Département Productions Animales
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Item Analyse de la durabilité des systèmes d’élevage bovins laitierset de leur sensibilité aux aléas climatiques en zones difficiles(ENSA, 2015-09-16) BIR, AbdenourCette étude a pour objectif d’analyser le niveau de durabilité des systèmes d’élevage bovins laitiers et leur sensibilité aux aléas climatiques dans la région semi aride de Sétif. Elle s'est déroulée entre 2010 et 2011. Elle repose sur un essai de transposition ou d’adaptation des indicateurs de la méthode IDEA (Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles). L’étude a été réalisée sur 128 exploitations réparties d’une manière homogène sur les trois zones bioclimatiques de la région (semi aride supérieur, semi aride central et semi aride inférieur). L’élaboration d’une typologie structurelle des exploitations agricoles à l’aide d’une classification hiérarchique a permis d’identifier quatre types d’exploitations : exploitations de grande taille à vocation céréalière et élevage bovin laitier, exploitations de taille moyenne diversifiées avec élevage bovin laitier et ovin, exploitations de taille moyenne avec un élevage bovin mixte en hors sol et exploitations de petite taille orientées vers l’élevage bovin laitier avec des cultures fourragères irriguées. Pour l’autonomie alimentaire, nos résultats témoignent que les élevages laitiers dans la région semi-aride de Sétif sont, dans leur très grande majorité, peu autonomes (30 %). Toutefois, l’autonomie fourragère est relativement plus élevée avec une moyenne qui se situe à environ 64 % et qui est due essentiellement à la valorisation de la paille. L’analyse de la durabilité des exploitations montre une grande diversité de résultats quelque soient le type d’exploitations, de région ou la spécificité de production. En effet, les résultats relatifs à l’évaluation de la durabilité permettent de mettre en évidence un niveau satisfaisant pour la durabilité agro-écologique, moyen pour la durabilité économique et faible pour la dimension socio-territoriale et qui constitue le point faible pour la majorité des exploitations quelque soit le type typologique ou la région. Quand à la sensibilité de la durabilité des exploitations aux aléas climatiques, la comparaison des performances des trois échelles de durabilité et de la durabilité agricole des exploitations des trois étages agro-bioclimatiques de la région d’étude laisse apparaitre des différences importantes. Les meilleures performances sont obtenues par les exploitations de l’étage agro-bioclimatique Nord avec des scores relativement plus élevés que ceux des exploitations de la région Centre et surtout de la région Sud. La méthode IDEA modifiée fournit une image globalement représentative de la durabilité de l'agriculture algérienne et pourrait donc servir à identifier les systèmes de production les plus "durables".Item Approche de la filière lait en Algérie(ENSA, 2017-09-28) KALLI-REBBAH, SofiaFace à une production locale insuffisante, aggravée par un taux de collecte très faible, l‟industrie laitière en Algérie continue de fonctionner en 2015 à raison de 60% sur la base de poudre importée, Le groupe «lait et produits laitiers» représente 12,56 % de la facture alimentaire totale des importations en 2015. L‟augmentation des prix de la matière première sur les marchés internationaux met la filière laitière en Algérie dans une situation délicate, ainsi que le niveau de la sécurité alimentaire du pays. Afin de répondre aux besoins de la collectivité en lait de consommation estimés à environ cinq milliards de litres par an, une meilleure prise en charge du potentiel actuel (vaches laitières), pourrait constituer une alternative pour solutionner cette situation à l‟avenir. Notre objet de recherche portera sur l'analyse de la filière laitière en Algérie, avec comme cas d‟étude la wilaya d‟Oum El Bouaghi. Dans le but de mettre en lumière ses différents segments, en analysant l‟évolution dans le temps de l‟amont ainsi que l‟aval de cette dernière d‟une façon théorique et empirique, nous avons conçu un modèle économétrique à l‟aide des données de panel qui justifie l‟évolution de la production et de la collecte du lait cru des différentes wilayas en fonction des facteurs clés à savoir les superficies allouées aux fourrages, le nombre de vaches laitières le temps et l‟hétérogénéité dynamique spatiale (caractéristiques propres de chaque wilaya) pour la période : 2006 /2015. Ce qui nous a permis de déduire l‟impact de ces variables explicatives sur la production laitière, effectivement, nous avons aperçu une hétérogénéité spatiale dans la dynamique de la production du lait, ainsi que la non signification de la variation de la variable : «superficies fourragères» par wilaya. Dans ce cas, le modèle à effets fixes retenu indique que l‟effet de la variable « wilaya » sur la « production laitière » est fixe dans le temps. Alors que pour la variable dépendante «Collecte de lait cru », c‟est le modèle à effets aléatoires qui est retenu. Puis, suite à une enquête sur les exploitations de la wilaya d‟Oum El Bouaghi, l‟Analyse Factorielle des Correspondances Multiples (AFCM), nous a permis de distinguer cinq groupes. qui se différencient par la structure des exploitations, par les potentialités variables de ces dernières et par la faible taille des troupeaux. Les enquêtes menées auprès des éleveurs ont révélé que l‟élevage bovin est détenu par une majorité de petits éleveurs, qui mènent des activités d‟élevage bovin en petits troupeaux associés à des pratiques poly-culturales dominées par la céréaliculture. aussi l‟analyse de la relation existant entre les variables « temps, nombre d‟effectifs des vaches laitières, superficies fourragères, production de lait cru et collecte du lait produit nous a permis de conclure, que dans le cas d‟Oum Bouaghi la variable temps et le nombre des effectifs des vaches litières ont un impact positif sur les deux variables à expliquer : « production et collecte de lait cru» et que la variable «superficies fourragères » est significative si nous associons le facteur « ressources en eau de l‟exploitation ». En conclusion, nous considérons que la mise en place d‟une stratégie basée sur la résolution du problème de l‟aliment de bétail en particulier le fourrage vert aura un impact très significatif sur la production laitière en Algérie.Item Bioactivité de quelques huiles essentielles par l'évaluation de l'effet acaricide vis-à-vis de lavarroase, et incidence sur la qualité du miel.