Département Productions Animales
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Item Optimisation des traitements de superovulation dans le cadre du transfert embryonnaire chez les bovins(INA, 2003-07) LAFRI, MohamedItem Recherche sur les besoins en énergie et azote des ovins algériens de race Ouled Djellal(2003-09-29) TRIKI, SaddekItem Valeur azotée chez Ovis ariès des pailles de Triticum durum traitées ou non à l’ammoniac(INA, 2004-12-13) Chabaca-Dramchini, RabehaDans le but de déterminer les facteurs de causalité de la faible valeur azotée des pailles de céréale traitées à l’ammoniac, nous avons, durant la période 1985-1995, étudié la composition chimique (CC), la digestibilité des matières azotées (dMA) de la ration totale (RT), de la paille seule (PS) et le bilan azoté (bN) de 39 régimes de pailles traitées à 3% d’ammoniac (PT) au four (PTF) ou en meule (PTM) ou non traitées (PNT) complémentées avec différents concentrés. Dans une autre série d’expériences, nous avons étudié en laboratoire et sur le terrain, la fixation (FN) et la répartition de l’azote apporté par le traitement sur les composants de la paroi par solubilisation dans les solvant de Van Soest et in situ par la méthode des sachets en nylon. Parallèlement était étudiée la teneur des pailles algériennes en composés phénoliques (par une extraction au KOH et dosage par HPLC : acide coumarique (ApC), acide férulique (AF) et vanilline (VA), leur libération dans le rumen, leurs variations dans la paille après traitement à l’ammoniac, leurs effets sur la synthèse protéique in vitro, sur la cinétique de dégradation de l’azote (dgN) dans le rumen et sur la dégradabilité théorique (dtN). Enfin, la valeur azotée de ces pailles est calculée et exprimée en Matières azotées digestibles (MAD) et en protéines digestible dans l’intestin (PDI). Une fixation énergique de l’azote sur les composés pariétaux et un effet nocif des composés phénoliques constituaient les hypothèses de travail. Il ressort des résultats que la CC des pailles algériennes est comparable à celle des pailles des pays du Nord sauf pour la lignine dont la teneur est plus faible (7% contre 10%) traitée à l’ammoniac à la dose de 3%, la teneur en matières azotées totales (MAT) passe de 3.4% à 7.0% en moyenne mais reste inférieure à celle classiquement dosée sur les pailles traitées des pays du Nord (10%). La digestibilité de l’azote (dMA) de la PNT est logiquement négative ; celle de la PT est en moyenne de 35%, plus faible pour les PTF (29%) que pour la PTM (40%). L’azote apporté par le traitement n’est pas fixé de façon irréversible sur les composés pariétaux ; il est très rapidement solubilisé tant par le solution de Van Soest (à plus de 80%) que par dégradabilité in situ dans les sachets en nylon (68%) . La FN n’explique donc pas la faible digestibilité de l’azote. Mais, la part fixée sur la paroi est d’autant plus élevée que la teneur en MAT de la paille est faible. Les substances phénoliques (SP) sont présentes en quantités appréciables dans les pailles de céréales : 7 à 9 g. Kg-1 pour le total AF+ApC +VA dans les proportions respectives de 49, 47 et 4%. Comparé à la PNT, après traitement à l’ammoniac, AF et VA diminue respectivement de 16 et de 31% contre une légère augmentation de l’ApC (+5%). Ces diminutions sont accentuées par l’augmentation de la température de traitement. Apporté in vitro, l’extrait de PT diminue la synthèse protéique contrairement à celle des PNT. De même, une relation négative significative est montrée entre SP et dgN d’une part et entre dtN d’autre part ceci plus particulièrement dans la plage horaire 2-8 heures de la cinétique qui correspond au pic de libération des SP dans le rumen. L’effet nocif des SP se manifeste directement par leur propre toxicité et par celle de leurs produits d’oxydation ; ainsi, la dtN est fortement corrélée (R 2 = 0.83) avec la différence entre les quantités ‘’hémicelluloses’’ ou ‘’lignine’’ de PNT et de PT constatée après traitement ; tout comme entre ces quantités et la surface des pics sortis après ApC sur Le chromatogramme. De même, les Sp complexent environ 50% de l’azote libéré dans le rumen. Les SP contribuent donc négativement à la faible valeur azotée des pailles. Exprimée en matières azotées digestibles, elle est de 30g contre 44g données par les tables étrangères. Exprimée en PDI, PDIN et PDIE sont respectivement de 21 et de 45g ; elle serait de 35 et de 50g si la teneur en MAT était de 10%. Une meilleure valorisation des PT passe donc par une augmentation de la MAT.Item Etude des paramètres de développement de l’Apiculture Algérienne(INA, 2007) BERKANI, Mohamed LaidAfin d'étendre, d'améliorer et de moderniser la filière apicole, l’étude de paramètres indispensables au développement de cette discipline ont fait l’objet d’une recherche. Elle a porté sur trois paramètres et qui sont sans nul doute les plus déterminants dans le développement de l’apiculture algérienne à savoir l’abeille, la ruche et le milieu végétal. Dans cette présente étude consacrée à l’abeille, l’accent a été mis sur certains caractères biométriques mesurés chez l'abeille Apis mellifera intermissa observée pendant une longue période dans différentes régions algériennes. Ces différences ne semblent pas influer sur l'homogénéité des caractères morphologiques de cet insecte; mais seraient en étroite relation avec la richesse de la flore mellifère et de la pluviométrie. Pour ce qui concerne l’étude comparative des deux modèles de ruches, la Dadant produit légèrement plus que la Langstroth en donnant des miels de variétés uniflorales. Bien qu’elle soit lourde, elle plus maniable que la ruche Langstroth, qui est conduite sur deux corps. Sa capacité et son volume la recommande pour les régions continentales où