Département Zoologie Agricole

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    Place des Arthropodes au sein de la faune du parc national de Theniet El Had Wilaya de Tissemsilt
    (2024-12-12) MAIRIF, Mohamed
    La présente étude a pour but de recenser la faune Arthropodologique du parc national de Theniet El Had. Le site est entièrement forestier (Cédraie, Yeuseraie, Subéraie, Zeenaie…) avec de nombreux milieux naturels (clairières, pelouses, habitats rocheux, sources, mares,…). Cette mosaïque d’habitats abrite une richesse faunistique et floristique remarquable. Nos prospections se sont déroulées dans les milieux terrestres et aquatiques. A cet effet, 06 sites sont choisies pour l’étude des Arthropodes terrestres, dont 03 à exposition Nord et 03 à exposition Sud et 08 sites pour l’étude des espèces aquatiques. La collecte des Arthropodes est réalisée à fréquence mensuelle de mars 2016 jusqu’en février 2017 en utilisant plusieurs méthodes de piègeage. Le groupe des Odonates a bénéficié d’une étude plus poussée vue les intérets biologiques et écologiques qu’ils revêtent Leurinventaire est réalisé à travers des prospections mensuelles de 08 plans d’eau (07 mares forestières et une retenue collinaire) allant de mars 2017 jusqu’en février 2018. Les résultats de toutes les prospections et collectes ont permis d’inventorier 10148 individus appartenant à 04 sous embranchements (Hexapoda, Myriapoda, Chelicerata et Crustacea), 06 classes (Insecta, Entognatha, Arachnida, Malacostraca, Diplopoda et Chilopoda), 26 ordres, 147 familles, 390 genres et 574 espèces. Le peuplement des Arthropodes inventorié dans le parc national de Theniet el Had est nettement dominé par les Hexapodes avec 492 espèces, soit un taux de 86%, les Coléoptères occupent presque le 1/3 de la richesse spécifique totale. Ces résultats font l’objet de trois types d’analyses, une analyse graphique basée sur les variations mensuelles, saisonnières et stationnelles, une analyse statistique multivariée par l’application de l’ACP et CAH et une analyse indicielle portée sur les indices de structure et de composition. Cette étude a permis d’enrichir La collection du Parc national de Theniet El Had par 386 espèces non citées dans cette aire protégée (101 Coléoptères, 70 Hyménoptères, 64 Arachnides, 39 Lépidoptères, 31 Diptères, 25 Hémiptères, 17 odonates, 14 Orthoptères, 12 Myriapodes, 06 Crustacés, 02 Neuroptères, 02 Blattodes, 01 Dermaptères, 01 Raphidioptera, 01 Diplura) et d’ajouter deux nouvelles espèces à l’entomofaune algérienne. Il s’agit de Mellinus arvensis (Crabronidae, Hymenoptera) et Saprinus maculatus (Histeridae, Coleoptera)
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    Bioécologie des oiseaux de la région du Sahel algérois : Aspect parasitologique du Passer domesticus × Passer hispaniolensis
    (2025-01-30) MESSAI, Marwa
    La présente étude porte sur deux volets, à savoir l’avifaune du Sahel algérois et l’aspect parasitologique du moineau hybride Passer domesticus × Passer hispaniolensis. L’étude de l’avifaune du Sahel algérois s’est étalée sur quatre années (décembre 2019 - Décembre 2023) au niveau de cinq stations, soit la forêt de Ben Aknoun et celle de Paradou, le Jardin d’Essai du Hamma et celui de l’École Nationale Supérieure Agronomique (ENSA) à El Harrach et le lac de Réghaïa. Pour cela, trois méthodes de recensement des oiseaux ont été utilisés, à savoir léthode des E.F.P., des I.P.A. et des quadrats. Ainsi, 205 espèces d’oiseaux ont été identifiées appartenant à 22 ordres et 60 familles. Sept nouvelles espèces ont été enregistrées. Il s’agit notamment du Pic épeichette Dryobates minor, de l'Hirondelle rousseline Cecropis daurica, du Tarier des prés Saxicola rubetra, du Gobemouche à collier Ficedula albicollis, du Pluvier guignard Charadrius morinellus, du Labbe pomarin Pomarine Jaeger et du Labbe parasite Stercorarius parasiticus. Les Passeriformes constituent l’ordre le plus diversifié avec 74 espèces réparties en 23 familles (36,1%), suivis des Charadriiformes avec 47 espèces (22,9%) (9 familles). D’autres ordres, comme les Anseriformes, les Pelecaniformes et les Accipitriformes, les Gruiformes et les Strigiformes sont moins représentés. Les espèces nicheuses résidentes dominent avec 37,4%. Les espèces migratrices nicheuses et les oiseaux hivernants occupent également une place importante, soit 23,2% et 17,9% respectives. Les invertivores constituent la catégorie trophique la plus représentée, regroupant 34 oiseaux d'eau et 84 oiseaux terrestres. Les oiseaux polyphages occupent la deuxième position avec 40 espèces (16,3%). Pour ce qui concerne le deuxième