(ENSA, 2017-05-23) AMIMER -HACIB, HindaL’apiculture semble de plus en plus menacée à l’échelle mondiale avec une origine multifactorielle (maladies, parasites, produits phytosanitaires, facteurs climatiques). Parmi les agents biologiques mis en cause, le parasite Varroa destructor semble responsable d’une partie importante des effondrements et des mortalités des colonies d’abeilles qu’il infeste. Cette parasitose est probablement celle qui présente le plus fort impact économique à la fois en fragilisant la filière apicole, mais aussi indirectement, en diminuant les rendements des productions agricoles végétales dépendantes des pollinisateurs, le principal étant l’abeille domestique Apis mellifera. Pour cela dans le domaine de l’hygiène et de la prophylaxie de cet insecte demande voire exige des méthodes de lutte draconiennes parmi lesquelles l’utilisation de molécules acaricides naturelles. Notre travail expérimental, s’articule autour de deux volets principalement aux abeilles et aux produits de la ruche à savoir le miel. Nos résultats montrent que la l’acarien suit approximativement le développement de son hôte. Pour lutter contre ce parasite, nous avons étudié l’effet acaricide de trois huiles essentielles (Rosmarinus officinalis (lot 1), Laurus nobilis (lot 2) et Mentha viridis (lot 3). Pour déterminer l’efficacité de ces traitements, nous avons effectué un traitement de contrôle avec (l’Apiguard). Il ressort des résultats obtenus qu’aucun d’entre eux n’a donné pleinement 100% d’efficacité à cause de la présence du couvain, mais à la lumière de nos résultats, il ressort clairement que les trois huiles essentielles ont manifesté des résultats appréciables et semblent avoir grandement diminué le taux d’infestation final pour atteindre 0,30% pour le romarin, 0,6% pour le laurier et 0,29% pour la menthe, ce qui n’est pas négligeable. Le lot témoin non traité, a eu une mortalité naturelle de varroa assez importante, le taux d’infestation est passé de 33,24%à 22,1% pendant la durée des traitements. Les résultats obtenus pour l’’analyse des paramètres physico-chimiques, nous ont permis de constater que nos miels répondent aux normes établies par le CODEX ALIMENTARIUS. Les teneurs en lipides sont très faibles et les abeilles n’ont pas utilisés l’huile de traitement dans l’élaboration du miel. A cet effet, nos analyses ont confirmé l’absence d’huile essentielle dans ce produit de la ruche (miel).Item Caractérisation de la diversité génétique de la population cameline <> Camelus dromadarius de la région du Hoggar(2017-05-23) HAREK, DerradjiDans le cadre de la gestion durable des ressources génétiques animales, une caractérisation de la diversité génétique (morphométrique et moléculaire) de la population cameline «Tergui» représentée par les phénotypes (Abahou, Amelal, Alemlagh, Atelagh, Azerghaf) a été entreprise suite à des enquêtes et des prospections dans la zone du Hoggar (W. de Tamanrasset), sur un ensemble de 520 individus dans 11 localités permettant de définir et caractériser avec plus de précision ce patrimoine national longtemps marginalisé, dans le but d’estimer la variabilité inter et intra‐population. Les résultats sur le plan morphologique nous renseignent amplement sur la structuration et démontre un polymorphisme important de populations cameline «Tergui». Par contre, les résultats de génotypage de l’ADN avec 20 marqueurs microsatellites ont permis de mettre en évidence une variabilité génétique intra‐population caractérisée par un taux élevé d’hétérozygotie (Hnb) et d’allèles efficaces. Le taux d’hétérozygotie chez nos phénotypes variait de 0,56 à 0,63, ce qui est supérieur à celui observé chez des populations étrangères (0,537 à 0,629). Un nombre total de 169 allèles de 20 loci microsatellites ont été détectés. Le nombre moyen d'allèles par locus étaient 7,15, 6,15, 3,10, 4,45 et 3,25 pour Abahou, Amelal, Alemlagh, Atelagh et Azerghaf, respectivement. Les résultats de l’évaluation des loci ont montré des valeurs PIC plus élevé supérieures à 0,5 qui sont considéré comme très instructifs. Les valeurs d’hétérozygoties observées pour l'ensemble des loci analysés étaient plus faibles que prévu, ce qui pourrait être attribué à la consanguinité au sein de la population ou par subdivision de la population étudiée en races et phénotypes bien distincts. Par ailleurs, Le nombre d'allèles observés est plus élevé ont montré une fréquence qui dépasse 7,3 %. Les valeurs de différenciation génétique entre les cinq phénotypes analysés étaient beaucoup plus faibles et le niveau des différences expliquent 1,1% de la variation génétique totale. Toutes les loci contribué à cette différenciation avec les valeurs de FST étant modérément faible et similaire mais très significative (P <0,001). La valeur globale FST était similaire mais légèrement plus élevé que celui de 0,9 %. Par contre la similitude génétique entre les morphtypes et les méthodes de classification (AFC et DACP) pour évaluer les relations génétiques ont donnée des résultats similaires aux caractéristiques phénotypiques ont montré qu’ils semblent être génétiquement très semblables et soutenir la décision de les considérer peu différenciés. Les retombés de ce travail pouvant être considérés comme des éléments scientifiques et une ébauche de ce qui serait un modèle pour une caractérisation génétique de notre cheptel camelin sur lesquels les processus d’identification, de sélection et de conservation de ce patrimoine ancestral dans l’un de ses principaux pays du berceau, pourra s’appuyer, ainsi par la mise en place d’une stratégie de conservation et de préservation de nos ressources génétiques camelines dans les milieux à aptitude marginale surtout, les races locales qui jouent un rôle décisif pour le maintien durable des systèmes de production ruraux dans la mesure où elles fournissent un large éventail de produits tout en étant relativement peu exigeantes en production.Item Caractéristiques morphogénétiques et performances zootechniques de la race ovine «TAZEGZAWT » endémique de la Kabylie(ENSA, 2017-03-15) El BOUYAHIAOUI, RachidLa présente étude est menée sur la caractérisation morphogénétique et performances zootechniques de la race ovine locale à petit effectif Tazegzawt. Au total 45 animaux adultes ayant un âge moyen de 2,89±0,87 an, dont 36 femelles et 9 mâles répartis sur 6 communes de Bejaïa et Tizi Ouzou ont fait l’objet de mesures et de description phénotypique. 