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Item Action du Diflubenzuron sur la croissance, la reproduction et l’évolution des ecdystéroïdes hémolymphatiques, ovariens et embryonnaires chez le Criquet pèlerin, Schistocerca gregaria (Forskål, 1775)(INA, 2008) HALLIL-TAIL, GhaniaLe Diflubenzuron (DFB), un dérivé de la diphényl benzoyl urée (BPU), a été testé sur S. gregaria. Le Diflubenzuron a permis d’obtenir une mortalité de 100 % chez toutes les populations traitées L4 comme L5. Il provoque une perte de poids progressive, un rallongement du stade larvaire, une inhibition d’exuviation et des anomalies morphogénétiques chez les larves traitées comparativement aux témoins. Le produit empêche également l’augmentation du poids sec de la cuticule, réduit les taux de chitine et a augment les taux de protéines de la cuticule des larves traitées. Le DFB affecte la reproduction des femelles de cette espèce à différents niveaux : Il retarde le moment de la première oviposition, rallonge l’intervalle de temps séparant deux pontes successives émises par la même femelle, réduit à trois fois la fécondité des femelles et présente une activité ovicide absolue. Le DFB perturbe aussi la maturation ovarienne chez S. gregaria : il réduit significativement la taille des ovocytes de base, réduit le poids des ovaires et il présente un effet drastique sur le processus de résorption ovocytaire. Le DFB perturbe de manière profonde le système endocrine de production des ecdystéroïdes hémolymphatiques, ovariens et embryonnaires chez S. gregaria.Item Activité anti leishmanienne de quelques plantes spontanées Algériennes vis-à-vis de Leishmania major(2022-06-26) BENELMOUFFOK, Amina-BouchraActivité antileishmanienne de quelques plantes spontannées Algériennes vis-à-vis de Leishmania major Objectifs : Evaluer l’activité antileishmanienne de quelques plantes spontanées Algériennes à savoir : Artemisia campestris, Anethum graveolens, Ruta montana, Thymus pallescens, Thymus vulgaris, Inula viscosa, Calotropis procera, Colocynthis vulgaris et Peganum harmala vis-à-vis de Leishmania major. Méthodes : Les plantes ont été récoltées principalement dans les régions steppiques d’Algérie. L’extraction des huiles essentielles (HEs) a concerné (05) plantes à savoir : Artemisia campestris, Anethum graveolens, Ruta montana, Thymus pallescens et Thymus vulgaris, a été réalisée par hydro-distillation, puis analysée par chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse (CG/MS). L’extraction des extraits totaux des plantes suivantes : Inula viscosa, Calotropis procera, Colocynthis vulgaris et Peganum harmala a été réalisée par macération dans un solvant et leur identification par les tests phytochimiques. Les activités antileishmanienne et cytotoxique de nos plantes ont été réalisées in vitro par le test colorimétrique au bromure de 3-(4,5- diméthylthiazol-2-yl)-2,5- diphényltétrazolium) MTT. Résultats : En ce qui concerne les huiles essentielles, quatre espèces sur cinq ont montré une activité antileishmanienne. L’HE de Ruta montana riche en cétones avec (77,6%) de 2- undécanone n’a montré aucune activité. Les HEs de Thymus pallescens avec 59,15% de carvacrol et de Thymus vulgaris avec 56,80% de thymol ont montré une activité contre les promastigotes de Leishmania major mais une cytotoxicité contre les cellules macrophagiques Raw 264.7. L’HE d’Artemisia campestris riche en monoterpènes hydrocarbonés et l’HE d’Anethum graveolens renfermant 23,86% de myristicine ont montré une bonne activité contre Leishmania major avec respectivement, une CI50 de 14,02±0,18 μg/ml et 13,83±0,30 μg/ml. Elles ont exprimé une faible cytotoxicité avec des CC50 de 183 ±0,18 μg/ml et CC50 de 158,1 ± 0,22 μg/ml et des indices de sélectivité (IS) de 13,05 et 11,43 respectivement. Quant aux extraits totaux, les quatre espèces ont révélé la présence de composés azotés où Peganum harmala réputé pour sa richesse en alcaloïdes par rapport aux autres espèces étudiées, de composés phénoliques et de composés terpéniques (hétérosides). Ces quatre plantes ont montré une activité antileishmanienne avant traitement au MTT. Cependant, après traitement avec celui-ci deux des quatre extraits ont interféré avec le réactif à savoir : Peganum harmala et Calotropis procera. Quant aux deux autres extraits, Colocynthis vulgaris a exprimé un meilleur pouvoir parasitaire par rapport à Inula viscosa avec des CI50 égales 31,74±0,9 et 126,3±1,6 μg/ml respectivement. Pour des raisons sanitaires (COVID19), nous n’avons pas été en mesure de mener, à bien et à terme l’activité cytotoxique de ces deux plantes. Conclusion : Artemisia campestris et Anethum graveolens peuvent être considérées comme une initiation aux traitements naturels des leishmanioses. Anethum graveolens mérite plus d’attention puisque c’est la première mention de l’activité antileishmanienne que nous rapportons. Quant à Colocynthis vulgaris et Inula viscosa une activité sur les cellules macrophagiques est nécessaire pour compléter l’étudeItem Activité dans la ruche des espèces commensales et parasites de l’abeille domestique en Mitidja(ENSA, 2014-12-14) BENSEGHIR-SEMMAR, SalamaDans la région centre de la Mitidja, et dans des ruches d’Apis mellifera intermissa, 27 espèces d’Arthropodasont recueillis. Les Insecta dominent avec 22 espèces, parmi les plus dangereuses : Galleria mellonella et Achroia grisella. Les Arachnida occupent le deuxième rang avec trois espèces dont le Varroa destructor.Le but de notre recherche est d’étudier l’activité de quelques espèces animales capturées dans les ruches d’abeilles et de sélectionner celles qui possèdent un intérêt dans la lutte biologique comme Apanteles galleriae avec un taux moyen de parasitisme contre A. grisella de 81,1 %, Crematogaster scutellaris avec un taux de prédation sur G. mellonella de 100 %. Certaines espèces comme les Gnaphosidae