Département Productions Animales

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    Approche de la filière lait en Algérie
    (2010-06-23) KALLI REBBAH, Sofia
    L‟étude réalisée par enquêtes sur 74 exploitations laitières dans la wilaya de Guelma vise à essayer de comprendre la logique de fonctionnement du segment production de la filière lait locale. L‟établissement de typologie par analyse en composantes principales et classification par la méthode des nuées dynamiques, a permis de d‟obtenir 6 types d‟exploitations. Les résultats font ressortir l‟existence de deux systèmes d‟élevages bovins (semi-extensif et traditionnel) se caractérisant par la pratique de l‟élevage laitier associé à une polyculture dominée par les céréales. La production laitière des exploitations enquêtées paraît modeste en raison de la coexistence des productions de lait et de viande. Le lait produit suit trois itinéraires différents (vente informelle, autoconsommation et livraison à une laiterie). Cette situation est due selon les éleveurs enquêtés à la faiblesse de l‟appui technique et au manque de relations contractuelles entre les acteurs de la filière lait.
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    Etude du développement des essaims d'abeilles suite au remérage par des reines issues de souches sélectionnées cas de ruchers de la Mitidja
    (2008) BERKANI, Nawel Hadda
    Cet essai expérimental réalisé qui touche à l’élevage royal artificiel et à la production intensive d’essaims nous permet de confirmer qu’à partir d’une méthodes de conduite des colonies appelée sélection massale on peut obtenir des colonies de valeur ( avec des reines de meilleures qualité). Ce travail nous a permis d’éliminer les populations qui ne répondent pas aux critères de sélection. On a noté que les essaims issus de reines sélectionnées ont en totalité gardé les critères de valeur, constatés chez les colonies souches.
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    Impact de la technique d'acclimatation précoce et du retrait alimentaire dur l'utilisation digestive des nutriments par le poulet de chair élevé en conditions chaudes
    (ENSA, 2011-01-27) HAMMOUCHE, Dalila
    Le travail réalisé a pour objectif d’apprécier l’effet de l’acclimatation précoce et du retrait alimentaire sur les performances zootechniques des poulets de chair élevés en conditions ambiantes chaudes et soumis à un stress thermique aigu en fin d’élevage. Par ailleurs, cette étude a permis d’évaluer l’impact de ces deux traitements sur la morphométrie du tractus digestif et sur la digestibilité des nutriments. Dans les conditions de notre étude, ces deux traitements n’ont pas eu d’effet significatif (P<0,05) sur la consommation alimentaire, le poids vif, l’indice de consommation ainsi que sur le taux de mortalité. L’acclimatation et le retrait alimentaire n’ont pas eu d’incidence significative sur la taille des compartiments du tube digestif. Les poulets du lot T- comparés aux autres traitements (T+ et T-R) présentent des longueurs moyennes de duodénum de : +2,6 et -1,6%, pour le jéjunum, les différences sont de l’ordre de : +4,6 et -10,5% et pour les longueurs de l’iléon, nous observons des différences de : +10,7 et +2,2%. Il en est de même pour les poids relatifs de ces compartiments, l’iléon présente des poids moyens relatifs de : 0,57±0,10 ; 0,66±0,13 et 0,52±0,10% respectivement pour les sujets des lots T-, T+ et T-R. Par ailleurs, les coefficients d’utilisation digestive des nutriments de l’aliment ne sont pas améliorés par la technique d’acclimatation et celle du retrait alimentaire. Les poulets du lot T- comparés aux autres traitements (T+ et T-R) présentent des digestibilités relativement plus élevées de +11,5 pour la MG et de +11,6%, pour les MAT, les différences observées sont de : +5 et +4,5%, il en est de même pour l’EMa, les différences sont de l’ordre de : +1 et +4,9%. Quant à la digestibilité de l’amidon chez les poulets T-, elle s’éloigne de -2 et +5,3% de celle des sujets des lots T+ et T-R. Cet ensemble de résultats est à prendre avec précaution, car l’acclimatation précoce s’étant déroulée dans le même bâtiment abritant les poulets témoins, ces derniers ont pu acquérir également une thermorésistance qui a masqué la réponse spécifique aux animaux expérimentaux.
