Département Productions Végétales
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Item Valorisation des eaux salines pour la nutrition minérale des plantes cultivées(INA, 2000) SNOUSSI, Sid AhmedItem Ressources génétiques d'intérêt pastoral et/ou fourrager(INA, 2001) ABDELGUERFI, AissaItem Effet du stress hydrique et thermique sur la nutrition azotée chez le pois chiche( Cicer arietinum )(INA, 2004-12-12) OUNANE, Sidi MohamedLa distribution des activités enzymatiques varie en fonction de l’âge et de la position des feuilles sur la plante. Les étages foliaires présentent une analogie avec le développement d'une feuille. Le sommet représente les organes en développement, le milieu les feuilles en pleine maturité et la base de la plante les feuilles sénescentes. Chaque étage foliaire peut donc être associé à une phase de l'ontogénie foliaire. L’effet du nitrate sur la nutrition azotée se traduit par une stimulation de la fixation N2 aux faibles concentrations et une inhibition aux fortes concentrations. Ce mode d’action s’observe dans la plupart des paramètres étudiés notamment la nodulation, l’ARA et l’ASS. Les contraintes hydriques modérées affectent moins l’ARA pendant la floraison et la formation des gousses. La présence de gros nodules permet une meilleure résistance à la déshydratation et le maintien d’une bonne activité nitrogénase. L’assimilation des nitrates est moins déprimée que la fixation N2 par le stress hydrique, tout au moins pour les contraintes faibles ou modérées. Mais la plante réajuste sa nutrition par une augmentation de l’ANR au moment où la fixation diminue sous l’effet du stress hydrique. Une fois la contrainte levée les activités nitrogénase et nitrate réductase reprennent une activité normale quand le stress est faible ou modéré et sont irréversiblement inhibées par les stress sévères. La supériorité de la souche native C2260 pour la production de matière sèche des feuilles, des tiges et des gousses pendant une contrainte hydrique a été mise en relation avec la formation du rendement et la productivité du pois chiche. Le cultivar FLIP87-7C se distingue par sa capacité à conserver le maximum de matière sèche nodulaire sous contrainte hydrique. Il semblerait que la réduction du nombre de nodules soit compensée par l’apparition de nodules plus gros, capables de mieux surmonter le stress hydrique. Chez le pois chiche, l’accumulation des uréides dans les feuilles, suite à un stress hydrique, se traduit par leur retour dans les nodules (feedback) et leur accumulation serait responsable de l’inhibition de l’activité nitrogénase. Les températures comprises entre 2°C et 10°C limitent fortement le fonctionnement de la nitrogénase qui ne représente plus que 10 à 20 % de sa capacité optimale. Les fortes températures affectent de même la fixation de façon brutale et à partir de 35°C, il est probable d'atteindre une inhibition complète de cette enzyme. Par contre, les basses températures ont un effet favorable sur la nitrate réductase en protégeant cette enzyme contre sa dégradation naturelle. C'est un avantage qui conforte le décalage du semis de printemps vers l'hiver, souvent recommandé pour améliorer les rendements du pois chiche.Item Etude des paramètres morphologiques de résistance à la secheresse chez l'orge (Hordeum vulgare L.)(INA, 2005) SAHNOUNE, MohamedItem Diversité éco-génétique chez les fabacées et leurs symbiotes(INA, 2005) ABDELGUERFI-LAOUAR, MeriemItem Diversité écologique et variabilité chez trois taxons du genre Scorpiurus L. (Fabacées) en Algérie(2006) M'Hammedi Bouzina, MahfoudItem Analyse de la variabilité morphophysiologique et caryotypique de populations algériennes de l'espèce Hedysarum coronarium L.(INA, 2007-05-30) ISSOLAH, RachidaItem Les systèmes de production dans les milieux semi-arides en Algérie(INA, 2008-01-07) BENNIOU, RamdaneEn milieux semi-arides, à climat très contraignant, des formes d’organisation et des logiques de production agricoles diverses dans les exploitations agricoles s’expliquent par des logiques de production, en combinant aux facteurs agro-écologiques les facteurs structurels des unités agricoles en fonction du savoir-faire des agriculteurs, et des possibilités d’obtenir des ressources extérieures à l’exploitation. La caractérisation des exploitations agricoles dans ces milieux à travers l’analyse typologique des exploitations nous a permis de mieux comprendre le fonctionnement des exploitations. Le choix du système de production va combiner des productions qui seront plus au moins bien adaptées à une situation donnée de climat ou de prix, …. La compréhension du fonctionnement des exploitations agricoles peut être aussi réalisée à travers l’analyse approfondie