Ouled Djellal(INA, 2006-12-10) HADJEM, NaimaNotre travail s’est intéressé à l’évaluation des besoins d’entretien en énergie et en azote du mouton de la race Ouled Djellal. L’essai est effectué en atelier de digestibilité durant 05 mois sur des ovins âgés de 08 mois. Afin d’évaluer les besoins d’entretien de la race Ouled Djellal en énergie et en azote nous avons utilisé : la méthode alimentaire par régression, le model des bilans, la méthode factorielle. Les résultats obtenus par la méthode alimentaire par régression pour l’entretien sont : 0,028 UFL/kg P0,75 et 22,03 g MOD/kg P0,75, ces valeurs sont comparables aux recommandations de l’INRA (1978) à moins de 15% ; Les résultats obtenus concernant les besoins d’entretien en azote sont de l’ordre de 2,02 g MAD/ kg P0,75 soit moins de 17% comparativement à la valeur recommandée par l’INRA (1978) ; La méthode des bilan et factorielle ne sont pas de bonnes estimateurs des besoins azotés. Au terme de ces résultats, les besoins d’entretien en énergie et en azote de notre race est légèrement inférieurs à ceux des ovins de races améliorées.Item RELATIONS ENTRE LES MODALITES DE PRODUCTIONS BOVINES ET LES CARACTERISTIQUES DU LAIT(INA, 2007) BOUKIR, MokraneL’étude a consisté à mettre en évidence les variations de la qualité du lait de vache en fonction des pratiques d’élevage adoptées dans 44 exploitations laitières bovines de la wilaya de Tizi-ouzou. Un suivi d’élevage détaillant les modes de conduite des vaches a été adopté. En parallèle, des prélèvements de lait de mélange pour chaque exploitation ont été réalisés et ont été analysés pour déterminer leurs qualités physiques et chimiques (teneur en matières grasses, extrait sec total, extrait sec dégraissé, pH, température, et densité) et hygiéniques (germes totaux et coliformes fécaux). Les résultats ont montré que le taux butyreux moyen est inférieur à 35 g/l dans 35% des élevages étudiés, témoignant ainsi des apports insuffisants de concentrés et des fourrages secs et d’une absence totale de rationnement des vaches selon leur état physiologique. De plus, tous les échantillons de lait collectés, sans aucune exception, ne peuvent être qualifiés de qualité satisfaisante du point de vue hygiénique (forte contamination microbienne) ce qui dévoile les mauvaises conditions hygiéniques dans lesquelles se déroulent les opérations de traite mais aussi le non respect des mesures prophylactiques dans la majorité des fermes. Globalement, les résultats témoignent de la variabilité importante de la qualité du lait et de ses relations aux modalités de production. Ces résultats tendent à montrer un déséquilibre entre la capacité des producteurs à maîtriser l’évolution technique de leur exploitation et leur capacité à mettre en œuvre des pratiques hygiéniques et sanitaires. Une typologie des échantillons de lait a été élaborée afin de synthétiser les variations des paramètres du lait. Ces résultats conduisent à élaborer des actions d’amélioration adaptées en vue de promouvoir la qualité du lait de façon à satisfaire les exigences de l’industrie laitière en matière de transformation afin d’assurer la meilleure valorisation possible du produit.Item Evaluation de la durabilité des systèmes agropastoraux bovins dans le contexte de la zone semi aride de Sétif(INA, 2007) FAR, ZahirCe travail vise l’évaluation de la durabilité des exploitations agricoles bovines du semi aride de Sétif par la méthode IDEA, afin de caractériser leur situation vis-à-vis du développement durable et d’identifier le niveau d’adaptation de la méthode IDEA au contexte algérien lors de son application. L’étude a été réalisée sur 60 exploitations réparties également sur les trois zones bioclimatiques de la région (semi aride supérieur, semi aride centrale et semi aride inférieur). La classification hiérarchique des exploitations a permis d’identifier quatre groupes : les grandes exploitations publiques, les grandes exploitations capitalistes, les exploitations de taille moyenne et les petites exploitations. L’analyse de la durabilité relève que la tendance globale est même pour toutes les exploitations : elles sont durables à l’échelle agroécologique, moins durables à l’échelle