Département Zoologie Agricole
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Item La gazelle de cuvier Gazella cuvieri (Ogilby, 1841) en Algérie(INA, 1999-04-08) SELLAMI, MahdiItem Biologie des nématodes à kystes (Heterodera) des céréales en Algérie(INA, 2002-11-02) MOKABLI, AissaItem Bioécologie et régime alimentaire de quelques rapaces dans différentes localités en Algérie(INA, 2002-11-05) BAZIZ, BelkacemItem Ecologie du hérisson du désert Hemiechinus aethiopicus (ehrenberg, 1833) (insectivora-erinaceidae) dans la réserve naturelle de Mergueb (M'sila-Algérie)(UNIVERSITÉ DE LIEGE, 2003) BICHE, MohamedItem Etude éco-biologique des pucerons des cultures dans quelques localités de l'Est Algérien(INA, 2004-12-12) LAAMARI, MalikItem Bioécologie de deux aleurodes des cultures légumières(INA, 2005) BENMESSAOUD-BOUKHALFA, HassinaItem Recherches quantitatives sur le criquet migrateur Locusta migratoria (Orth. Oedipodinae) dans le Sahara algérien(INA, 2006-05-15) Allal-Benfekih, LeilaRecherches quantitatives sur le criquet migrateur Locusta migratoria (Orth. Oedipodinae) dans le Sahara algérien. Perspectives de lutte à l’aide de microorganismes pathogènes et de peptides synthétiques. Cette thèse présente les résultats relatifs aux populations du criquet migrateur Locusta migratoria (L., 1758) qui ont manifesté des pullulations récemment dans des périmètres irrigués dans le Sahara central algérien. Les études morphométriques montrent que les individus étudiés se rapportent à la sous-espèce cinerascens. Le cycle est décrit et comprend une succession de trois générations. La première, printanière, se développe sur les céréales d’hiver, essentiellement du blé dur ; la seconde et la troisième, printano-estivale et estivo-automnale, se rencontrent dans des champs de sorgho et dans des maraîchages. La première génération se caractérise par une variation temporelle drastique de son sexe-ratio et d’un stress de développement mis en évidence par l’asymétrie fluctuante des élytres grâce à une méthode originale de morphométrie géométrique. Les générations suivantes ont au contraire un sexe-ratio plus équilibré, sans variation temporelle, et peu d’asymétrie fluctuante. Le régime alimentaire de 9 populations naturelles révèle l’originalité des larves de stade 5 par rapport aux larves 4 et aux adultes, ainsi qu’une différence souvent significative entre les 2 sexes. Les expériences de croissance en présence de blé, de sorgho et d’un mélange de graminées spontanées rendent compte des anomalies de croissance des populations développées sur le blé. Pour lutter contre ce ravageur, diverses voies ont été explorées. Sur le terrain, nous préconisons un entretien des champs avec une limitation des graminées adventices. En laboratoire, nous avons testé l’efficacité de trois souches de Bacillus subtilis sur le TL50 chez les larves L5, la croissance et la résorption des ovocytes des adultes, en utilisant plusieurs modes d’administration. Parmi différentes Cry-toxines produites par Bacillus thuringiensis, seule Cry1 a montré un effet limitant significatif sur la croissance des larves. Enfin, nous avons testé l’effet de perturbation du fonctionnement ovarien grâce à un neuropeptide extrait de Leptinotarsa decemlineata.Item Bioécologie de l’avifaune terrestre et marine du Parc National de Gouraya(INA, 2006-11-25) MOULAÏ, RiadhDurant la période allant de 1999 à 2005, 10 espèces d’oiseaux marins sont observées sur la côte occidentale de Béjaia. Seul le Goéland leucophée, Larus michahellis est nicheur et probablement le Puffin cendré, Calonectris diomedea. Les effectifs nicheurs de goélands leucophées ont connu un essor considérable, avec 7,9 % de croissance annuel depuis 1978. Un certain nombre de paramètres reproducteurs sont étudiés au niveau de quatre colonies ainsi qu’en milieu urbain. Le régime alimentaire des adultes de Larus michahellis des différents sites de reproduction de la région, semble dominé par les déchets provenant des décharges. Les jeunes goélands sont essentiellement nourris avec une alimentation d’origine animale. En période inter-nuptiale, les goélands leucophées de Béjaia fréquentent des