des conduites des cultures en valorisant le suivi à l’échelle parcelle par le suivi des itinéraires techniques des cultures. Les pratiques agricoles des agriculteurs s’expliquent par des logiques qu’il faut chercher à comprendre à l’échelle de l’exploitation et son organisation. Donc on peut comprendre les logiques des stratégies par l'analyse et à travers les pratiques mises en œuvre. La typologie des itinéraires techniques peut être utilisée pour caractériser des groupes d’exploitations. Ces pratiques des agriculteurs s’expliquent à travers les décisions techniques au niveau de l’exploitation et à travers son organisation. La mise en évidence pas à pas des types d’itinéraires techniques en combinant les opérations (position temporelle, modalité), on constate que si tous sont concernés par les modalités d’implantation et de semis, il n’en n’est pas de même pour la suite des l’itinéraire technique : les opérations d’entretien sont moins fréquentes plus variable et souvent plus liées aux conditions agro-écologique (étages climatiques), certains types d’exploitations et/ou certaines années. L’analyser des relations entre la diversité des exploitations et la diversité des itinéraires techniques montre que ces derniers sont en relation avec certains déterminants : la mécanisation, l’élevage et diversification. Les logiques et comportements dans la conduite des céréales s’articulent à des combinaisons entre les différents ateliers dont est composée l’exploitation selon les objectifs recherchés. Ces comportements se traduit généralement par des investissements dans la céréaliculture assez limités, l’élaboration de rendement des céréales est fortement fonction des pratiques agricoles et très variable dans ses performances pour un même scénario climatique, une association fréquente des céréales à un troupeau (d’où une recherche de fourrage dans le système de production, le maintien de la jachère pâturée, le choix des céréales à paille hautes et la forte exploitation fourragère des chaumes), le dépendance de la petite exploitation à l’extérieur. Egalement, la diversification se spéculation permet à la continuité des exploitations à fortes contraintes extérieures en semi-aride inférieur. Le contexte technico-économique de l’exploitation agricole en milieu semi-aride change constamment en situations aléatoires et les agriculteurs optent pour une logique consistant à saisir rapidement les opportunités. Leur vigilance accrue doit permettre de percevoir les menaces et de maitriser leurs conséquences en s’appuyant sur la gestion stratégique pour anticiper ces événements et prendre les bonnes décisions. Ces décisions sont traduites par des actes techniques et économiques. Bien que les résultats des analyses agronomiques, zootechniques et économiques convergent et se complètent dans l’approche systémique adoptée dans notre travail.Item Etude de la variabilité génétique du blé dur (Triticum durum, Desf), pour la tolérance au froid(2009-01-24) MEKHLOUF, AbdelhamidLa présente étude a été réalisée durant les campagnes agricoles 1999-00 à 2002-03 et 2006-07, sur le site de la station expérimentale de l’ITGC de Sétif et le laboratoire de l’INRAA Unité de Sétif. L’étude traite de l’écophysiologie du blé dur, ou nous avons évalués deux génotypes Mbb et Waha sur une période de treize campagnes. En moyenne, la variété Waha (type précoce et alternative) présente l’avantage de valoriser mieux les milieux de culture et tire à son profit un différentiel en rendement en grains significativement supérieurs à celui de MBB (Tardive et demi-hiver). L’étude de la variabilité génétique pour la tolérance au froid est réalisée sur douze génotypes de blé dur (Triticum durum, Desf), dans un dispositif en blocs randomisés avec trois répétitions. Les résultats indiquent une grande variation entre année et une interaction génotype année sur l’ensemble des caractères agronomiques mesurés. Les tests physiologiques de froid, ont comme objectifs d’identifier au sein d’une variabilité génotypique les lignées tolérantes au stress provoqué par les basses températures. Les résultats des tests révèlent des réponses génotypiques très variables. La tolérance au froid a été déterminée chez les lignées précoces et également chez les tardives. Les génotypes Cyprus1, Cyprus2 se sont distingués par des niveaux de tolérances aux froids à travers les tests de choc thermique. Aucune liaison n’est enregistrée entre ces tests et les performances agronomiques. L’analyse du changement de la composition protéique foliaire des plantules de blé dur soumises au choc du froid, avec et sans acclimatation est réalisée sur trois génotypes Martondur3, Waha et Martondur3/Waha-L28. L’objectif est de