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    Impact de la technique d’acclimatation précoce et du retrait alimentaire sur les performances de croissance et la qualité de la carcasse de poulet de chair élevé en conditions chaudes
    (ENSA, 2011-01-26) MOUSS ABDELHAK, KARIM
    Le travail effectué a pour but d’apprécier d’une part, l’impact du traitement de l’acclimatation précoce et celui du retrait alimentaire sur les performances zootechniques des poulets de chair élevés sous contraintes thermiques et soumis à un coup de chaleur en période de finition et d’autre part, d’évaluer l’impact de ces deux traitements sur la teneur en MS, MM, MAT et MG des muscles Pectoralis major, Sartorius et Gastrocnemius. Ces deux derniers ont concernés aussi la teneur en Ca et P. Dans nos conditions expérimentales, les deux techniques appliquées n’ont pas eu d’effet significatif (P>0,05) sur l’ingéré alimentaire, le poids vif, l’indice de consommation ainsi que sur le taux de mortalité des poulets de chair. Sans que l’effet ne soit significatif, les techniques d’acclimatation précoce et du retrait alimentaire ont contribué à l’augmentation pondérale du foie et à une diminution du poids du gésier. Par ailleurs, les deux traitements ont favorisé le dépôt de gras sous abdominal : 2,33 ; 1,95 et 2,59% respectivement pour les lots T-, T+ et T-R. Ces taux de gras élevés ont traduit une augmentation du rendement en carcasse (P.A.C), celui-ci est de : 70,96 ; 72,36 et 73,02% respectivement chez les poulets du lot T-, T+ et T-R. Quant à la composition chimique des muscles Pectoralis major, Sartorius et Gastrocnemius. Les poulets du lot T- renferment des taux plus élevés en MAT et plus bas en MG. La différence en terme de proportion est de : + 0,8 et +2% respectivement chez les poulets T- comparés aux poulets T+ et T-R pour les MAT. Cette différence est de -10,4 et -4,8% pour la MG. Concernant la teneur en MM des muscles Sartorius et Gastrocnemius, celle-ci est en faveur des poulets acclimatés : 11,14% contre 9,93 et 9,56% respectivement pour les lots T- et T-R. Cette même constatation est observée pour la teneur en Ca : +9 et +2%, il en est de même pour la teneur en P, les différences sont de l’ordre -7,5 et -18% pour le lot T- comparé aux lots T+ et T-R. Toutefois, la lecture de ces résultats doit se faire avec précaution. En effet, le traitement de l’acclimatation précoce s’étant déroulé dans le même local qui a abrité les poulets témoins. Ces derniers ont pu acquérir une thermorésistance d’où une modification de la réponse de ce groupe de poulets.
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    Effet du sol sur le développement du poirier en milieu steppique calcaire au nord de la wilaya de Djelfa
    (ENSA, 2010-04-20) DALI, Mustapha
    L’objectif de cette recherche est d’étudier l’influence du sol sur le comportement du poirier au nord de Djelfa. Ceci tout en tenant compte de l'effet des facteurs climatiques, biotiques, techniques et socio-économiques. Le dispositif expérimental comporte trois vergers de différents âges, pour lesquels nous avons réalisé un profil par comportement (sain, carencé, dépérit), un diagnostic foliaire, l’analyse de l’eau d’irrigation et une enquête sur les techniques culturales utilisées. Les résultats de cette étude ont révélés que la présence d’une croûte calcaire à faible profondeur a conduit au dépérissement du poirier. Les poiriers sains se développent sur des sols ayant une texture moyenne, alors que les poiriers carencés se rencontrent sur des sols à texture très grossière. De plus, le climat de la région d’étude est contraignant pour le poirier et les techniques culturales ne sont pas encore maitrisées.
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    Impact du Fond National de Régulation et de Développement Agricole (FNRDA) sur le développement durable du bovin laitier dans la wilaya de Tizi-Ouzou
    (ENSA, 2010-03-15) BELKHEIR, Boussad
    In order to characterize the impact of NFACD (National Fund of Agricultural Control and Development) in the region of Tizi-Ouzou, 83 farms have been investigated while 10 other farms were evaluated for sustainability using the IDEA method (Farm Sustainability Indicators Method). The typological study performed using a factor analysis revealed four groups of farms: Small farms (5.97 ha on average UAA), the average farm size (an average UAA of 12 37 Ha), intermediate-sized farms (25.17 ha) with high renting of land (10.83 ha) and large farms (average UAA of 45 ha including 51% in irrigated). Aids granted to farmers through the NFACD have enabled to increase their milk production (69, 88%), livestock number (55, 42%), forage areas (6, 02%) and incomes (45, 02%). However, the perception of this grant due to the slow administrative accuses considerable delays. Also the feeding expenses are on average higher than the 74% of total expenses. The sustainability analysis has shown that best performances were recorded by the two scales agro-ecological and economic dimensions while socioterritorial one is a limit to the total sustainability. But these results remain to be discussed in view of the inadequacy of the assessment method that is weak in terms of relevance, accuracy of indicators and also the allocation of scores. The development of dairy cattle is inextricably linked to the intensification and diversification of fodder crops, which is impractical in the region of Tizi-Ouzou.