l’hiver est rigoureux sans qu’il soit nécessaire de lui apporter des quantités aussi importantes de nourrissement massif ou stimulant qu’en Langstroth. Le Modèle proposé et étudié dans cette recherche permet l’utilisation indifférente des éléments de la ruche Langstroth sur la ruche Dadant, ce qui est de plus un facteur économique non négligeable pour la transformation du matériel. Par ailleurs en appliquant le temps des opérations de la Langstroth à la Dadant, les productions deviennent intéressantes en faveur de la première. Celle-ci est jugée comme étant plus efficiente. A cet effet, il est à noter que la production, le chiffre d’affaire et le bénéfice de la ruche Dadant sont largement supérieurs à ceux de la Langstroth. Enfin, pour le volet végétal, il est à noter que l'Algérie est un vaste territoire qui renferme des ressources mellifères diversifiées résultant des cinq étages bioclimatiques qui caractérisent son climat ; ceci est confirmé par les résultats obtenus lors de cette étude. Des résultats expérimentaux obtenus, il ressort un certain nombre de points : -Pour mieux connaître la flore mellifère dont les abeilles détiennent leur substance et de déterminer une appellation du miel, il est nécessaire de s'en tenir à un cadre d’étude assez large. -L'établissement d'une carte phytogéographique et d’un l'atlas pollinique représentant les espèces à intérêt apicole du pays s'impose pour mieux évaluer et interpréter les résultats polliniques. Cependant la nomination de beaucoup de miels algériens demeure toujours à déterminer malgré les études aussi approfondies que possible et la mise en évidence de certaines particularités palynologiques.Item Enquëte epidemiologique sur les diarrhees neonatales du veau dans certains elevages du centre et de l’est de l’ALGERIE et essai de prophylaxie(INA, 2007-10-10) KHELEF, DjamelNuméro un dans la hiérarchie des maladies néonatales, les diarrhées du veau représentent une dominante pathologique. Ce syndrome aux multiples visages fait intervenir une multitude d’agents qui peuvent agir soit seul, soit en association de deux ou plusieurs germes provoquant des signes cliniques dont la gravité dépend de la nature des germes, du type d’association et des synergies de leur action. C’est dans cette optique que nous avons mené à travers différentes régions du territoire national un certain nombre d’enquêtes avec pour objectif d’estimer l’incidence et la prévalence de 7 parmi ces agents pris seul ou associés, afin d’avoir une idée sur le faciès microbien dans nos élevages. Une deuxième étape a consisté en l’estimation de l’efficacité des antibiotiques utilisés en Algérie dans le traitement contre l’agent qui intervient en premier dans ce syndrome et qui n’est autre que le colibacille F5+, afin d’évaluer son profil d’antibio-résistance. Enfin n’ayant pas de traitement à ce jour contre la cryptosporidiose, on s’est attelé à évaluer leur résistance aux différents désinfectants usuellement utilisés. De ces différentes enquêtes il ressort que les 7 agents recherchés ont été tous retrouvés avec des % qui dans l’ensemble rejoignent ceux qui sont retrouvés dans les nombreuses enquêtes menées à travers le monde.Item Valorisation du son de blé en alimentation des volailles(INA, 2008-03-06) BOUDOUMA, DalilaLe profil chimique d’échantillons de sons de blé produits en Algérie a été étudié et des mesures de digestibilité et d’énergie de ce sous-produit ont été réalisées sur le poulet de chair, le dindonneau et la poule pondeuse. Les performances zootechniques de ces 3 types de volaille alimentés avec des régimes à base de son de blé ont été mesurées. - Sur le plan chimique les 270 échantillons de sons de blé analysés présentent une teneur relativement élevée en amidon (20,76 % MS) et en énergie brute (4750 kcal / kg MS). Leur composition chimique se caractérise également par une forte variabilité intra et inter moulins. - Sur le plan nutritionnel, les mesures énergétiques en termes d’énergie métabolisable réelle (EMr) révèlent que la poule pondeuse exploite mieux (2308 kcal /kg MS) que le dindonneau (2203 kcal /kg MS) et le poulet de chair (2158 kcal /kg MS) le potentiel énergétique des sons de blé. Sur la base des données de la composition chimique moyenne des sons de blé et celles des valeurs EMr mesurées, des modèles de calcul de l’EMr de ce sous-produit ont été établis et les modèles suivants ont été sélectionnés : Pour le poulet de chair : EMr = 3930 – 170,39 CB (% MS) ; ETR : 45,40 ; R = 0,93. Pour le dindonneau : EMr = 3806 – 154, 16 CB (% MS) ; ETR : 36,73 ; R = 0,94. Pour la poule pondeuse : EMr = 3949 – 126, 09 ADF (% MS) ; ETR : 48,19 ; R = 0,91. Le calcul de l’énergie métabolisable apparente indique la poule pondeuse valorise mieux (2123 kcal / kg MS) que le dindonneau (1957 kcal / kg MS) et le poulet de chair (1846 kcal / kg MS) l’énergie du son de blé. La production de chaleur mesurée respectivement chez le poulet de chair et la poule pondeuse par la voie de la thermochimie respiratoire est de 104,83 et 165,33 kcal / kg P 0,75.J. La digestibilité des protéines du son de blé est en moyenne de 70, 68 et 66 % respectivement chez le dindonneau, le poulet de chair et la poule pondeuse. Celle de l’amidon est plus élevée chez la poule pondeuse (64%) en comparaison à celle mesurée chez le dindonneau (55%) et chez le poulet de chair (50%). L’élévation de la température ambiante (32°C) réduit l’ensemble des paramètres nutritionnels mesurés. - Les valeurs EMa mesurées chez le poulet de chair, le dindonneau et la poule pondeuse deviennent respectivement de l’ordre de 1725, 1839 et 2013 kcal / kg MS. - La digestibilité de l’amidon mesurée chez le poulet de chair, le dindonneau et la poule pondeuse est réduite respectivement de 13, 12 et 7%, tandis