9 caractères qualitatifs et 7 mensurations réalisées ont été étudiés pour comparer des groupes d’animaux de cette race ayant certaines caractéristiques phénotypiques en commun et d’autres différentes. Les variables quantitatives ont été traitées par l’ACP et les variables qualitatives par l’ACFM et CAH, les données ont été soumises aussi à une analyse de la variance afin de déterminer la différence des paramètres étudiés chez les individus selon le sexe, l'âge et la région. Quant au poids vif adulte, les résultats ont été obtenus chez 26 brebis et 8 béliers du troupeau expérimental de la station de recherche INRAA Oued Ghir (Bejaïa). Les particularités phénotypiques qui caractérisent les individus de race la Tazegzawt sont : la présence de pigmentations noires avec reflets bleuâtres autour des yeux, au niveau du museau et au niveau du lobe inférieur des oreilles. L’autre spécificité observée chez la majorité des sujets est la présence de tâches bleues au niveau de la partie antérieure de la langue. Néanmoins, l’étude des caractères qualitatifs a permis de déterminer une variabilité morphologique concernant les pendeloques, les pigmentations noires au niveau du paturon et la présence des cornes chez les mâles. Les mensurations corporelles considérées confirment le dimorphisme sexuel avec des valeurs de poids corporel plus élevées chez le mâle (78,55±12,33 kg) que chez la femelle (54,60±3,91 kg). La taille moyenne au garrot chez la brebis est de 79±5 cm et 87±6 cm chez le bélier. Les variables quantitatives sont presque les mêmes au niveau des 6 communes étudiées, ce qui indique qu’il existe une homogénéité entre les troupeaux dans la région d’origine de la Tazegzawt. Pour la caractérisation génétique, 6 (six) spécimens non apparentés ont été génotypés à l’aide de la puce à ADN Illumina BeadChip OvineSNP50k (Illumina, Inc.) qui contient 54 241 marqueurs SNP. Les résultats obtenus ont montré que les marqueurs SNP utilisés étaient polymorphes à 83%. Toutefois, le nombre moyen d'allèles par locus estimé est faible (1,60), dû probablement à la taille limité de la race étudiée. Aussi, une variabilité relativement faible est observée au sein de la race qui a présenté une valeur d’hétérozygotie attendu (He = 0,33±0,16) indiquant que la race Tazegzawt est homogène, dû probablement à l’absence du flux génétique entre les élevages. L’indice de fixation (FIS) obtenu dans cette étude est positif plus ou moins élevé de l’ordre de 0,071. Cette valeur obtenue traduit un déficit d’individus hétérozygotes montrant par conséquent un niveau d’endogamie assez élevé. La matrice des distances génétiques dans l'étude de la diversité génétique inter-populations a montré une différentiation plus ou moins élevées (0,068 - 0,109) entre la race Tazegzawt et les autres populations ovines Algériennes prises deux à deux. L’originalité de la race Tazegzawt a été démontrée par l’analyse MDS (Multidimensional scaling), ce qui lève l’ambigüité liée à son origine qui stipule que cette race est un rameau de la population Ouled Djellal. Egalement, les analyses complémentaires de structuration génétique (bayésienne de groupement et phylogénétique) entre la race Tazegzawt et les autres races ovines locales (Ouled Djellal, Rembi, Hamra, D’men, Berbère, Barbarine et Sidaoun) donnent des informations plus précises sur les relations entre ces différentes races, et montrent l’éloignement du degré de parenté. L’étude des performances zootechniques a été conduite sur des animaux élevés dans la station de recherche de l’INRAA Oued Ghir (Bejaïa). En effet, le taux de fertilité enregistré chez cette race dans les bonnes conditions d’élevage est en moyenne de 86,96 % et 81,48 %, la taille de portée à la naissance des brebis est en moyenne de 1,6 et 1,4 agneaux durant la lutte d’automne des années 2013 et 2014, respectivement. Quant au contrôle des performances de croissance, 52 individus (25 agneaux et 27 agnelles) nés au printemps ont été concernés par cette étude. Le poids vif moyen à la naissance des agneaux, recueillis sur une période de deux années consécutives est de 4,72 ± 0,92 kg, il varie de 2,3 à 6,3 kg en fonction de la taille de la portée indépendamment du sexe. Les poids moyens des agneaux sont de 7,22±1,27 kg, 12,17±2,18 kg, 21,63±3,02 kg et 25,80±3,69 kg, respectivement à 10, à 30, à 70 et à 90 jours. Dans les conditions d’élevage favorables, cette race atteint un poids moyen post sevrage (âge à 180 jours) voisin de 37,08 ± 5,16 kg. Les performances moyennes de croissance de cette race sont de 247,48±72,45 g/j en GMQ naissance - 10j et puis diminue avec l’âge pour atteindre 208,64±86,20 g/j en GMQ 70-90j. La laine de cette race est relativement dense, homogène et bien tassée, les fibres de longueur moyenne (8-9 cm) et peu jarreuse. La brebis Tazegzawt produit environ 2,51±0,85 kg et 2,28±0,80 kg de laine par an pour les années 2012 et 2013, respectivement, alors que le mâle produit 3,39±0,88 kg et 3,60±0,25 kg pour les mêmes années, respectivement. Globalement, la finesse de fibre de laine du mouton Tazegzawt oscille entre 44 et 55 μm avec des moyennes de 47,47±3,87 μm et de 49,08±2,81μm enregistrées en 2012 et 2013, respectivement.Item Carital nutritionnel pour ovis aries de différents supports alimentaires en zones agro-pastorales de l’ouest algérien(2011-06-21) YAHIAOUI, AhmedNotre travail a pour objectif l’étude de la productivité et de la qualité des ressources fourragères de trois supports nutritionnels utilisés traditionnellement par les troupeaux ovins, avec comme alternative, la possibilité d’introduire la paille traitée à l’ammoniac dans le système d’élevage. Les trois sites concernés par l’étude présentent des caractéristiques différentes, aussi bien physiques qu’organisationnel. Ainsi Tiaret considérée comme étant zone d’accueil des troupeaux et Mascara (zone de transit) sont dotées de charges animales relativement faibles, soit respectivement 0.24 et 0.27 contre 6.2 UGB/ha pour Naama (zone de départ).Par ailleurs la place importante (42% de la SAU) qu’occupent les céréales , génératrices de paille et de chaumes a permis à la zone de Tiaret d’assurer le taux de couverture des besoins en UFL le plus élevé , qui selon nos calculs se situe à 114 % , contre 65.2 estimé pour Naama et 57 % pour Mascara. Avec un déficit fourrager de 35 %, la zone de Naama se situe dans la moyenne de 33 % estimée pour L’Algérie, cependant celui calculé (46 %) pour Mascara reste supérieur, cette distinction entre zones semble être liée au mode de faire valoir des terres. Le système d’élevage est commun aux 3 sites, il répond à la typologie M.R.A de la FAO, tout en étant pratiqué aussi bien par les éleveurs sans terre qu’avec terre. Les différentes zones étudiées offrent des conditions plus ou moins favorables à l’existence d’une flore spontanée caractéristique et qui représente la source alimentaire disponible pour les animaux. L’étude floristique nous a permis de recenser 39 espèces appartenant à 13 familles différentes dont 65% représentées par des herbacées et 36 % de plantes vivaces, pour ces ressources phylogénétiques locales à dominance de graminées (28%) et de légumineuses (14 %). L’’analyse fourragère de nos échantillons a mis en évidence la grande variabilité en composantes chimiques entre les différentes espèces. La dMO calculée pour l’ensemble des échantillons varie de 26 % (Triticum durum) à 84% (Peganum harmala), associée à chaque support, elle