milieux, situés aussi bien sur la côte qu’à l’intérieur des terres. Au cours de cette période nous avons localisé et étudié, les principaux dortoirs, reposoirs et zones d’alimentations de l’espèce au niveau de la zone d’étude. La décharge publique de la ville de Béjaia est considérée comme le principal habitat d’alimentation pour les goélands de la région. Au total 37 espèces d’oiseaux ont fréquenté ce dépotoir durant un cycle annuel. Le lac Mézaia qui est situé en pleine zone urbaine, constitue un lieu de confort et de repos non négligeable pour les goélands de Béjaia.Item Action du Diflubenzuron sur la croissance, la reproduction et l’évolution des ecdystéroïdes hémolymphatiques, ovariens et embryonnaires chez le Criquet pèlerin, Schistocerca gregaria (Forskål, 1775)(INA, 2008) HALLIL-TAIL, GhaniaLe Diflubenzuron (DFB), un dérivé de la diphényl benzoyl urée (BPU), a été testé sur S. gregaria. Le Diflubenzuron a permis d’obtenir une mortalité de 100 % chez toutes les populations traitées L4 comme L5. Il provoque une perte de poids progressive, un rallongement du stade larvaire, une inhibition d’exuviation et des anomalies morphogénétiques chez les larves traitées comparativement aux témoins. Le produit empêche également l’augmentation du poids sec de la cuticule, réduit les taux de chitine et a augment les taux de protéines de la cuticule des larves traitées. Le DFB affecte la reproduction des femelles de cette espèce à différents niveaux : Il retarde le moment de la première oviposition, rallonge l’intervalle de temps séparant deux pontes successives émises par la même femelle, réduit à trois fois la fécondité des femelles et présente une activité ovicide absolue. Le DFB perturbe aussi la maturation ovarienne chez S. gregaria : il réduit significativement la taille des ovocytes de base, réduit le poids des ovaires et il présente un effet drastique sur le processus de résorption ovocytaire. Le DFB perturbe de manière profonde le système endocrine de production des ecdystéroïdes hémolymphatiques, ovariens et embryonnaires chez S. gregaria.Item Relations trophiques insectes-reptiles-oiseaux dans trois régions de l’Algérie(INA, 2008-01-16) ARAB, KarimLes résultats de l’échantillonnage des invertébrés dans les trois principales régions: El Hamiz, Réghaïa et Béjaïa, a permis de piéger 447 espèces. Parmi ces dernières les insectes prédominent. En effet, dans la région d’El Hamiz, les insectes représentent 81,07 %, puis viennent les gastéropodes en deuxième position avec 12, 64 %. Les autres catégories sont faiblement représentées. L’analyse des pelotes de rejection de T. alba a montrée que les proies de l’Effraie dans le marais de Réghaïa se répartissent en 6 catégories. Les insectess prédominent avec 73 individus soit une fréquence de 34, 43 %. Les oiseaux, les chiroptères, les rongeurs et les amphibiens occupent une place non négligeable avec respectivement 19, 81 %, 16, 50 %, 15, 56 % et 9, 09 %. Aucun reptile n’a été trouvé dans les pelotes décortiquées. L’analyse de 54 palotes de rejection d’A. noctua a permis de recenser un total de 701 proies dont 663 invertébrés soit 94, 57 % et 37 vertébrés soit 5, 28 %. L’analyse des excréments de T. mauritanica a permis l’identification de 1468 proies à El Hamiz et 1367 proies à Réghaïa. Dans ces deux régions, il semble que la Tarente se nourrit par ordre d’importances décroissantes d’insectes, plus faiblement d’arachnides, de gastéropodes, d’isopodes et de myriapodes. Pour la région d’El Hamiz, les insectes occupent 91 % contre 81, 93 % à Réghaïa.Item Systématique et Bio-écologie de différents groupes faunistiques notamment les Gastéropodes et les Orthoptères selon un transect nord-sud Ghazaouet- El- Aricha(INA, 2008-01-21) DAMERDJI, AminaLa région de Tlemcen a été subdivisée en quatre zones principales : celle du littoral (Ghazaouet) celle de la plaine de Maghnia, celle de Tlemcen avec ses monts et sa périphérie, et en dernier celle de la steppe. La composition, portant sur les Gastéropodes et les Orthoptères, a été effectuée selon un transect nord-sud montre la présence de 62 espèces malacologiques et 44 espèces orthoptérologiques. Chez