économique et plutôt non durables à l’échelle socioterritoriale. Cette dernière échelle constitue une limite à la durabilité agricole et doit être améliorée par des mesures et des actions conjuguées entre les éleveurs et tous les acteurs du secteur agricole. L’analyse critique de la méthode IDEA montre qu’elle permet de répondre à un nombre important de questions relatives au développement durable de l’agriculture algérienne. En conséquence, plusieurs indicateurs ont exprimé un niveau de pertinence élevé. Cependant, certains autres indicateurs semblent inadaptés à ce contexte et nécessitent d’être modifiés afin de mieux appliquer cette méthode en Algérie et de lui doter d’une haute crédibilité.Item Diversité des systèmes d'élevage bovin laitier et performances animales en région semi aride de Sétif(INA, 2007-05-10) MOUFFOK, Charef EddineCette étude analyse l’activité d’élevage bovin dans l’exploitation agricole de la région semi aride et l’élaboration des performances de production laitière et de reproduction à l’échelle individu. La recherche a concerné une enquête auprès de 46 unités d’exploitations et un suivi des performances de 452 vaches laitières élevées dans 4 fermes pilotes réparties sur trois étages bioclimatiques durant 16 années. A l’échelle régionale, trois types d’orientation des systèmes de production agricole se dégagent : la région sud-est se distingue par l’intensification des cultures et l’élevage, le centre se caractérise par l’importance de la céréaliculture dans le cadre d’un système associant la céréaliculture et l’élevage, alors que la troisième orientation regroupe les localités de faibles potentialités agricoles. L’élaboration d’une typologie des exploitations agricoles dans la région d’étude, a permis d’identifier quatre types d’exploitation. Les grandes exploitations diversifient leurs activités de cultures et d’élevage, les exploitations de taille moyenne sont soit diversifiées ou bien pratiquent la culture des céréales seule, alors que les petites exploitations pratiquent uniquement l’élevage. La diversité à l’échelle troupeau bovin exprime une diversité de la structure du troupeau et des disponibilités en ressources alimentaires qui déterminent une orientation productive mixte ou laitière. La comparaison des performances concerne des génisses de race Montbéliarde importées et trois générations successives de femelles de même race née en région semi-aride algérienne. Sous l’effet des pratiques d’élevage et de l’environnement l’intervalle vêlage première saillie (69 à 113 jours), le nombre de services par conception (1,24 à 1,5), l’intervalle vêlage fécondation (93 à 136 jours), l’intervalle entre vêlages (373 à 444 jours), la production laitière (2200 à 3250 kg) et sa durée (282 à 310 jours) varie en rapport avec l’effet des fluctuations de pluies sur les ressources. Les vaches importées ont produit entre 20 et 30% de lait en plus que celles nées localement, mais ont extériorisé des résultats de reproduction plus faibles. Leurs intervalles entre le vêlage et la fécondation (142 jours) et entre vêlages (431 jours) sont respectivement plus étendus de 27 à 34 jours et de 30 à 41 jours. Les générations nées localement ont présenté un intervalle entre vêlages comparable (390 à 401 jours) et plus régulier sur la carrière, exprimant une adaptation de la fonction de reproduction, et une lactation standard comparable (2660 à 2800 kg). La variabilité de la durée de lactation (271 à 309 jours), explique aussi la différence de niveau de production laitière réelle entre générations. Nos résultats précisent les transformations ayant touché le matériel animal et les limites du modèle d’élevage développé.Item Formes et répartition de l’azote dans une meule de paille traitée à l’urée par la méthode de l’alternance de l’arrosage des lits(INA, 2007-06) CHIBANI, ChafiaNous avons recherché les différentes formes d’azote et leur répartition dans une meule de paille de blé traitée à l’urée (PTU) par la méthode de l’arrosage alterné des lits à raison de 20 % d’humidité, 7 % d’urée pendant 75 jours, en période estivale. 