est de 57,58, et 44, respectivement pour les jachères, steppe et chaumes, mais comparés entres eux, les 3 supports indiquent, par le biais de la valeur p que la dMO des plantes de jachère et de steppe est supérieure à celle des chaumes. Par ailleurs, nos résultats montrent que les soles de jachère et de chaumes peuvent offrir en année de pluviosité moyenne respectivement 470 et 420 UFL /ha avec un maximum de 600 UFL en juillet pour les chaumes. Ces valeurs sont supérieures de 25% et de 34% à celles (350 et 275 UFL) admises respectivement pour les jachères et pour les chaumes. De telles productivités en UFL permettent d’entretenir des animaux avec une charge moyenne de 10 sujets/ha sur toute la période de séjours sur jachère, pour les chaumes, cette charge serait de 14 sujets au mois de juillet, 10 au mois d’août et 4 au mois de septembre. Ces résultats doivent être renforcés par la reconversion des jachères au profit des cultures fourragères ainsi que par la mise en défens des parcours steppiques .D’autre part la productivité numérique permise par un lot de brebis alimenté à base de paille traitée à l’ammoniac dans la zone de Tiaret est de 90 % comparativement à celle (de 17%) observée pour un lot conduit traditionnellement durant la même période. Ces bonnes performances, justifient l’introduction de nouvelles formes de résidus agricoles, comme la paille traitée à l’ammoniac, dans les régions qui en sont pourvues.Item Les Champs du Possible pour une Production Bovine Durable du Lait(ENSA, 2015-06-07) BOUSBIA, AissamL’élevage bovin laitier en Algérie est confronté par plusieurs contraintes qui affectent son durabilité. Afin d’en clarifier les résultats zootechniques, économiques et sociales autour de cette activité, une série de suivis d’élevage a été mise en œuvre, dans le cadre de l’application d’une démarche de type systémique dans différentes zones du Nord Est Algérien pour comprendre les règles de fonctionnement et les stratégies des éleveurs afin de cibler les axes prioritaires du développement durable. La durabilité de cette filière doit être passée par la correction de l’efficience du processus productif lié à l’usage de la complémentation, car pour maintenir un niveau de rendement laitier, il ne peut y avoir d’autre voie que le recours aux concentrés. De ce fait, des analyses détaillées ont été faites pour modéliser les effets des pratiques d’élevages et notamment celles de la complémentation sur la production laitière (quantité et qualité). Ces analyses ont relevé que aliment concentré était utilisé par les éleveurs comme étant un critère d’efficacité du système de production. Cependant, une grande partie des concentrés était non valorisée dans la production laitière et qui ne se traduit pas aussi par un engraissement des vaches. La majorité des laits collectés peuvent être qualifiés de qualité satisfaisante du point de vue physico-chimique. Toutefois, une très mauvaise qualité du point de vue bactériologique. La part de l’analyse économique est prépondérante dans ce genre d’études de durabilité car elle renseigne sur la viabilité et l’efficience de cette activité. De ce fait, cette étude a permis de montrer un prix de production du lait élevé, instable il ne semble pas compétitif. En effet, l’activité de production laitière n’est pas durable. En dépit, des encouragements de l’Etat, la filière laitière demeure fragile, très dépendante de l’extérieur et très soumise aux fluctuations des prix des aliments sur le marche. De plus, les facteurs de variations du prix de production ont été analysés à l’aide d’un modèle de régression linéaire multiple incluant plusieurs facteurs. Ce modèle a permis d’expliquer les origines de variations du prix de production qui peuvent être liées principalement à la pluriactivité agricole et l’orientation du système. La typologie des systèmes de production a permis à l’aide d’une classification hiérarchique, d’identifier trois systèmes d’élevage avec des dynamiques et des stratégies de production différentes : les élevages intégrés, semi intégrés et non intégrés. Aucun système parmi les 3 que nous avons identifiés par la typologie ne peut être considéré comme un système efficace pour tirer profit du potentiel laitier des vaches importées. Le facteur foncier semble un facteur déterminant dans ces groupes. Outre, une grande défaillance a été enregistrée dans les systèmes non intégrés qui souffrent d’une multitude de problème et de contrainte mais en contre partie c’est le système le plus représentatif de l’échantillon de l’étude. Ce système d’élevage était sanctionné par des performances économiques ainsi une faible productivité. De même, il a même été démontré un classement supérieur des exploitations conduites en système intégré sur l’échelle de la durabilité, ce qui conforte l’hypothèse de la durabilité du système intégré par rapport aux autres modes qui ont un niveau de durabilité totale inacceptable induite par la rareté des terrains. Enfin, l’analyse de la durabilité par pilier met en évidence une grande faiblesse au niveau du pilier socio territorial à cause de l’absence d’une démarche de qualité et de labellisation, l’absence de formation et d’implication sociale et la non rémunération de la main d’œuvre familiale. Les champs du développement durable de l’élevage bovin laitier en Algérie doivent être fondés sur une approche globale et non sectorielle qui tente d’intégrer simultanément le profit zootechnique, environnemental, social et économique.Item Combinaison et hybridation des formes de coordination de la qualité(2018-12-13) KHEFFACHE, HamidaLa construction de la qualité dans les filières agro-alimentaires résulte des formes d’organisation et de coordination des acteurs de ces filières. Nous proposons dans cette recherche d’expliciter les modalités de cette construction et des formes de coordination entre les acteurs dans le cas de la filière laitière de la wilaya de Médéa en Algérie. Nous avons procédé par une série d’enquêtes auprès de quelques acteurs opérant dans la filière, ainsi que des entretiens avec des responsables des institutions de contrôle, de régulation et d’appui. Nous avons appliqué les champs théoriques de l’économie des conventions pour l’identification des conventions qui permettent à ces acteurs de se coordonner et de définir la qualité produite. Nous avons réalisé ces analyses dans la filière industrielle et la filière traditionnelle. Nous avons complété par une analyse de la qualification des produits par le consommateur final. Cette dernière s’est basée sur une enquête réalisée auprès des consommateurs des produits traditionnels interrogés dans les crémeries. Notre travail ne portant que sur le lait local, et que les industries laitières n’intègrent qu’à raison de 10% de ce lait dans leur processus de fabrication, nous