Département Economie Rurale
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Item Diagnostic systémique de la filière lait en Algérie(INA, 2005) BENYOUCEF, Mohamed-TaharItem Economie des pêches en Algérie(INA, 2005) CHAKOUR, Saïd ChaoukiItem Les déterminants du niveau des revenus des ménages ruraux et la pauvreté dans la vallée du fleuve au Niger région de Tillabéry(2006-03-07) BOUBACAR, SoumanaLa pauvreté a globalement persisté dans les pays en développement au cours des dix dernières années et s’est même accentuée dans certaines régions, notamment en Afrique subsaharienne. Parmi ces régions, se trouve le Niger qui occupe une place décevante dans le classement des pays selon les indicateurs de développement (IDH) et de pauvreté (IPH). La pauvreté, se manifeste aussi bien, au niveau de l’Etat qu’au niveau des ménages. On estime que 63% de la population nigérienne est pauvre. Dans ce pays éminemment rural, à plus de 80% de la population, ce sont les ruraux qui constituent la frange la plus vulnérable et la grande majorité des pauvres. Or, si la pauvreté est une privation des possibilités de choix, accroître le niveau des revenus réels des individus, est sans doute l’un des principaux moyens de lutte contre ce dénuement humain. Certes, aujourd’hui, il est unanimement admis que la pauvreté va au-delà d’une insuffisance de revenu et exprime l’absence de tout ce qui est nécessaire aux individus pour mener une vie décente, mais cela ne porte pas préjudice à la place prépondérante qu’occupe le revenu dans l’expression du dénuement humain. Nombreuses sont les études qui ont montré la convergence entre lutte contre la pauvreté et la recherche de revenu suffisant. Or, on ne saurait parvenir à améliorer le revenu, sans une identification des déterminants du niveau des revenus de ménages. Cela conduit au réexamen, non seulement de la formation et de la distribution du revenu, mais aussi, des facteurs externes, influençant les activités socioéconomiques des paysans. Autrement dit, une analyse micro-économique et macroéconomique s’impose. Cette étude, a non seulement, montré les différents déterminants du niveau de ménage qui comprend le revenu agricole et le revenu non agricole, mais aussi, les incidences du niveau de revenu faible sur certains indicateurs de pauvretéItem LA RECHERCHE AGRONOMIQUE ET LA SITUATION ALIMENTAIRE EN ALGERIE(INA, 2008-12-15) ATCHEMDI, Komi ApédoCette thèse englobe une grande diversité d’expériences depuis les périodes coloniales (1830-1961) et, surtout, d’hésitation (1962-1966) de l’Etat algérien, à la suite de la finalité ou la contradiction des modes de production, jusqu’au IIIe millénaire. Elle explique originalement la dépendance alimentaire au travers du déficit de production scientifique et technologique en se fondant sur des nouvelles théories économiques de production de richesse au-delà des discours sur les désavantages comparatifs naturels. La macroéconomie de la croissance endogène traite du capital humain et des externalités. Le modèle d’économie cognitive du changement technique conçoit l’innovation comme un processus social d’apprentissage créateur. Il n’est pas question ici d’argumenter sur l’état de la recherche scientifique et du développement technologique dans le pays. Puisque l’objectif scientifique de la thèse est la connaissance critique du réel, impliquant une ou en modifiant leur déroulement. Le but ultime est celui de rechercher à partir d’un modèle opératoire les conditions dans lesquelles la croissance de la productivité peut venir en appoint au développement qui soit sustainable et conforme aux spécificités du pays. Le plus intéressant pour une nation est l'obtention, dans un contexte favorable à la création de richesse additionnelle, d’éléments de monopoles ou d’avantages absolus sur des compétences spécifiques sans avoir à engendrer la moindre atteinte à l’environnement. Il est indispensable alors de souligner que les avantages absolus dont bénéficie le pays grâce à un gain de la productivité créent durablement des conditions favorables à l’augmentation du bien-être de la société toute entière. L’économie du pays demeure dominée par le secteur des hydrocarbures. Il représente effectivement 38 % du PIB, 98 % des exportations de biens et 71 % des recettes budgétaires en 2004. Quant à l’agriculture, elle vise en permanence la réduction de la dépendance alimentaire à travers notamment un gain de productivité. Sa place dans l’économie globale reste encore relativement importante : 12% de la PIB (hors services administratifs) en moyenne dès la période 2000, 18,1% de l’emploi en 2006, 0,21% des exportations (en valeur US $) contre 11,43% des importations (produits alimentaires, boissons et tabacs, équipements agricoles), 10% des dépenses publiques). Une multitude d’interrogations et de préoccupations y compris des idées à la mode ou des réminiscences vagues et floues, certaines de façon récurrente depuis plusieurs années, la traversent. Des mesures ont été préconisées et des réformes ont été introduites. Malgré tout, le secteur agricole avec ses parties prenantes du SNST demeurent globalement soumis démesurément à des fins improductives. Cela s’opère avec une velléité politique diffuse ou expresse de résoudre des difficultés économiques et le désir d’améliorer le niveau de vie des populations découlant de la problématique alimentaire. Au cours des vingt six dernières années, le déséquilibre