que celle des protéines est pour les mêmes volailles, réduite de 12, 7 et 6%. - La diminution de la production de chaleur du poulet de chair est de l’ordre de 21% tandis que celle de la poule pondeuse n’est que de 18%. Sur le terrain, la mesure des performances zootechniques des 3 types de volailles a permis de vérifier que la poule pondeuse a une meilleure aptitude que le poulet de chair et le dindonneau à valoriser le son de blé. Les meilleures performances de ponte sont observées avec le régime renfermant 23% de cette issue de meunerie. A partir de 6 semaines d’âge, les meilleures performances de croissance du dindonneau sont observées avec le régime à base de 18% de son, alors que celles du poulet de chair sont observées avec le régime contenant 13% de ce sous-produit.Item Etude physico-chimique et palynologique des principaux miels d’Algérie(2010-12-12) Bouchema–Benaziza, DjamilaDans le but de mettre en place des normes d’identifications des principaux miels de notre pays, nous nous proposons d’étudier les miels des régions du Nord ainsi que ceux de la Wilaya de Djelfa. Les critères de caractérisation retenus sont : la teneur en eau, la teneur en hydroxyméthyl furfural (HMF), la conductibilité électrique, le pH, l’acidité totale, les sucres ainsi que l’activité diastasique (l’amylase). Cette étude permettra aussi de vérifier la qualité et l’appellation de ces miels par l’analyse palynologique. Il s’agira d’établir si les miels en question répondent aux normes internationales ou est-ce qu’il existe des spécificités propres à nos régions. Les miels des régions du Nord sont constitués essentiellement de miels d’agrumes, d’eucalyptus et de miels de toutes fleurs , leur spectre pollinique est constituée d’une grande diversité de plantes mellifères et pollinifères que nous devons identifier tandis que celui de la région de Djelfa parait plus simple constitué essentiellement de Zizyphus jujuba et de Péganum harmala.Item Carital nutritionnel pour ovis aries de différents supports alimentaires en zones agro-pastorales de l’ouest algérien(2011-06-21) YAHIAOUI, AhmedNotre travail a pour objectif l’étude de la productivité et de la qualité des ressources fourragères de trois supports nutritionnels utilisés traditionnellement par les troupeaux ovins, avec comme alternative, la possibilité d’introduire la paille traitée à l’ammoniac dans le système d’élevage. Les trois sites concernés par l’étude présentent des caractéristiques différentes, aussi bien physiques qu’organisationnel. Ainsi Tiaret considérée comme étant zone d’accueil des troupeaux et Mascara (zone de transit) sont dotées de charges animales relativement faibles, soit respectivement 0.24 et 0.27 contre 6.2 UGB/ha pour Naama (zone de départ).Par ailleurs la place importante (42% de la SAU) qu’occupent les céréales , génératrices de paille et de chaumes a permis à la zone de Tiaret d’assurer le taux de couverture des besoins en UFL le plus élevé , qui selon nos calculs se situe à 114 % , contre 65.2 estimé pour Naama et 57 % pour Mascara. Avec un déficit fourrager de 35 %, la zone de Naama se situe dans la moyenne de 33 % estimée pour L’Algérie, cependant celui calculé (46 %) pour Mascara reste supérieur, cette distinction entre zones semble être liée au mode de faire valoir des terres. Le système d’élevage est commun aux 3 sites, il répond à la typologie M.R.A de la FAO, tout en étant pratiqué aussi bien par les éleveurs sans terre qu’avec terre. Les différentes zones étudiées offrent des conditions plus ou moins favorables à l’existence d’une flore spontanée caractéristique et qui représente la source alimentaire disponible pour les animaux. L’étude floristique nous a permis de recenser 39 espèces appartenant à 13 familles différentes dont 65% représentées par des herbacées et 36 % de plantes vivaces, pour ces ressources phylogénétiques locales à dominance de graminées (28%) et de légumineuses (14 %). L’’analyse fourragère de nos échantillons a mis en évidence la grande variabilité en composantes chimiques entre les différentes espèces. La dMO calculée pour l’ensemble des échantillons varie de 26 % (Triticum durum) à 84% (Peganum harmala), associée à chaque support, elle est de 57,58, et 44, respectivement pour les jachères, steppe et chaumes, mais comparés entres eux, les 3 supports indiquent, par le biais de la valeur p que la dMO des plantes de jachère et de steppe est supérieure à celle des chaumes. Par ailleurs, nos résultats montrent que les soles de jachère et de chaumes peuvent offrir en année de pluviosité moyenne respectivement 470 et 420 UFL /ha avec un maximum de 600 UFL en juillet pour les chaumes. Ces valeurs sont supérieures de 25% et de 34% à celles (350 et 275 UFL) admises respectivement pour les jachères et pour les chaumes. De telles productivités en UFL permettent d’entretenir des animaux avec une charge moyenne de 10 sujets/ha sur toute la période de séjours sur jachère, pour les chaumes, cette charge serait de 14 sujets au mois de juillet, 10 au mois d’août et 4 au mois de septembre. Ces résultats doivent être renforcés par la reconversion des jachères au profit des cultures fourragères ainsi que par la mise en défens des parcours steppiques .D’autre part la productivité numérique permise par un lot de brebis alimenté à base de paille traitée à l’ammoniac dans la zone de Tiaret est de 90 % comparativement à celle (de 17%) observée pour un lot conduit traditionnellement durant la même période. Ces bonnes performances, justifient l’introduction de nouvelles formes de résidus agricoles, comme la paille traitée à l’ammoniac, dans les régions qui en sont pourvues.Item MELISSOPALYNOLOGIE ET ETUDE DES ELEMENTS BIOACTIFS DES MIELS ALGERIENS(2011-09-18) MAKHLOUFI, ChahraCe travail vise à évaluer la