nous sommes limités aux consommateurs des produits traditionnels qui sont fabriqués à 100% de lait local. Il ressort de ce travail que : - Une diversité des formes de coordination de la qualité lors des échanges. - Les centres de collecte, les crémeries et les laiteries sont des lieux de compromis entre des conventions de différentes natures. - Dynamique et évolution des conventions - Le rôle de la proximité dans la qualification des produits - Une faible implication de l’offre dans l’objectivation des repères conventionnelsItem Dynamique des systèmes d'élevages bovins laitiers en Algérie et évaluation de leur durabilité : Cas de la région de Tizi-Ouzou(2023-02-07) BOUZIDA-ALLANE, SamiraCette étude a pour objectif de caractériser la dynamique des changements des systèmes bovins laitiers, et d'évaluer leur durabilité agricole en Algérie. Ainsi, un échantillon de 49 exploitations bovines laitières, enquêtées en 2005 dans la région de Tizi-Ouzou, a fait l'objet d'une deuxième enquête en 2019.Une dizaine d'éleveurs ont cessé l'activité de l'élevage durant cette période (2005-2019). L'étape d'identification et de classement des exploitations étant imputable à leur étude, une typologie a été dressée. Elle a révélé l'existence d'une diversité de combinaisons dans les choix de production, et de pratiques des éleveurs dans la région d'étude, à travers quatre groupes typologiques, G1 : exploitations de petite taille à chargement élevé, G2 : exploitations moyennes à orientation élevage-maraichage et à chargement moyen, G3 : grandes exploitations à orientation élevage-polyculture et à chargement faible et G4 : grandes exploitations orientées élevage-arboriculture à chargement élevé. Une étude rétrospective a permis aussi de dresser différentes trajectoires d'évolution possibles, des systèmes d'élevage enquêtés, à savoir l'abandon de la polyculture pour basculer vers le système de type élevage avec fourrages, comme unique spéculation végétale (en intensif ou en extensif), avec une réduction de l'effectif des vaches laitières et des cultures chez un éleveur. D'autres systèmes ont transité vers le type élevage-polyculture, à la recherche d'une diversification des productions et de revenus. Faire évoluer le concept de durabilité agricole en Algérie, et s'initier aux méthodes d'évaluation de la durabilité, ouvre une grande piste pour la recherche en élevage et l'innovation en zootechnie. Ainsi, l'utilisation de la méthode des Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles (IDEA, 2000) à long terme, a révélé que cette méthode n'est ni adaptée ni adaptable au contexte algérien. La diversité des situations rencontrées et le contraste important, entre notre situation et celle pour laquelle a été conçue IDEA, rendent toute tentative de son adaptation très difficile voire impossible. D'autant plus, que les outils suivant le type de méthode d'agrégation, ne permettent pas de modifier la liste d'indicateurs de base ou les pondérations. Parce que la collectivité algérienne est appelée aujourd'hui à trouver sa propre voie vers le développement agricole durable, nous avons proposé un cadre conceptuel pour l'élaboration d'une méthode d'évaluation de la durabilité agricole, qui constitue l'une des originalités de cette étude.Item Eléments princeps de la valeur alimentaire des fourrages algériens pour le ruminant(2013-03-14) CHIBANI, ChafiaIl s’est agit dans ce travail de recenser toutes les informations disponibles dans le pays sur les fourrages (autour de 600 essais avec 123 aliments). Ces données se sont avérées incomplètes pour tous les paramètres de CC, de VN et de QMSI de fourrages que nous recherchons compte tenu de l’avancée des connaissances et des objectifs individuels des chercheurs exerçant dans des structures différentes qui ont produit ces paramètres. A partir des premières données complètes et dans un premier temps, nous proposons plusieurs modèles de calcul pour prédire avec fiabilité à partir des composants chimiques la digestibilité, la valeur énergétique et azotée, le niveau alimentaire et l’ingestion ; parmi les plus performants nous retenons : dMO (%) =-1,14CB+99,18 ; (R2 =0,70 ; ETR = 3,92) dMO (%) =-0,8597CB+1,1514MM+79,06 ; (R2=0,77 ; ETR =3,42) UFL=-0,0018CB+1,3585 ; (R2=0,72 ; ETR=0,06) UFV=-0,0021CB+1,350 ; (R2= 0,71 ; ETR=0,07) UFL =-0,0192ADF+1,4333 ; (R2=0,76 ; ETR=0,06) UFV =-0,0219ADF+1,4349 ; (R2= 0,77 ; ETR=0,06) EM (kcal/kgMS) =38,474dMO-149,4676 ; (R2=0,98 ; ETR=10,8). MAD (g/kg MS) =8,824MAT-22,43; (R2=0, 94; ETR =12,8; P<0,0001) NA= - 0,0267ADF+0,0289 MAT+1,9092 (R2 = 0,72; ETR = 0,24; P = 0,000) NA = - 0,0196 CB + 0,0314 MAT+ 1,6246 (R2= 0,64; ETR = 0,28; p=0,001) MSI g/kg P0,75=31,9649NA+0,5249MAT+0,4853CB-8,1314 (R2 = 0,89; ETR = 4,9; P = 0,000) MSI g/kg P0,75=35,20NA+0,246MAT+0,546ADF-11,856 (R2 = 0,89; ETR = 4,8; P = 0,000) Cette première démarche pourra être complétée par la reconstitution sur au moins 4 années de l’ensemble des fourrages recensés afin de disposer d’échantillons permettant le calcul de tous les paramètres recherchés mais manquants. Elle permettra également de tester des méthodes modernes de dosage des composants chimiques des fourrages comme celle de la SPIR (spectroscopie proche infra rouge) qui nous affranchirait de l’utilisation de produits chimiques. Pour une première année de récolte (2009-2010) et après l’analyse chimique classique et par SPIR de 54 échantillons récoltées, il apparaît que: - Les composants, pour la plupart, sont dosés avec des écarts faibles entre les deux méthodes. - Les MM et la lignine marque des différences plus importantes entre les deux méthodes. - Les résultats d’ensemble montrent des similitudes prononcées entre les deux méthodes. Les années de récolte qui suivront permettront de confirmer ou d’infirmer ces premiers résultats et de conclure à l’obtention d’un échantillon reconstitué comparable à celui historique. Ainsi, un travail approfondi pourra être entamé pour calculer les paramètres manquants à l’établissement d’une table de valeur alimentaire des fourrages algériens.Item Les élevages bovins de la région semi-aride de Sétif face au changement climatique(ENSA, 2016-11-17) FAR, ZahirCattle breeding have an important place in the Setif region. The semi-arid climate of the latter is a handicap to the development of agriculture and livestock. In addition, the region is highly exposed to the effects of climate change. So, the question of adaptation and flexibility of cattle farms to climate change is acutely required. Therefore, this study addresses the issue of climate change as a factor of influence on the efficiency of cattle farms, their sensitivity and their flexibility and the perception of farmers and their responses to the phenomenon. The first result of this work is the demonstration of the diversity of farming