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    Essai d’établissement de typologies d’exploitations d’élevages laitiers dans le contexte du Sud Algérien
    (ENSA, 2010-02-09) BOUBEKEUR, Abderrahmane
    L’étude réalisée par enquêtes sur 115 exploitations d’élevages laitiers dans la wilaya d’Adrar durant l’année universitaire 2008/2009 a permis d’approcher la logique et les pratiques de différents types d’exploitations laitières selon le mode d’élevage. Bien que les exploitations enquêtées se repartissent dans trois mode d’élevage, l’établissement de typologie par analyse en composantes principales et classification par la méthode des nuées dynamiques, a permis de dégager quatre types dont le nombre d’exploitations est variable. Les élevages enquêtés semblent s’inscrire dans une diversité de situation d’exploitation laitière qui se caractérise par la coexistence de plusieurs espèces animales. La production laitière fournie par les exploitations enquêtées est d’un niveau faible. Elle est destinée essentiellement à l’autoconsommation familiale. Les contraintes d’environnement technique et socioprofessionnel limitent encore l’émergence d’une filière laitière dans le contexte de la wilaya d’Adrar.
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    Analyse des déterminants techniques et socio-économiques du développement durable de la race bovine locale dans la région d' El-Tarf
    (ENSA, 2010-03-16) BOUSBIA, Aissam
    L’objectif de notre travail consiste à déterminer les voies techniques et socio-économiques de développement durable de l’élevage bovin de la race locale dans la région d’El-Tarf, sur la base d’une méthode qui prenne en compte les trois aspects du concept de développement durable. Dans un premier temps une enquête menée auprès de 54 éleveurs de la race bovine locale répartis sur trois zones à relief différent montagne, plaine et abords des lacs dans la région d’El-Tarf, a permis à l’aide d’une classification hiérarchique, d’identifier six systèmes d’élevage : élevages soutenus moins diversifiés et dominés par des types génétiques locaux, gros élevages pastoraux avec transhumance à rebours, petits élevages de subsistance, petits élevages pastoraux , élevages soutenus diversifiés et fortement croisés et élevages soutenus diversifiés et dominés par des types génétiques locaux. L’évaluation de la durabilité a été exécutée à l’aide d’un outil construit sous la base de la méthode française IDEA (Indicateur de Durabilité des Exploitations Agricoles) qui évalue d’une manière intégrale les trois échelles agro-écologique, socio-territoriale et économique de la durabilité. L’analyse statistique des 39 indicateurs de cette méthode a permis de montrer que les systèmes ayant un potentiel diversifié (l’association de l’élevage avec les cultures), notamment les élevages soutenus (type 1,5 et 6), ont un niveau élevé de durabilité et surtout du point de vue agro-écologique que du point de vue social et économique. Les élevages pastoraux (type 2 et 4) et les petits élevages de subsistance ont un niveau de durabilité totale inacceptable induite par la rareté des terrains malgré une réussite économique remarquable pour ces élevages qui est due à l’indépendance économique est le résultat d’une grande autonomie financière et de l’absence des aides directes. Mais ces résultats restent à discuter en vue de l’inadaptation de la méthode d’évaluation qui présente des faiblesses en matière de pertinence, de précision des indicateurs et également l’attribution des scores. Les pistes de développement durable du bovin local dans cette région d’étude doit être fondées sur une approche globale qui tente d’intégrer simultanément le profit environnemental, social et économique.
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    Etude comparative des paramètres de reproduction de lapines de population locale, californiennes et néozélandaises dans les conditions algériennes (région de Tizi-Ouzou)
    (ENSA, 2010-01-06) CHETTOUH, Samia
    Un essai à été réalisé pour évaluer les performances des lapines locales et d’apprécier celles des lapines Néo zélandaises et Californiennes dans les conditions d’élevage locales. Les femelles ont été mises en reproduction en saillie naturelle, selon un rythme semi intensif. De nombreux facteurs influencent les paramètres de reproduction. Parmi ceux-ci, le type génétique, la saison et le stade physiologique au moment de la saillie (allaitantes vs non allaitantes). Le type génétique n’a pas d’effet significatif sur les paramètres de reproduction pris en considération sauf pour la réceptivité (P<0,05). La réceptive est meilleure chez les femelles Californiennes et Néo zélandaises avec respectivement 86,25 % vs 83,87 % et 71,04 %. L’analyse de la taille de portée à la naissance montre une supériorité de la population néo zélandaise par rapport à la population locale et californienne. La saison estivale ne semble pas affecter les performances des femelles locales contrairement aux femelles hybrides qui enregistrent les meilleures moyennes en automne et au printemps. La population locale semble bien adaptée aux conditions climatiques. Nos résultats mettent en évidence l’effet de l’état physiologique sur les différents paramètres de reproduction en faveur des femelles non allaitantes. Par ailleurs, les femelles allaitantes des populations néo zélandaise et locale ont enregistré une prolificité en nés totaux à la naissance plus élevée que les non allaitantes (7,01 et 9 vs 5,25 et 6,7).