qualité des miels algériens qui ont fait l'objet de peu d'études et de vérifier leur conformité avec les normes internationales. L’étude a été effectuée sur 66 échantillons de miels provenant de différentes régions d’Algérie sur la base des analyses microscopiques (analyse mélissopalynologique qualitative et quantitative) et physico-chimiques. Les résultats des analyses physico-chimiques indiquent que 83,33% des échantillons sont en conformité avec les valeurs fixées par les normes internationales. L’exclusion du reste des miels est due aux taux élevés d’hydroxy-méthyl-furfural, à l’activité diastasique non conforme aux normes et à la teneur en eau élevée. Les caractéristiques polliniques ont permis de tirer les conclusions suivantes: - 124 types polliniques appartenant à 49 familles ont été identifiés, dont les fabacées, astéracées, apiacées, Myrtacées et Brassicacées sont les principales familles; - La dominance pollinique a été remarquée dans 41 échantillons par l’Eucalyptus, Hedysarum, Pimpinella, Cistus, Tamarix, Rubus, Daucus, Vicia, Citrus, Centaurea et Crassulacées Type Sedum - Plus de 87% des échantillons possèdent moins de 18 formes polliniques; - Plus de 40,9% des échantillons appartiennent à La classe II des miels moyennement riches en pollens.Item Etude de quelques caractères transmis par les reines d'abeilles de race locale Apis mellifera intermissa sur trois générations(2012-07-14) BERKANI GHALEM, ZohraLa productivité des ruches est surtout déterminée par la puissance des colonies, à savoir le nombre d’abeilles butineuses qui récoltent le nectar et le pollen et emmagasinement avec ardeur les provisions de miel dans les rayons. Cependant l’augmentation du nombre d’abeilles dans la colonie est étroitement liée à la prolificité de la reine De cela découle l’importance que présente l’introduction de jeunes reines sélectionnées au niveau des colonies. Cette étude nous a permis, d’une part, d’infirmer ou de confirmer la bonne capacité des populations d’abeilles appartenant à la race Apis mellifera intermissa, d’élever un grand nombre de reines .Ces dernières, qui au départ, ont été sélectionnées selon leurs prédispositions à produire de grandes quantités de miel ou à élever intensivement du couvain et intégrées dans des essaims préalablement confectionnés. De cela nous avons réalisé trois groupes d’essaims : le premier lot constitué d’essaims avec reines donnant une progéniture d’ouvrières aptes à stocker des quantités importantes de miel. Le second, avec des reines très prolifiques produisant du couvain et le dernier lot qu’on peut qualifier de témoin dans lequel ses reines n’ont pas été sélectionnées. D’autre part, nous avons suivi l’évolution des essaims puis ensuite les colonies, sur trois générations, par la comparaison des principaux paramètres indiquant leur évolution à savoir le couvain, le poids des colonies et la production de miel. Pour la partie expérimentale ayant trait à la capacité des colonies d’abeilles à produire des reines, la constatation notée est que l’acceptation des larves introduites dans les populations d’abeilles n’a été que moyenne .Quant aux taux d’acceptation, ils sont considérés comme fiables (un peu plus de 50%). Malgré cela, nous avons noté de meilleures acceptations au niveau de la série 2. Cela traduit une capacité plus élevée des colonies éleveuses à prendre en charge deux séries successives de larves sans diminuer de la force de la population. Les taux d’éclosion sont plus élevés pour la série 1 et sont considérés comme bons dans l’ensemble. Malgré l’ensemble des contraintes extra ou intra colonies, les reines issues de l’élevage précoce sont de poids moyen satisfaisant oscillant autour de 166.75mg, sans pour autant oublier que l’abeille tellienne est une race de petite taille. L’analyse de la variance nous a permis de voir qu’il n’y a pas de différence significative entre les poids enregistrés au niveau de chaque série entre les trois variantes .Par contre, nous avons noté une évolution du poids, au niveau de chaque variante entre les reines pesées .Cette variante de poids est due à l’âge des larves greffées. Par ailleurs, les reines introduites dans les essaims confectionnés nous ont permis de faire une comparaison des principaux paramètres, pour les trois catégories d’essaims et ensuite des colonies, à savoir le couvain, le poids des colonies et la production de miel. L’évolution de couvain montre qu’il n’y a pas de différence significative entre les trois types de colonies de la même génération par l’effet reine. . Cependant, le type de reine a eu un effet apparent sur l’évolution du couvain entre les différentes générations. Les meilleurs résultats ont été obtenus dans les colonies à reines à tendance production de couvain. Quant au poids ,il a été constaté qu’il était plus important pour les colonies abritant des reines ayant le caractère production de miel. Cela est certainement du à la force des colonies qui est plus importante pour celles dont la tendance au stockage des provisions est accrue .Bien que les trois catégories de colonies ont eu un gain de poids important et presque identique ,il n’existe pas de différence significative entre les lots d’une même génération à l’exception des catégories de la génération F3 où les reines à miel ont obtenu le meilleur poids. La comparaison des productions de miel pour chaque type de reine pendant une génération et entre les trois générations nous confirme que les colonies à reines à caractère production miel permettent d’obtenir une production plus importante. Cette constatation a été vérifiée et la différence apparait surtout au niveau des générations F2 et F3 où les populations à reines productrices de miel dépassent de loin celles des autres catégories .Il est à