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Item Contribution a la connaissance du genre Ascochyta : Cas particulier de l’étude biologique,ultrastructurale et cytochimique des relations hote-parasite chez le couple Pisum sativum L. / Assochyta pisi Lib(Université pierre et marie curie PARIS 6, 1989-05-30) BOUZNAD, ZouaouiItem Contribution à l'étude des sols des plaines du Cheliff(INA, 1993-04-21) DAOUD, YoucefItem Modulation des activités enzymatiques membranaires par les acides gras polyinsaturés alimentaires chez le rat en croissance(1995-09-12) AMMOUCHE, AliL’objectif de cette étude était de préciser les conséquences d’un régime dépourvu de lipides et de différents acides gras polyinsaturés alimentaires, en particulier des séries (n-6) et (n-3), sur la composition en acides gras des membranes microsomales et nucléaires du foie et du cerveau, ainsi que sur certaines activités enzymatiques (5’-AMPase, NADPH cytochrome c réductase, NTPase et le système des oxydases à fonctions mixtes). Cette étude a été réalisée sur des rats mâles sevrés en croissance, de souche Sprague Dawley. À la fin de la période expérimentale, les résultats ont montré que : Le régime sans lipides a entraîné une augmentation des acides de la série oléique, notamment 18:1 n-9 et 20:3 n-9, et une diminution significative de la somme des acides gras (n-6 + n-3). Parallèlement, les activités spécifiques de la 5’-AMPase, de la NADPH cytochrome c réductase et la concentration en cytochrome P-450 étaient significativement réduites dans les microsomes hépatiques. À l’inverse, les activités spécifiques de la NADH cytochrome b5 réductase et la teneur en cytochrome b5 étaient significativement élevées. L’activité spécifique de la NTPase était également significativement augmentée dans les membranes nucléaires. Le régime à base d’huile de tournesol a entraîné des niveaux élevés d’acides gras de la série n-6, en particulier 20:4 n-6, et une diminution significative des acides gras de la série n-3. Les activités spécifiques n’étaient pas affectées, à l’exception de la NADH cytochrome c réductase, qui était significativement réduite dans les microsomes hépatiques. Le régime à base d’huile de poisson a induit des niveaux élevés d’acides gras de la série n-3, principalement 20:5 n-3 et 22:6 n-3, et une diminution significative des acides gras de la série n-6. Les activités spécifiques de la 5’-AMPase, de la NADPH cytochrome c réductase, de l’aminopyrine N-déméthylase, de l’aniline hydroxylase et la teneur en cytochrome P-450 étaient significativement augmentées. Cependant, la teneur en cytochrome b5 et l’activité spécifique de la NTPase étaient significativement réduites. Dans l’ensemble, les résultats soutiennent l’hypothèse selon laquelle les acides gras polyinsaturés modulent les activités enzymatiques membranaires, semblant agir directement sur les propriétés physico-chimiques des membranes biologiques.Item La gazelle de cuvier Gazella cuvieri (Ogilby, 1841) en Algérie(INA, 1999-04-08) SELLAMI, MahdiItem Influence de l'huile de palme sur les facteurs sanguins(INA, 1999-11-17) NIYONGABO, AloysItem Valorisation des eaux salines pour la nutrition minérale des plantes cultivées(INA, 2000) SNOUSSI, Sid AhmedItem Erosion, transport solide, envasement de barrage(INA, 2000-04-18) TOUAIBIA-LABDANI, BeninaItem Biochimie et physiologie de l'oignon Allium cepa L.(INA, 2000-06-08) BENKEBLIA, NoureddineItem Contribution à la connaissance des sols du Nord de l'Algérie(INA, 2000-06-17) DJILI, KaddourItem Ressources Génétiques d'Intérêt Pastoral et/ou Fourrager: Distribution et Variabilité chez les Légumineuses Spontanées (Medicago, Trifolium, Scorpiurus, Hedysarum, Onobrychis) en Algérie(2001) ABDELGUERFI, AissaAprès avoir présenté la situation en matière de diversité biologique, l’auteur énumère l’ensemble des parcs et des réserves créés en Algérie. Les actions de développement menées dans les milieux naturels et artificiels ont souvent entraîné une dégradation de l’environnement et une érosion génétique. L’accent est mis sur la