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    Effet d'heterosis de lapin issu d'un croisement génétique entre femelles californiennes et des mâles locaux sur les critères de qualités d'élevages (reproduction) et les critères de production
    (ENSA, 2010-10-05) SID, Sihem
    Effet d’hétérosis du lapin issu d’un croisement génétique entre femelles californiennes et des mâles locaux sur les critères de qualités d’élevages (reproduction) et les critères de production. Un croisement génétique entre la race californienne (exotique) et la population locale Algérienne, est étudié au niveau du clapier de l’université Saâd DAHLEB de Blida (Algérie). Chaque groupe génétique est constitué de 2 mâles et de 10 femelles. Les lots des reproducteurs formés sont : mâle local X femelle locale (L x L) ; mâle Californien X femelle Californienne (C x C) et mâle local X femelle Californienne (L x C). Cette étude présente comme objectifs : - L’évaluation des performances zootechniques (reproduction et croissance), chez les témoins et chez un lot croisé. - Etude des paramètres génétiques (corrélation) - Création d’un lapin présentant une complémentarité entre l’adaptation et les performances de croissance. - exploiter l’effet hétérosis induit par le croisement. Les performances de reproduction moyennes et de croissance respectivement selon les génotypes L x L ; C x C et L x C, sont les suivantes : - la taille de portée née est de 6,7 ; 6,8 et 7,4 lapereaux. - la taille de la portée née vivante est de 5,7 ; 5,8 et 6,6 lapereaux. - la taille de la portée sevrée est de 4,2 ; 3,8 et 5,6 lapereaux. - le taux de mortalité naissance-sevrage est de 35,4 ; 35,8 et 22,6 %. - la production laitière (de 0 à 21j) est de 2052 ; 1896 et 1941g. - la moyenne du poids individuel au sevrage (35 jours) est de 476 ; 503 et 487g. - la moyenne du poids à 91 jours est de 1495g ; 1692g et 1682 g. - l’indice de consommation est de 4,1 ; 3,7 et 3,5. - le taux de mortalité à l’engraissement est de 16% ; 32% et 7%. L’étude des corrélations montrent que : - La prolificité est corrélée négativement au poids moyen des petits, et positivement au poids total de la portée. - L’indice de consommation est corrélé négativement au poids à 91j. Les résultats de corrélation montrent que les 3 groupes appartiennent aux types génétiques différents. Les effets d’hétérosis obtenus sont : - pour le nombre des petits nés (+9,5%) ; sevrés (+38,7%). - diminution des mortalités naissance-sevrage (-36,5%). - +11% ; -10% ; 5,6% et -70% respectivement pour le gain moyen quotidien ; l’indice de consommation ; le poids à 13 semaines et le taux de mortalité. Ces résultats montrent l’effet favorable des croisements, qui doivent être toujours accompagnés de sélection pour le choix des meilleurs géniteurs.
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    Impact du chargement et de la diversification fourragère sur les performances du bovin laitier
    (ENSA, 2008-11-17) BOUZIDA, Samira
    Le développement de la production laitière en Algérie ne doit pas sortir de la sphère d’un « développement agricole durable ». Pour cela, l’utilisation d’outils d’évaluation de la durabilité des exploitations agricoles est indispensable. La méthode IDEA (Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles) testée dans certaines régions du pays (Mitidja, Sétif, Tizi-Ouzou) a montré ses limites sur plusieurs de ces indicateurs. Ainsi, ils doivent être réfléchis dans le contexte algérien. C’est dans cette optique que s’inscrit cette étude qui a révélé que, ni le nombre d’animaux exprimés en UGB par hectare de SFP, ni le nombre d’espèces fourragères consommé par les vaches laitières sur l’exploitation, ne semblent avoir un effet significatif sur les performances individuelles des vaches laitières. L’analyse critique de l’indicateur « A9 » de la méthode des indicateurs de durabilité des exploitations agricoles (IDEA) et les résultats obtenus nous ont conduits à conclure que la notion du chargement dans des conditions de productions fourragères aléatoires, ne renseigne pas d’une manière fiable sur le degré d’autonomie fourragère des exploitations. Par conséquent, d’autre critères doivent être considérés dans l’élaboration de cet indicateur pour une meilleure adaptation d’IDEA au contexte Algérien.