entre l’évolution de la population du pays et celle de la disponibilité alimentaire n'a cessé de se creuser. Le pays s’installe progressivement dans un déficit alimentaire qui se veut structurel, si bien que certains pensent qu’il faut trouver des alternatives à l’agriculture pour les populations qui y vivent et pour le pays. L’accroissement de la productivité pour résoudre le problème de la dépendance alimentaire dans le pays constitue un enjeu majeur pour cinq raisons : La première, c’est que le déficit alimentaire se produit sous les effets conjugués du climat, de la production et de la productivité agricoles avec la dégradation du capital naturel. Il peut aussi découler des facteurs économiques et sociaux.Item L'économie internationale du sucre et les stratégies des firmes(2010-12-27) BENZOHRA, BenyoucefL’analyse de la filière mondiale du sucre montre une tendance à la reconversion vers la production de bioéthanol. Ā l’origine de cette transformation, la forte instabilité des prix du sucre sur le marché mondial, et la recherche de la réduction de la dépendance pétrolière de la part de certains pays exportateurs de sucre. Par ailleurs, cette volatilité des prix explique aussi le recours aux édulcorants à la place du sucre, notamment dans l’industrie alimentaire. Le développement de la production de bioéthanol à partir du sucre est aujourd’hui favorisé par la réforme de l’Organisation commune du marché du sucre en Europe et le regain d’intérêt dans plusieurs pays du monde pour les énergies renouvelables moins polluantes. En Algérie, la régulation de la filière sucre par l’intervention directe de l’Etat, s’est soldée par un échec total. La concentration de l’activité de l’entreprise publique qui monopolisait le marché, n’a pas engendré une amélioration de sa situation financière. Le déclin de cette entreprise et l’ouverture économique du pays, ont favorisé une structure de marché favorable à l’émergence d’une entreprise privée qui compte parmi ses activités le raffinage du sucre roux. La performance de cette entreprise en matière de production de sucre, s’explique notamment par une protection douanière contre l’importation de sucre blanc. Elle affronte aujourd’hui une concurrence internationale intense, en raison du pouvoir des grandes firmes du sucre, notamment celles qui l’approvisionnent en sucre roux. A long terme, une telle situation pourrait l’entraîner à recourir à la production de bioéthanol, afin de valoriser son surplus de production sucrière.Item Conception et application des politiques foncières en Algérie(2010-12-27) BOUCHAIB, FaouziLa réforme agricole adoptée en Algérie en 1987 (loi 87-19), a décidé le partage des Domaines agricoles socialistes et la création des Exploitations Agricoles Collectives (EAC) et Individuelles (EAI). Cette réforme a introduit deux contraintes : la première impose aux EAC le mode de production collectif et la seconde interdit le mode de faire valoir indirect. Cependant, le morcellement informel et le mode de faire valoir indirect se sont imposés très rapidement. L’enquête qualitative réalisée auprès d’un échantillon de 47 attributaires et intervenants dans le périmètre irrigué de la Mitidja Ouest a montré que l’échec de la forme de production collective et l’évolution vers un morcellement informel a pour origine le passage brutal du système de production autogéré à une forme de gestion collective autonome qui aurait nécessité une préparation. En effet, les attributaires étaient en majorité des ouvriers et donc de simples exécutants dans les Domaines Agricoles Socialistes et le passage du statut d’ouvrier à celui de gestionnaire autonome d’une exploitation collective a été vécu comme une rupture. Par la suite, le morcellement informel des EAC, interdit par la loi 87-19, et l’éclatement du pouvoir de décision économique se sont traduits par une diversité comportementale des attributaires (dix types de comportements) et le développement du mode de faire valoir indirect, également interdit par la loi 87-19. Ainsi, le système de production collectif imposé par la loi 87-19 a été un échec qui s’explique par l’inadaptation des règles formelles à la réalité socio-économique.Item Effet de l’adhésion de l’Algérie à l’OMC et à la zone de libre échange Union Européenne/ Pays tiers Méditerranéens sur la filière lait(2011-06-01) DJERMOUN, AbdelkaderL’insertion de l’Algérie à l’économie mondiale constitue un enjeu important pour le développement et la compétitivité des filières agro alimentaires. Ce nouveau contexte de libéralisation, caractérisé par la conclusion de l’accord agricole au niveau international, le processus de Barcelone et la signature de l’accord de libre échange avec l’UE au niveau régional. Ce contexte de libéralisation progressive et irréversible est sans doute générateur de contraintes (menaces) et d’opportunités, susceptible d’entraver ou au contraire de favoriser le développement des agents de la filière lait. Filière très fortement dépendante du marché internationale par ses inputs en amont (génisses, équipement..) et par ses approvisionnements en particulier la poudre de lait et la MGLA. De même, elle est ouverte aux investissements privés et soumise à une réglementation des prix pour une partie de ces produits (lait cru et lait pasteurisé). Cette problématique a été étudiée à la fois dans le cadre macro économique global et dans un cadre régionale, celui de la région de