remarquer qu’il y a une différence significative entre les générations F1 et F2, F1 et F3 et non significative entre F2 et F3. Il est à conclure que les caractères sélectionnés n’ont pas subi de changement au cours des trois générations .La sélection des reines est un moyen simple pour améliorer certains caractères et principalement la productivité. L’apiculteur peut orienter le choix de ses reines en fonction des objectifs qu’il a préalablement tracé dès le départ. Pour développer une pépinière d’essaims, il doit sélectionner des reines à caractère de production de couvain. Plus, il a de grandes surfaces de couvain et plus il obtiendra une moyenne d’au moins trois essaims de chaque colonie. Il en est de même, pour l’éleveur qui veut orienter ses abeilles à ne produire que du miel.Item Etude des principales maladies bactériennes et virales de l'abeille locale Apis mellifera intermissa dans la région médio-septentrionale de l'Algérie(2012-12-17) ADJLANE, NoureddineLa première partie de l’étude consiste à mettre en évidence les principaux problèmes liés à la santé des colonies d’abeilles. Les résultats de l’enquête effectuée ont révélé des anomalies dans la conduite apicole et une forte utilisation des produits non homologuées contre la varroase. Cette dernière reste l’une des principales pathologies qui affecte les élevages. Varroa destructor est largement répandue dans toutes les régions étudiées et cette espèce est présente dans 100 % des ruches échantillonnées. Plus de la moitié des ruchers ont un niveau d’infestation en varroas dépassant le seuil tolérable par une colonie saine. D’après toujours nos résultats, 11 % des apiculteurs déclarent qu’ils sont victimes des traitements effectués par les agriculteurs. Le dépeuplement et l’affaiblissement de la colonie, la présence des abeilles traînantes, noires et dépilées parfois avec des ailes atrophiées constitue les principaux symptômes rapportés par les apiculteurs. Le taux de mortalité globale donné par les apiculteurs est de 12 %. La seconde partie de ce travail vise à étudier la prévalence des principales pathologies apicoles à savoir la nosémose, la loque américaine et la maladie virale des ailes déformées en relation avec la varroase. L’étude de la prévalence de la loque américaine montre qu’il existe une différence significative entre les taux de contamination de la bactérie dans les régions étudiées. La région de Boumerdès enregistre la fréquence la plus élevée avec un taux de 40 %. Nombreux sont les facteurs qui favorisent la dissémination de la pathologie tels que les mauvaises pratiques apicoles, la forte densité des colonies d’abeilles, la vente des essaims et la transhumance. La nosémose est une pathologie très dangereuse qui touche uniquement les abeilles adultes. La présente étude montre un taux très élevé de cas de colonies d’abeilles malades dans les régions étudiées. La comparaison de la prévalence montre que les ruchers situés dans la zone de Boumerdès enregistre le taux d’infestation le plus élevé (56 %). Cette forte prévalence de la nosémose dans cette zone est liée à la présence d’une humidité élevée et d’une longue période froide. Les colonies d’abeilles mellifères peuvent être touchées par des virus. La PCR utilisée a mis en évidence la présence du virus des ailes déformées en Algérie. C’est la première détection de ce virus en Algérie, 42 % des échantillons du rucher sont contaminés par ce virus. Cette étude confirme le rôle de Varroa et son association avec le virus DWV dans les mortalités enregistrées au niveau de ce même rucher situé à Blida. L’ensemble de ces résultats présentés ont permis d’avoir une connaissance plus précise de la situation des maladies apicoles chez l’abeille locale en Algérie.Item Eléments princeps de la valeur alimentaire des fourrages algériens pour le ruminant(2013-03-14) CHIBANI, ChafiaIl s’est agit dans ce travail de recenser toutes les informations disponibles dans le pays sur les fourrages (autour de 600 essais avec 123 aliments). Ces données se sont avérées incomplètes pour tous les paramètres de CC, de VN et de QMSI de fourrages que nous recherchons compte tenu de l’avancée des connaissances et des objectifs individuels des chercheurs exerçant dans des structures différentes qui ont produit ces paramètres. A partir des premières données complètes et dans un premier temps, nous proposons plusieurs modèles de calcul pour prédire avec fiabilité à partir des composants chimiques la digestibilité, la valeur énergétique et azotée, le niveau alimentaire et l’ingestion ; parmi les plus performants nous retenons : dMO (%) =-1,14CB+99,18 ; (R2 =0,70 ; ETR = 3,92) dMO (%) =-0,8597CB+1,1514MM+79,06 ; (R2=0,77 ; ETR =3,42) UFL=-0,0018CB+1,3585 ; (R2=0,72 ; ETR=0,06) UFV=-0,0021CB+1,350 ; (R2= 0,71 ; ETR=0,07) UFL =-0,0192ADF+1,4333 ; (R2=0,76 ; ETR=0,06) UFV =-0,0219ADF+1,4349 ; (R2= 0,77 ; ETR=0,06) EM (kcal/kgMS) =38,474dMO-149,4676 ; (R2=0,98 ; ETR=10,8). MAD (g/kg MS) =8,824MAT-22,43; (R2=0, 94; ETR =12,8; P<0,0001) NA= - 0,0267ADF+0,0289 MAT+1,9092 (R2 = 0,72; ETR = 0,24; P = 0,000) NA = - 0,0196 CB + 0,0314 MAT+ 1,6246 (R2= 0,64; ETR = 0,28; p=0,001) MSI g/kg P0,75=31,9649NA+0,5249MAT+0,4853CB-8,1314 (R2 = 0,89; ETR = 4,9; P = 0,000) MSI g/kg P0,75=35,20NA+0,246MAT+0,546ADF-11,856 (R2 = 0,89; ETR = 4,8; P = 0,000) Cette première démarche pourra être complétée par la reconstitution sur au moins 4 années de l’ensemble des fourrages recensés afin de disposer d’échantillons permettant le calcul de tous les paramètres recherchés mais manquants. Elle permettra également de tester des méthodes modernes de dosage des composants chimiques des fourrages comme celle de la SPIR (spectroscopie proche infra rouge) qui nous affranchirait de l’utilisation de produits chimiques. Pour