s’installent entre le cadre et le couvre cadre des ruches. Une seule bactérie a été déterminée dans cette étude : Phaenibacilluslarvae agent causal de la loque américaine. Enfin parmi les vertébrés étudiés et dont l’activité était suivi Tarentola mauritanica.Item Activité insecticide des extraits de quelques plantes cultivées et spontanées sur les insectes du blé en post récolte(ENSA, 2015-03-12) KARAHACANE, TaharEn raison des pertes importantes qu’engendrent les insectes nuisibles au niveau des denrées stockées et en raison des problèmes environnementaux et de santé, en relation avec l’utilisation des pesticides synthétiques qui sont alarmants, l’application des extraits végétaux constitue notre préoccupation scientifique majeure. L’étude de l’activité biologique des plantes à effet insecticide sur les ravageurs du blé stocké a nécessité une étude au préalable d’un inventaire des insectes dans deux endroits de stockage de blé à la CCLS de Khemis Miliana et à la CCLS de Ténès. L’étude a permis de recenser six (06) espèces d’insectes dans chaque site, représentées essentiellement par des Coléoptères. Tribolium castaneum et Sitophilus granarius, considérées comme étant les plus fréquentes, ont subis des tests de toxicité à partir des extraits aqueux et des huiles essentielles de plusieurs plantes cultivées et de plantes spontanées, au nombre de 32 espèces. Des traitements d’ingestion, de contact et d’inhalation ont été appliqués sur les individus adultes des deux espèces choisies. La toxicité des plantes est évaluée par les mortalités observées, le calcul des DL50, des DL90, et des TL50 et des TL90. Les plantes ayant un grand pouvoir insecticide sont composées essentiellement de Rosmarinusofficinalis et d’Eucalyptus globulus grâce à leurs huiles essentielles. Des mortalités de 100 % ont été enregistrées en un temps très court, 12 heures seulement pour le romarin et 72 heures pour l’eucalyptus globuleux avec des DL50 respectives de 11,67 µ l et de 57,02 µl. L’activité insecticide avec des extraits aqueux a montré que les Liliaceae, Allium cepa et Alliumsativum et les Rutaceae, Citrus reticulata, Citrus auruntium et Citrus sinensis, sont les plus toxiques par action de contact. Par ingestion, ce sont presque les mêmes plantes qui se sont montrées les plus toxiques à savoir le romarin, l’oranger, le mandarinier et l’ail. Par inhalation, les huiles essentielles qui ont donné la meilleure activité insecticide sont Mentha pulegium, Mentha rotundifolia, Thymus vulgaris et Lavandula stoechas. A l’aide des extraits aqueux, parmi les plantes spontanées, Marrubiumvulgare est la meilleure plante qui a montré une bonne activité insecticide par contact contre T.castaneum.Item Activité insecticide du Datura innoxia sur Locusta migratoria(Linné, 1758)(Oedipodinae, Acrididae)et identification des substances responsables de toxicité(ENSA, 2015-03-18) BOUHAS- BOUBEKKA, AatikaNotre étude est menée sur l’essai de l'extrait végétal du Datura innoxia sur le cinquième et le quatrième stade larvaire et le stade imago de Locusta migratoria leur effet insecticide est estimé par rapport à la mortalité, la durée des stades larvaires, l’évolution pondérale, l’activité alimentaire et sur la reproduction. L'extrait a provoqué des taux de mortalité de 100% chez les larves et 50% chez les imagos , des prolongements des durées des stades larvaires allant de 3 jours jusqu’à 9 jours selon le stade traité et on a constaté aussi que l’utilisation de cet extrait a induit une diminution de la croissance pondérale, une perturbation de l’activité alimentaire et une réduction des performances reproductives (fertilité, maturité sexuelle, taux d’éclosion et sexe-ratio).Item Activités biologiques de champignons endophytes isolés du palmier dattier (Phoenix dactylifera L.)(ENSA, 2017-07-08) FADHELA, Mohamed MahmoudLes palmeraies du Sud de l‟Algérie et celles d‟Alicante en Espagne sont sous l‟influence du stress biotique et abiotique. Le palmier dattier d‟Adrar (Tamentit, El Mansour et Bendraou) et des dunes d‟Alicante (San Juan, El Carabassi, et Guardamar) a été choisi pour isoler les champignons endophytes racinaires. L‟étude de la diversité de cette population endophyte isolée à partir de 11 échantillons de racines de palmiers dattiers, des trois dunes d‟Alicante et de 18 échantillons des trois palmeraies d‟Adrar, a permis une identification de plusieurs genres sur la base des caractères morphologiques. Trente-neuf isolats représentant les groupes les plus dominants provenant du palmier d‟Alicante ont été sélectionnés pour la caractérisation moléculaire. Un total de 485 champignons isolés à partir du palmier dattier d‟Alicante a été assigné à 17 OTU et 13 taxons, parallèlement, dans la région d‟Adrar, un total de 460 champignons endophytes ont été isolés et affiliés à dix taxons. L‟indice de Shannon H‟ et l‟indice d‟équitabilité J, ont montré une biodiversité et une équitabilité de l‟abondance des espèces dans les dunes et les palmeraies étudiés. La présence d‟espèces et de genres ubiquistes, comme le cas de Fusarium sp., Aspergillus terreus, Chaetomium sp., et Acremonium et d‟autres identifiés pour la première fois comme des endophytes de palmier dattier, tels que : Clonostachys sp., Beauveria bassiana, et des membres de Diaportales et de Botryosphaeriacae explique cette biodiversité. Un total de 70 souches d‟endophytes fongiques du palmier dattier dont la moitié provenant d‟Alicante et les autres d‟Adrar ont été confrontés, par l‟utilisation de la méthode de double culture pour le test d‟antagonisme in vitro, contre trois pathogènes telluriques Fusarium oxysporum f.sp albedinis (SL) et (G1), Fusarium oxysporum f.sp. lycopersici (G2) et Gaeumannomyces graminis var. tritici (Ggt). Les endophytes fongiques exercent des effets antagonistes à des degrés divers allant de 39% à 88,61%. Cette variation dépend