Chéliff. Ainsi, l’analyse est effectuée par le recours à la méthode appelée "market structure analysis", basée sur le paradigme SCP, capable d’expliquer les relations causales entre les structures d'un marché, les stratégies des entreprises sur ce marché et leurs performances économiques. L’ouverture des frontières et l’insertion dans la dynamique de la mondialisation est avant tous un examen mettant à l’épreuve la capacité des acteurs de la filière de soutenir la compétition internationale, à déployer avantageusement les ressorts de leur compétitivité, dans le but de gagner des marchés à l’intérieur et par la voie même d’assurer leur pérennité. Cette analyse a permis de montrer que l'élevage bovin dans le Chéliff est très hétérogène. C’est ainsi que l’effet induit de la libéralisation affecterait différemment les exploitations laitières dont il est possible d’identifier quatre groupes « typés » au regard de leurs capacités d’adaptation de chacune d’elle : celles qui peuvent d’ores et déjà être considérées compétitives, celles qui pourraient l’être à condition d’être « mises à niveau », celles qui ont peu de chances d’être compétitives et celles qui n’ont aucune chance d’être compétitives. Quant à la situation des industries laitières, la position actuelle mérité une réhabilitation du tissu local et un avenir entre incertitude et partenariat fructueux. Les menaces sont donc plus grandissantes pour ce segment et affecterait en premier lieu les filiales du groupe GIPLIAT. Ces dernières suscitent une double restructuration, une première urgente vise la recherche d’un partenaire ou un transfert au privé en vue de revitaliser le potentiel existant. Tandis que la seconde porte sur le mécanisme de mise à niveau de toutes les unités existantes, y compris celle du secteur privé. Ces ajustements favoriseraient l’augmentation de la position concurrentielle de ce tissu industriel et d’essayer de s’en sortir en dénichant puis cultivant leurs avantages spécifiques compte tenu des données environnementales. Il est à craindre que les acteurs les moins compétitifs se retrouvent marginalisées voire exclues du nouveau paysage mondial. Néanmoins , c’est alors de la capacité de l’Etat et la politique de voisinage de l’UE, que dépendra l’impact des effets négatifs sur les filières faiblement compétitifs à l’instar de la filière lait .Autrement dit dans un cadre plus large, c’est à travers la mise en place de politiques de solidarité et de partenariat actives entre ces deux rives de la méditerranée que pourraient être optimisées les effets positifs et atténuées les retombées négatives d’une libéralisation des échanges agro alimentaires.Item Analyse de la filière dattes en Algérie, constats et perspectives de développement(ENSA, 2012-04-12) BENZIOUCHE, Salah EddineItem Choix des instruments politiques pour la préservation de l’environnement(2013-12-31) SALHI, SalimaL’intensification de l’agriculture en irriguée est prometteuse et parfois indispensable pour assurer la sécurité alimentaire d’une population mondiale fortement croissante, tout en sachant qu’elle porte préjudice à la fois à l’environnement et au développement durable. Les résultats de la recherche agronomique permettent de déceler les facteurs de production qui favorisent la lixiviation des nitrates dans les eaux en prenant en considération les différentes interactions avec le milieu naturel. La rationalité dans l’utilisation des engrais doit faire l’objet d’une recherche expérimentale approfondie, tout en prenant en considération les spécificités pédoclimatiques et hydrologiques de chaque région pour arrêter les besoins réels des plantes en engrais selon le type de sol, de rotation, de la technique culturale et du système d’irrigation et finir par l’élaboration d’un code de bonnes pratiques agricoles, respectueux de l’environnement. Enfin, pour inciter les agriculteurs à adopter ces directives portant sur les techniques de productions rentables économiquement et respectueuses de l’environnement, une harmonisation entre les instruments réglementaires et économiques est recommandée.Item LES DETERMINATIONS DE LA COMPETITIVITE DES ENTREPRISES AVICOLES ALGERIENNES(2014-02-25) KACI, AhcèneCette thèse analyse les déterminants de la compétitivité des entreprises avicoles algériennes dans le contexte particulier d’un pays en transition vers une économie de marché. Il s’agit d’analyser simultanément l’impact relatif de l’avantage concurrentiel national et de l’organisation des filières sur l’innovation et la performance des entreprises au sein d’une économie libérale. Sur le plan conceptuel, nous nous basons sur les apports théoriques des approches Portérienne et théorie des coûts de transaction pour expliquer la non compétitivité des entreprises avicoles algériennes. Sur le plan empirique, notre travail est basé sur deux séries d’enquêtes par entretiens, menées en 2007 et en 2013. Les principaux résultats dégagés mettent en exergue une dépendance quasi – totale du modèle avicole intensif vis-à-vis du système agro – alimentaire mondial, la faiblesse technique de la compétitivité des élevages avicoles, l’absence d’organisation de la profession et l’incapacité d’innovation de l’ensemble des acteurs de la filière à la fois sur un plan technique et surtout sur le plan organisationnel. Ce travail a entre autres permis d’identifier les facteurs susceptibles d’assurer une meilleure compétitivité du modèle intensif