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    contribution à la connaissance du polymorphisme et de la diversité biologique des populations avicoles dans la région des Aurés
    (2009-06-27) MAHDAOUI, Abderrahmane
    La filière des boissons non alcoolisées est l’une des plus importantes du secteur agroalimentaire en Algérie. Elle a réalisé un chiffre d’affaires dépassant les 45 milliards de dinars en 2009. Les 1700 entreprises qui interviennent dans le secteur emploient plus de 19000 travailleurs. Elle se caractérise par la production de trois catégories de produits : boissons gazeuses, jus de fruits et eaux minérales. Cette production permet de satisfaire la demande sans cesse croissante de la population, évaluée à 21 millions d’hectolitres en 2010. Mais, la filière a été confrontée à des contraintes telles les traditionnels phénomènes de la contrefaçon et du marché parallèle, des difficultés rencontrées par les industriels de la boisson suite à certaines mesures prises dans la Lois de Finances Complémentaires (LFC) de 2009, et, enfin, récemment celui de la concurrence déloyale rencontrée devant les produits provenant des pays arabes, après l’intégration de l’Algérie à la zone arabe de libre-échange (ZALE). On s’attache à savoir est-ce que le processus de s’engager dans une démarche qualité, permet réellement d’améliorer la qualité des entreprises et d’arriver à satisfaire le consommateur Algérien qui devient de plus en plus exigent. Sur la base d’un échantillon de 16 entreprises privées Algériennes, on a effectué une analyse statistique qui a été renforcée à l’aide d’un questionnaire destiné aux chefs d’entreprises. Désormais, la soumission des entreprises privées de la filière aux normes internationales, entraîne des changements dans leur système de management. L’objectif de la présente étude réside dans l’importance des problèmes qu’un tel sujet soulève dans une conjoncture économique de libération des marchés.
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    Effets des conditions d’élevage sur la production et la reproduction de la vache laitière en début de lactation
    (2009-11-23) KACI, Sabah
    Afin d’apporter quelques éléments de réponse à la détérioration des performances de production et de reproduction des vaches laitières relevées sur terrain par plusieurs auteurs, cette étude est conduite sur 35 vaches laitières dans 5 élevages de la région de Birtouta (Wilaya d’Alger) . Ces vaches sont suivies du tarissement au début de lactation ou plusieurs facteurs ont été mesurés à savoir l’alimentation, le profil biochimique, le cote chair et les maladies. L’analyse statistique a révélé plusieurs corrélations entre les différents paramètres déjà cités. Les modèles linéaires appliqués aux données ont démontré que l’alimentation et les maladies sont les facteurs à influence déterminante sur les performances des vaches. L’analyse de ces facteurs a indiqué que la production laitière est très fortement liée à l’état de santé des vaches puisque le niveau de la production se trouve diminuer chez les vaches laitières atteintes que celles indemnes, cependant c’est le nombre de maladies relevées par vache qui décroît sérieusement la quantité de lait produite d’où 70% de la variation totale est expliquée par l’apparition de 3 maladies et plus. Par ailleurs, la production laitière augmente avec l’apport énergétique au tarissement (25% de la variation). L’effet sur la reproduction est associé à l’apparition des maladies, au niveau énergétique et l’apport en Phosphore pendant le tarissement et à l’apport azoté du tarissement et du début de lactation.
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    Implication de la vulgarisation agricole institutionnelle dans les modalités de production laitière et dans l’aide à la prise de décision des éleveurs
    (2009-07-01) HIMEUR, Zakia
    Cette étude a pour objectif de rechercher le degré de l’implication des programmes de la vulgarisation agricole initié par le vulgarisateur pour l’amélioration des pratiques des éleveurs dans la zone de Birtouta, dans l’aide à la prise de décision, d’identifier les sources du savoir-faire détenu par les éleveurs et de mettre en évidence le taux d’intervention des circuits formels et informels dans le processus de la vulgarisation agricole. Elle s’intéresse aussi à la qualité de la relation vulgarisateur- éleveur, de l’approche utilisée par les vulgarisateurs, de leur formation et du contexte à l’intérieur duquel s’exerce la vulgarisation. La méthode de recherche est l’enquête auprès de 26 exploitations agricoles sur des faits en utilisant la technique du questionnaire. Les résultats montrent que les circuits informels de la vulgarisation agricole ont prouvé leur efficacité, notamment le père qui occupe la première place dans l’aide à la prise de décision et confirme la transmission de l’activité d’élevage bovin du père au fils ; il s’agit d’un héritage familial. Les décisions stratégiques qui engagent l’avenir de l’exploitation pour une période relativement longue, comme le changement du système de production, ne sont prises que par l’éleveur chef de l’exploitation ou par l’éleveur aidé par sa famille. Dans la prise des décisions tactiques périodiques (la vente des produits et l’information sur les programmes de subvention de campagne), les éleveurs sont fortement et sensiblement aidés par les conseillers. Ainsi, la vulgarisation formelle à travers le vulgarisateur et la vulgarisation informelle par le biais des conseillers commerciaux prennent part et contribuent d’une manière imparable.