28 échantillons sont prélevés à raison de 7 par lit : (a1 à a7 ; b1 à b7 ; c1 à c7 et d1 à d7). Un témoin (PTNH3) avec la même paille est constitué (3.5 % NH3, 35 °C et 45 jours). Nous avons évalué pour chaque point de prélèvement, en plus de l’analyse fourragère, les formes d’azote : azote total (NT), l’azote soluble dans NDF (NS-NDF), l’azote soluble Durand (NSD), l’azote soluble dans l’eau (NSE), l’azote ammoniacal (N-NH3) et l’urée résiduelle (N uréique). L’utilisation digestive de la MS des pailles est mesurée In Vitro par la méthode de TILLEY et TERRY (1963). Il ressort qu’après traitement des pailles à l’urée, les MAT passent de 4.2 pour la paille non traitée à 19.7 pour les lits humidifiés (LH) et à 11.1 % pour les lits non humidifiés (LNH) similaire au témoin PTNH3 (11.2 %). L’azote des PTU est essentiellement sous forme soluble (80 %) quelque soit la procédure d’évaluation. La fraction ammoniacale de cet azote soluble (disponible instantanément en rumen) varie entre 5 et 12 % selon le lit considéré. L’uréolyse est de 97 % sur l’ensemble de la meule, elle est reliée positivement à la teneur en azote des pailles. La digestibilité de la MS est améliorée par le traitement à l’urée, avec un léger mieux pour les LNH (58 %) comparés aux LH (56 %). L’analyse des données montre que la teneur en azote des pailles détermine la solubilité, la teneur en urée résiduelle et la dig In Vitro MS.Item Essai de mise au point pour l’ovin d’un bloc multinutritionnel à base de rebuts de datte(INA, 2007-06-25) HADJSMAIL, BrahimLes rebuts de datte, coproduits de palmier dattier sont disponibles en Algérie en quantité importante (120 000 tonnes/an) et sont peu utilisés en alimentation animale. Ce travail décrit la fabrication de blocs multinutritionnels (BMN) à base de rebuts de datte et d’urée. Ils sont testés sur la base de leur qualité physique (dureté, densité et tenu) et de leur pouvoir de complémentation d’une paille de blé chez l’ovin comparativement à un lot complémenté avec 250g de concentré (L 250). La composition de base des blocs est : rebuts de datte (65 à 35%), ciment (15%), urée (10%), son (15 à 30%), condiment minéral vitaminé (8%), chlorure de sodium (2%). Six formules de BMN ont été testés dont une a été retenue pour l’ensemble du travail : 65% de datte, 0% de son. Sa digestibilité calculée est de 77%. Les résultats de qualités physiques montrent une dureté faible (2 kg/cm2) tout comme la densité (2.5 kg/cm3) mais une tenue satisfaisante. Testés sur des moutons, le bloc s’est révélé très appétible : la quantité ingérée est de 423g par jour et par animal. La complémentation d’une paille de blé avec le BMN a permis une ingestion de paille de 68.0 g/kg p0.75 (contre 69.0 g pour L250) et d’établir la digestibilité de la, MO de la ration totale à 54 contre 55% pour L250. La digestibilité des matières azotées totales est logiquement plus élevée pour BMN : 70.0 contre 49.0 Tout comme la rétention azoté (11g d’azote contre 6g). En revanche, le niveau alimentaire est comparable : 1.72 contre 1.78 ; mais le gain moyen quotidien obtenu (215g/j) est meilleur que pour L250 (125g/j) probablement à cause d’un meilleur approvisionnement en azote permis par BMN. Sous réserve de la validation de ce dernier résultat, le BMN semble être un excellent complément des pailles de céréale pour des ovins en croissance modérée notamment des agnelles.Item Etude du développement des essaims d'abeilles suite au remérage par des reines issues de souches sélectionnées cas de ruchers de la Mitidja(2008) BERKANI, Nawel HaddaCet essai expérimental réalisé qui touche à l’élevage royal artificiel et à la production intensive d’essaims nous permet de confirmer qu’à partir d’une méthodes de conduite des colonies appelée sélection massale on peut obtenir des colonies de valeur ( avec des reines de meilleures qualité). Ce travail nous a permis d’éliminer les populations qui ne répondent pas aux critères de sélection. On a noté que les essaims issus de reines sélectionnées ont en totalité gardé les critères de valeur, constatés chez les colonies souches.Item Contribution à l’étude de la diversité génétique des populations camelines (genre Camelus) dans la région du Hoggar (Sud Algérien)(INA, 2008) HAREK, DerradjiAfin d’identifier et de caractériser