des espèces antagonistes utilisées et des isolats fongiques étudiés. Un total de 41 souches d‟endophytes inhibe la croissance mycélienne avec l‟apparition d‟une zone d‟inhibition très claire. Cette variation est liée aux mécanismes d‟action impliqués par les endophytes qui sont principalement, la compétition, l‟antibiose ainsi que le phénomène de mycoparasitisme. Quinze endophytes fongiques appartenant à Aspergillus terreus, Fusarium oxysporum, Fusarium sp., Botryosphaeriaceae, Pythium et morphospecies ont été utilisés pour le test de tolérance au sel . Tous les champignons testés ont montré une bonne croissance à une concentration de NaCl à 15 g/l et une croissance plus au moins moindre ou absente à 75 g/l. Les champignons endophytes du palmier dattier sont classés comme halotolérants et halophiles extrêmes. L‟évaluation in planta de l‟efficacité de huit champignons endophytes dans la promotion de la croissance de l‟orge (Hordeum vulgare L. var. Saïda) et du blé dur (Triticum durum Desf. var. Waha) a été étudiée, tout en mettant en évidence la capacité de production in vitro de métabolites secondaires impliqués dans cette biostimulation à savoir, la synthèse de l‟acide indole acétique (AIA), la solubilisation du phosphore (P) et la production de l‟acide cyanhydrique (HCN). Les souches d‟Aspergillus sp., l‟espèce apparentée aux Marasmiaceae, Chaetomium spp. et Aspergillus terreus affichaient une forte activité métabolique et ont synthétisé plus de métabolites que les autres. L‟essai in planta a montré une amélioration de la croissance végétale, qui était significative en présence de Penicillium sp., Aspergillus sp. sur l‟orge et en présence de Chaetomium sp et la souche de Botryosphaeriaceae sur le blé. L‟isolat de Marasmiaceae, Fusarium sp. et Aspergillus terreus provoquent une inhibition de la germination et de la croissance des semences.Item Adaptation de la symbiose rhizobienne chez le haricot à la déficience en phosphore(INA, 2010-12-09) ALKAMA, NoraLa déficience en phosphore est l’un des facteurs limitant la production de légumineuses à graines, dont le haricot (Phaseolus vulgaris). La diversité génétique de cette espèce en Amérique latine a permis d'identifier avec le CIAT, des lignées recombinantes du croisement de DOR364 et BAT477 à fort pouvoir fixateur d'azote (FSN) et à forte efficacité d'utilisation de phosphore (EUP). Les résultats obtenus au cours de ce travail nous ont permis de répondre à notre objectif principal de thèse qui consistait à vérifier la pertinence des critères d'adaptation de la fixation symbiotique de l'azote chez le haricot à la disponibilité de P que nous avons déterminé. Nous avons démontré, d'une part, en milieu hydroaéroponique, que les racines nodulées du haricot, excrètent dans leur rhizosphère une quantité de H+ qui est corrélée à la perméabilité nodulaire. Ce qui laisse penser qu'une part d'H+ excrétée par les racines nodulées est liée à la fixation symbiotique de N2. D'autre part, nous avons démontré que sous déficience en P les lignées tolérantes acidifient plus leur rhizosphère que les sensibles. En multisites les facteurs les plus déterminants de la hiérarchisation des sites sont N-total et P-total. Deux groupes de lignées se distinguent, les tolérantes versus les sensibles à la faible fertilité des sols en P. La lignée locale se distingue des groupes précédents. Elle est capable de croître dans différents sols, notamment les contraignants avec une grande capacité à noduler, par conséquent, à compenser la déficience en N. Nous avons également pu démontrer que les biomasses nodulaire et aérienne sont corrélées au P Olsen du sol.Item Adaptation des éleveurs ovins face aux multiples changements d’ordre environnementaux et socioéconomiques dans les territoires steppiques(2016-05-05) KANOUN, MohamedEn Algérie, la production animale demeure un secteur d’importance politique, sociale et économique considérable. En effet, ce secteur représente près de 51 % du Produit Intérieur Brut de l’Agriculture. L’élevage des petits ruminants, notamment ovins, qui participe pour 50 % à la formation de ce PIB est concentré principalement dans les territoires steppiques où de nombreux changements ont été enregistrés et qui ont engendré un contexte d’incertitudes élevé (climat, démographie, programmes de développement, pression sur les ressources, urbanisation, etc.). Les objectifs assignés à cette thèse sont d’une part, d’appréhender les capacités des éleveurs à se maintenir sur ce territoire soumis à de forte contraintes et incertitudes et, d’autre part, d’apprécier les facultés de résilience des systèmes d’élevage identifiés. L’hypothèse de base de cette thèse est que face à ce contexte d’incertitudes et jeux de contraintes, les éleveurs ont appris à s’adapter selon les opportunités présentes qui sont basées sur la valorisation de leurs différents "atouts - capitaux" (capital naturel, physique, financier, social, humain et de savoirs) pour développer des stratégies diversifiées de mise en oeuvre de leurs projets de production. La recherche a été conduite en faisant appel à des enquêtes quantitatives et qualitatives le plus souvent participatives auprès de 86 éleveurs appartenant à différentes fractions de la communauté agropastorale des Ouled M’Hani, située dans la zone d’El-Guedid-Djelfa de la région de Djelfa. Afin de comprendre les stratégies qui permettent aux éleveurs de développer des flexibilités multiples, un cadre d’approche intégré a été mis au point. Il repose sur le croisement de plusieurs disciplines et sciences (zootechnie, écologie, agronomie, sociologie, économie, gestion et communication. En outre, pour analyser les logiques des éleveurs en matière de valorisation des différents capitaux (atouts) dans la mise en oeuvre de leurs stratégies d’adaptation pour faire face aux multiples contraintes, l’approche basée sur "Sustainable Livelihood Approache SLA" a été mobilisée. Les principaux résultats montrent que les agropasteurs sont dans une logique d’adaptation permanente. Tous les systèmes d’élevage ont réussi à se maintenir et à se reproduire en s’appuyant sur des stratégies diverses et variées pour assurer un accès facile aux différentes ressources fourragères locales (autoproduites, louées et achetées). Ils combinent de façon variés leurs capitaux (ressources ou atouts) dans leurs décisions qui conditionnent la façon dont ils vont appréhender et anticiper les situations de sécheresse. Les capitaux humain et social restent des éléments importants dans la manière dont les éleveurs répondent aux événements qui affectent leur activité. Cette dotation en capitaux permet en effet aux éleveurs de développer des stratégies basées sur la diversification des produits et des revenus, l’agrandissement du patrimoine foncier et animal et surtout la mobilité des troupeaux, etc. Cependant, pour apprécier l’efficacité des stratégies variées mises en oeuvre par les différents groupes d’agropasteurs, des activités participatives de suivis de performances sont à envisager. Elles permettront de mieux juger l’efficience et la pertinence des leviers et actions déployés actuellement par les agropasteurs.Item Adventices des cultures : Phytodiversité et moyens de lutte(2021-12-01) Benchaa, SaraLes adventices des cultures peuvent provenir d'habitats adjacents et se dispersent naturellement à partir d'habitats non cultivés ainsi qu’envahir d'autres champs cultivés par des machines ou en tant que contaminants des semences cultivées. Cette dispersion constante peut homogénéiser les populations et transmettre des gènes de résistance. Dans cette étude, nous avons examiné (a) la variation génétique des caractères quantitatifs et (b) le niveau de résistance à deux herbicides largement utilisés, amidosulfuron + iodosulfuron-méthyl-sodium et florasulam + 2,4-D, dans huit paires de populations de Sinapis arvensis L. de l’habitat champ de blé et un site adjacent non cultivé dans huit régions du Nord d'Algérie. Notre approche génétique quantitative sur les données phénotypiques et phénologiques de l’espèce sous les conditions contrôlées a montré des niveaux similaires de variation génétique au sein de la population et aucune différenciation génétique dans les traits quantitatifs entre les deux types d'habitat. Cela indique un échange important de graines et/ou de pollen de S. arvensis entre les deux types d'habitats, mais pas entre les champs du blé à l'échelle régionale, car nous avons trouvé un fort effet régional pour la plupart des traits des plantes étudiées pour les deux types d'habitats qui étaient corrélés avec des gradients longitudinaux de température et de précipitation. Nous avons également trouvé une absence de résistance contre les deux herbicides à un niveau de détection de 10 %. Florasulam + 2,4-D a montré un niveau et une vitesse de phytotoxicité plus élevés que l'amidosulfuron + iodosulfuron-méthyl-sodium. D’après ce constat, nous proposons des mesures pour une gestion plus efficace de S. arvensis, y compris la minimisation de la dispersion des graines pendant le transport des balles de paille, la rotation des cultures pour éviter l'accumulation de résistance aux herbicides, la gestion des populations à proximité immédiate des champs cultivés et la recherche des herbicides naturelles pour une lutte éco-résponsable. Les herbicides sont considérés comme les produits agrochimiques les plus importants pour augmenter l'approvisionnement alimentaire comme les adventices sont responsables de la réduction majeure de la production agricole. Malheureusement, les herbicides ne sont pas que de simples agents anti-adventices. La présente étude visait à évaluer l'effet herbicide des huiles essentielles (HEs) de trois espèces, à savoir Thymus fontanesii Boiss. et Reut., Satureja calamintha subsp. nepeta Briq. et Eucalyptus citriodora Hook. sur certaines des adventices les plus nuisibles en Algérie (Sinapis arvensis L., Avena fatua L., Sonchus oleraceus L., Xanthium strumarium L., Cyperus rotundus L., Orobanche crenata Forsk. et Cuscuta campestris Yuncker). L’évaluation de l’activité herbicide des HEs a été estimée par des bio-essais in vitro, in vivo et in situ en présence de culture de blé dur. Les HEs isolées par hydrodistillation ont été analysées par chromatographie en phase gazeuse-détecteur à ionisation de flamme (GC-FID) et GCspectrométrie de masse (MS). Le carvacrol (52,1 %), le thymol (13,3 %), le p-cymène (12,2 %) et le γ- terpinène (8,1 %) étaient les composés dominants dans l’HE de T. fontanesii, 1,8-cinéole (28,4 %), pulégone (10,2 %), la menthone (9,7 %) et l'isomenthone (9,6 %) dans l'HE de S. calamintha tandis que le citronellal (64,7 %) et le citronellol (10,9 %) dans l’HE d’E. citriodora. La germination et la longueur des racines et des plantules des adventices ont été fortement affectés par toutes les concentrations utilisées (0.01, 0.02 et 0.03%). Tandis que, les concentrations (0.03%) plus fortes ont été nécessaires pour une activité herbicide totalement efficace sur les plantes parasites. Les plantules au stade 3-4 feuilles traitées par les différentes solutions huileuses ont montré des symptômes visibles de phytotoxicité après 6 jours de traitement. Le fonctionnement de l’appareil photosynthétique et l’intégrité de la membrane plasmique ont été fortement touché par les différentes concentrations des 3 HEs. Néanmoins, le blé dur a montré une forte résistance vis-à-vis les traitements utilisés. En plein champs, seules les concentrations les plus fortes de chaque HE montrent des effets proches de traitement chimique (herbicide anti-dicotylédones+ anti-monocotylédones) sur la densité (recouvrement) et la richesse des adventices dans la culture et sur le rendement et le poids de mille graines