une première année de récolte (2009-2010) et après l’analyse chimique classique et par SPIR de 54 échantillons récoltées, il apparaît que: - Les composants, pour la plupart, sont dosés avec des écarts faibles entre les deux méthodes. - Les MM et la lignine marque des différences plus importantes entre les deux méthodes. - Les résultats d’ensemble montrent des similitudes prononcées entre les deux méthodes. Les années de récolte qui suivront permettront de confirmer ou d’infirmer ces premiers résultats et de conclure à l’obtention d’un échantillon reconstitué comparable à celui historique. Ainsi, un travail approfondi pourra être entamé pour calculer les paramètres manquants à l’établissement d’une table de valeur alimentaire des fourrages algériens.Item Etude de l'influence des facteurs génétiques et non-génétiques sur les performances des chevaux de course en Algérie(ENSA, 2013-05-09) TENNAH, SafiaLe but du sujet de cette thèse est de mettre à la disposition des éleveurs et des institutions concernées par l'élevage des chevaux de course pur-sang arabe un outil de classement objectif reconnu à l'échelle internationale qui permettrait de sélectionner les meilleurs reproducteurs afin de réaliser, au fil des générations, un progrès génétique.Item Valorisation des rebuts de dattes (Pheonix dactylifera, L.) dans des blocs multinutritionnels(2015, 2015-03-12) HADJSMAIL, BrahimLa disponibilité des rebuts de datte renouvelable annuellement en Algérie, représente 165000 tonnes (150 millions d’unités fourragères). Ce produit riche en sucre, associé avec de l’urée dans un bloc à lécher nous apparaissait intéressant pour améliorer le bilan fourrager du pays dont le déficit est de 4 milliards d’unités fourragères. Les ingrédients composants les blocs multinutritionnels (BMN) sont : des rebuts de datte (RD), du son de blé (S) de l’urée (U) d’un condiment minéral (CMV) du sel de cuisine (SC), du ciment servant de liant (CL) et de 30 litres d’eau par 100kg de mélange sec. La presque totalité du travail a été réalisée avec trois types des blocs fabriqués manuellement : BMN1 (65% de RD et 0% de S) ; BMN2 (50% de RD et 15% de S) et BMN3 (35% de RD et 30% de S). Les autres ingrédients : CL (15%) ; U (10%) ; CMV (8%) et SC (2%) sont à dose fixe pour les trois types de bloc. D’un poids de 3-4kg, nous avons étudié principalement, leurs caractéristiques physiques : leur Matière sèche (MS) à l’air libre et en étuve ventilée, leur dureté (D) et leur homogénéité, à l’aide d’un texturomètre. Leur composition chimique : matières azotées (MA), matière organique (MO), matières minérales (MM) et la teneur en composés pariétaux (NDF). Leur ingestibilité par le mouton en MS (MSI bloc), celle de paille en sa présence (MSI paille) et celle de la ration totale (MSIt). Leur digestibilité : matière organique (dMO), matières azotées (dMA). Leur valeur nutritionnelle en énergie : UF lait et UF viande (UFL, UFV) et en protéines digestibles dans l’intestin (PDIMN). Les études sur animaux sont faites sur des lots de 4 à 6 moutons. Par ailleurs, un plan d’expérience (PE) à trois facteurs et 9 essais a été établi et résolu pour rechercher les effets des facteurs (RD ; S et CL principalement) sur la dureté des blocs. Il ressort que, pour BMN1 ; BMN2 et BMN3, la MS est comparable, elle passe de 65% à la fabrication à 78% après étuvage à 45°C pendant 7 jours ou pendant 10 jours à l’air libre à 28°C environ. La D plus discriminante est de 16 ; 21 et 18 Newton/mm (N/mm), elle est plus faible pour le bloc riche en RD. La teneur en MS à l’air libre augmente rapidement les 6 premiers jours tout comme la D (respectivement 76% et 68% des valeurs de D à 10 jours). Ce résultat est néanmoins classique. La diffusivité de l’eau diminue avec le temps de séchage. Une très forte liaison (R2= 0.99) est notée entre MS et D : Dbloc (N/mm) = 235,71*MS – 163,97 qui pourrait servir à la prédiction de D. La cartographie d’homogénéité des blocs est caractérisée par une proportion de fines particules plus importantes en profondeur qu’en surface et un gradient de dureté allant de la surface à l’intérieur du bloc. La composition chimique : MS (78%) ; MO (64%) ; MM (34%) et MAT (32%) est comparable mais logique compte tenu de la fixité du CL, de l’U, du CMV et du SC dans la formulation. Seule la teneur en NDF varie (respectivement : 17 ; 24 et 28% de la MS) en fonction de la dose de S (0 ; 15 et 30%), assez pourvu en NDF. Exprimées par kg p0.75, la MSI bloc est élevée, elle s’établit à 21 ; 23 et 28g par jour (soit en poids vif : 424 ; 495 et 589g) : BMN3 > BMN2 et BMN1 (p<0,001). Pour la MSIp : 68 ; 52 et 52 BMN1 > BMN2 et BMN 3 (p<0,001). Il en résulte pour MSIt, une ingestion de 88 ; 80 et 75g/kgP0, 75 : BMN1 > BMN2 et BMN 3 (p<0,001). La digestibilité et la valeur nutritionnelle ont été étudiées seulement pour le BMN1 (65% de RD). La dMO, la dMAT, les UFL, UFV et la valeur PDIMN se sont établies respectivement à 77% ; 83% ; 0.77 ; 0.79 et 175g/kg de MS. Consommée pendant deux mois en complément d’une paille de blé de bonne qualité, la croissance de moutons obtenue avec BMN1 a été de 160g par jour contre 100g, pour une complémentation réalisée avec 300g de concentré commercial. La résolution du plan d’expérience a montré que les RD seuls et ses interactions avec le CL, diminuent la dureté du bloc. Par contre, le son de blé l’augmente comme le montre le modèle de dureté de blocs en surface, après 8 jours de séchage : D (N/mm) = -147,61 RD +2355,48 S – 650,45 CL -2805,67 RD*S +3532,53 RD*CL – 8096,53 S*CL ; p = 0,04 et R²=0,93. Notre objectif de 400g de consommation de bloc par les animaux a été dépassé. Néanmoins, une trop forte consommation n’est pas recommandée. Outre la palabilité des blocs et leur teneur en énergie, c’est le niveau