la variabilité génétique des populations camelines «Tergui», dans la région du Hoggar wilaya de Tamanrasset, notre étude touche à l’analyse de la variabilité génétique sur un total de301 têtes dont 105 femelles, qui définie les aspects caractérisant la population étudiée, ses paramètres morphologiques et quelques performances zootechniques. La méthodologie d’analyse est basée sur l’étude de la diversité génétique des populations camelines à travers les profils génétiques visibles et mesurables ainsi que la structuration de la typologie des exploitations d’élevages camelins. Pour cela le traitement statistique des données des profils phénotypiques et biométriques sont à la base des données obtenues pour décrire ces populations. Les résultats obtenus mettent en évidence l’existence de 05 races (phénotype) distinctes au sein de la population dont le Mahri (37,87 %) est majoritaire ; comparativement à Abahou (25,25 %), Atlagh (22,26 %), Alemlagh (10,97 %) et Azzerghaf (3,65 %). Ceci reflète la variabilité au sein de la population «Tergui» sur le plan morphologique et démontre un polymorphisme important et nous renseignent amplement sur la structuration des populations. Ou La population cameline «Tergui» se compose des groupes de population, identifiés comme suit : Le 1 er groupe : la population Mahri se compose d’ Amellal et d’Abahou ; Le 2ème groupe : la population Marouki d’Atlagh et d’Alemlagh ; - Le 3ème groupe : la population d’Azzerghaf (Pie tachetée). Cette étude serait un indicateur potentiel pour des travaux et des tests génétiques basés sur l’analyse du polymorphisme de l’ADN qui constituent d’excellents outils pour l’identification des espèces composant notre population « Tergui ».Item Etude des performances zootechniques de quelques élevages de reproducteurs chair du Groupe Avicole Centre(INA, 2008-04-09) CHERIFI, ZakiaNotre étude a pour objectif l’évaluation du niveau de maîtrise de l’élevage avicole de reproducteurs chair, à travers l’étude des performances zootechniques obtenues au niveau de trois élevages de groupe avicole du centre durant la période de 1997 à 2003. Les résultats obtenus sont les suivants : La souche ISA est la plus exploitée dans les trois centres : 4 fois à Blida (2000 à 2003), 5 fois à Rouiba (1998 à 2003) et 2 fois à Corso (2002 à 2003). Le taux de mortalité moyen des mâles et femelles est élevé : il est respectivement de 15 et 7%. La consommation moyenne par sujet en phase d’élevage : 10 kg et en production : 36 kg est largement supérieure. L’analyse du taux de ponte et d’éclosion fait ressortir des taux bas pour toutes les bandes étudiées : 58 % et 64%, ce qui a fortement affecté la production moyenne d’œuf à couver et de poussins d’un jour qui est inférieure à la moyenne standard. Le niveau de ces performances reste inférieur aux performances de la souche en question.Item Étude comparée des performances de croissance d’agnelles de race « Ouled-Djellal » alimentées à base de foin de luzerne ou de paille traitée à l’urée(INA, 2008-04-10) Allouche, NadjiaNotre travail comporte deux objectifs ; le premier consiste en l’étude de l’effet d’une alimentation à base d’une paille traitée à l’urée, comparée au Foin de luzerne, sur la croissance des agnelles. Ainsi que de trouver la dose de concentré qui pourrait équilibrer une ration à base de paille traitée à l’urée à 7% pour de meilleures performances de croissance. Le deuxième objectif est de vérifier l’hypothèse de toxicité et d’essayer de trouver des explications et des solutions palliatives aux aspects négatifs de la consommation de la paille traitée à l’urée, par le dosage spectrophotométrique de quelques paramètres sanguins. 