de blé dur. Sur la base de ces résultats, on peut conclure que les trois HEs possèdent une activité herbicide à l’égard des espèces de différentes familles botaniques et peuvent être utilisées comme herbicide naturel. Cependant, il serait intéressant, d’élargir le spectre des recherches et d’évaluation du potentiel herbicide des trois espèces aromatiques ce qui ouvre la voie pour d’autres études expérimentales sur ces HEs et sur leurs composants, leurs formulations en tant que herbicide et leurs applications en plein champs en présence des cultures.Item Analyse de la durabilité des systèmes d’élevage bovins laitierset de leur sensibilité aux aléas climatiques en zones difficiles(ENSA, 2015-09-16) BIR, AbdenourCette étude a pour objectif d’analyser le niveau de durabilité des systèmes d’élevage bovins laitiers et leur sensibilité aux aléas climatiques dans la région semi aride de Sétif. Elle s'est déroulée entre 2010 et 2011. Elle repose sur un essai de transposition ou d’adaptation des indicateurs de la méthode IDEA (Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles). L’étude a été réalisée sur 128 exploitations réparties d’une manière homogène sur les trois zones bioclimatiques de la région (semi aride supérieur, semi aride central et semi aride inférieur). L’élaboration d’une typologie structurelle des exploitations agricoles à l’aide d’une classification hiérarchique a permis d’identifier quatre types d’exploitations : exploitations de grande taille à vocation céréalière et élevage bovin laitier, exploitations de taille moyenne diversifiées avec élevage bovin laitier et ovin, exploitations de taille moyenne avec un élevage bovin mixte en hors sol et exploitations de petite taille orientées vers l’élevage bovin laitier avec des cultures fourragères irriguées. Pour l’autonomie alimentaire, nos résultats témoignent que les élevages laitiers dans la région semi-aride de Sétif sont, dans leur très grande majorité, peu autonomes (30 %). Toutefois, l’autonomie fourragère est relativement plus élevée avec une moyenne qui se situe à environ 64 % et qui est due essentiellement à la valorisation de la paille. L’analyse de la durabilité des exploitations montre une grande diversité de résultats quelque soient le type d’exploitations, de région ou la spécificité de production. En effet, les résultats relatifs à l’évaluation de la durabilité permettent de mettre en évidence un niveau satisfaisant pour la durabilité agro-écologique, moyen pour la durabilité économique et faible pour la dimension socio-territoriale et qui constitue le point faible pour la majorité des exploitations quelque soit le type typologique ou la région. Quand à la sensibilité de la durabilité des exploitations aux aléas climatiques, la comparaison des performances des trois échelles de durabilité et de la durabilité agricole des exploitations des trois étages agro-bioclimatiques de la région d’étude laisse apparaitre des différences importantes. Les meilleures performances sont obtenues par les exploitations de l’étage agro-bioclimatique Nord avec des scores relativement plus élevés que ceux des exploitations de la région Centre et surtout de la région Sud. La méthode IDEA modifiée fournit une image globalement représentative de la durabilité de l'agriculture algérienne et pourrait donc servir à identifier les systèmes de production les plus "durables".Item Analyse de la filière dattes en Algérie, constats et perspectives de développement(ENSA, 2012-04-12) BENZIOUCHE, Salah EddineItem Analyse de la performance des systèmes irrigués au Ziban, cas du goutte à goutte dans la plasticulture dans la commune d’El Ghrous, Biskra(2019-10-22) LAIB, KhalilTenir compte des conditions réelles de terrain pour évaluer la performance d’un équipement d’irrigation constitue un défi majeur pour les scientifiques. La difficulté de l’approche consiste dans la constitution des indicateurs mesurables reflétant la réelle performance de ces équipements. Avoir une bonne appréciation du niveau de performance d’un système d’irrigation constitue un premier pas dans son amélioration. De nombreuses méthodes de vulgarisation sont ainsi mobilisées, elles visent le transfert de l’expertise scientifique d’irrigation, produite en laboratoire, aux agriculteurs sur leur terrain. Ces méthodes de vulgarisation qui suivent un modèle linéaire, descendant trouvent leur limite. Ceci a laissé la place à une expertise d’usage construite localement sur le terrain à la suite aux interactions entre les acteurs locaux de terrain, conduisant ainsi à une diversité de pratiques agricoles, y compris d’irrigation et de fertilisation, entre les agriculteurs de profils différent. Cette diversité se traduit par des rendements variables (pour la tomate) de 55 à 110 Tonne par hectare. Cette thèse vient de mettre d’une part en question les approches conventionnelles d’évaluation de la performance d’irrigation et d’autre part le débat sur la méthode d’apprentissage adoptées pour la vulgarisation en agriculture. Cette étude est menée sur un équipement d’irrigation localisé en gaines perforées de goutte à goutte, qualifié de « low-cost ». Cet équipement devient la technique principale pour l’apport d’eau et d’engrais aux cultures maraichères cultivées sous serre dans la région des Ziban dans le Sud-est de l’Algérie. Grace à la disponibilité de la terre, de l’eau et d’un climat favorable à la production précoce des maraichers, cette région a connu un boom agricole au cours des vingt dernières années. Ce boom était soutenu par un arrivé massif de jeunes agriculteurs, venant principalement du Nord, qui viennent à la recherche d’un avenir à partir des serres. Ce travail a pour objectif d’analyser la performance de fertigation en goutte à goutte dans les conditions réelles des agriculteurs. Ceci en se basant sur une approche méthodologique innovante permettant