nécessité de mettre en œuvre une législation nationale à la hauteur des enjeux liés aux ressources génétiques, ainsi que sur l’avènement d’idées originales permettant de valoriser et de préserver ces ressources et le savoir-faire ancestral.Item Les virus associés à la jaunisse nanisante de l’orge (BYD), des genres BYDV et CYDV, chez les céréales à paille en Algérie(2001-05-17) BELKAHLA, HadjiraLa jaunisse nanisante de l’orge est une maladie qui entraîne des pertes considérables chez les céréales. Elle est associée à plusieurs virus de la famille des Luteoviridae (BYDV-PAV, BYDV-MAV, CYDV-RPV, RMV, SGV). Des prélèvements effectués dans plusieurs parcelles de blé dur, blé tendre, orge et avoine en Algérie et en Belgique, ainsi que dans des parcelles de maïs en France (à titre comparatif), ont montré que BYDV-PAV, BYDV-MAV, CYDV-RPV, RMV et SGV sont présents à des fréquences variables mais non négligeables. L’analyse en TAS-ELISA et DAS-ELISA a montré que BYDV-PAV est dominant. En revanche, BYDV-MAV A est absent en Algérie, en Belgique et en France. CYDV-RPV, RMV et SGV sont rares. L’analyse de la population aphidienne prélevée dans les régions céréalières d’Algérie [Alger (Oued Smar, El-Harrach, Blida), Guelma, Constantine, Sidi-Bel-Abbès] en 1997 et 1998 a montré la présence de Rhopalosiphum padi (L.), Sitobion avenae (F.), Sitobion fragariae (Walk.), Rhopalosiphum maidis (Fitch) et Schizaphis graminum (Rondani). Des tests de transmission comparée de BYDV-PAV, BYDV-MAV, CYDV-RPV et RMV par S. fragariae ont montré que seuls BYDV-PAV et BYDV-MAV sont transmissibles par ce puceron. CYDV-RPV et RMV ne le sont pas. S. fragariae est donc un vecteur efficient du genre Luteovirus, mais non du genre Polerovirus. L’efficacité de la transmission des isolats BYDV-PAV CpA et BYDV-PAV CpB par S. fragariae est comparable à celle de R. padi et S. avenae. Les concentrations de BYDV-PAV CpA et BYDV-PAV CpB dans des lots de 10 aptères varient selon le couple virus/aphide : elles sont élevées chez S. avenae et R. padi et plus faibles chez S. fragariae. Les concentrations de BYDV-MAV B chez S. avenae et S. fragariae sont relativement proches, tandis que la différence de concentration du BYDV-MAV A entre ces deux espèces est significative. S. fragariae transmet efficacement BYDV-MAV A, BYDV-MAV B, BYDV-PAV CpA et BYDV-PAV CpB jusqu’au 5ᵉ jour après transfert. Le taux de virus détecté par ELISA dans les lots de 10 aptères diminue plus rapidement dans les combinaisons virus / S. fragariae que dans celles virus / S. avenae ou virus / R. padi. L’estimation (DO ELISA) de la transmission de BYDV-MAV A et BYDV-MAV B par S. fragariae montre que la multiplication de BYDV-MAV B diffère sensiblement de celle de BYDV-MAV A. Les résultats de protection croisée indiquent que BYDV-MAV B, utilisé comme virus prémunisant, inhibe la multiplication de BYDV-MAV A. Une étude épidémiologique menée sur blé tendre (var. HD 1220) en 1998 dans la région de Blida a montré que l'incidence de la jaunisse nanisante de l'orge (BYD) était de 27,23 %. Les tests DAS-ELISA et TAS-ELISA ont révélé une forte prévalence des infections simples : BYDV-PAV : 28 % BYDV-MAV : 25 % CYDV-RPV : 14 % RMV : 13 % Les infections mixtes les plus fréquentes sont les co-infections BYDV-PAV + BYDV-MAV (11,22 %), suivies de BYDV-PAV + CYDV-RPV (3,74 %), BYDV-MAV + CYDV-RPV (1,87 %), et les combinaisons impliquant RMV ou SGV (0,93 % chacune). Les infections triples sont représentées par BYDV-PAV + BYDV-MAV + CYDV-RPV (3,74 %). L’analyse par immunocapture-RT-PCR révèle la présence de BYDV-PAV profil A et de BYDV-PAV profil B. L’étude de la variabilité biologique montre que BYDV-PAV CpA est plus agressif que BYDV-PAV CpB sur orge (cv. Plaisant). Sur avoine (cv. Coast Black), RMV induit des symptômes typiques de BYD.Item Effets du stress hydrique appliqué à différentes phases phénologiques sur les composantes du rendement de quatre légumineuses alimentaires à grosses graines(INA, 2001-10-13) Mouhouche, BrahimLes légumineuses à grosses graines constituent un élément