24 agnelles « ouled-djellal » âgées de 8 à 9 mois ont été réparties en trois lots de poids homogène en octobre 2005. Le lot 1 et le lot 2 ont reçu de la PTU complémentée respectivement avec 200 et 300 g de concentré, le lot 3 a reçu du foin de luzerne et 100 g de concentré, durant 5 mois. Une complémentation minérale et vitaminique ainsi que des soins ont été apportés pour les trois lots. Les résultats obtenus montrent que seules les agnelles du lot 2 ont réalisé l’objectif d’un GMQ de 55 g/j, alors que les agnelles du lot 1 n’ont atteint que 38 g/j, soit -31% par rapport à notre objectif. Les agnelles du lot 3 ont réalisé un GMQ de 106 g/j, soit +93 % de l’objectif. Le GMQ obtenu dans les trois lots s’ajuste à l’énergie apportée par les rations. Celui du lot 2 est le plus ajusté à l’énergie apportée. Par contre il est inférieur au GMQ permis par les PDI pour les trois lots. Les résultats relatifs aux paramètres plasmatiques des agnelles consommant de la PTU durant une période de 5 mois sont dans les normes physiologiques. Pour les trois lots, La concentration plasmatique à jeun en protéines totales varie de 55 g/l à 75g /l ; la créatinémie de 102 à 286 µmol/l ; les transaminases varient de 25 à 50 UI/L ; et l’urémie est comprise entre 0,15g/l et 0,38g/l. Par contre, les résultats d’urémie obtenus sur les agnelles du lot foin de luzerne, ils sont souvent situés à la limite supérieure des normes rapportées dans la bibliographie (0,28 ± 0,4 g/l).Item Essai d’adaptation de la méthode des indicateurs de durabilité des exploitations agricoles (IDEA) au contexte de l’élevage bovin laitier de la zone semi aride de Sétif(INA, 2008-11-05) BIR, AbdenourCette étude a pour objectif d’essayer d’évaluer le niveau de durabilité des exploitations agricoles laitières dans le contexte semi aride de Sétif. Elle s'est déroulée entre Mars et Mai 2007. Elle repose sur un essai de transposition ou d’adaptation des indicateurs de la méthode IDEA (Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles). L’étude a été réalisée sur 48 exploitations réparties d’une manière homogène sur les trois zones bioclimatiques de la région (semi aride supérieur, semi aride central et semi aride inférieur). L’élaboration d’une typologie structurelle des exploitations agricoles à l’aide d’une classification hiérarchique a permis d’identifier quatre groupes : les petites exploitations à orientation élevage bovin, les exploitations de taille moyenne à orientation élevage bovin et céréales, les grandes exploitations à orientation céréales et élevage bovin et enfin, les grandes exploitations à orientation élevage et cultures fourragères en irriguée. L’analyse de la durabilité des exploitations laitières de la zone semi aride sétifienne montre une grande diversité de résultats quels que soient le type d’exploitations, la région ou la spécificité de production. Les résultats relatifs à l’évaluation de la durabilité permettent de mettre en évidence un niveau élevé pour la durabilité agroécologique, moyen pour la durabilité économique et faible pour la durabilité socioterritoriale. L’analyse de la durabilité agricole laisse apparaître deux exploitations dont la durabilité est limitée par l’échelle agroécologique, 14 exploitations sont limitées par l’échelle économique et 32 exploitations sont limitées par leur échelle socioterritoriale. La méthode IDEA modifiée fournit une image globalement représentative de la durabilité de l'agriculture algérienne et pourrait donc servir à identifier les systèmes de production les plus "durables". La validation future de la méthode requiert la mise en action d’un groupe composé de chercheurs, d’experts et d’agriculteurs afin de valider une grille qui reflètera la situation sur le terrain et permettra d’évaluer au mieux la durabilité des exploitations dans le contexte local.Item Bien-être animal et production bovine(INA, 2008-11-08) ALLANE, MustaphaAu cours des dernières décennies le bien-être des animaux d’élevage est devenu une demande sociale majeure dans les pays développés au même titre que la qualité des produits issus de l’élevage et la préservation de l’environnement. Cependant, la notion du bien-être animal demeure un concept complexe et multidimensionnel. L’objectif de cette étude est d’étudier les relations entre les conditions d’élevage et le bien-être des animaux ainsi que l’influence du bien-être sur les performances de production laitière. L’étude a été menée auprès de 62 exploitations laitières réparties sur 6 communes de la wilaya de Tizi-Ouzou, elle a permis à l’aide d’une analyse factorielle d’établir une typologie des exploitations qui a fait ressortir 4 types d’exploitations. L’outil utilisé pour l’évaluation du bien-être