les Gastéropodes, la famille des Helicidae est la plus importante en richesse spécifique et en abondance. Toutefois, chez les Orthoptères, les Acrididae sont nettement dominants. Dans les deux groupes faunistiques, une diminution de la diversité spécifique et de l’équiré-partition est constatée de la zone la plus septentrionale vers la zone méridionale. L’étude de la composition et de la structure des peuplements malacologiques dans la zone la plus au sud indique une perturbation dûe aux conditions locales sévères qui se traduisent par un couvert végétal pauvre et une abondance mésoclimatique aride. Par ailleurs, l’organisation du peuplement orthoptérologique montre une diversité et une équirépartition clairement plus élevées. Les perturbations dans l’organisation de ce dernier semblent plus importantes dans la plaine de Maghnia et au littoral. Les espèces malacologiques largement réparties sont au nombre de seize. Deux espèces (Archelix bailloni et Helicella lemoinei) seulement sont caractéristiques du milieu steppique et sept espèces sont inféodées au milieu forestier. Onze espèces orthoptérologiques présentent une répartition très limitée.Item Etude bioécologique des oligochètes du nord de l'Algérie(INA, 2008-01-22) SEKHARA-BAHA, MouniaLe présent travail consiste à étudier la répartition écobiologique des Oligochètes du nord algérien. Les oligochètes sont d’une extrême importance dans les sols. Ils subissent l’action de divers éléments physiques, chimiques et biologiques, et agissent à leur tour sur le milieu, en le modifiant. Leur étude présente un grand intérêt pour le passé phylogénique et paléogéographique et contribue au contrôle des hypothèses généalogiques et géologiques du pourtour circum-méditerranéen. Six régions géographiques d’Ouest en Est sont prospectées, à savoir l’Oranie, le Cheliff-Mina, l’Algérois, la Soummam, le Constantinois et Annaba. Chaque région est constituée d’un certain nombre d’unités morphologiques ou grands ensembles. Leur séparation est faite sur la base des caractéristiques géo-climatiques. Pour chacune des unités, sont étudiés d’une part, la situation géographique, la géomorphologie, la géologie, l’hydrologie, la climatologie et la pédologie et d’autre part, les facteurs biotiques. La détermination des espèces est basée sur la morphologie des échantillons de vers conservés dans du formol à 4%. Les critères morphologiques considérés sont la dimension, le tégument, la segmentation, les régions du corps, les soies, les caractères sexuels externes, les pores, le plan anatomique général, le système excréteur, le tube digestif et les organes reproducteurs. Les Oligochètes échantillonnés sont représentés par quatre familles: Acanthodrilidae, Megascolecidae, Criodrilidae et Lumbricidae. Dix genres représentés par 28 espèces sont détectés. Les individus ont été identifiés aux espèces : Allolobophora caliginosa caliginosa, Allolobophora rosea gigantea, Allolobophora rosea, Allolobophora rosea var. dendrobaenoides, Allolobophora molleri, Allolobophora borellii, Allolobophora georgii, Allolobophora minuscula, Allolobophora moebii, Allolobophora cholorotica, Helodrilus antipai, Amynthas sp., Amynthas californica, Lumbricus rubellus, Eisenia xylophila, Eisenia parva, Eisenia foetida, Eiseniella tetraedra, Eiseniella neapolitana, Microscolex phosphoreus, Microscolex dubius, Criodrilus lacum, Octodrilus complanatus, Octodrilus maghrebinus maghrebinus, Octodrilus maghrebinus triginta, Octodrilus lissaense, Octodrilus kabylianus. Une nouvelle espèce Proselodrilus doumandjii a été signalée pour la première fois au monde dans l’Algérois-Mitidja. Notre travail rend compte de la diversité des Oligochètes en Algérie et contribue à l’élaboration d’un atlas de la faune des sols du Maghreb, et mérite donc d’être poursuivi.Item Recherche fondamentale sur l’entomathogène Beauveria bassiana (Bals.-Criv.)Vuill.