à l’ère de la mondialisation et de la régionalisation.Item Effets de l’adhésion de l’Algérie à l’OMC et à la zone de libre échange Euro-méditerranéenne sur la filière viande bovine(ENSA, 2014-07-02) SADOUD, MohamedLa filière viande bovine algérienne est confrontée au problème de la mondialisation de l'économie et l'ouverture progressive des frontières aux produits d'origine animale et leurs dérivés venant d'autres pays plus performants où les évolutions techniques et organisationnelles ont permis depuis de longues années la mise à niveau de leur filière viande et l'amélioration de la qualité des produits. Il s'agit de la transition vers une économie concurrentielle et le désengagement de l'Etat, ce dernier étant conduit à concevoir et à mettre en œuvre des réformes dans un contexte marqué par l'accord conclu avec l'union Européenne, et d'adhésion à l'OMC. Les diverses mesures initiés vont aboutirent dans les délais relativement courts à la déprotection du marché national, cette situation renvoie aux défis de la conception de nouvelles politiques adaptées à la fois aux données internes et au contexte régional et mondial. Cette problématique a été étudiée à la fois dans le cadre macroéconomique global et dans un cadre régional, celui de la région du grand Cheliff. Ainsi, l’analyse est effectuée par le recours à une méthodologie pour apporter une analyse aussi exhaustive que possible de l’organisation économique de la filière viande bovine. L’accent a été mis sur structure, comportements des acteurs et les performances en adaptant le paradigme structure, comportement et performances (ACP) à notre étude. La démarche en termes de structures de la filière viande bovine au niveau de la région du grand Cheliff révèle une grande hétérogénéité entre les acteurs grâce à l’outil statistique qui différencient entre exploitatations enquêtées. L’analyse typologique des données collectées au cours de l’enquête nous permet d’identifier trois classes d’exploitations bovines de viandes. En effet, L’élevage bovin de viande est présent dans des exploitations très hétérogènes sur le plan structurel. On assite à l’existance de petites, moyennes et grandes exploitations. Les revenus que réalisent les exploitants proviennent de la pluriactivité. La majorité des exploitations se trouvent dans des conditions de production peu favorables , avec insuffisance des techniques et des méthodes de gestion, ce qui influent sur leurs rendements et limitent leurs compétitivité. L’effet, induit de la libéralisation affecterait l’ensemble des exploitations bovine de viande conformément à la typologie dégagées, développée dans les parties structures, comportements et performances, suite aux difficultés et contraintes des nouvelles conditions du commerce international , les facteurs de production locaux (foncier, fourrages) ou importés (aliments concentrés, fourrages) suivraient certainement le mouvement ascendant des prix. Ces exploitants seraient des victimes de la volatilité des prix. La condition de leur survie serait la chute des prix des aliments de bétail Cependant, les structures de regroupement , en l’ocurrence les marchés aux bestiaux fonctionnent sans contraintes, ce qui leur offre une meilleure diffusion de l’information sur les produits et les prix. Par contre, les structures de transformation, en l’occurrence les abattoirs se trouvent dans des conditions d’abattage qui ne sont pas favorables (problèmes d’hygiènes), ainsi, ils fonctionnent en dessous de leurs capacité d’abattage. Il en découle que la situation de l’abattage vis à vis de la compétitivité est difficile à établir. Ces dernières suscite une restructuration par le recherche d’un partenaire ou un transfert au privé doit résoudre plusieurs difficultés de nature technico-économique tel que le calcul du seuil de rentabilité pour les abattoirs. Ainsi, l’innovation organisationnelle relève de l’adoption de façons de gérer plus efficientes aux différentes stades de la transformation.Item Institutions et acteurs locaux dans la valorisation des produits de terroir. Quelle démarche locale de valorisation de l’huile d’olive de Beni-Maouche en Kabylie(2014-11-19) LAMANI, OuassilaL'Algérie fait partie des principaux pays méditerranéens dont le climat est des plus propices à la culture de l’olivier. Concentré dans les montagnes, en Kabylie, l’huile d’olive est représentative de toutes les productions de terroir qui souffrent surtout d’un manque avéré d’organisation professionnelle. Le besoin de redynamiser la filière oléicole en Algérie est ainsi devenu une nécessité majeure. De ce fait, l’objectif de notre recherche est, d’identifier les acteurs impliqués dans le processus de production, de transformation (Maâsras) et de commercialisation de l’huile d’olive, au niveau de notre région d’étude. Notre travail de recherche vise aussi à analyser les dispositifs institutionnels et les relations formelles ou informelles de la filière afin d’en évaluer les contraintes qui entravent la valorisation de ce produit de terroir. Et s’interroger ensuite sur l’introduction du changement institutionnel pour corriger ou améliorer le niveau de performances et la durabilité de la filière. Notre application empirique à la commune de Beni Maouche, en Kabylie, a démontré que le devenir de l’huile d’olive de cette région, dépend de la capacité d’implication des acteurs locaux et de l’appui institutionnel dans le maintien du lien