de dureté qui contrôle leur consommation. Un niveau de dureté de l’ordre de 25 N/mm nous semble indiqué. Le maximum atteint dans ce travail est de 22 N/mm. Néanmoins, dès maintenant, des blocs à base de rebuts de datte peuvent être fabriqués manuellement et mis à la disposition de l’élevage. Ils pourraient s’adapter facilement au rationnement d’animaux à état physiologique différent : brebis en gestation, croissance modérée (agnelles), animaux à l’entretien et animaux à l’engrais avec quelques adaptations (apport d’une source de protéines de bonne qualité).Item Etude de l’évolution des pratiques d’élevage de bovins laitiers sur la qualité hygiénique et nutritionnelle du lait cru collecté dans la région centre d’Algérie(2015-04-08) KAOUCHE-ADJLANE, SoumeyaLa présente étude vise une évaluation des effets des pratiques d’élevage sur la qualité hygiénique et nutritionnelle du lait cru dans la région médio-septentrionale d’Algérie. L’examen de l’ensemble des caractéristiques ressorties par les typologies des 16 élevages pris en compte montre qu’il n’existe pas dans l’échantillon considéré de type d’élevage idéal qui réunirait en même temps des apports raisonnés (fourrages/concentrés) dans l’énergie totale, une quantité d’énergie optimale fournie par les concentrés annuellement et un coût minimal de production du litre de lait avec des charges alimentaires les moins onéreuses. Le CMT effectué sur 280 mamelles montre que 45,34% des femelles présentent des mammites et dont près de 5% sont en situation épidémiologique très alarmante. Cependant, les analyses des échantillons de lait montrent qu’au niveau des fermes, les températures moyennes sont élevées (11,18°C). Ces laits contiennent 37,19 g/kg de matière grasse et 30,18g/kg en matière protéique. Le taux moyen en FMAT est supérieur à 105 ufc/ml dans près de 73% des échantillons. Les coliformes totaux et fécaux sont absents respectivement dans 14 et 44% du total des laits. La CAH réalisée a permis d’individualiser cinq classes de lait. Près de 32% du total des laits se sont acidifiés et de faibles diminutions dans les TB et TP sont constatées à l’arrivée des citernes. Des taux de contaminations plus élevés que ceux obtenus au départ ont caractérisé aussi les échantillons à leur admission. Ceci a été confirmé par la chute d’environ 54% du TRBM entre les 2 moments. Nous avons enregistré que 13% des laits de ferme et 35% de ceux livrés se sont avérés positifs pour les résidus d’antibiotiques. Ces résultats portent à conclure que la qualité globale du lait cru collecté dans la région ciblée est médiocre. Elle est principalement influencée par l’alimentation du cheptel et par les conditions générales d’hygiène qui sont non satisfaisantes dans la plupart des fermes suivies.Item Les Champs du Possible pour une Production Bovine Durable du Lait(ENSA, 2015-06-07) BOUSBIA, AissamL’élevage bovin laitier en Algérie est confronté par plusieurs contraintes qui affectent son durabilité. Afin d’en clarifier les résultats zootechniques, économiques et sociales autour de cette activité, une série de suivis d’élevage a été mise en œuvre, dans le cadre de l’application d’une démarche de type systémique dans différentes zones du Nord Est Algérien pour comprendre les règles de fonctionnement et les stratégies des éleveurs afin de cibler les axes prioritaires du développement durable. La durabilité de cette filière doit être passée par la correction de l’efficience du processus productif lié à l’usage de la complémentation, car pour maintenir un niveau de rendement laitier, il ne peut y avoir d’autre voie que le recours aux concentrés. De ce fait, des analyses détaillées ont été faites pour modéliser les effets des pratiques d’élevages et notamment celles de la complémentation sur la production laitière (quantité et qualité). Ces analyses ont relevé que aliment concentré était utilisé par les éleveurs comme étant un critère d’efficacité du système de production. Cependant, une grande partie des concentrés était non valorisée dans la production laitière et qui ne se traduit pas aussi par un engraissement des vaches. La majorité des laits collectés peuvent être qualifiés de qualité satisfaisante du point de vue physico-chimique. Toutefois, une très mauvaise qualité du point de vue bactériologique. La part de l’analyse économique est prépondérante dans ce genre d’études de durabilité car elle renseigne sur la viabilité et l’efficience de cette activité. De ce fait, cette étude a permis de montrer un prix de production du lait élevé, instable il ne semble pas compétitif. En effet, l’activité de production laitière n’est pas durable. En dépit, des encouragements de l’Etat, la filière laitière demeure fragile, très dépendante de l’extérieur et très soumise aux fluctuations des prix des aliments sur le marche. De plus, les facteurs de variations du prix de production ont été analysés à l’aide d’un modèle de régression linéaire multiple incluant plusieurs facteurs. Ce modèle a permis d’expliquer les origines de variations du prix de production qui peuvent être liées principalement à la pluriactivité agricole et l’orientation du système. La typologie des systèmes de production a permis à l’aide d’une classification hiérarchique, d’identifier trois systèmes d’élevage avec des dynamiques et des stratégies de production différentes : les élevages intégrés, semi intégrés et non intégrés. Aucun système parmi les 3 que nous avons identifiés par la typologie ne peut être considéré comme un système efficace pour tirer profit du potentiel laitier des vaches importées. Le facteur foncier semble un facteur déterminant dans ces groupes. Outre, une grande défaillance a été enregistrée dans les systèmes non intégrés qui souffrent d’une multitude de problème et de