    Ce travail met aussi en évidence l’absence totale sur le terrain des structures publiques chargées de la vulgarisation agricole. Dans les décisions tactiques quasi quotidiennes qui sont prises au fur et à mesure du déroulement du processus de production (pratiques d’élevage), le vulgarisateur du bureau local censé jouer un rôle prépondérant est concrètement absent étant donné que le vétérinaire praticien, le père et le vétérinaire officiel appuient les éleveurs et participent efficacement dans la prise de décision.
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    Etude comparative des performances de reproduction des brebis de race Ouled Djellal alimentées à base de paille traitée à l’urée ou de foin de luzerne ( 2ème mise bas).
    (2010-05-17) ADAOURI Mohamed
    Notre travail comporte deux objectifs : Le premier est de comparer l’effet d’une alimentation à base de paille traitée à l’urée ou de foin de luzerne sur les performances de reproduction des brebis de la race Ouled Djellal. Les animaux sont répartis en lots comme suit : Lot 1 : PTU à volonté + (100, 200, 300 et 400 g de concentré respectivement durant les 3 premiers mois, 4ème , 5ème mois de gestation et les trois mois de lactation). Lot 2 : PTU à volonté + (200, 300, 400 et 500 g de concentré respectivement durant les 3 premiers mois, 4ème , 5ème mois de gestation et les trois mois de lactation). Lot 3 : Foin de luzerne seul à volonté. La croissance des agneaux de la naissance au sevrage a été suivie pour les trois lots. Le deuxième objectif est de vérifier l’hypothèse de toxicité liée à la consommation de la paille traitée à l’urée par le dosage spectrophotométrique de quelques paramètres sanguins et du lait. Pour toute la période de notre essai, les résultats obtenus montrent que le foin de luzerne est mieux consommé que la PTU. La quantité de MSI des fourrages seuls s’établit à 59 ; 55 et 47 g/j/kg p0.75 respectivement pour le lot 3, le lot 1 et le lot 2. La fécondité ( fertilité X prolificité) s’est améliorée avec le numéro de mise bas, elle passe de 75 et 50 % respectivement pour les brebis du lot 1 et du lot 2 à la première mise bas à 87 et 57 % à la 2ème mise bas. Cependant une diminution de la fécondité des brebis du lot 3 (lot FL) de 100 % à la première mise bas à 67 % à la deuxième mise bas a été enregistrée. Elle est due probablement à l’état d’engraissement des brebis qui pourrait affecter la fertilité. Aucune mortalité des agneaux à la naissance n’a été observée, à l’exception du lot 1 où il est enregistré un taux de 28 % dû au faible poids à la naissance. La production laitière est supérieure pour les brebis du lot 3 consommant uniquement du foin de luzerne à celle du lot 1(PTU et 400 g de concentré) et du lot 2 (PTU et 500 g de concentré). Elle est respectivement de 1178, 780 et de 970 g/j/brebis. Cette production laitière n’a pas permis l’obtention d’agneaux plus lourds à 45 jours d’âge, de même que pour le poids au sevrage, puisque ce dernier est statistiquement comparable puisqu’il s’établit à 13 ; 14 et 13 kg respectivement pour le lot 1; le lot 2 et le lot 3. Les résultats relatifs aux paramètres plasmatiques obtenus sur les brebis consommant la paille traitée à l’urée sont comparables à ceux rapportés dans la littérature. La concentration plasmatique à jeun en protéines totales varie de 60 g/l à 70g /l ; l’urémie de 0,28g/l à 0,60g/l; la créatinémie de 30 à 85 µmol/l ; et les transaminases varient de 25 à 115 UI/L et celle du lait varie de 0,84 à 1,10g/l en urée et de 228 à 229 mg/dl en protéines totales.