à l’origine et la confiance qui rime avec la proximité.Item Les performances économiques et sociales de la filière « tomate industrielle » : étude de cas d’une intégration verticale(2014-12-04) BOUZID, AmelLa gestion du cycle de vie d’un produit sert à équiper les décideurs d’un outil pour rendre les entreprises plus responsables et également pour offrir aux consommateurs des produits acceptables d’un point vue environnemental, économique et social. Dans notre travail on s’intéressera à la filière tomate industrielle, qui mérite une attention particulière de la part des chercheurs en économie agricole et alimentaire pour au moins trois raisons. La première est que le concentré de tomate est un composant essentiel dans la cuisine algérienne en particulier, maghrébine et méditerranéenne de façon plus large. La deuxième est que cette filière est l’une des principales dans le domaine agroalimentaire, car les unités de transformation de tomate en Algérie dominent l’activité de transformation de fruits et légumes, en offrant des opportunités de travail à une population nombreuse, particulièrement dans l’Est du pays, où un grand nombre d’emplois directs et indirects est mis à la disposition de cette population. La troisième est qu’elle a connu des difficultés importantes vers la fin des années 1990, difficultés qui l'ont fortement mise à mal à cause de la fermeture d’une dizaine d’unités de production. Pour toutes ces raisons, il apparaît opportun d’étudier ses performances économiques et sociales par une étude de cas dans la wilaya de Guelma, une région au Nord-Est de l’Algérie où se concentre 90 % de la production de tomate industrielle du pays. Les enquêtes ont touché trois unités de transformation présentes dans cette région et un échantillon de 150 agriculteurs producteurs de tomate industrielle, liés par contrat à la plus grande usine de transformation du pays (CAB1). L’analyse des résultats a montré que malgré les conditions de travail difficiles au niveau des exploitations agricoles, les performances sociales identifiées au niveau de la filière tomate industrielle semblent être beaucoup plus positives que négatives pour ceux qui dépendent de la principale entreprise algérienne dans le secteur. La filière permet d’autre part, dans son ensemble, la participation des femmes et des enfants à la production du double concentré de tomates tout en respectant certaines normes internationales du travail. Cependant, si les enfants sont employés en dehors des périodes scolaires, leur âge n’est pas toujours conforme à la législation puisque 40% d’entre eux ont moins de 14 ans. Aucune forme de discrimination n’a été observée ni au niveau des conserveries, ni au niveau des exploitations agricoles ; les femmes perçoivent le même salaire que les hommes et occupent le même poste à compétences égales. Les conditions de travail sont nettement en faveur des travailleurs de la conserverie et de la pépinière. Ce sont ces deux derniers segments du système qui bénéficient par ailleurs de la plus grande part de la valeur du produit. Au niveau des exploitations agricoles, la pénibilité du travail, la précarité du poste, l’absence de toute protection sociale et l’impossibilité de se constituer en syndicat, le fort emploi des enfants, engendrent une faible performance sociale, malgré l’apparentenon discrimination dans les salaires. Un engagement en matière de responsabilité sociale supposerait que davantage d’attention soit portée au segment de l’agriculture afin d’améliorer les conditions de travail et le bien-être des ménages dépendants du groupe social travaillant dans l'agriculture. L’analyse des résultats en termes de performances économiques fait ressortir que l’activité de la tomate industrielle génère des gains importants pour l’agriculteur et la conserverie .La valeur ajoutée réalisée au niveau de la conserverie est de 50% supérieure à celle de l’agriculteur, mais la subvention de l’Etat change la donne. L’agriculteur obtient en moyenne un gain de 10DA2 (dans des meilleures conditions de marché) sur chaque kilogramme de double concentré produit, dont 50% sous forme de subvention. Les risques encourus par l’agriculteur (risque climatique, maladies, fermeture de conserverie….) sont des facteurs exogènes qui sont 1Conserverie Amor ben Amor 2La subvention accordée aux agriculteurs est de 4Da pour chaque kilogramme de tomate fraiche produit (soit 20Da pour un kilogramme de double concentré de tomate) déterminants dans la rentabilité de l’activité, donc de la marge perçue par l’agriculteur. La marge réalisée par les conserveries est exempte de tout risque climatique et des aléas de la production locale, l'industriel ayant toujours la possibilité d’importation du triple concentré de tomate pour en faire du double concentré. L'examen des revenus moyens par exploitation et la comparaison avec le salaire national minimum garanti (SNMG) permettent de dire que les exploitants de deux hectares et moins ont des revenus compris entre 3 fois et 9 fois le SNMG alors que les exploitants de plus de 5 ha ont un revenu allant de 8 à 75 fois le SNMG, qu'ils soient locataires ou propriétaires des terres exploitées. L’estimation de la fonction production Cobb-Douglas pour la filière tomate industrielle donne des résultats pertinents. Une augmentation de la main d'oeuvre dans le secteur de 1% entraîne une amélioration de la production de 0,73%, alors qu’une augmentation du