systems cattle: six farming systems have been identified by the principal component analysis, performed on 148 farms. The evolution of the local climate was then analyzed. The results confirmed the event of changes with less rain (-90mm), more heat (+ 1 ° C) above the minima (+ 1.25 ° C) and drought until fall. The study of perception among 80 farmers shows that these changes are perceived differently depending on the age and the farming system. The results also reveal the vulnerability of cattle farms to drought. The total food autonomy decreases below 30%, the forage autonomy fell by 11% and that of concentrate don't reached the 5%. Production charges increased by almost 16% and, consequently, the cost price increase by 10% and 8.5% respectively for milk and meat. Milk production turns an average deficit of 1,23DA during droughts. Finally, the study of adaptation strategies, conducted among 30 farmers, helped to discern several adaptive responses to climate change. The most relevant answers are productions diversity, storage of food security and the trend toward beef fattening. The flexibility analysis shows that the diversified livestock are the most flexible deal with climate-related crises. Mixed farms are plastic while suckling farms appear to be elastic because of their autonomy and robustness. However, dairy farms are less flexible and more susceptible to droughts. Finally, farms for fattening are rather rigid.Item Emergence de l'aviculture dans la steppe algérienne(ENSA, 2016-11-13) MAHMOUDI, NacéraLes systèmes agraires des régions steppiques, basés sur l’exploitation des ressources pastorales par un troupeau d’ovins mêlés aux caprins et aux camelins, ont connu de profonds changements en relation notamment avec la pauvreté du tapis végétal, l’accroissement des effectifs, la croissance démographique, les transformations socioéconomiques et le changement du statut foncier. L’ensemble de ces facteurs ont conduit à l’introduction de l’élevage hors sol, indépendant de l’offre des parcours et notamment l’aviculture qui a connu un fort essor depuis les années 2000 dans la région de M’sila. Les objectifs de cette étude consistent à évaluer d’une part, les performances zootechniques et économiques des différentes exploitations avicoles (chair, ponte, dinde,…) et, d’autre part, la durabilité économique, écologique et sociale de ces dernières. L’étude a été conduite sous forme d’enquêtes segmentées en trois périodes distinctes (2010-2011, 2011-2012 et 2014-2015). Les résultats de l’analyse des données des performances zootechniques prélevées au niveau de 42 exploitations avicoles (toutes filières confondues) révèlent un gaspillage d’intrants, de fortes mortalités (12,9 % en moyenne) et des indices de conversion alimentaire nettement élevés par rapport aux normes recommandées (2,63, 3,27, 153g d’aliment/oeuf et 191g d’aliment/OAC pour respectivement le poulet, la dinde, la poule pondeuse et les reproducteurs). Les résultats relatifs aux performances économiques relevées auprès de 88 exploitations de poulets de chair de 6 subdivisions agricoles de la wilaya montrent des indices de performances (IP) faiblement acceptables (157,9 en moyenne contre 281,4 en France) et une perte de productivité (44,5 kg de poulet/m²/an) en relation avec la faible utilisation des capacités de production et le manque de savoir-faire des éleveurs. Ces derniers augmentent le coût de revient du kilogramme du poulet vif (1,236 €/kg PV contre 1,024 € et 0,980 € / kg PV respectivement pour la Tunisie et la France). L’évaluation de la durabilitémontre que la quasi-totalité des exploitations ont de bonnes pratiques dans la sensibilité aux aides et l’autonomie financière ; les capitaux investis dégagent une bonne capacité d’autofinancement. Toutefois, les critères « efficience du processus productif » et « taux de spécialisation économique » sont mal représentés et les exploitations sont plus fragiles face aux contraintes économiques.La durabilité sociale constitue le facteur limitant pour la plupart des exploitations (50,67 points) puisque les éleveurs n’accordent pas une grande importance à la qualité de vie, aux conditions du travail, à l’élaboration des produits de qualité différenciée et au renforcement du lien avec le consommateur à travers la valorisation par filières courtes. Sur le plan écologique, les déjections avicoles sont bien appréciées par les agriculteurs et participent à l’amélioration du revenu de l’éleveur. Mais les exploitants ne participent pas fortement à la protection de l’environnement parce qu’ils ne gèrent pas bien le devenir des déchets (dose d’épandage des déjections supérieure à la norme et des cadavres dans les périphéries).Item Enquëte epidemiologique sur les diarrhees neonatales du veau dans certains elevages du centre et de l’est de l’ALGERIE et essai de prophylaxie(INA, 2007-10-10) KHELEF, DjamelNuméro un dans la hiérarchie des maladies néonatales, les diarrhées du veau représentent une dominante pathologique. Ce syndrome aux multiples visages fait intervenir une multitude d’agents qui peuvent agir soit seul, soit en association de deux ou plusieurs germes provoquant des signes cliniques dont la gravité dépend de la nature des germes, du type d’association et des synergies de leur action. C’est dans cette optique que nous avons mené à travers différentes régions du territoire national un certain nombre d’enquêtes avec pour objectif d’estimer l’incidence et la prévalence de 7 parmi ces agents pris seul ou associés, afin d’avoir une idée sur le faciès microbien dans nos élevages. Une deuxième étape a consisté en l’estimation de l’efficacité des antibiotiques utilisés en Algérie dans le traitement contre l’agent qui intervient en premier dans ce syndrome et qui n’est autre que le colibacille F5+, afin d’évaluer son profil d’antibio-résistance. Enfin n’ayant pas de traitement à ce jour contre la cryptosporidiose, on s’est attelé à évaluer leur résistance aux différents désinfectants usuellement utilisés. De ces différentes enquêtes il ressort que les 7 agents recherchés ont été tous retrouvés avec des % qui dans l’ensemble rejoignent ceux qui sont retrouvés dans les nombreuses enquêtes menées à travers le monde.Item Etude de l'influence des facteurs génétiques et non-génétiques sur les performances des chevaux de course en Algérie(ENSA, 2013-05-09) TENNAH, SafiaLe but du sujet de cette thèse est de mettre à la disposition des éleveurs et des institutions concernées par l'élevage des chevaux de course pur-sang arabe un outil de classement objectif reconnu à l'échelle internationale qui permettrait de sélectionner les meilleurs reproducteurs afin de réaliser, au fil des générations, un progrès génétique.Item Etude de la diversité génétique des races ovines algériennes par des microsatellites(ENSA, 