mettre en relief l’effet de l’endurcissement sur la tolérance au froid et les changements induits par ce facteur. Les résultats indiquent des effets de stress et d’interaction génotype stress pour le contenu en chlorophylle et la teneur en protéines. L’analyse des profils protéiques par électrophorèse révèlent des différences quantitatives et qualitatives entre les traitements et variétésItem Etude des facteurs deregeneration, des techniques de multiplication et de production(2009, 2009-12-10) CHAOUIA, ChérifaL’Actinidia ou kiwi est une liane dioïque appartenant à la famille des Actinidiacées. L’Actinidia chinensis PL. se reproduit difficilement par les techniques de multiplication traditionnelle (sexuée et asexuée). L’objet de cette thèse, est d’étudier les possibilités de régénération et certaines techniques de micropropagation chez l’Actinidia chinensis PL. Ainsi, nous avons pu démontrer que les explants prélevés à partir d’un végétal (vitro- semis) sont plus aptes à l’organogenèse et la callogenèse contrairement aux explants prélevés à partir du même végétal adulte. Des extrémités apicales de plantules ont, montré un potentiel de multiplication par bourgeonnement axillaire assez élevé. Les rameaux axillaires repiqués sur un milieu de culture dépourvu en régulateur de croissance sont de meilleure qualité. D’autre part, des essais avec des cytokinines ou substance à action cytokinique ont révélé la capacité de la BAP à stimuler la ramification axillaire. Néanmoins, elle entraîne une perte de la qualité des rameaux produits. Ces derniers, montrent un pouvoir d’enracinement appréciable sur un milieu de culture dépourvu en régulateur de croissance. Des essais réalisés en embryogenèse somatique directe et indirecte, ont montré la présence d’amas méristématiques de manière reproductible. Ils sont bien délimités au sein des cals induits sur des explants de disques foliaires. Le milieu de culture utilisé contient du 2.4-D (4,5 µM) et de la kinétine (4,65 µM). Le potentiel embryogène de ces amas permet d’adopter une nouvelle stratégie expérimentale visant à promouvoir son expression. La reprise du dôme méristématique avec prolifération cellulaire a été intéressante sur le milieu Barlass. Les méristèmes de petite taille, repiqués sur milieu MS ont développé les meilleurs vitro- plants avec un enracinement important par l’utilisation de la technique de trempage dans l’AIB à 50 mg/l. Ce résultat, suggère que l’acclimatation de ces plantules est prometteuse et démontre la possibilité de régénération de l’espèce Actinidia (kiwi).Item Optimisation de la production par voie biotechnologique des alcaloïdes tropaniques à partir de chevelus racinaires de Datura stramonium L.(ENSA, 2010-03-08) Amdoun, RyadLe matériel végétal utilisé pour ce travail est constitué de chevelus racinaires (CRs) sélectionnés obtenus par transformation génétique in vitro des hypocotyles de Datura stramonium par Agrobaterium rhizogenes (souche A4). Les lignées obtenues sont caractérisées et sélectionnées en fonction de leur croissance, leur réponse à l’élicitation et leur contenu en alcaloïdes totaux. Sur 106 obtenues, quatre lignées seulement ont étés caractérisées dont une seule a été sélectionnée pour la suite du travail. L’utilisation des CRs constitue une des premières voies biotechnologiques pour l’optimisation de la production des alcaloïdes in vitro. Dans ces conditions, les stratégies majeures pour améliorer la productivité en alcaloïdes sont : l’optimisation de la composition du milieu de culture et la stimulation des voies métaboliques secondaires par l’utilisation d’éliciteurs. L’élicitation est largement employée comme une stratégie qui mime l’effet d’un stress, conduisant ainsi à une réponse physiologique rapide de biosynthèse des métabolites secondaires et leur accumulation dans les CRs. L’intensité de cette réponse dépend de la composition du milieu de culture. L’étude de la composition minérale du milieu B5 et de l’élicitation à l’acide jasmonique (AJ) sur la production des alcaloïdes tropaniques des CRs de D. stramonium a été faite selon une approche basée sur la modélisation mathématique. Dans un premier temps, un modèle linéaire mis au point moyennant un plan factoriel 23 a été utilisé pour cribler (screening technique) les éléments les plus influents du milieu B5 sur la réponse à l’élictation. La modélisation des différents effets montre une réponse effective à l’élicitation après le 8ème jour de culture. L’étude des coefficients du modèle révèle que le nitrate [NO3-], le phosphore [H2PO4-] et le calcium [Ca2+] ainsi que les effets combinés de [NO3-/Ca2+] et [NO3-/H2PO4-/Ca2+] sont significativement positifs pour l’élicitation. Les résultats