essentiel de l’alimentation humaine, particulièrement en Algérie. Leur sensibilité à la sécheresse est connue et conduit à de nombreux manques de production. Le but de notre travail est d’identifier les périodes où la production est le plus affectée par la sécheresse et de confirmer que des apports d’eau aux mêmes périodes sont les plus efficaces. Nous avons étudié durant quatre ans l’effet de régimes hydriques différents appliqués à des phases phénologiques différentes de quatre légumineuses alimentaires à grosses graines (haricot, pois, pois chiche et féverole), en utilisant systématiquement la méthode de marquage individuel des organes fructifères. Ces expérimentations nous permettent de définir les phases phénologiques les plus sensibles à des régimes hydriques différents (stress hydrique et irrigation de complément), de quantifier les effets de ces régimes hydriques sur les principales composantes du rendement, l’efficience d’utilisation de l’eau, l’indice de réponse à la sécheresse et enfin d’étudier les phénomènes de compensation ou d’interaction entre les composantes du rendement des quatre légumineuses alimentaires. Le marquage individuel des organes fructifères permet de se libérer des confusions introduites par la présence simultanée d’organes fructifères à des stades différents, couramment appelé le chevauchement des organes fructifères. Ainsi, on peut déterminer la probabilité et la dynamique d’avortement des organes fructifères durant la période de reproduction et analyser l’effet du stress hydrique sur les différentes phases phénologiques sur une période très courte avec un pas de temps de 3 à 5 jours, contrairement à la méthode classique qui prend en considération l’effet moyen du stress sur l’ensemble des organes fructifères ayant subi le stress en étant à des phases phénologiques différentes, donc à des degrés de sensibilité différents. Les résultats obtenus montrent : i. l’effet inverse de l’irrigation de complément par rapport au stress appliqué à une même phase phénologique. ii. la grande sensibilité de la phase florale et post-florale (nouaison – début grossissement des graines). Le rendement final dépend plus du nombre de gousses et du poids des graines par plante, que du poids moyen de la graine ou du poids et du nombre de graines par gousse. iii. le fait que les composantes du rendement exprimées en nombre et en poids se décident à des phases différentes, les nombres sont déterminés durant la phase florale et immédiatement post-florale, tandis que les poids sont déterminés durant la phase de grossissement des graines. iiii. le fait que l’eau d’irrigation est mieux valorisée lorsqu’elle est apportée durant les phases les plus sensibles au manque d’eau. iiiii le fait que la féverole et le pois valorisent mieux l’eau d’irrigation que le haricot et le pois chiche.Item Etude des pathovars de pseudomonas syringae epiphytes et pathogène du Poirier et du pommier(INA, 2001-11-19) KERKOUD, MohamedLes bactéries de l’espèce Pseudomonas syringae sont impliquées dans des maladies de nombreuses plantes cultivées, par exemple le dessèchement bactérien fréquemment observé dans les principales zones de production de poires. Bien que n’entraînant qu’exceptionnellement la mort de son hôte, cette bactérie, de type nécrogène, est néanmoins responsable de nombreuses lésions nécrotiques sur bourgeons, fleurs, feuilles et fruits. Le pathovar syringae de cette espèce apparaît comme une composante permanente de la microflore épiphyte, qui peut atteindre des niveaux de population élevés et exprimer son pouvoir pathogène sous certaines conditions (sensibilité des plantes, conditions climatiques). Pour déterminer le rôle éventuel de P. s. pv. syringae (PSS) dans certains dégâts atypiques observés en verger ces dernières années, les populations bactériennes épiphytes d’arbres de vergers sains et de vergers ayant montré des dégâts importants ont été étudiées. Des variations quantitatives des populations épiphytes de PSS ont été observées au cours de l’étude, toutefois les niveaux de populations