contrainte mais en contre partie c’est le système le plus représentatif de l’échantillon de l’étude. Ce système d’élevage était sanctionné par des performances économiques ainsi une faible productivité. De même, il a même été démontré un classement supérieur des exploitations conduites en système intégré sur l’échelle de la durabilité, ce qui conforte l’hypothèse de la durabilité du système intégré par rapport aux autres modes qui ont un niveau de durabilité totale inacceptable induite par la rareté des terrains. Enfin, l’analyse de la durabilité par pilier met en évidence une grande faiblesse au niveau du pilier socio territorial à cause de l’absence d’une démarche de qualité et de labellisation, l’absence de formation et d’implication sociale et la non rémunération de la main d’œuvre familiale. Les champs du développement durable de l’élevage bovin laitier en Algérie doivent être fondés sur une approche globale et non sectorielle qui tente d’intégrer simultanément le profit zootechnique, environnemental, social et économique.Item Analyse de la durabilité des systèmes d’élevage bovins laitierset de leur sensibilité aux aléas climatiques en zones difficiles(ENSA, 2015-09-16) BIR, AbdenourCette étude a pour objectif d’analyser le niveau de durabilité des systèmes d’élevage bovins laitiers et leur sensibilité aux aléas climatiques dans la région semi aride de Sétif. Elle s'est déroulée entre 2010 et 2011. Elle repose sur un essai de transposition ou d’adaptation des indicateurs de la méthode IDEA (Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles). L’étude a été réalisée sur 128 exploitations réparties d’une manière homogène sur les trois zones bioclimatiques de la région (semi aride supérieur, semi aride central et semi aride inférieur). L’élaboration d’une typologie structurelle des exploitations agricoles à l’aide d’une classification hiérarchique a permis d’identifier quatre types d’exploitations : exploitations de grande taille à vocation céréalière et élevage bovin laitier, exploitations de taille moyenne diversifiées avec élevage bovin laitier et ovin, exploitations de taille moyenne avec un élevage bovin mixte en hors sol et exploitations de petite taille orientées vers l’élevage bovin laitier avec des cultures fourragères irriguées. Pour l’autonomie alimentaire, nos résultats témoignent que les élevages laitiers dans la région semi-aride de Sétif sont, dans leur très grande majorité, peu autonomes (30 %). Toutefois, l’autonomie fourragère est relativement plus élevée avec une moyenne qui se situe à environ 64 % et qui est due essentiellement à la valorisation de la paille. L’analyse de la durabilité des exploitations montre une grande diversité de résultats quelque soient le type d’exploitations, de région ou la spécificité de production. En effet, les résultats relatifs à l’évaluation de la durabilité permettent de mettre en évidence un niveau satisfaisant pour la durabilité agro-écologique, moyen pour la durabilité économique et faible pour la dimension socio-territoriale et qui constitue le point faible pour la majorité des exploitations quelque soit le type typologique ou la région. Quand à la sensibilité de la durabilité des exploitations aux aléas climatiques, la comparaison des performances des trois échelles de durabilité et de la durabilité agricole des exploitations des trois étages agro-bioclimatiques de la région d’étude laisse apparaitre des différences importantes. Les meilleures performances sont obtenues par les exploitations de l’étage agro-bioclimatique Nord avec des scores relativement plus élevés que ceux des exploitations de la région Centre et surtout de la région Sud. La méthode IDEA modifiée fournit une image globalement représentative de la durabilité de l'agriculture algérienne et pourrait donc servir à identifier les systèmes de production les plus "durables".Item Evaluation multicritère de la durabilité des systèmes d’élevage ovin en zone steppique(2015-11-12) BENIDIR, MohamedLa steppe algérienne a subi de nombreuses transformations sur le plan écologique et socio-économique. La croissance démographique sans cesse croissante et le désir de l’augmentation des revenus, associés aux sécheresses à répétition, étaient à l’origine de ces profondes transformations. Ces mutations se sont manifestées par la genèse d’un certain nombre de phénomènes à savoir la sédentarisation des éleveurs et l’émergence d’une nouvelle forme de transhumance, la dégradation des parcours, la désertification des sols et enfin, l’érosion des ressources génétiques végétales et la baisse de la biodiversité. La durabilité de l’élevage ovin, principale activité génératrice de revenu pour la population pastorale dans cette zone a été donc mise en péril. Dans cette optique, le présent travail vise à la fois de proposer un outil d’évaluation multi-critère des systèmes d’élevages existants et de tracer des voies de développement durable de l’agropastoralisme en steppe. 92 agropasteurs de la région de Djelfa ont fait l’objet d’une enquête afin de recueillir des informations liées à la structure et le fonctionnement de leurs exploitations, le système d’élevage pratiqué et les données liées à la durabilité. L’étude typologique effectuée à l’aide d’une analyse factorielle a fait ressortir sept groupes distincts: dans leur structure et leur fonctionnement et le système d’élevage pratiqué. L’analyse de la durabilité a montré que les meilleures performances ont été enregistrées par l’échelle économique alors que les échelles agroécologique et socioterritoriale constituent une limite pour la durabilité totale. Pour cela, nous avons proposé des voies pour améliorer la durabilité des systèmes d’élevage et de maintenir les moyens de subsitance pour la population pastorale.