des vaches dans les conditions d’élevage est le TGI 35 L (Bartussek et al, 2000). L’analyse des résultats obtenus pour les performances de production laitière révèle de très grandes disparités. En effet, la production laitière totale (PLT) varie entre 1525 et 6904 kg/vache/an. Par ailleurs, les résultats de l’évaluation du bien-être des vaches avec le TGI 35 L montrent que les plus faibles notations sont celles obtenues par la composante ‘’sols’’ avec une moyenne de 4,23 ± 1,30. Alors que, les meilleurs notations sont attribuées à la composante ‘’lumière et air’’ avec un score moyen de 6,10 ± 1,58. Enfin, les notations globales du bien-être pour l’ensemble des exploitations enquêtées varient entre 14 et 35 points avec une moyenne de 26,5 ± 4,61.Item Impact du chargement et de la diversification fourragère sur les performances du bovin laitier(ENSA, 2008-11-17) BOUZIDA, SamiraLe développement de la production laitière en Algérie ne doit pas sortir de la sphère d’un « développement agricole durable ». Pour cela, l’utilisation d’outils d’évaluation de la durabilité des exploitations agricoles est indispensable. La méthode IDEA (Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles) testée dans certaines régions du pays (Mitidja, Sétif, Tizi-Ouzou) a montré ses limites sur plusieurs de ces indicateurs. Ainsi, ils doivent être réfléchis dans le contexte algérien. C’est dans cette optique que s’inscrit cette étude qui a révélé que, ni le nombre d’animaux exprimés en UGB par hectare de SFP, ni le nombre d’espèces fourragères consommé par les vaches laitières sur l’exploitation, ne semblent avoir un effet significatif sur les performances individuelles des vaches laitières. L’analyse critique de l’indicateur « A9 » de la méthode des indicateurs de durabilité des exploitations agricoles (IDEA) et les résultats obtenus nous ont conduits à conclure que la notion du chargement dans des conditions de productions fourragères aléatoires, ne renseigne pas d’une manière fiable sur le degré d’autonomie fourragère des exploitations. Par conséquent, d’autre critères doivent être considérés dans l’élaboration de cet indicateur pour une meilleure adaptation d’IDEA au contexte Algérien.Item Sédentarisation et développement durable de l’élevage ovin en zone steppique.(2009, 2009-06-25) BENIDIR, MohamedA l’ombre de la mutation des systèmes d’élevage et l’émergence du phénomène de la sédentarisation dans les zones steppiques, plusieurs interrogations ont été suscitées sur l’impact de la sédentarisation sur la durabilité des systèmes de production et la pérennité des ressources naturelles. Dans cette optique, cette étude a pour objectif de metrre la lumière sur cet impact à travers une évaluation de la durabilité de 50 exploiations à vocation ovine de la région steppique de Djelfa en utilisant la methode IDEA (Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles). L’étude typologique effectuée à l’aide d’une analyse factorielle a fait ressortir cinq groupes distincts: exploitations de grande taille à spéculations diversifiées, exploitations de taille moyenne à dominance ruminants, exploitations de taille moyenne à orientation polyculture-élevage petits ruminants, exploitations de taille moyenne à association élevage-céréaliculture, exploitations de petite taille à association céréaliculture-élevage petits ruminants. L’analyse de la durabilité a montré que les meilleures performances ont été enregistrées par les deux échelles agroécologique et économique alors que la dimension socioterritoriale constitue une limite pour la durabilité totale. Mais ces résultats restent à discuter en vue de l’inadaptation de la méthode d’évaluation qui présente des faiblesses en matière de pertinence, de précision des indicateurs et également l’attribution des scores.Item contribution à la connaissance du polymorphisme et de la diversité biologique des populations avicoles dans la région des Aurés(2009-06-27) MAHDAOUI, AbderrahmaneLa filière des boissons non alcoolisées est l’une des plus importantes du secteur agroalimentaire en Algérie. Elle a réalisé un chiffre d’affaires dépassant les 45 milliards de dinars en 2009. Les 1700 entreprises qui interviennent