(Ascomycota: Hypocreales )(INA, 2008-01-23) HALOUANE, FatmaNotre travail comporte plusieurs volets, le premier consiste à l’étude de l’activité acaricide du champignon B. bassiana sur les imagos de Schistocerca gregaria(Forskål, 1775) et Locusta migratoria (Linné, 1758), et de son effet sur la cuticule te l’hémogramme. Les résultats ont montré une bonne efficacité de cet hyphomycète, qui a significativement affecté la structure de la cuticule et son contenu en chitine t en protéines chez S. gregaria et a perturbé l’hémogramme de L. migratoria. Dans un second volet nous avons déterminé l’influence de l’environnement sur le développement de B. bassiana. A travers le troisième volet on a évalué, le potentiel biotechnologique du notre champignon, outil inexploité à l’échelle industriel. En effet, après une culture discontinue en fermenteur de 2L sur deux milieux naturels lactosérum et moût d’orge les résultats dégagent une excrétion des métabolites secondaires intéressante et on a mis en évidence une protéase extracellulaire à activité coagulante. De point de vue biosécurité B. bassiana ne possède aucune toxicité aux doses testées vis-à-vis des animaux expérimentés.Item Étude du fonctionnement de l’appareil Génital chez L’abeille ouvrière orpheline, Apis mellifera Linné (Hymenoptera, Apidae)(INA, 2008-05-04) KOUDJIL, MohamedCertaines abeilles ouvrières d’Apis mellifera mellifera développent leurs ovaires et deviennent pondeuses d’oeufs en engendrant, par parthénogenèse, des mâles haploïdes. Ces ouvrières constituent un domaine intéressant de recherches pour l’ovaire. Nous avons abordé dans cette thèse, l’étude biométrique, ultrastructurale et de contrôle de l’ovaire chez l’abeille ouvrière en condition d’orphelinage. Le tissu adipeux périovarien a été aussi notre sujet d’investigation ultrastructurale. Les résultats révèlent que 20% des ouvrières acquièrent un développement de 14 à 20 ovarioles par ovaire pendant les mois de mars et avril. A l’âge adulte de 6 jours, 95% des ouvrières sont au stade 1 du développement ovarien. Leur poids ovarien est de 0,59 ± 0,24 mg ; la longueur de l’ovariole est de 1,1 ± 0,14 mm. Les ovocytes basaux des stades 1 et 2 se caractérisent par la présence de nombreuses plages de granules cernées par les cylindres dilatés du réticulum endoplasmique granulaire. Ces cylindres décondensent les granules protéiques et les globules lipidiques, générant ainsi des corps multivésiculaires. L’ovocyte basal, au troisième stade de développement, mesure 0,29 ± 0,06 mm de long, tout âge confondu. Ce stade de la fin prévitellogenèse se caractérise par l’apparition, dans l’ooplasme, de nombreux tubules, dont l’extrémité dilatée constitue un lysosome. Dès le début de la deuxième semaine, la vitellogenèse commence. Le stade 4 est défini par l’apparition, dans l’ooplasme, des granules vitellins en relation avec les formations tubulaires. La longueur de l’ovariole, au stade 5, atteint 7,09 ± 1,02 mm ; l’ovocyte basal du 11ème follicule est de 1,57 ± 0,22 mm de long. Ce stade 5 est distingué par la synthèse de la membrane vitelline, la régression de la taille des granules vitellins et des noyaux accessoires. Le sixième stade, ou maturation ovocytaire, est atteint chez 5% (1/20) des ouvrières âgées de 18 à 20 jours. Il est défini par la présence du chorion, la dissolution des granules vitellins, la disparition des noyaux accessoires et la dégénérescence totale des cellules folliculaires. Pendant tout le processus du développement ovarien, la différence de la croissance ovocytaire entre les stades successifs était conséquente. Par contre, la différence du poids ovarien n’est observée de manière significative que pendant la 3ème semaine de la vie adulte entre les abeilles du stade 5 et les autres. Ainsi, 5% (1/20) des abeilles ayant un poids ovarien maximal (7,5 ± 0,42 mg) seraient les futures pondeuses. Elles inhibent le développement ovarien chez les autres ouvrières. L’influence de la phéromone de couvain et de l’hormone juvénile 3 sur le poids ovarien et la longueur de l’ovocyte basal chez les abeilles ouvrières orphelines a été étudiée au laboratoire. Les résultats révèlent que le badigeonnage des alvéoles de cire avec la phéromone de couvain à 1% provoque une diminution du poids ovarien mais sans différence significative dans la longueur de l’ovocyte basal (P>0.05). Cette phéromone assure donc le contrôle du développement