la combinaison de l’expertise technique et d’usage. L’approche s’articule sur trois principaux axes : i) une co-analyse des pratiques avec les agriculteurs, ii) une analyse des effets des pratiques par la modélisation sur le plan hydraulique et agronomique et iii) une mise en oeuvre d’une démarche participative pour débattre et améliorer les pratiques de fertigation. Ce choix méthodologique nous a permis de comprendre l’influence des facteurs externes sur la décision d’irrigation et de fertilisation des agriculteurs. A travers la modélisation, nous avons pu expliquer les effets de ces pratiques sur les cultures et en particulier sur les rendements. Ce retour instantané des effets des pratiques sur le rendement donné par les modèles utilisés, à savoir Aquacrop et Pilote N, a constitué un outil pédagogique efficace, sa mobilisation a conduit trois quart des participants aux ateliers d’apprentissage à améliorer leurs pratiques de fertigation.Item Analyse de la variabilité morphophysiologique et caryotypique de populations algériennes de l'espèce Hedysarum coronarium L.(INA, 2007-05-30) ISSOLAH, RachidaItem ANALYSE DES CARACTÈRES LIÉS AU RENDEMENT DE L’ORGE (Hordeum vulgare L.) SOUS CONTRAINTES ABIOTIQUES(ENSA, 2016-06-02) MEZIANI, NassilaLe présent travail comporte trois études. En premier lieu l’étude de la performance de douze génotypes d’orges au niveau de six localités différentes. En second lieu, l’évaluation de quinze génotypes au niveau de la station expérimentale d’Oued Semar (Alger) durant deux compagnes agricoles (06/07, 07/08). La dernière étude a concerné l’évaluation de la diversité génétique par les marqueurs moléculaires de type SSR chez huit génotypes. Le matériel végétal utilisé est issus du programme d’amélioration de la station de l’ITGC de Sétif. Pour la première étude, l’analyse de la variance combinée du rendement en grains indique une interaction génotype x localités hautement significative, et l’effet localité se présente comme la source de variation la plus importante Avec 62.94%. Le génotype Bahia se présente comme étant un génotype instable, comme le suggère la variation assez large de son rendement nominal, et Il montre une adaptation spécifique, alors que Fouara est plus stable et performe mieux sur l’ensemble des localités, et il peut être recommandé pour l’ensemble des localités testées et les régions qu’elles représentent. Pour la seconde étude, sur la base de 11 caractères mesurés, trois groupes de génotypes aux comportements inter campagnes contrastés, sont identifiés. Le groupe des variétés Acsad176, Bahia, Barberousse et Express répond à la fertilité des milieux, il est proposé pour les milieux favorables à la production de l’orge. Le groupe des Fouara, Saida, Soufara et Tina, présente l’avantage de tolérer les stress, il est à recommander pour les environnements contraignants et moins favorables. Le groupe des variétés Bégonia, Jaidor, Plaisant, Rahma, Rihane, Tichedrett et Tissa semble mal adapté à l’environnement test, représenté par le site d’Oued Smar. L’étude de la diversité génétique a permis de classer les génotypes en trois groupes génétiquement proches : le groupe de Bahia et Soufara, qui se différencient des deux autres groupes de génotypes. Le groupe formé par les génotypes Acsad 176, Fouara et Rihane et le groupe formé les génotypes Hamra, Saida et Tichedret.Item Analyse des déterminants du choix des technologies d’irrigation par les exploitations de la Mitidja(2023-03-08) BELAIDI, SamirL’objectif de cette thèse est d’analyser les facteurs déterminants du processus de l’adoption des TIEE dans la plaine de Mitidja (Zone de Mitidja Ouest, Tranche 1). Sur la base d’une étude empirique, nous cherchons à modéliser le choix de l’agriculteur face à l’adoption de technologie d’irrigation localisée et aspersion, et ce en cherchant les facteurs significatifs qui influencent l’adoption des nouvelles technologies d’irrigation par les agriculteurs et quel effet exerce chaque déterminant sur le comportement d’adoption. Notre thèse confronte les observations de terrain (sur les irrigants enquêtés) aux éléments trouvés dans la littérature sur la sélection des technologies d’irrigation. Pour cela, nous avons mobilisé deux approches du changement technique : l’approche des préférences révélées (mo-dèles économétriques) et l’approche des préférences déclarées. La collecte des données s’est réalisée à travers une enquête auprès de 136 agriculteurs de la zone d’étude. Les investigations empiriques nous ont permis d’orienter la méthodologie du travail vers les modèles de choix, dont les modèles de Logit, Tobit et Poisson/Binomial Néga-tif ont été sélectionnés pour expliquer l’adoption qui est un choix, un taux et une intensité. Les principaux résultats obtenus dans notre thèse stipulent qu’il est clair qu’en parallèle de la politique nationale d’économie d’eau d’irrigation et du programme de subvention des équi-pements d’économie d’eau, le gouvernement doit se concentrer sur un ensemble de mesures d’accompagnement qui pourront promouvoir la diffusion des nouvelles techniques d’irrigation. L’encouragement des jeunes agriculteurs, les programmes d’éducation et de for-mation professionnelle des irrigants, leur sensibilisation, et l’amélioration des mécanismes de financement dans la plaine de Mitidja, peuvent être parmi ces mesures. D’autres formes d’interventions destinées à cette population peuvent être envisagées. Parmi celles-ci figurent l’assouplissement et l’amélioration de mécanismes d’incitation à l’adoption des techniques d’irrigation favorables à la préservation des ressources hydriques. Subventionner la TIEE permettra de réduire le coût et le prix de l’eau pour les agriculteurs qui envisagent de l'adop-ter. Cette politique atténuera potentiellement certains des effets des contraintes de capital sur les agriculteurs, mais