stock en capital de 1% ajoute 0,27 % à la production. L’analyse des coûts par une régression multiple a montré que le coût de la récolte représente 45% du coût d’un kilogramme de tomate suivi par le coût du travail du sol, le coût d’achat des plants, le coût de la location de la terre et le coût de transport avec, 16%, 6,5% et 1,2% respectivement.Item MODÉLISATION DU COMPORTEMENT DES AGRICULTEURS EN SITUATION DE RISQUE SUR LE REVENU(ENSA, 2015-03-16) BENMIHOUB, AhmedCette thèse traite de la modélisation du comportement des agriculteurs en situation de risque sur le revenu lié à la volatilité des prix agricoles. Le modèle micro-économique de décision espérance-variance est implémenté pour déterminer le choix d’assolement des producteurs de la pomme de terre en fonction de leur degré d’aversion au risque du marché. L’analyse démontre que la superficie de la pomme de terre et surtout l’intensification de cette culture régressent lorsque le coefficient d’aversion relative au risque du marché augmente. La mise en œuvre du dispositif de régulation –Syrpalac- dans l’objectif de sécuriser le revenu des agriculteurs se révèle, du point de vue des agriculteurs, marquée dans ses débuts par des carences de moyens de stockage, des prélèvements irréguliers et des dysfonctionnements liés aux conflits entre producteurs et stockeurs et l’apparition d’intermédiaires.Ce dernier fait social se traduit par des inégalités d’accès au prix de référence « garanti » par l’Etat, ce qui ne permet pas de rassurer un plus grand nombre de producteurs. L’application du modèle de décision micro-économique montre que la dépense publique dans ces conditions a des effets contre-productifs.Item ÉCONOMIE DES RESSOURCES EN EAU EN ALGÉRIE(ENSA, 2015-06-04) AKLI, SamiaLa réponse traditionnelle du gouvernement algérien aux problèmes de rareté de l’eau est centrée sur l’accroissement de l’offre. Or, l’ensemble des analystes s’accorde sur la nécessité d’une transition vers une gestion de la demande favorisant les économies d’eau et l’utilisation rationnelle de cette ressource. Ces derniers soutiennent que les mesures de gestion de la demande sont moins coûteuses et plus efficaces. Pour vérifier cette thèse, notre travail consiste à trouver grâce à l’application d’une analyse économique, la séquence d’investissement optimale qui permettrait de couvrir à moindre coût la demande en eau future à l’échelle du bassin côtier algérois 02a et à l’horizon 2030. Les mesures de gestion de l’offre ou de la demande ont fait l’objet d’une analyse coût efficacité pour trois scénarios d’évolution de la demande en eau (pessimiste, optimiste et scénario de référence du MRE). Les deux premiers scénarios, définis à partir des combinaisons de tendances des facteurs de changement influant sur la demande en eau future, ont été construits et validés par une approche prospective participative. Les résultats démontrent globalement que les mesures de gestion de la demande présentent des rapports coût efficacité meilleurs que les mesures de gestion par l’offre pour tous les scénarios étudiés. Le classement de ces rapports du moins au plus coût efficace pour chaque scénario permet d’échelonner et de hiérarchiser les différents projets d’investissement dans le secteur hydraulique, dans le but d’atteindre le double objectif, social (satisfaire la demande en eau) et économique (minimiser les dépenses publiques)Item Modélisation bioéconomique de la pêcherie sardinière en Algérie(2015-11-28) MAOUEL, DjamilaUn outil de gestion intégré basé sur un modèle bioéconomique (MEFISTO), est appliqué à la pêche des petits pélagiques, notamment, la sardine, du littoral Centre de l’Algérie. A la base des conditions bioéconomiques de la pêche, plusieurs indicateurs économiques et biologiques sont analysés sous différents scénarios de gestion définis par des changements de la capacité de la flotte et du temps quotidien de pêche. Les résultats montrent que la pêche est sujette à la pression élevée de capture, et les politiques actuelles du gouvernement algérien visant à augmenter la capacité de pêche (justifiée en termes de sécurité alimentaire et d’emplois) empireraient probablement le statut de conservation de la ressource halieutique, sans pour autant, augmenter significativement le volume de captures ou de profits. Par contre, une réduction du temps des marées contribue à la diminution des mortalités par pêche, sans affaiblir les niveaux de production ou de bénéfices de la pêcherie.Item Systèmes d'élevages ruminants en zone de montagne et dynamique d'adaptation des éleveurs(2015-12-16) MOUHOUS, AzeddineLes politiques de développement des systèmes d’élevages mises en oeuvre en Algérie n’ont pas tout à fait atteint les objectifs escomptés. Ces systèmes d’élevages en région montagneuse de Tizi-Ouzou, connaissent une forte transformation, depuis une trentaine d’années. Des changements dynamiques ont eu lieu dans les composantes structurelles et fonctionnelles des élevages afin de s’adapter aux nouveaux contextes socio-économiques dans le but d’être viable et moins vulnérable. L’objectif de recherche de la présente thèse porte sur l’identification des facteurs qui ont induit cette dynamique, ainsi que leurs conséquences sur la vulnérabilité des élevages de ruminants et les déterminants structurels et fonctionnels qui leur permettent de s’adapter, en empruntant des voies d’évolution différenciées. Pour se faire, un dispositif