sont restés faibles et comparables dans les deux situations. La caractérisation phénotypique, pathologique et sérologique des isolats de Pseudomonas fluorescents collectés à partir de la microflore montre l’existence d’une variabilité qualitative forte de cette population et une présence limitée des pathovars de P. syringae. PSS est souvent présent sur Poirier, mais ne semble pas associé aux dégâts signalés malgré la présence d’isolats potentiellement pathogènes. L’étude étendue à la microflore du Pommier a permis de déceler des isolats particuliers de P. syringae appartenant au pathovar papulans (PSP). Cette bactérie est connue comme responsable de la tache vésiculaire ou papule (blister spot) de la pomme, maladie qui affecte particulièrement les pommes du cultivar Mutsu, dans la région Est des Etats Unis d’Amérique, au Canada et en Italie. En France cette maladie n’a jamais été décelée. La caractérisation phénotypique, sérologique et moléculaire (BOX-PCR, ERIC-PCR et REP-PCR) de ces isolats a montré une grande similitude avec les souches de PSP isolées de taches vésiculaires de pommes originaires des Etats Unis d’Amérique, du Canada et d’Italie. De plus, des symptômes identiques ont été obtenus avec nos isolats, et avec les souches de PSP, après inoculation de fruits immatures du cultivar Fuji, et après infiltration de jeunes feuilles des cultivars Fuji, Mutsu, Gala et Golden Delicious. Les isolats réobtenus à partir du symptôme caractéristique de papule développé sur pommes et sur feuilles au laboratoire ont satisfait au postulat de Koch. Nous avons également développé un outil de diagnostic basé sur la méthode PCR, par l’identification de séquences nucléotidiques spécifiques en comparant les séquences des gènes hrp de PSP et de différents pathovars de P. syringae. La sonde identifie uniquement nos isolats et les souches de PSP. Ainsi, de nouveaux critères d’identification ont été définis dans notre étude. A la suite de nos travaux il a été possible de confirmer que des symptômes observés en Allemagne sur la variété Delbarestivale sont bien dus à PSP.Item Prévision de la valeur nutritive des fourrages par des méthodes de laboratoire(INA, 2002-05-21) AMRANE, RachidItem Biologie des nématodes à kystes (Heterodera) des céréales en Algérie(INA, 2002-11-02) MOKABLI, AissaItem Survie de Strectococcus thermophilus et de Lactobacillus bulgaricus et leur action sur le métabolisme du cholestérol(INA, 2002-11-02) DILMI-BOURAS, AbdelkaderItem Bioécologie et régime alimentaire de quelques rapaces dans différentes localités en Algérie : cas du Faucon crécerelle (Falco tinnunculus Linnaeus, 1758), de la Chouette effraie (Tyto alba Scopoli, 1759), de la Chouette hulotte (Strix aluco Linnaeus, 1758), de la Chevêche d’Athéna (Athene noctua Scopoli, 1769), du Hibou moyen-duc (Asio otus Linnaeus, 1758) et du Grand-duc ascalaphe (Bubo ascalaphus Savigny, 1809)(2002-11-05) BAZIZ, BelkacemL’étude du régime alimentaire du Faucon crécerelle dans un milieu suburbain à El Harrach, à travers l’analyse de 303 pelotes de réjection récoltées entre 1997 et 2000, montre la dominance du moineau hybride Passer domesticus × P. hispaniolensis (24,1 %). En termes de biomasse ingérée, le moineau hybride présente le taux le plus élevé avec 58,8 %. Le menu des jeunes Falco tinnunculus est basé surtout sur le moineau hybride (33,7 %). En biomasse, parmi les proies des jeunes faucons, Passer domesticus × P. hispaniolensis vient en tête avec 61,7 %. Dans un milieu agricole à Dergana, l’analyse de 29 pelotes estivales-automnales montre que les insectes (64,5 %) dominent, avec une forte représentation des Orthoptères (37,8 %). La biomasse la plus élevée concerne Passer domesticus × P. hispaniolensis (33,1 %). Pour installer leurs nids, les faucons crécerelles changent d’endroit d’une année à l’autre, délaissant les arbres mais préférant les bâtiments. La hauteur des nids varie entre 4 et 18 m. La femelle pond 5 œufs (avril 1999) à 6 œufs (avril 2000), pesant chacun en 1999 entre 18,7 et 21,8 g (20,73 ± 1,17 g). Ils mesurent 40,40 