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    Etude comparée des performances de reproduction d’antenaises de race « Ouled-Djellal » alimentées à base de foin de luzerne ou de paille traitée à l’urée.
    (2011-05-30) MEZIANI, Safia
    Cette étude a été conduite afin de comparer l’effet d’une alimentation à base de paille traitée à l’urée ou de foin de luzerne sur les performances de reproduction et sur la croissance des agneaux de la naissance au sevrage, d’une part, et d’autre part pour vérifier l’hypothèse de toxicité, suite à la consommation de PTU pendant une longue période, par dosage spectrométrique de quelques paramètres plasmatiques (urée, protéines totales, créatinine et transaminases). L’essai a été réalisé sur vingt quatre antenaises de race «Ouled Djellal» âgées de 13 mois durant la période de gestation et de lactation. Trois lots sont constitués comme suit : Lot 1 : PTU ad libitum + 100 g d’aliment concentré. Lot 2 : PTU ad libitum + 200 g d’aliment concentré. Lot 3 : Foin de luzerne ad libitum + 100 g d’aliment concentré. La quantité distribuée de l’aliment concentré a été augmentée de 100 g au 4ème puis au 5ème mois de gestation et en période de lactation, dans les trois lots. Le prélèvement sanguin a été effectué mensuellement, par ponction au niveau de la veine jugulaire, durant tout l’essai. Durant tout l’essai, les quantités ingérées de la ration totale (exprimées en gramme de matière sèche par poids métabolique) sont supérieures dans le lot recevant du foin de luzerne par rapport à ceux consommant la paille traitée à l’urée. La fécondité est supérieure dans le lot 1 (75%) comparée aux deux autres lots (50%) la prolificité s’établit à 120%, 100% et 50% respectivement dans les lots 1, 2 et 3. La fertilité est largement supérieure dans le lot 3 (100%) contre 62,5% dans le lot 1 et 50% dans le lot 2. Le poids des agneaux à la naissance est similaire dans les lots 2 et 3 (3,63 ± 1,5 kg et 3,68 ± 0,7 kg ; respectivement) il n’est que de 2,68 ± 0,8 kg dans le lot 1 ; la croissance des agneaux de la naissance au sevrage est supérieure dans le lot 3 suivi du lot 2 et enfin du lot 1, le poids au sevrage est de 13,65 ± 2,2 kg dans le lot 1, de 19,00 ± 0,5 kg dans le lot 2 et de 23,45 ± 1,3 kg dans le lot 3. La production laitière, estimée par la méthode de pesée de l’agneau avant et après la tétée, est supérieure dans le lot 3 comparée à celle des 2 autres lots, elle est de 512,4 ± 81,3 g/j dans le lot 1 ; 714,5 ± 72,2 g/j dans le lot 2 et elle de 917,2 ± 125,4 g/j dans le lot 3. Les résultats correspondants aux paramètres plasmatiques sont globalement comparables à ceux rapportés par la bibliographie, durant tout l’essai et dans les trois lots l’urémie à jeun varie de 0,17 ± 0,01 g/l à 0,92 ± 0,12 g/l ; les protéines totales varient de 48,62 ± 3,52 g/l à 72,37 ± 4,90 g/l ; la créatinémie de 57,03 ± 6,81 µmol/l à 118,00 ± 23,91 µmol/l et les transaminases plasmatiques varient de 15,13 ± 1,54 UI/l à 78,14 ± 46,68 UI/l. En conclusion, la consommation de paille traitée à l’urée pendant un cycle de reproduction n’a pas eu d’effet négatif, par toxicité, sur les animaux.
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    Etude comparative de deux méthodes de récolte de miel (unique et partielles) dans la Mitidja
    (2011-02-02) CHELIGHOUM, Abdelaziz
    Le présent travail vise à mettre en évidence d’une part l’effet de la méthode de récolte de miel sur le rendement en miel et, d’autre part l’effet du type de ruche sur l’évolution du couvain, le poids des colonies et la production de miel. L'étude comparative a été menée sur des colonies d'abeille tellienne « Apis mellifera intermissa » conduites dans deux types de ruches à savoir la Langstroth et la Dadant dans la Mitidja. Deux méthodes de récolte ont été testées ; celle de récolte unique et celle de récoltes partielles. Concernant la méthode de récolte, les résultats obtenus ont montré l'intérêt de la méthode de récoltes partielles qui permet de produire largement plus de miel que la méthode de récolte unique, l’effet est bien significatif. Cette constatation a été vérifiée dans les deux types de ruches. Cet avantage semble imputable à la libération de l'espace à l'intérieur des ruches conduites pour récoltes partielles, facteur semble stimuler la reine à intensifier son activité de ponte et les ouvrières à récolter plus de provisions. Quant au type de ruche, les résultats obtenus étaient en faveur de la ruche Langstroth. Cette dernière par ses avantages incontestables permet une meilleure évolution du couvain et du poids des colonies par rapport à la Dadant, les écarts sont assez significatifs. De son côté la ruche Langstroth permet de fournir une production de miel plus importante que la Dadant. Dans cette dernière, plus volumineuse, les colonies se trouvent plus confrontées aux aléas climatiques et se développent en retard par rapport à celles logées dans la Langstroth et seront donc moins actives pendant les miellées (premières miellées surtout).