montrent aussi que les CRs limités surtout en [NO3-] montrent une faible réponse à l’élicitation à l’AJ. L’utilisation de ce dernier comme éliciteur est difficile car en améliorant le contenu en alcaloïde, il inhibe en même temps la croissance de la biomasse. La détermination des conditions optimales de l’élicitation requiert donc une considération simultanée de deux réponses : biomasse et production alcaloïdique. Pour obtenir un compromis satisfaisant, une approche par la fonction de désirabilité est proposée. Les résultats obtenus montrent que la concentration de 0.06 mM pour 24h d’élicitation constitue une solution optimale. Elle permet une amélioration de 2.87 fois du contenu en hyoscyamine après le 12ème jour de culture contre une diminution de seulement 12% de la biomasse par rapport aux CRs témoin après 16 jours de culture. Dans ces conditions d’élicitation, l’optimisation de la composition du milieu B5 en [NO3-], en [Ca2+] et en saccharose a été ainsi, réalisée. Dans cette deuxième étape d’optimisation, un modèle quadratique issu de la RSM (Response Surface Methodology) a été mis au point après analyse, diagnostic et accommodation pour l’affinement de son exactitude prédictive. La RSM est actuellement l’une des méthodes les plus utilisées et les plus efficaces pour l’optimisation en réalisant un nombre réduit d’expériences tout en incluant les effets d’interactions entre facteurs. En adoptant cette approche, (application de la RSM), seulement 20 expériences ont été réalisées pour l’optimisation. Ceci constitue un gain de temps considérable. En effet, cette démarche a permis une optimisation du rendement en HS égale de 212.7% pour les CRs élicités de D. stramonium cultivées dans le milieu B5 optimisé par rapport à ceux cultivés dans le milieu B5 témoin (non modifié). Les concentrations optimales dans nos conditions expérimentales sont : 79.1 mM, 11.4 mM et 42.9 mg/l pour respectivement le [NO3-], le [Ca2+] et le saccharose.Item Adaptation de la symbiose rhizobienne chez le haricot à la déficience en phosphore(INA, 2010-12-09) ALKAMA, NoraLa déficience en phosphore est l’un des facteurs limitant la production de légumineuses à graines, dont le haricot (Phaseolus vulgaris). La diversité génétique de cette espèce en Amérique latine a permis d'identifier avec le CIAT, des lignées recombinantes du croisement de DOR364 et BAT477 à fort pouvoir fixateur d'azote (FSN) et à forte efficacité d'utilisation de phosphore (EUP). Les résultats obtenus au cours de ce travail nous ont permis de répondre à notre objectif principal de thèse qui consistait à vérifier la pertinence des critères d'adaptation de la fixation symbiotique de l'azote chez le haricot à la disponibilité de P que nous avons déterminé. Nous avons démontré, d'une part, en milieu hydroaéroponique, que les racines nodulées du haricot, excrètent dans leur rhizosphère une quantité de H+ qui est corrélée à la perméabilité nodulaire. Ce qui laisse penser qu'une part d'H+ excrétée par les racines nodulées est liée à la fixation symbiotique de N2. D'autre part, nous avons démontré que sous déficience en P les lignées tolérantes acidifient plus leur rhizosphère que les sensibles. En multisites les facteurs les plus déterminants de la hiérarchisation des sites sont N-total et P-total. Deux groupes de lignées se distinguent, les tolérantes versus les sensibles à la faible fertilité des sols en P. La lignée locale se distingue des groupes précédents. Elle est capable de croître dans différents sols, notamment les contraignants avec une grande capacité à noduler, par conséquent, à compenser la déficience en N. Nous avons également pu démontrer que les biomasses nodulaire et aérienne sont corrélées au P Olsen du sol.Item Etude de la diversité génétique de quelques écotypes locaux de Vigna unguiculata (L.) Walp. Cultivés en Algérie(2011-05-25) GHALMI, NaimaVigna unguiculata (L.) Walp., communément appelé niébé, est l’une des principales légumineuses alimentaires et fourragères du continent africain dont elle est originaire. En Algérie, le niébé est une ressource phytogénétique cultivée traditionnellement dans plusieurs zones distinctes : le nord (Kabylie, El Kala), le sud-ouest (Gourara, Touat, Tidikelt, Saoura) et le sud-est (Djanet). Les écotypes locaux du niébé, maintenus pendant plusieurs siècles dans des conditions écologiques différentes, ont pu accumuler une importante diversité génétique. Cent vingt-deux (121) accessions locales ont été collectées et caractérisées. L’évaluation préliminaire de cette collection a mis en évidence une grande diversité morphologique entre les graines provenant des différentes régions du pays. Des enquêtes ethnobotaniques et agronomiques ont été