2018-01-23) AMEUR AMEUR, AbdelkaderL'élevage ovin occupe une place importante dans l'histoire et l'économie de l'Algérie, cette importance réside dans la richesse de ses ressources génétique. La caractérisation des ressources génétiques animales et une condition indispensable à leur bonne gestionItem Etude de l’évolution des pratiques d’élevage de bovins laitiers sur la qualité hygiénique et nutritionnelle du lait cru collecté dans la région centre d’Algérie(2015-04-08) KAOUCHE-ADJLANE, SoumeyaLa présente étude vise une évaluation des effets des pratiques d’élevage sur la qualité hygiénique et nutritionnelle du lait cru dans la région médio-septentrionale d’Algérie. L’examen de l’ensemble des caractéristiques ressorties par les typologies des 16 élevages pris en compte montre qu’il n’existe pas dans l’échantillon considéré de type d’élevage idéal qui réunirait en même temps des apports raisonnés (fourrages/concentrés) dans l’énergie totale, une quantité d’énergie optimale fournie par les concentrés annuellement et un coût minimal de production du litre de lait avec des charges alimentaires les moins onéreuses. Le CMT effectué sur 280 mamelles montre que 45,34% des femelles présentent des mammites et dont près de 5% sont en situation épidémiologique très alarmante. Cependant, les analyses des échantillons de lait montrent qu’au niveau des fermes, les températures moyennes sont élevées (11,18°C). Ces laits contiennent 37,19 g/kg de matière grasse et 30,18g/kg en matière protéique. Le taux moyen en FMAT est supérieur à 105 ufc/ml dans près de 73% des échantillons. Les coliformes totaux et fécaux sont absents respectivement dans 14 et 44% du total des laits. La CAH réalisée a permis d’individualiser cinq classes de lait. Près de 32% du total des laits se sont acidifiés et de faibles diminutions dans les TB et TP sont constatées à l’arrivée des citernes. Des taux de contaminations plus élevés que ceux obtenus au départ ont caractérisé aussi les échantillons à leur admission. Ceci a été confirmé par la chute d’environ 54% du TRBM entre les 2 moments. Nous avons enregistré que 13% des laits de ferme et 35% de ceux livrés se sont avérés positifs pour les résidus d’antibiotiques. Ces résultats portent à conclure que la qualité globale du lait cru collecté dans la région ciblée est médiocre. Elle est principalement influencée par l’alimentation du cheptel et par les conditions générales d’hygiène qui sont non satisfaisantes dans la plupart des fermes suivies.Item Etude de quelques caractères transmis par les reines d'abeilles de race locale Apis mellifera intermissa sur trois générations(2012-07-14) BERKANI GHALEM, ZohraLa productivité des ruches est surtout déterminée par la puissance des colonies, à savoir le nombre d’abeilles butineuses qui récoltent le nectar et le pollen et emmagasinement avec ardeur les provisions de miel dans les rayons. Cependant l’augmentation du nombre d’abeilles dans la colonie est étroitement liée à la prolificité de la reine De cela découle l’importance que présente l’introduction de jeunes reines sélectionnées au niveau des colonies. Cette étude nous a permis, d’une part, d’infirmer ou de confirmer la bonne capacité des populations d’abeilles appartenant à la race Apis mellifera intermissa, d’élever un grand nombre de reines .Ces dernières, qui au départ, ont été sélectionnées selon leurs prédispositions à produire de grandes quantités de miel ou à élever intensivement du couvain et intégrées dans des essaims préalablement confectionnés. De cela nous avons réalisé trois groupes d’essaims : le premier lot constitué d’essaims avec reines donnant une progéniture d’ouvrières aptes à stocker des quantités importantes de miel. Le second, avec des reines très prolifiques produisant du couvain et le dernier lot qu’on peut qualifier de témoin dans lequel ses reines n’ont pas été sélectionnées. D’autre part, nous avons suivi l’évolution des essaims puis ensuite les colonies, sur trois générations, par la comparaison des principaux paramètres indiquant leur évolution à savoir le couvain, le poids des colonies et la production de miel. Pour la partie expérimentale ayant trait à la capacité des colonies d’abeilles à produire des reines, la constatation notée est que l’acceptation des larves introduites dans les populations d’abeilles n’a été que moyenne .Quant aux taux d’acceptation, ils sont considérés comme fiables (un peu plus de 50%). Malgré cela, nous avons noté de meilleures acceptations au niveau de la série 2. Cela traduit une capacité plus élevée des colonies éleveuses à prendre en charge deux séries successives de larves sans diminuer de la force de la population. Les taux d’éclosion sont plus élevés pour la série 1 et sont considérés comme bons dans l’ensemble. Malgré l’ensemble des contraintes extra ou intra colonies, les reines issues de l’élevage précoce sont de poids moyen satisfaisant oscillant autour de 166.75mg, sans pour autant oublier que l’abeille tellienne est une race de petite taille. L’analyse de la variance nous a permis de voir qu’il n’y a pas de différence significative entre les poids enregistrés au niveau de chaque série entre les trois variantes .Par contre, nous avons noté une évolution du poids, au niveau de chaque variante entre les reines pesées .Cette variante de poids est due à l’âge des larves greffées. Par ailleurs, les reines introduites dans les essaims confectionnés nous ont permis de faire une comparaison des principaux paramètres, pour les trois catégories d’essaims et ensuite des colonies, à savoir le couvain, le poids des colonies et la production de miel. L’évolution de couvain montre qu’il n’y a pas de différence significative entre les trois types de colonies de la même génération par l’effet reine. . Cependant, le type de reine a eu un effet apparent sur l’évolution du couvain entre les différentes générations. Les meilleurs résultats ont été obtenus dans les colonies à reines à tendance production de couvain. Quant au poids ,il a été constaté qu’il était plus important pour les colonies abritant des reines ayant le caractère production de miel. Cela est certainement du à la force des colonies qui est plus importante pour celles dont la tendance au stockage des provisions est accrue .Bien que les trois catégories de colonies ont eu un gain de poids important et presque identique ,il n’existe pas de différence significative entre les lots d’une même génération à l’exception des catégories de la génération F3 où les reines à miel ont obtenu le meilleur poids. La comparaison des productions de miel pour chaque type de reine pendant une génération et entre les trois générations nous confirme que les colonies à reines à caractère production miel permettent d’obtenir une production plus importante. Cette constatation a été vérifiée