ovarien. L’application topique de l’hormone juvénile 3 à la dose de 1μg permet seulement le démarrage du développement ovarien chez 5% des ouvrières. En présence de la phéromone de couvain à 1%, cette hormone entraîne une grande régression du poids ovarien et de la longueur ovocytaire (P<0.0001) ; l’inhibition ovarienne est quasi-totale. Nos observations ultrastructurales de l’adipocyte nous ont permis de définir pour la première fois chez l’abeille Apis trois unités cohérentes du processus de synthèse des lipides et des protéines lesquelles n’ont jamais été démontrées auparavant chez les hyménoptères: Mitochondrie-REG ; Mitochondrie-REG-noyau ; Mitochondrie-REG-appareil de golgi. La synthèse des lipides et des protéines s’effectue en cinq modes dont quatre sont de type endogène. La synthèse des lipides se réalise en deux temps : le premier concerne la production des petits globules lipidiques et le second est lié à la formation définitive du globuleItem L’Ornithochorie dans différents milieux du Sahel et du Littoral algérois(ENSA, 2008-06-12) MILLA, AmelLa dispersion des graines par les oiseaux frugivores est étudiée dans 7 stations dans le Sahel et le Littoral algérois. Différentes méthodes utilisées sur le terrain et au laboratoire ont permis de réaliser les aspects constituant le travail fixé. Le premier aspect concerne l’étude de l’avifaune du Sahel et du Littoral algérois. Les 78 espèces d’oiseaux recensées dans le Sahel et le Littoral algérois comprennent 55,1 % de Passériformes et sont représentées le plus par le type paléarctique (25,6 %), par les sédentaires (41,0 %) et par les insectivores (32,1 %). Dans le Sahel et le Littoral algérois les disponibilités en fruits diversifiés sont importants : 90 espèces de plantes à fruits charnus exotiques et indigènes appartenant à 28 familles végétales. L’échelonnement de la fructification des espèces productrices de baies durant 4 saisons est tel que les oiseaux trouvent des fruits disponibles tout au long de l’année surtout ceux de Phoenix canariensis, de Latania borbonica et de Ficus retusa. Les fruits sont portés par des arbustes (42,2 %) et par des arbres (40,0 %), sont représentés par des drupes (44,4 %) et des baies (31,1 %) dont les couleurs dominantes sont le noir (32,6 %) et le rouge (30,4 %). Parmi eux 58,5 % ont des fruits à 1 seule graine et 53,9 % un poids compris entre 0,1 et 0,5 g. 38,6 % des espèces de fruits contenant 50 à 75 % d’eau dominent. Chez ces espèces de plantes les teneurs en glucides (21,5 % et 87,5 %), en lipides (9,0 % et 31,7 %) et en protéines (9,6 % et 48,4 %) varient en fonction des espèces. Notons que Olea europaea (584,1 Kcal / g) et Ficus retusa (518,4 Kcal / g) sont les plus riches en calories. L’étude éthologique a permis de recenser 16 activités journalières pour le Bulbul des jardins, 15 activités pour le Merle noir et 9 activités pour la Fauvette à tête noire. Les activités dominantes sont le cri qui fait partie du perchage total (44,9 à 70,3 %) pour Pycnonotus barbatus, le grattage du sol pour chercher des proies, pour Turdus merula (31 %) et la consommation des fruits sur les arbres (39,6 %) pour Sylvia atricapilla. L’étude du menu de Pycnonotus barbatus, Turdus merula, Sylvia atricapilla, Sturnus vulgaris et Muscicapa striata, montre que leurs frugivories se situent à des degrés variables. Sont fortement consommés les fruits de Phoenix canariensis (32,8 %) par le Bulbul des jardins, de Ficus carica (16,7 %) par le Merle noir, de Ficus rubiginosa (29,1 %) par la Fauvette à tête noire et d’Olea europaea (8,8 %) par l’Etourneau sansonnet. Ces espèces ingèrent aussi des proies notamment des insectes. Les menus des cinq espèces d’oiseaux sont diversifiés. La répartition de la pluie des graines est hétérogène, mais élevée sous les arbres perchoirs. La densité des graines varie suivant les saisons (0 et 418 graines/ 400 cm2). La distance de dispersion par rapport à l’arbre nourricier varie entre 3,5 et 301m. Le pouvoir germinatif est en général plus élevé pour les graines témoins.Item Expansion du Héron garde-boeufs en Algérie(INA, 2008-06-22) SETBEL, SamiraUn facteur important qui permet de