réalisées dans les agro-systèmes traditionnels de la Kabylie et des oasis du Sahara. Elles ont permis d’évaluer le niveau de l’agro-diversité en identifiant les pratiques agriculturales traditionnelles basées sur l’utilisation des écotypes locaux de niébé. La caractérisation agro-morphologique de 28 écotypes a permis de révéler un polymorphisme inter accessions et d’établir une fiche descriptive des caractères de chaque accession. Selon l’importance morpho-agronomique de certains traits, nous avons pu distinguer les accessions représentant des caractères agronomiques forts intéressants. L’analyse moléculaire des accessions a permis la mise au point d’un protocole d’extraction de l’ADN génomique et des méthodes d’amplification en PCR par ISSR, RAPD. L’analyse par les marqueurs RAPD et ISSR a permis de différencier les écotypes étudiés. L’ISSR s’est montrée plus discriminante que la RAPD. Cette étude a permis également de classer les écotypes algériens sur la base des cultigroupes de niébé existants, à la fois par la caractérisation moléculaire et morphologique. Ainsi, trois classes représentant respectivement les cultigroupes Unguiculata, Biflora et Melanophthalmus ont été mises en évidence en Algérie.Item Variabilité génétique et analyses agronomiques de quatre espèces de Vesces (Vicia spp.) dans la région semi-aride de Sétif.(2011-06-27) MEBARKIA, AmarDans ce travail, nous avons fixé comme objectifs, d’étudier la morphologie, la phénologie, les performances agronomiques et de la variabilité génétique de quatre espèces de vesces (Vicia sativa L., Vicia ervilia, Vicia dasycarpa Ten et Vicia narbonensis L.) dans la région semi-aride de Sétif. De plus, l’étude de l’effet de l’irrigation de complément a travers les mesures de la proline et des sucres solubles totaux sur les feuilles ; basales, médianes et apicales prélevées sur la plante de chaque espèce, ceci afin de comprendre la plasticité métabolique et la physiologie de la tolérance aux contraintes hydrique. L’analyse des résultats a montré que, la variabilité entre les différents écotypes et aussi entre les quatre espèces est considérable et laisse entrevoir des possibilités d’adaptation aux différents systèmes de production et situations climatiques. Vicia ervilia et Vicia narbonensis sont les espèces les plus précoces pour la floraison et la maturité complète et les plus productives en grains ; Vicia villosa sp dasycarpa est la plus appropriée pour la pâture (plus tardive, meilleure production de fourrage et plus faible rendement en grains). Les observations orientent la sélection (dans la région semi-aride de Sétif), pour le rendement en grains vers les écotypes précoces pour les espèces Vicia sativa et Vicia villosa ssp. dasycarpa et vers les écotypes tardifs pour les espèces Vicia ervilia et Vicia narbonensis. L’espèce Vicia narbonensis s’est avérée la plus tolérante au manque d’eau de complément (forte accumulation des acides aminés libres et sucres solubles totaux), suivi des espèces Vicia sativa et Vicia ervilia qui sont moyennement sensibles et enfin Vicia villosa ssp. dasycarpa est la plus sensible.Item Analyses biologique et agronomique de palmiers mâles et conduite de l'éclaircissage des fruits chez les cultivars Ghars et Deglet Nour(ENSA, 2011-10-25) BABAHANI, SouadCette étude, menée au niveau des palmeraies de la région de Ouargla, a porté sur plusieurs aspects qui permettent l'analyse des palmiers mâles en établissant une affinité morphologique avec des cultivars femelles. Elle s'intéresse également à la pollinisation et l'éclaircissage des fruits chez le palmier dattier dans l’objectif d'améliorer la production dattière en quantité et en qualité. L'analyse des caractères végétatifs de deux populations de palmiers mâles dans la région d'Ouargla ne montre pas d’affinités apparentes entre les mâles et les femelles dont les pollinisateurs prennent leurs noms. En effet, il n'y a pas de caractères stables qui permettent d'identifier facilement les pieds mâles ou qui marquent des ressemblances entre les pollinisateurs et les femelles de même nom. L'évaluation de la production en pollen des deux populations montre que les palmiers mâles étudiés présentent des caractères de production moyens. 