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    Contribution à l’étude de la diversité génétique des populations camelines (genre Camelus) dans la région du Hoggar (Sud Algérien)
    (INA, 2008) HAREK, Derradji
    Afin d’identifier et de caractériser la variabilité génétique des populations camelines «Tergui», dans la région du Hoggar wilaya de Tamanrasset, notre étude touche à l’analyse de la variabilité génétique sur un total de301 têtes dont 105 femelles, qui définie les aspects caractérisant la population étudiée, ses paramètres morphologiques et quelques performances zootechniques. La méthodologie d’analyse est basée sur l’étude de la diversité génétique des populations camelines à travers les profils génétiques visibles et mesurables ainsi que la structuration de la typologie des exploitations d’élevages camelins. Pour cela le traitement statistique des données des profils phénotypiques et biométriques sont à la base des données obtenues pour décrire ces populations. Les résultats obtenus mettent en évidence l’existence de 05 races (phénotype) distinctes au sein de la population dont le Mahri (37,87 %) est majoritaire ; comparativement à Abahou (25,25 %), Atlagh (22,26 %), Alemlagh (10,97 %) et Azzerghaf (3,65 %). Ceci reflète la variabilité au sein de la population «Tergui» sur le plan morphologique et démontre un polymorphisme important et nous renseignent amplement sur la structuration des populations. Ou La population cameline «Tergui» se compose des groupes de population, identifiés comme suit : Le 1 er groupe : la population Mahri se compose d’ Amellal et d’Abahou ; Le 2ème groupe : la population Marouki d’Atlagh et d’Alemlagh ; - Le 3ème groupe : la population d’Azzerghaf (Pie tachetée). Cette étude serait un indicateur potentiel pour des travaux et des tests génétiques basés sur l’analyse du polymorphisme de l’ADN qui constituent d’excellents outils pour l’identification des espèces composant notre population « Tergui ».
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    Durabilité de l’élevage des petits ruminants dans le contexte saharien
    (2011-03-13) BEL MESSAOUD, Rachid
    Ce travail a pour objectif l’évaluation de la durabilité de l’élevage des petits ruminants dans le contexte saharien de la région du Souf. Il s’est déroulé fin 2009 (octobre, novembre et décembre) sur 50 exploitations d’élevage. L’étude repose sur l’utilisation de la méthode IDEA (indicateurs de durabilité des exploitations agricoles) (Vilain et al ,2008). L’élaboration d’une typologie structurelle des exploitations d’élevage en utilisant une classification hiérarchique ascendante a permis d’identifier quatre groupes typologiques : Petites exploitations diversifiées/élevage ovins_caprins, Moyennes exploitations associant maraîchage et engraissement ovin- bovin, Grandes exploitations phoénicicoles diversifiées et enfin Grandes exploitations capitalistes arbori-phoénicicoles. L’analyse de la durabilité montre une grande diversité de résultats quels que soient le type d’exploitations ou la spécificité de production. Les résultats relatifs à l’évaluation de la durabilité permettent de mettre en évidence un niveau moyen pour la durabilité agroécologique, fort pour la durabilité économique et très faible pour la dimension socioterritoriale. La durabilité agricole totale de l’ensemble des exploitations étudiées est limitée par l’échelle socioterritoriale qui montre une grande faiblesse dans ses indicateurs et composantes et pour tous les groupes typologiques d’exploitations en ramenant la durabilité totale au score moyen de 33,08% du maximum théorique (100 points). Quant à l’analyse critique, plusieurs indicateurs de la méthode IDEA se révèlent pertinents alors que beaucoup d’autres semblent inadaptés au contexte de l’élevage en zone saharienne. Des travaux ultérieurs seront nécessaires à la mise au point d’une nouvelle grille d’évaluation de la durabilité de l’exploitation agricole plus adaptée au contexte saharien en Algérie.