comprendre l’expansion du Héron garde-boeufs c’est le stock trophique dans le milieu. L’étude des disponibilités alimentaires est effectuée dans la Mitidja au niveau de sept parcelles. Ce sont les insectes qui sont le plus consommés avec des taux de 90,6 % dans la parcelle de blé Oued Smar, 87,4 % dans la parcelle de tomate à El Alia, 85,0 % dans la sole de blé à Bab Ezzouar, 81,3 % dans la parcelle de fève au Cinq Juillet, 94,3 % dans l’emblavure d’orge à Dar El Beida, 91,0 % au niveau de la jachère à Réghaïa et 90,7 % dans le vignoble à Hadjout. Pour ce qui concerne le régime alimentaire des adultes de Bubulcus ibis, les insectes prédominent dans les sep stations à savoir avec 95,3 % à Bou Redim, 95,5 % à Tizi Ouzou, 94,6 % à Bouira, 92,2 % à Boudouaou, 96,2 % à Ouled Fayet, 93,9 % à Hadjout, et 97, 9 % à Mascara. L’étude des contenus stomacaux des adultes du Héron garde-boeufs montre la dominance de l’espèce Pezotettix giornai avec 53,5 % dans le premier estomac et 53,7 % dans le second. Autre facteur important qui favorise l’augmentation des populations, ce sont les perchoirs et les lieux de nidification potentiels. L’étude de quelques aspects de la reproduction montre que dans la Mitidja les premiers nids installés ont été observés le 25 avril à Bouira en 2004, le 31 mars à Mascara en 2004, le 2 avril à Hadjout en 2006 et le 25 mars en 2007. La construction des nids s'arrête généralement à la fin de juin. A Hadjout, les hérons choisissent d’abord les arbres les plus hauts pour y construire leurs nids. Leurs hauteurs se situent entre 9 et 14 m en 2006 et entre 9 et 18 m en 2007. L’impact de la pollution peut réduire l’expansion du Héron garde-boeufs. La pollution peut influencer sur l’indice de coquille.A Hadjout, pour l’année 2006, l’indice de coquille moyen (I.c.) est de 0,67. Pour la seconde nichée de la même année montre que I.c. est égal à 0,62. En 2007 toujours à Hadjout, l’indice de coquille se retrouve entre 0,51 et 0,66. A Bouira en 2004, l’indice de coquille moyen est de 0,57. Mascara en 2004, l’indice de coquille moyen est de 0,61. Implicitement, le succès de la reproduction est un facteur essentiel à l’expansion du Héron garde-boeufs et à l’augmentation des effectifs des populations. Le succès à l’éclosion de la première et deuxième nichée à Hadjout sont respectivement de 83,3 % et de 71,4 % ainsi que de 76,8 % en 2007. De 50 % à Bouira et de 75 % à Mascara. L’étude du régime alimentaire des poussins de B. ibis est réalisée à travers l’analyse de 105 régurgitats de la station de Tizi Ouzou et 16 régurgitas à Hadjout. Les Insecta prédominent avec un taux de 88,4 % à Tizi Ouzou et 83,7 % à Hadjout dont les ordres les plus ingurgités sont les Orthoptera avec des taux variant entre 32,1 % en août et 43,3 % en mai pour Tizi Ouzou et entre 82 % en mai et 84,3 % en juin à Hadjout. L’indice d’Ivlev montre que les espèces les plus sélectionnées (I.v = +) sont les Acrididae, les Dermaptera, les Carabidae,les Tenebrionidae, les Diptera, les Amphibia, et les Reptilia, moyennement selectionnées (I.v. = +1) Podurata et les Siagonidae. Ila été déterminé que les pièces sclérotinisées les plus fragmentées concernent les espèces d’Orthoptera (Pezotettix giornai, Gryllotalpa gryllotalpa, Pamphagus elephas), des Coleoptera (Harpalus fulvus, Feronia quadricollis, Rhizotrogus sp.) et des Hymenoptera (Messor barbara, Tapinoma simrothi). Les maladies peuvent réduire l’expansion du Héron garde-boeufs. L’analyse microbiologique des pelotes de rejection montre que Escherichia coli., cette bactérie apparaît toujours en grandes quantités dans les déjections animales et humaines et ne se trouve qu'exceptionnellement dans les sols. La présence de levures et de moisissures sont entre 3,00 et 7,78 Log UFC/ml. La microflore digestive montre que les coliformes fécaux sont installés surtout au niveau du jabot à raison de 10,78 Log UFC/ml. E. coli qui est trouvée au niveau du jabot à raison de 9,30 Log UFC/ml. La solution proposée pour réduire les populations de B. ibis de manière efficace est de détruire les nids avec des perches au moment du calage (50 %) des oisillons atteignant l’âge de 8 jours.