10 % des palmiers mâles sont de bons pollinisateurs. L'enquête auprès des agriculteurs sur des caractères de production des "Dokkars" a permis de constater que les mâles les plus exploités en pollinisation par les agriculteurs sont ceux qui ressemblent végétativement aux pieds femelles Deglet Nour. Cependant, les analyses sur les caractères de production montrent qu'ils sont souvent de mauvais pollinisateurs. Le suivi, pendant quatre années, de quelques caractères de production montre que l'évolution de la précocité, du nombre de spathes et de la qualité en pollen est régulière. Il apparaît également que l'âge des pollinisateurs, les températures et les conditions de culture, influent sur la production en pollen. La réfrigération permet d'obtenir une production acceptable; surtout pour les cultivars très précoces ou lorsque le pollen frais n'est pas disponible. L'analyse de l'effet des méthodes de conservation sur la cytologie des pollens de deux inflorescences, l'une précoce et l'autre tardive, au microscope électronique de transmission a montré que l'ultra-structure du contenu des deux pollens varie pour chacune des deux inflorescences, en fonction de la période de récolte de chacune d'elle et de la méthode de conservation. Cette étude cytologique a démontré également que la conservation des épillets secs dans le réfrigérateur peut être un moyen efficace de conservation du pollen. L'analyse des résultats sur l'éclaircissage des fruits par l'utilisation de pollen à faible pouvoir germinatif montre une nette amélioration du poids du fruit. Toutefois une réduction importante des rendements en régimes est notée. Ces réductions sont de 60% chez Ghars et plus de 42% chez Deglet Nour, par rapport aux régimes induits par les pollens à fort pouvoir germinatif. L’éclaircissage par le ciselage combiné montre des résultats meilleurs en rendement de dattes. Les meilleurs degrés à appliquer sont : 20 % au cœur du régime et 10 % aux extrémités des branchettes chez Ghars et 10 % au cœur du régime et 20 % aux extrémités des branchettes, chez Deglet Nour. L'analyse comparative entre l'éclaircissage des fruits par l'utilisation des pollens à faible pouvoir germinatif et le ciselage combiné a montré que l’utilisation du pollen à faible pouvoir germinatif améliore considérablement le poids du fruit et en degré plus faible, ses dimensions ; mais réduit énormément les rendements par régimes. Les deux méthodes d'éclaircissage améliorent considérablement les caractères de la production dattière par rapport au témoin Le développement de la recherche en Algérie sur la conduite de fructification et la sensibilisation des phoeniciculteurs restent indispensables pour améliorer la production dattière; surtout avec la concurrence qui ne cesse d'augmenter à l'échelle des marchés régionaux ou internationaux.Item Etude de la tolérance aux stress abiotiques chez le blé dur (Driticum Durum Desf) sous étage du semi-aride(2011-12-07) ADJABI, AbdelhamidLes résultats de l’étude de l’interaction génotype x année des variétés de blé dur (Triticum durum Desf) testées au cours de six campagnes agricoles consécutives (1998-2003), sous conditions semi-arides indiquent peu de reproductibilité de l’information concernant le rendement grain suite au changement de l’ordre de classement des génotypes d’une année à l’autre. Au cours des six campagnes, hormis Béliouni, MBB et Sémito qui figuraient parmi les moins performants, les autres génotypes tenaient la tête du classement au moins une fois. La présence de l’interaction est suggérée par le ratio σ²maxi/σ²mini qui varie de 1 à 12.1 et par l’analyse de la variance combinée qui indique que la somme des carrés des écarts (SCE) des traitements est constituée de 42.41%, 8.43% et 49.15%, respectivement pour l’effet année, génotype et interaction. La régression conjointe est peu apte à traiter les données d’une telle expérimentation dont elle n’explique que 12.76% de la SCE de l’interaction. Par contre le modèle AMMI s’avère plus adapté, expliquant jusqu’à 84.0% de la SCE de l’interaction. L’AMMI1 décrit bien la complexité de l’interaction associée aux comportements des 15 génotypes évalués. Cependant d’un point de vue sélection, il s’avère difficile d’identifier un génotype adapté à toutes les campagnes et possédant, en plus, un rendement élevé. Le génotype relativement le plus stable est Mrb16/Ente//Mario, qui se distingue par un rendement moyen supérieur à la moyenne générale des 6 campagnes. Le génotype le plus performant, en moyenne des 6 campagnes, mais dont le comportement est très irrégulier, est Cyprus1. Ceci suggère que la stabilité n’est pas associée à la performance. La classification hiérarchique des campagnes et des génotypes suggère l’existence de facteurs limitants très différents qui se sont exprimés lors des différents groupes de campagnes pour les différents groupes de génotypes. Les indices de tolérance utilisés classent différemment les génotypes évalués et forment des groupes divergents. Les résultats suggèrent d’utiliser l’un des indices P, MP, GMP ou STI, lorsque la sélection est orientée vers la performance et la tolérance des stress. Dans le cas où l’on privilégie la sélection