d’enquête et de suivi a été mis en place afin d’analyser les changements des systèmes d’élevages opérés dans le temps long et l’évaluation de leurs performances technico-économiques. Nos résultats confirment d’abord la pertinence de la méthodologie d’enquête choisie. Les trajectoires d’évolution des systèmes d’élevages montrent deux orientations de production (lait et viande) et l’adoption des innovations techniques et technologiques en fonction de l’espèce exploitée. La vulnérabilité de certains types d’élevage est accentuée par leur dépendance aux politiques de soutien et aux intrants importés. Le choix du type de cheptel détermine différentes stratégies de gestion de la part des éleveurs en vue d’assurer la viabilité de leurs élevages. Le choix des espèces élevées s’insère aussi différemment selon le projet général de développement de l’exploitation et de ses choix stratégiques prospectifs. Les résultats obtenus permettent d’éclairer les décideurs politiques sur les atouts et contraintes des systèmes d’élevages ruminant en zone montagneuse, en vue de formulation de politiques de développement.Item L'impact du PNDA sur l'emploi agricole(2016-05-04) BOUCHAKOUR, RadhiaLa pluriactivité est un phénomène très ancien dans les sociétés agricoles et rurales. Ce phénomène touche l’ensemble des agriculteurs dans les pays développés et en voie de développement, en particulier dans les pays Méditerranéens, où il est considéré comme un élément structurel de leur agriculture. Les agriculteurs ont connu beaucoup de difficultés à travers l’histoire et la pluriactivité a été un des moyens efficaces pour contrer ces difficultés. Par conséquent, la pluriactivité est devenue un phénomène très important dans les pays développés autant plus pour les agriculteurs, que pour les décideurs politiques et les chercheurs. Contrairement aux pays développés, ce phénomène est très peu connu dans les pays en voie de développement, et particulièrement en Algérie. L’agriculteur Algérien a dû faire face à beaucoup de crises économiques, climatiques et structurelles ce qui aurait pu les pousser vers la pluriactivité. Ces difficultés étant différentes par rapport aux autres pays, ceci nous a mené à poser les deux questions suivantes : (i) Est ce que la pratique de la pluriactivité en Algérie est similaire à d’autre pays ? (ii) Est ce que les politiques agricoles en Algérie ont efficacement remédié aux problèmes des agriculteurs Algériens ? Ce travail a deux objectifs. Le premier objectif est d’expliquer le niveau de la pluriactivité en Algérie, les motifs qui poussent les agriculteurs à être pluriactifs, et les facteurs de causalité liés à la pluriactivité. Concernant ce premier objectif nous proposons dix hypothèses principales liées à : la position géographique ; la taille du ménage ; le revenu agricole ; l’équipement agricole ; la compétence de l’agriculteur, l’âge, l’expérience, et la situation financière de l’exploitant ; et enfin l’élevage. Pour répondre à nos questions de recherche, nous nous sommes basés sur des données collectées grâce à trois enquêtes réalisées dans trois différentes wilayas du pays. En se basant sur une épistémologie positiviste, une ontologie réaliste et une approche hypothético-déductive, nous avons utilisé trois modèles de probabilité pour expliquer la pluriactivité simple, l’intensité de la pluriactivité, et le choix du type de travail non agricole. Nous avons tiré plusieurs résultats de nos analyses. En premier lieu, nous avons constaté que la pluriactivité est influencée par la présence des équipements au niveau des exploitations et les compétences techniques des exploitants et par la superficie des terres irriguées. L’âge de l’exploitant est particulièrement intéressant, car nos résultats indiquent qu’il a un effet positif sur la probabilité de la pratique de la pluriactivité jusqu’à l’âge de 40 ans. Cet effet devient négatif pour les âges les plus avancés. Nous avons donc rejeté la majorité de nos hypothèses ; ce qui signifie que la pluriactivité en Algérie est causée par des facteurs différents que ceux connus dans d’autre pays développés et en voie de développement. Notre deuxième objectif, est de discuter le PNDAR, qui est venu relancer le secteur agricole après une période de désinvestissement, via un ensemble de programmes, complété par la suite par d’autres politiques, comme la Politique de Renouveau Rural et la Politique de Renouveau de l’Economie Agricole et Rural. Ces derniers ont beaucoup apporté au secteur agricole et aux agriculteurs mais restent insuffisants sur le terrain.Item Adaptation des éleveurs ovins face aux multiples changements d’ordre environnementaux et socioéconomiques dans les territoires steppiques(2016-05-05) KANOUN, MohamedEn Algérie, la production animale demeure un secteur d’importance politique, sociale et économique considérable. En effet, ce secteur représente près de 51 % du Produit Intérieur Brut de l’Agriculture. L’élevage des petits ruminants, notamment ovins, qui participe pour 50 % à la formation de ce PIB est concentré principalement dans les territoires steppiques où de nombreux changements ont été enregistrés et qui ont engendré un contexte d’incertitudes élevé (climat, démographie, programmes de développement, pression sur les ressources, urbanisation, etc.). Les objectifs assignés à cette thèse sont d’une part, d’appréhender les capacités des éleveurs à se maintenir sur ce territoire