dans le secteur emploient plus de 19000 travailleurs. Elle se caractérise par la production de trois catégories de produits : boissons gazeuses, jus de fruits et eaux minérales. Cette production permet de satisfaire la demande sans cesse croissante de la population, évaluée à 21 millions d’hectolitres en 2010. Mais, la filière a été confrontée à des contraintes telles les traditionnels phénomènes de la contrefaçon et du marché parallèle, des difficultés rencontrées par les industriels de la boisson suite à certaines mesures prises dans la Lois de Finances Complémentaires (LFC) de 2009, et, enfin, récemment celui de la concurrence déloyale rencontrée devant les produits provenant des pays arabes, après l’intégration de l’Algérie à la zone arabe de libre-échange (ZALE). On s’attache à savoir est-ce que le processus de s’engager dans une démarche qualité, permet réellement d’améliorer la qualité des entreprises et d’arriver à satisfaire le consommateur Algérien qui devient de plus en plus exigent. Sur la base d’un échantillon de 16 entreprises privées Algériennes, on a effectué une analyse statistique qui a été renforcée à l’aide d’un questionnaire destiné aux chefs d’entreprises. Désormais, la soumission des entreprises privées de la filière aux normes internationales, entraîne des changements dans leur système de management. L’objectif de la présente étude réside dans l’importance des problèmes qu’un tel sujet soulève dans une conjoncture économique de libération des marchés.Item Implication de la vulgarisation agricole institutionnelle dans les modalités de production laitière et dans l’aide à la prise de décision des éleveurs(2009-07-01) HIMEUR, ZakiaCette étude a pour objectif de rechercher le degré de l’implication des programmes de la vulgarisation agricole initié par le vulgarisateur pour l’amélioration des pratiques des éleveurs dans la zone de Birtouta, dans l’aide à la prise de décision, d’identifier les sources du savoir-faire détenu par les éleveurs et de mettre en évidence le taux d’intervention des circuits formels et informels dans le processus de la vulgarisation agricole. Elle s’intéresse aussi à la qualité de la relation vulgarisateur- éleveur, de l’approche utilisée par les vulgarisateurs, de leur formation et du contexte à l’intérieur duquel s’exerce la vulgarisation. La méthode de recherche est l’enquête auprès de 26 exploitations agricoles sur des faits en utilisant la technique du questionnaire. Les résultats montrent que les circuits informels de la vulgarisation agricole ont prouvé leur efficacité, notamment le père qui occupe la première place dans l’aide à la prise de décision et confirme la transmission de l’activité d’élevage bovin du père au fils ; il s’agit d’un héritage familial. Les décisions stratégiques qui engagent l’avenir de l’exploitation pour une période relativement longue, comme le changement du système de production, ne sont prises que par l’éleveur chef de l’exploitation ou par l’éleveur aidé par sa famille. Dans la prise des décisions tactiques périodiques (la vente des produits et l’information sur les programmes de subvention de campagne), les éleveurs sont fortement et sensiblement aidés par les conseillers. Ainsi, la vulgarisation formelle à travers le vulgarisateur et la vulgarisation informelle par le biais des conseillers commerciaux prennent part et contribuent d’une manière imparable.
Ce travail met aussi en évidence l’absence totale sur le terrain des structures publiques chargées de la vulgarisation agricole. Dans les décisions tactiques quasi quotidiennes qui sont prises au fur et à mesure du déroulement du processus de production (pratiques d’élevage), le vulgarisateur du bureau local censé jouer un rôle prépondérant est concrètement absent étant donné que le vétérinaire praticien, le père et le vétérinaire officiel appuient les éleveurs et participent efficacement dans la prise de décision.Item Effets des conditions d’élevage sur la production et la reproduction de la vache laitière en début de lactation(2009-11-23) KACI, SabahAfin d’apporter quelques éléments de réponse à la détérioration des performances de production et de reproduction des vaches laitières