mm × 30,66 mm en 1999. Le succès de reproduction en 1999 est de 100 %, avec 3 oisillons envolés. Il est en 2000 égal à 83,3 %, avec 5 jeunes envolés. Dès le premier jour, les trois jeunes présents au nid présentent des poids différents, entre 16,2 g et 20,0 g. Au 27ᵉ jour, les poids des poussins fluctuent entre 190 g et 214 g. Chez la Chevêche d’Athéna, l’étude du régime alimentaire dans différentes stations a porté sur l’analyse de 363 pelotes de réjection. Au total, 6 827 proies ont été déterminées, correspondant à 249 espèces animales. Les arthropodes, dont les insectes, occupent les premières places, avec : Carabidae sp. indéterminé (25,7 %), Messor sp. (12,8 %), Anisolabis mauritanicus (11,2 %), Rhizotrogus sp. (4,0 %). Sur le littoral, les Coléoptères (59,9 %) sont les plus consommés par Athene noctua glaux. Par contre, sur les Hauts Plateaux, ingurgités par Athene noctua saharae, les Coléoptères (36,4 %) occupent la seconde place derrière les Hyménoptères (45,1 %). La ponte de la Chouette effraie en Algérie débute en janvier ou février, avec une taille moyenne de 3 à 4 œufs près des lacs Tonga et Oubeira, 3 œufs à Bordj Menaïel et à El Milia, et 2 œufs à Sidi Ali, dans les environs de Mostaganem. L’éclosion se produit environ trois semaines plus tard : en février pour les pontes précoces (lacs Tonga et Oubeira), en mars-avril à Bordj Menaïel, en mai à El Milia, en juin à Souk Ahras, et en octobre à Sidi Ali (Mostaganem) pour les pontes tardives.La reproduction chez Tyto alba semble plus tardive lorsqu’on se déplace vers l’Ouest ou vers le Sud. Le taux d’éclosion varie entre 66,7 % et 100 %. L’analyse des pelotes de réjection de la Chouette effraie, récoltées dans plusieurs localités en Algérie, montre que les mammifères interviennent dans son régime alimentaire à hauteur de 54,7 %. Les rongeurs, à eux seuls, représentent 48,3 %, et sont fortement consommés dans les différents milieux, sauf en zone suburbaine. En 1999, un couple de Strix aluco s’est reproduit à El-Harrach dans une cavité du tronc d’un Fraxinus berlandieri. À la mi-avril, la femelle a pondu 4 œufs (longueur moyenne : 44,6 ± 0,76 mm ; poids moyen : 36,8 ± 1,04 g), qui ont éclos le 5 mai. Les jeunes d’un jour pèsent en moyenne 25 g, et atteignent, au 6 juin, un poids compris entre 278 et 349 g. L’analyse de 850 pelotes d’adultes récoltées entre 1995 et 1999 montre que les oiseaux sont les proies les plus consommées (40,1 %), en particulier le moineau hybride Passer domesticus × P. hispaniolensis (AR% = 16,5 % ; B% = 15,3 %). L’examen du contenu de 52 régurgitats de jeunes de la Chouette hulotte, récoltés en juin et juillet 1999 dans le même site, montre également une dominance des oiseaux (AR% = 44,3 %), notamment le moineau hybride (AR% = 15,6 %) et Streptopelia senegalensis, qui arrive en tête pour la biomasse (B% = 22,7 %) qui sont les plus ingurgites. Le régime alimentaire d’Asio otus dans le milieu agricole de Staoueli est caractérisé par la dominance des oiseaux et par une présence relativement importante d’insectes. Les oiseaux, avec 521 individus, représentent 70,0 % du nombre total de proies. Le Hibou moyen-duc de Staoueli semble s’attaquer essentiellement aux oiseaux sociaux tels que le moineau (43,9 %). Dans les pelotes du Hibou moyen-duc ramassées à Oued Smar, Passer sp. est l’espèce la plus consommée avec 38,3 %. Le calcul de la biomasse par espèce-proie montre que le moineau hybride constitue la proie la plus profitable dans le régime alimentaire d’Asio otus à Staoueli, correspondant à 51,2 % de la biomasse ingérée. En revanche, à Oued Smar, c’est Rattus norvegicus qui compose la biomasse la plus élevée avec 54,9 %. L’examen de 200 régurgitats du Hibou grand-duc ascalaphe, récoltés à Béni Abbès, montre la présence de 341 proies. Les rongeurs représentent, en nombre, la part la plus importante du régime alimentaire de Bubo ascalaphus avec 96,2 %. Parmi ces rongeurs, Meriones libycus (19,9 %) et Gerbillus gerbillus (17,9 %) apparaissent comme les espèces-proies dominantes en nombre au sein des captures.