seulement dans une faible mesure. Cette étude présente incontestablement des limites qui constituent, en même temps, autant de perspectives de recherche.Item Analyse des formes de Valorisation des potentialités oléicoles nationales(2019-11-03) LACHIBI, MoussaLa filière oléicole nationale possède des potentialités naturelles importantes. Ce potentiel s’est constaté sous valorisé enregistrant des faiblesses en production et en productivité. Et malgré cette faiblesse, l’effectif des huileries est constaté important et en progression. A cet effet, nous avons essayé à travers cette recherche de comprendre les causes à l’origine de la fragilité de cette filière et les stratégies des acteurs le long de la filières pour se maintenir et rentabiliser leurs activités. La recherche a été menée au niveau de la région de Jijel, touchant des oléiculteurs , des oléofacteurs et des institutions en relation. L’analyse de l’amont de la filière à travers le dire des exploitants, fait sortir qu’il y a une faiblesse dans la production et la productivité même après l’instauration du programme, dont les résultats montrent que les causes à l’origine de ces faiblesses se renvoient principalement à la faiblesse des systèmes de cultures existants où l’ensemble des systèmes se caractérise par le traditionnel. A ce point, une analyse approfondie sur les facteurs qui ont un impact significatif sur les rendements dans les conditions régionales a permis d’identifier quatre facteurs ayant un impact significatif sur les rendements : deux liés à la variété qui sont l’origine de variété et l’âge, et les deux autres liés au milieu qui sont la pente et l’altitude. L’analyse du segment de transformation a montré l’impact de l’insuffisance de la production oléicole locale sur le taux de fonctionnement des huileries et leur rentabilité. A cet effet, l’approvisionnement de ces unités en olives locaux est devenu un facteur déterminant pour la rentabilité et la continuité dans l’activité de transformation, et face à cette carence en olive les oléifacteur de la région recourent aux olives hors région pour assurer ces besoins, dont le taux d’intégration allant de 30% à 70% des quantités transformées. Pour cela des stratégies adoptées pour assurer les approvisionnements, achat auprès des producteurs direct ; achat auprès des collecteurs ; achat auprès des fournisseurs. L’analyse en termes de système de marché nous a permis de repérer des insuffisances et des lacunes au sein de l’organisation de la filière nécessaires pour un fonctionnement efficient et compétitif. Ces insuffisances sont constatées pour des composantes essentielles à savoir : absence d’un marché réglementé ; absence des institutions de contrôle de la qualité et de suivi ; absence des instituts de soutien technique, dysfonctionnement des organismes de travail collectif, mauvaise connexion entre les industriels et les institutions de financement. Les différentes insuffisances ont influé sur la performance globale de la filière oléicole et les a rendu défaillante via les objectifs assignés à son développement. Cependant, le potentiel naturel et financier, ainsi que les opportunités offertes sur le marché oléicole national et international constituent des atouts et des citations importants pour porter la filière locale à des niveaux de compétitivité élevée.Item Analyse des paramètres d’efficience de l’irrigation gravitaire traditionnelle en Algérie(INA, 2007-11-15) CHABACA, Mohamed NacerLe problème du choix entre l’amélioration et la modernisation de la pratique traditionnelle en irrigation gravitaire et le passage à la micro irrigation ou l’aspersion est sujet à débat. Dans le présent travail, nous avons essayé de situer cette pratique traditionnelle (micros-raies de 5 à 10 m et micros-planches de 12 à 30 m²) et son devenir en Algérie, dans un monde agricole en pleine mutation. Nous avons décrit le contexte actuel de l’agriculture en général et celle irriguée en particulier à travers les facteurs climatiques, géographiques, sociaux, économiques, politiques et démographiques. L’agriculture irriguée évolue dans un ensemble de contraintes dues à l’aléa climatique, une demande en eau croissante de la ville et de l’industrie, une population agricole âgée, avec un faible niveau de formation, des exploitations de petites tailles (moins de 10 ha, pour plus de 60% d’entres elles). Ces contraintes freinent le développement des superficies irriguées et l’amélioration des modes d’irrigation. La pratique dominante (gravitaire traditionnel) a été analysée dans quelques exploitations de la plaine de la Mitidja. Elle mobilise une main d’oeuvre importante, consacre 10 à 15% de la superficie cultivée au réseau de distribution de l’eau au niveau de la parcelle, a une efficience hydraulique moyenne (60%), est à l’origine d’une répartition hétérogène de l’eau à l’échelle de la parcelle entre ses parties amont et aval. Dans l’objectif d’une amélioration de la pratique, puis sa modernisation ensuite, nous avons proposé le passage à des raies de 25 m de long, pouvant ramener le taux d’occupation du sol par le réseau de distribution de l’eau de 15% à 2%, diminuer le temps d’irrigation et la main d’oeuvre nécessaire. L’utilisation du modèle numérique Hydrus-2D (Simunek et al., 1996) nous a permis aussi de situer l’importance des pertes par percolation dans les seguias de distribution à l’échelle de la parcelle. L’utilisation de modèles simplifiés comme Simraie (Mailhol, 2003) nous a permis dans un objectif de modernisation, sur des parcelles devant être planées au préalable, de proposer des longueurs de raies de 180 m adaptées au contexte pédo climatique local, alimentées en eau par des siphons en PVC et assurant une efficience d’application de 84%, des pertes par percolation de 10%, et utilisant une main d’oeuvre réduite, par rapport au mode traditionnel.Item Analyse des