soumis à de forte contraintes et incertitudes et, d’autre part, d’apprécier les facultés de résilience des systèmes d’élevage identifiés. L’hypothèse de base de cette thèse est que face à ce contexte d’incertitudes et jeux de contraintes, les éleveurs ont appris à s’adapter selon les opportunités présentes qui sont basées sur la valorisation de leurs différents "atouts - capitaux" (capital naturel, physique, financier, social, humain et de savoirs) pour développer des stratégies diversifiées de mise en oeuvre de leurs projets de production. La recherche a été conduite en faisant appel à des enquêtes quantitatives et qualitatives le plus souvent participatives auprès de 86 éleveurs appartenant à différentes fractions de la communauté agropastorale des Ouled M’Hani, située dans la zone d’El-Guedid-Djelfa de la région de Djelfa. Afin de comprendre les stratégies qui permettent aux éleveurs de développer des flexibilités multiples, un cadre d’approche intégré a été mis au point. Il repose sur le croisement de plusieurs disciplines et sciences (zootechnie, écologie, agronomie, sociologie, économie, gestion et communication. En outre, pour analyser les logiques des éleveurs en matière de valorisation des différents capitaux (atouts) dans la mise en oeuvre de leurs stratégies d’adaptation pour faire face aux multiples contraintes, l’approche basée sur "Sustainable Livelihood Approache SLA" a été mobilisée. Les principaux résultats montrent que les agropasteurs sont dans une logique d’adaptation permanente. Tous les systèmes d’élevage ont réussi à se maintenir et à se reproduire en s’appuyant sur des stratégies diverses et variées pour assurer un accès facile aux différentes ressources fourragères locales (autoproduites, louées et achetées). Ils combinent de façon variés leurs capitaux (ressources ou atouts) dans leurs décisions qui conditionnent la façon dont ils vont appréhender et anticiper les situations de sécheresse. Les capitaux humain et social restent des éléments importants dans la manière dont les éleveurs répondent aux événements qui affectent leur activité. Cette dotation en capitaux permet en effet aux éleveurs de développer des stratégies basées sur la diversification des produits et des revenus, l’agrandissement du patrimoine foncier et animal et surtout la mobilité des troupeaux, etc. Cependant, pour apprécier l’efficacité des stratégies variées mises en oeuvre par les différents groupes d’agropasteurs, des activités participatives de suivis de performances sont à envisager. Elles permettront de mieux juger l’efficience et la pertinence des leviers et actions déployés actuellement par les agropasteurs.Item Analyse multicritères de l’évolution de la durabilité des exploitations bovines laitières de la zone périurbaine de la ville d’Alger(ENSA, 2016-10-27) IKHLEF- MEHENNAOUI, SarahUn dispositif d’enquête de 45 exploitations bovines laitières de la zone périphérique de la ville d’Alger a été mis en place en 2012 pour i) réaliser une analyse descriptive, ii) évaluer leur durabilité à l’aide des 42 indicateurs de la méthode IDEA et iii) élaborer une typologie de ces exploitations en fonction de leur niveau de durabilité. Une deuxième enquête a été exécutée en 2015 pour travailler sur l’évolution de leur durabilité à court terme (3 années) et l’origine des variations. L’analyse descriptive a permis de mettre en évidence quelques similitudes entre les exploitations (faible dotation en terre, forte parcellisation, difficulté d’accès à la ressource eau, chargement animal élevé, faible proportion de la superficie agricole utile irriguée et faible niveau de production laitière) mais aussi quelques différences pour ce qui concerne les effectifs animaux, les surfaces agricoles disponibles, la main d’oeuvre employée et la conduite alimentaire. L’analyse globale de la durabilité a permis de relever la tendance suivante : elles sont moyennement durables sur le plan agro-écologique, moins durables sur le plan économique et plutôt non durables sur le plan socio-territorial. L’analyse typologique a mis en évidence 4 classes de durabilité : i)- classe1 : exploitations à durabilité moyenne limitée par l’échelle socio-territoriale (10 exploitations), ii)- classe 2 : exploitations à durabilité faible limitée par l’échelle économique (13 exploitations), iii)- classe 3 : exploitations à durabilité très faible limitée par l’échelle économique (5 exploitations), iv)- classe 4 : exploitations à durabilité très faible limitée par l’échelle socioterritoriale (17 exploitations). La première observation qui ressort de l’étude de la trajectoire à court terme de ces exploitations concerne en premier lieu et sans doute la disparition de cinq exploitations typées en 2012 dans les classes de durabilité 3 (1exploitation) et 2 (4 exploitations). La deuxième observation porte sur la disparition en 2015 de la classe de durabilité 2 et la migration des exploitations de cette classe vers la classe 3 (9 exploitations), la classe 1 (3 exploitations) et la classe 4 (1 exploitation). Ce travail montre ainsi que si l’élevage bovin laitier est supposé occuper une place stratégique dans le développement agricole et économique de la zone périurbaine de la ville d’Alger, sa durabilité semble aujourd’hui menacée par plusieurs facteurs d’ordre environnementaux mais surtout d’ordre sociaux territoriaux et économiques.
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