et la différence apparait surtout au niveau des générations F2 et F3 où les populations à reines productrices de miel dépassent de loin celles des autres catégories .Il est à remarquer qu’il y a une différence significative entre les générations F1 et F2, F1 et F3 et non significative entre F2 et F3. Il est à conclure que les caractères sélectionnés n’ont pas subi de changement au cours des trois générations .La sélection des reines est un moyen simple pour améliorer certains caractères et principalement la productivité. L’apiculteur peut orienter le choix de ses reines en fonction des objectifs qu’il a préalablement tracé dès le départ. Pour développer une pépinière d’essaims, il doit sélectionner des reines à caractère de production de couvain. Plus, il a de grandes surfaces de couvain et plus il obtiendra une moyenne d’au moins trois essaims de chaque colonie. Il en est de même, pour l’éleveur qui veut orienter ses abeilles à ne produire que du miel.Item Etude des paramètres de développement de l’Apiculture Algérienne(INA, 2007) BERKANI, Mohamed LaidAfin d'étendre, d'améliorer et de moderniser la filière apicole, l’étude de paramètres indispensables au développement de cette discipline ont fait l’objet d’une recherche. Elle a porté sur trois paramètres et qui sont sans nul doute les plus déterminants dans le développement de l’apiculture algérienne à savoir l’abeille, la ruche et le milieu végétal. Dans cette présente étude consacrée à l’abeille, l’accent a été mis sur certains caractères biométriques mesurés chez l'abeille Apis mellifera intermissa observée pendant une longue période dans différentes régions algériennes. Ces différences ne semblent pas influer sur l'homogénéité des caractères morphologiques de cet insecte; mais seraient en étroite relation avec la richesse de la flore mellifère et de la pluviométrie. Pour ce qui concerne l’étude comparative des deux modèles de ruches, la Dadant produit légèrement plus que la Langstroth en donnant des miels de variétés uniflorales. Bien qu’elle soit lourde, elle plus maniable que la ruche Langstroth, qui est conduite sur deux corps. Sa capacité et son volume la recommande pour les régions continentales où l’hiver est rigoureux sans qu’il soit nécessaire de lui apporter des quantités aussi importantes de nourrissement massif ou stimulant qu’en Langstroth. Le Modèle proposé et étudié dans cette recherche permet l’utilisation indifférente des éléments de la ruche Langstroth sur la ruche Dadant, ce qui est de plus un facteur économique non négligeable pour la transformation du matériel. Par ailleurs en appliquant le temps des opérations de la Langstroth à la Dadant, les productions deviennent intéressantes en faveur de la première. Celle-ci est jugée comme étant plus efficiente. A cet effet, il est à noter que la production, le chiffre d’affaire et le bénéfice de la ruche Dadant sont largement supérieurs à ceux de la Langstroth. Enfin, pour le volet végétal, il est à noter que l'Algérie est un vaste territoire qui renferme des ressources mellifères diversifiées résultant des cinq étages bioclimatiques qui caractérisent son climat ; ceci est confirmé par les résultats obtenus lors de cette étude. Des résultats expérimentaux obtenus, il ressort un certain nombre de points : -Pour mieux connaître la flore mellifère dont les abeilles détiennent leur substance et de déterminer une appellation du miel, il est nécessaire de s'en tenir à un cadre d’étude assez large. -L'établissement d'une carte phytogéographique et d’un l'atlas pollinique représentant les espèces à intérêt apicole du pays s'impose pour mieux évaluer et interpréter les résultats polliniques. Cependant la nomination de beaucoup de miels algériens demeure toujours à déterminer malgré les études aussi approfondies que possible et la mise en évidence de certaines particularités palynologiques.Item Etude des principales maladies bactériennes et virales de l'abeille locale Apis mellifera intermissa dans la région médio-septentrionale de l'Algérie(2012-12-17) ADJLANE, NoureddineLa première partie de l’étude consiste à mettre en évidence les principaux problèmes liés à la santé des colonies d’abeilles. Les résultats de l’enquête effectuée ont révélé des anomalies dans la conduite apicole et une forte utilisation des produits non homologuées contre la varroase. Cette dernière reste l’une des principales pathologies qui affecte les élevages. Varroa destructor est largement répandue dans toutes les régions étudiées et cette espèce est présente dans 100 % des ruches échantillonnées. Plus de la moitié des ruchers ont un niveau d’infestation en varroas dépassant le seuil tolérable par une colonie saine. D’après toujours nos résultats, 11 % des apiculteurs déclarent qu’ils sont victimes des traitements effectués par les agriculteurs. Le dépeuplement et l’affaiblissement de la colonie, la présence des abeilles traînantes, noires et dépilées parfois avec des ailes atrophiées constitue les principaux symptômes rapportés par les apiculteurs. Le taux de mortalité globale donné par les apiculteurs est de 12 %. La seconde partie de ce travail vise à étudier la prévalence des principales pathologies apicoles à savoir la nosémose, la loque américaine et la maladie virale des ailes déformées en relation avec la varroase. L’étude de la prévalence de la loque américaine montre qu’il existe une différence significative entre les taux de contamination de la bactérie dans les régions étudiées. La région de Boumerdès enregistre la fréquence la plus élevée avec un taux de 40 %. Nombreux sont les facteurs qui favorisent la dissémination de la pathologie tels que les mauvaises pratiques apicoles, la forte densité des colonies d’abeilles, la vente des essaims et la transhumance. La nosémose est une pathologie très dangereuse qui touche uniquement les abeilles adultes. La présente étude montre un taux très élevé de cas de colonies d’abeilles malades dans les régions étudiées. La comparaison de la prévalence montre que les ruchers situés dans la zone de Boumerdès enregistre le taux d’infestation le plus élevé (56 %). Cette forte prévalence de la nosémose dans cette zone est liée à la présence d’une humidité élevée et d’une longue période froide. Les colonies d’abeilles mellifères peuvent être touchées par des virus. La PCR utilisée a mis en évidence la présence du virus des ailes déformées en Algérie. C’est la première détection de ce virus en Algérie, 42 % des échantillons du rucher sont contaminés par ce virus. Cette étude confirme le rôle de Varroa et son association avec le virus DWV dans les mortalités enregistrées au niveau de ce même rucher situé à Blida. L’ensemble de ces résultats présentés ont permis d’avoir une connaissance plus précise de la situation des maladies apicoles chez l’abeille locale en Algérie.