performances techniques et agronomique des TCS. Conséquences sur la production céréalière en Algérie(2023-01-16) ECHCHERKI, SmainLes grandes cultures, notamment les céréales, les légumineuses alimentaires, les fourrages et les oléagineux sont des produits alimentaires de première nécessité dans l’agriculture algérienne. Ce travail, qui rentre dans le cadre d’un programme de recherche sur la problématique de l’introduction des techniques culturales simplifiées en Algérie porte sur une analyse de l’effet de quatre techniques culturales, pour la mise en place d’une céréale, sur les propriétés physiques du sol et les conséquences sur le développement des racines ainsi que sur le rendement d’un blé dur et du lentille. L’expérimentation s’est déroulée dans la région semi-aride dans la Station Expérimentale de l’Institut Technique des Grandes Cultures (ITGC) de Sétif durant la campagne 2018/2019. L'objectif de cette thése est d'analyser les performances de ce semoir innovant "BOUDOUR", en le comparant avec trois autres semoirs classiques et de semis direct, pour la mise en place de deux cultures le blé dur (Triticum durum) et lentille (Lens Culinaris). A ce sujet plusieurs variables liées à la culture ont été étudiées et analysées statistiquement. Les résultats obtenus affirment que les outils aratoires par leur passage ont eu un effet diminutif sur l'humidité du sol, la porosité, et la résistance pénétrométrique sur les quatre horizons, ce constat est valable pour le travail conventionnel et le travail minimum du sol, ainsi que les valeurs de la porosité du sol pour les 04 techniques, quatre horizons ne dépassent pas la moyenne de 60%, ce qui est normal pour un sol agricole qui possède une porosité entre 30 et 60 %. Les quatre techniques présentent les mêmes tendances de Résistance pénétrométrique (Rp) du premier au dernier stade et les valeurs sont très rapprochées entre Semis Direct Boudour et Semis Direct John Shearer. Les résultats des analyses statistiques montrent des différences significatives entre les modalités de travail du sol pour la plupart des caractères étudiés. Et Peu de différences apparaissent entre les trois systèmes pour le rendement en grain. Les meilleurs rendements de blé sont observés en technique conventionnelle avec 42 qx/h, tandis que la plus faible valeur de rendement est observée en Semis Direct John Shearer avec 16 qx/ha. Les résultats relatifs la croissance de la lentille indiquent que le travail minimum du sol a permis d'obtenir le meilleur le nombre de ramifications avec le travail conventionnel, le plus important nombre de nodules, le nombre de gousses par plant le plus élevé, les tiges les plus hautes. Alors que le semis direct a permis un meilleur nombre de grains par gousse Le rendement est plus élevé est enregistré en semis direct à dent avec une moyenne de 11.65qx/ha, suivi par la technique conventionnelle avec 9.85 qx/ha. Le faible rendement de lentille est obtenu par la technique culturelle simplifiée avec 6.35qx/ha.Item Analyse du comportement physico-mécaniques des sols compactés et non compactés sous l’action de deux techniques culturales et conséquences sur le développement des céréales(2022-02-20) MEBARKI, Mohammed NadhirCette étude a pour but d'évaluer l’effet du compactage et les différents systèmes de travail du sol sur les paramètres physico-mécaniques, et les conséquences sur le développement de l'orge (Hordeum vulgare) et du blé dur (Triticum turgidum L. var. durum) semés dans un climat méditerranéen dans différentes textures du sol. Pour répondre à cet objectif, trois essais sont réalisés au laboratoire de résistance des matériaux et à la station expérimentale situés à l’Ecole Nationale Supérieure Agronomique, et à l'Institut Technique des Grandes Cultures de Oued Smar. Les résultats des essais montrent clairement qu’il y a un effet significatif du compactage sur le développement du blé dur et de l’orge, le développement du système racinaire et inversement proportionnel au degré de compactage, la valeur de la densité racinaire du blé passe de (3.5g/dm3) sur un sol non compacté en (2g/dm3) sur un sol compacté. L’analyse des résultats des paramètres physico-mécaniques du sol montre qu’il y a un effet significatif du compactage par passages des roues sur le sol, la porosité a diminué fortement dans les sols labourés dans les horizons superficiels. La résistance pénétrométrique atteint des valeurs maximales (3500 kpa) après les passages des roues du tracteur dans les sols labourés, contrairement en semis direct, la résistance à la pénétration augmente légèrement après compactage, sa valeur ne dépasse pas (2100 kpa). Les résultats de la teneur en eau montrent que le semis direct avoir une meilleure rétention d’eau par rapport au travail conventionnel, l’humidité du sol varie en diminuant légèrement en semis direct, et fortement en travail conventionnel au niveau du premier horizon des sols compactés. Les résultats montrent aussi que le compactage et la technique culturale ont un effet sur le développement de la plante, le système racinaire se développe bien dans les sols labourés non compactés, les rendements estimés de l’orge dans les sols compactés (29.9 qx/ha) sont les plus faibles, et les meilleurs rendements (39.7 qx/ha) ont été obtenus dans les sols labourés non compactés. Le rendement du blé est le meilleur en travail conventionnel (86qx/ha), et sur les parcelles de travail minimum, le rendement obtenu est de (74 qx/ha). Les analyses statistiques montrent que la densité racinaire est fortement corrélée avec la résistance. Dans les sols humides, le risque de compactage devient de plus en plus grand. En conséquence, cette étude a bien confirmé l’effet de compactage dû aux passages des engins agricoles et les techniques de travail du sol sur les paramètres physico-mécaniques des sols et les rendements des céréales.