des génotypes tolérants et plus performants sous conditions de stress, il est conseillé d’utiliser l’indice HMP. L’utilisation de ces indices a identifié les génotypes Cyprus1 et Heider/Martes//Huevos de Oro comme les plus tolérants et performants sur l’ensemble des milieux. Elle a identifié aussi Waha et Adamillo/ Duilio//Simeto comme tolérants et performants uniquement dans les milieux favorables et les génotypes Massara1 et Belikh2 comme tolérants et performants dans les milieux non favorables. L’étude de la relation entre le rendement grain, la stabilité temporelle et la discrimination isotopique du carbone indique que le rendement grain mesuré au cours des six campagnes ne montre pas de liaisons significatives avec Δ13C, mesuré au cours d’une seule saison. Le signe négatif des coefficients de corrélation suggère que les génotypes ayant un faible Δ13C sont plus aptes à maintenir la croissance sous conditions de stress que les génotypes présentant un Δ13C élevé. La sélection pour de faibles valeurs de Δ13C est attractive mais demande à être confirmée par d’autres études complémentaires sous les mêmes conditions.Item Etude de la réponse des graminées fourragères, fétuque (Festuca arundinacea Schreb) et dactyle (Dactylis glomerata L.) au déficit hydrique(2012-06-09) Mefti, MohammedLa présente étude a été conduite au niveau du site expérimental de la station de l‟ITGC de Sétif au cours des campagnes 2005/06, 2006/07, 2007/08 et 2008/2009 avec l'objectif d'évaluer les performances de 14 variétés de graminées pérennes, appartenant à deux espèces : Festuca arundinacea Schreb. et Dactylis glomerata L. dans une zone semi-aride. La caractérisation a porté sur divers caractères morphologiques et physiologiques dans le but d‟évaluer leur liaison avec la tolérance à la sécheresse. Les résultats obtenus montrent l‟existence d‟un large éventail de variabilité suite à la diversité des réponses des variétés évaluées des deux espèces, notamment en ce qui concerne la production de la biomasse aérienne, la durée du cycle de production et la persistance, ainsi que l‟efficience d‟utilisation de l‟eau, qui est considérée comme un élément des plus importants dans la réussite des prairies artificielles dans les zones semi-arides. Ces résultats montrent des possibilités de sélection d‟un matériel végétal adapté aux conditions spécifiques des zones semi-arides des hauts palataux d‟Algérie. En effet, cette étude nous a permis de faire ressortir les génotypes performants caractérisés par un haut rendement, une bonne croissance en hauteur, une précocité à l'épiaison ainsi qu'une bonne persistance. De plus une évaluation de la diversité génétique des variétés étudiées a été réalisée sur la base d‟une analyse du polymorphisme de longueur des fragments amplifiés (AFLP), révélée par la méthode de marquage fluorescent et en utilisant des échantillons d'ADN en Bulk. Les dendrogrammes réalisés par la méthode UPGMA (Unweighted Pair Group Method using arithmetic average) ainsi que l‟analyse en coordonnées principale (ACoP) ont permis d‟évaluer les variations génétiques entres les variétés étudiées.Item Régulation génétique de la fitness du mutant sugary1 chez le maïs (Zea mays L.).(ENSA, 2012-09-30) DJEMEL, AbderahmaneLa fitness d’un mutant est cruciale pour toute étude évolutive et génétique. C’est le cas des mutations d’importance économique comme le mutant sugary1 (su1) chez le maïs (Zea mays L.). Les objectives du présent travail sont: 1- Evaluer les effets de divers fonds génétiques du maïs normal sur la fitness de su1 et estimer les effets génétiques contrôlant cette fitness, 2- Approfondir nos connaissances sur l’effet de l’introgression du su1 sur la performance des caractères agronomiques et déterminer par la suite les plus limitant pour la fitness, et 3- Identifier des gènes ou régions génomiques affectants la régulation génétique de la viabilité du su1. Ces objectifs sont abordés en utilisant deux dispositifs basés sur les moyennes des générations autofécondés séparément durant cinq années successives sous conditions naturelles. Le premier dispositif est constitué de deux lignées pures provenant de deux fonds génétiques différents (EP42 et A661), alors que le deuxième dispositif est constitué de deux lignées pures représentant un fond génétique similaire (A619 et A632). Les parents (P1 et P2), F1s, F2s et les rétrocroisements ont été croisés avec la lignée P39 comme donneuse de l’allèle su1, et les 12 croisements produits ont été autofécondés cinq fois. La régulation génétique de la fitness du mutant su1 a été étudiée en employant deux populations de lignées recombinantes (RILs) provenant du croisement entre la lignée B73 et deux lignées de maïs doux (P39 et Il14h). Ces deux populations font patrie du panel Nested Association Mapping (NAM). Pour ces deux populations, une carte génétique saturée par 1106 marqueurs de type single nucleotide polymorphisms (SNP) a été utilisée. En outre, une population type F2 dérivant du croisement entre la lignée A619 et la lignée P39 a été employée dans le but d’identifier les QTLs qui contrôlent la fitness du su1. Cette population a été caractérisée par 295 marqueurs de type microsatellite (SSR). Le control génétique de la fitness de su1 ainsi que ses effets lors de son introgression sur les caractères agronomiques sont fortement influencés par la nature du fond génétique et les conditions environnementales. La fréquence de l’allèle su1 diminue tout au long des générations d’autofécondation dans les deux dispositifs. Nos résultats confirment que la viabilité du su1 est sous contrôle génétique, avec des effets additifs significatifs dus probablement à la contribution de plusieurs gènes à effets mineurs. En effet, plusieurs travaux de recherches ont montré que la germination et la vigueur précoce représentent les deux plus importants caractères pour la viabilité du su1. Cependant, dans le présent travail, les caractères: stand, floraison femelle, hauteur de la plante et longueur de l’épi semblent avoir un rôle capital dans le contrôle de la fitness du su1. La détection des régions génomiques contrôlant la fitness de su1 a été largement influencée par la nature du fond génétique. Un grand bloque de liaison a été détecté autour de locus Su1 au niveau des deux populations RILs. En outre, plusieurs régions génomiques influençant la fitness ont été détectées tout au long du génome. Des QTLs à effets mineurs contrôlant plusieurs caractères à la fois ont été également détectés dans la population F2. Certaines régions génomiques contrôlent en même temps la viabilité et la fertilité via des effets pleiotropiques. En conclusion, nous suggérons que la fitness de su1 dépend de plusieurs gènes à effets mineurs distribués tout au long du génome. Ces gènes qui sont fortement influencés par la nature du fond génétique et les conditions environnementales, contrôlent un certain nombre de caractères liés à la fitness du mutant su1.Item Caractérisation physiologique, biochimique agronomique et biomoléculaire de quelques génotypes d'orge (Hordeum vulgare L.) sélectionnés en zone semi aride d'altitude(2013-06-29) Benkherbache, NadjetCette étude ce propose de décrire quelques ascension d‘orge sélectionnées pour la région semi aride de Sétif. Le choix a porté sur six génotypes considérés très adaptés aux conditions locales, parmi eux le génotype local Tichedrett. La description phénotypique a été faite sur la base de la réponse aux conditions de la région, avec un suivi du comportement physiologique, biochimique et agronomique de ces génotypes pendant deux compagnes. Nous avons noté que le polymorphisme phénotypique est largement dépendant des conditions du milieu. Les années sèches favorisent une bonne production de biomasse, surtout épi, et une accumulation des sucres totaux. Alors qu‘en année moins sèche les génotypes présentent un rendement élevé régulé par l‘augmentation de la RWC, la proline, et favorisé par une biomasse et un poids de mille grains assez élevés. Les variétés telle que Tichedrett semblent être programmées pour investir plus dans le tallage, qui est un caractère de tolérance au stress s‘il est associé à un bon rendement grains. Le polymorphisme génétique a été étudié par l‘utilisation de marqueurs biomoléculaire et par comparaison avec des génotypes dont la variabilité vis-à-vis de ces marqueurs est connue. Nous avons décris le type d‘adaptation saisonnière (VRN-H1/VRN-H2) des sélections locales et qui ont été du type printemps. Les génotypes Soufara ‗s‘, Rahma et Tissa ont les mêmes allèles de précocité à l‘épiaison que Nure dont la récessivité de ppd-H1 et de vrn-H3. Tichedrett et Elbahia ont présenté une sensitivité à la photopériode par la présence d‘un gène différent et une récessivité du gène vrn-H3. Les gènes de résistance au froid Fr-H1 (VRN-H1) et Fr-H2 (Hvcbf4), les génotypes sélectionnés en la région semi aride de Sétif se sont distingués par la variabilité de cette résistance. Les marqueurs déhydrines (DHN3 et DHN7), le CBFs (3A, 8, 10B et 12), ICE1, FRY1, LOS2 et HvWRKY38 ont permis de décrire le polymorphisme existant entre les individus. Les génotypes ont été soumis à un stress hydrique et Le résultat a été comparé avec les marqueurs des gènes candidat à la résistance au stress abiotique. Nous avons trouvé que l‘indice de stabilité membranaire était largement impliqué dans la résistance au stress hydrique des génotypes étudiés