relevées sur terrain par plusieurs auteurs, cette étude est conduite sur 35 vaches laitières dans 5 élevages de la région de Birtouta (Wilaya d’Alger) . Ces vaches sont suivies du tarissement au début de lactation ou plusieurs facteurs ont été mesurés à savoir l’alimentation, le profil biochimique, le cote chair et les maladies. L’analyse statistique a révélé plusieurs corrélations entre les différents paramètres déjà cités. Les modèles linéaires appliqués aux données ont démontré que l’alimentation et les maladies sont les facteurs à influence déterminante sur les performances des vaches. L’analyse de ces facteurs a indiqué que la production laitière est très fortement liée à l’état de santé des vaches puisque le niveau de la production se trouve diminuer chez les vaches laitières atteintes que celles indemnes, cependant c’est le nombre de maladies relevées par vache qui décroît sérieusement la quantité de lait produite d’où 70% de la variation totale est expliquée par l’apparition de 3 maladies et plus. Par ailleurs, la production laitière augmente avec l’apport énergétique au tarissement (25% de la variation). L’effet sur la reproduction est associé à l’apparition des maladies, au niveau énergétique et l’apport en Phosphore pendant le tarissement et à l’apport azoté du tarissement et du début de lactation.Item Etude comparative des paramètres de reproduction de lapines de population locale, californiennes et néozélandaises dans les conditions algériennes (région de Tizi-Ouzou)(ENSA, 2010-01-06) CHETTOUH, SamiaUn essai à été réalisé pour évaluer les performances des lapines locales et d’apprécier celles des lapines Néo zélandaises et Californiennes dans les conditions d’élevage locales. Les femelles ont été mises en reproduction en saillie naturelle, selon un rythme semi intensif. De nombreux facteurs influencent les paramètres de reproduction. Parmi ceux-ci, le type génétique, la saison et le stade physiologique au moment de la saillie (allaitantes vs non allaitantes). Le type génétique n’a pas d’effet significatif sur les paramètres de reproduction pris en considération sauf pour la réceptivité (P<0,05). La réceptive est meilleure chez les femelles Californiennes et Néo zélandaises avec respectivement 86,25 % vs 83,87 % et 71,04 %. L’analyse de la taille de portée à la naissance montre une supériorité de la population néo zélandaise par rapport à la population locale et californienne. La saison estivale ne semble pas affecter les performances des femelles locales contrairement aux femelles hybrides qui enregistrent les meilleures moyennes en automne et au printemps. La population locale semble bien adaptée aux conditions climatiques. Nos résultats mettent en évidence l’effet de l’état physiologique sur les différents paramètres de reproduction en faveur des femelles non allaitantes. Par ailleurs, les femelles allaitantes des populations néo zélandaise et locale ont enregistré une prolificité en nés totaux à la naissance plus élevée que les non allaitantes (7,01 et 9 vs 5,25 et 6,7).Item Essai d’établissement de typologies d’exploitations d’élevages laitiers dans le contexte du Sud Algérien(ENSA, 2010-02-09) BOUBEKEUR, AbderrahmaneL’étude réalisée par enquêtes sur 115 exploitations d’élevages laitiers dans la wilaya d’Adrar durant l’année universitaire 2008/2009 a permis d’approcher la logique et les pratiques de différents types d’exploitations laitières selon le mode d’élevage. Bien que les exploitations enquêtées se repartissent dans trois mode d’élevage, l’établissement de typologie par analyse en composantes principales et classification par la méthode des nuées dynamiques, a permis de dégager quatre types dont le nombre d’exploitations est variable. Les élevages enquêtés semblent s’inscrire dans une diversité de situation d’exploitation laitière qui se caractérise par la coexistence de plusieurs espèces animales. La production laitière fournie par les exploitations enquêtées est d’un niveau faible. Elle est destinée essentiellement à l’autoconsommation familiale. Les contraintes d’environnement technique et socioprofessionnel limitent encore l’émergence d’une filière laitière dans le contexte de la wilaya d’Adrar.