volet, l’étude de l’aspect parasitologique du moineau hybride Passer domesticus × Passer hispaniolensis s’est déroulée du mois de mai 2022 au mois d’avril 2023 au niveau de la Résidence El Alia, la forêt de Ben Aknoun et celle de Paradou ainsi que le jardin d’essai du Hamma et de l’ENSA. Un total de 100 individus mâles et femelles, a été traité et analysé. Cette étude a révélé la présence d’ectoparasites et d’endoparasites sur le moineau hybride. Parmi les ectoparasites identifiés, il est à signaler Ceratophyllus gallinae (puces), Dermanyssus gallinae et Dermanyssus sp. (acariens) et Menacanthus stramineus (poux mallophages). Les variations saisonnières montrent que les acariens augmentent en été, tandis que les puces et les poux atteignent leurs pics au printemps et en été, avant de diminuer à l’automne et en hiver. Pour les endoparasites, des nématodes à savoir Trichostrongylus sp. et des protozoaires Eimeria sp. et Isospora sp. ont été identifiés. Cette étude a permis d’enrechir la liste des oiseaux du Sahel algérois. Les inventaires des espèces aviennes de cette région, combiné à l'étude de l'écologie parasitaire du moineau hybride, offre une vision de la biodiversité et l’état des écosystèmes locaux
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    Etude des Nématodes à Kystes « Heterodera » Inféodés aux Céréales et aux Légumineuses dans la Région de Médéa
    (2021-04-11) RAHIM, Zohra
    Cette étude a permis d'identifier trois taxons de nématodes phytoparasites appartenant à trois ordres (Tylenchida, Dorylaimida et Anguinidae) ainsi que quatre espèces de nématodes à kystes du genre Heterodera (H. avenae, H. latipons, H. hordecalis, H. filipjevi). L'objectif principal était d'évaluer l'impact des rotations culturales et de la sensibilité de variétés de blé dur (waha) et de pois chiche (Fllip) aux nématodes, en conditions naturelles. Les résultats ont révélé des taux de multiplication plus élevés la première année que la seconde, avec une variabilité significative selon les stades de développement des cultures. La lutte contre ces parasites repose sur des rotations culturales, l’introduction de cultures non hôtes, et la jachère pour réduire la densité des populations. Les sols lourds et les pratiques agricoles influencent également leur distribution, certaines textures de sol favorisant leur développement, comme les sols argilo-limoneux, tandis que les sols argilo-calcaires y sont moins propices. Les nématodes phytoparasites affectent négativement les paramètres de croissance des cultures (nombre de talles, grains par mètre carré, poids des mille grains). L’étude souligne la nécessité d’une gestion intégrée incluant des prospections régulières, une sensibilisation des agriculteurs, et le développement de méthodes de lutte respectueuses de l’environnement. Des recherches futures sur l’identification moléculaire des espèces et l’évaluation des pathotypes sont recommandées pour mieux comprendre ces parasites et développer des stratégies de lutte adaptées.
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    Systématique et écologie des Orthoptères Caelifères dans neuf stations à Kherrata, Setif et Jijel
    (2024-05-26) AZIL, Ammar
    Le recensement de la faune orthoptérique dans neuf stations à Kherrata, Setif et Jijel a montré la présence de 30 espèces appartenant à 11 sous-familles et ce sont les Oedipodinae et les Gomphocerinae qui prédominent. Les richesses totale et moyenne ainsi que la diversité sont faibles dans les milieux cultivés qui sont des milieux anthropisés, et importantes dans les milieux vallée et friche qui sont des milieux stables et moins perturbés par les activités humaines. Les valeurs de l’équitabilité sont supérieures à 0,5 et tendent vers 1 pour l’ensemble des stations d’étude, ceci traduit une distribution d’abondance équilibrée. Calliptamus barbarus se distingue des autres espèces du fait qu’elle est constante dans toutes les stations d’étude, Aiolopus strepens, Pezotettix giornae, Oedipoda fuscocincta et Oedipoda caerulescens sulfurescens se distinguent aussi puisqu’elles sont constantes dans la majorité des stations. L’étude de l’effet de l’altitude sur la diversité et l’abondance acridiennes montre que la richesse spécifique la plus élevée est enregistrée dans la station à moyenne altitude par rapport aux stations basse et haute altitude. La famille des Acrididae est de loin la plus fréquente et les sousfamilles des Oedipodinae, Acridinae et Eyprepocnemidinae sont les plus abondantes. L’AFC a permis de distinguer trois groupes d’acridiens selon l’altitude : un premier groupe des espèces propres au milieu à faible altitude, un deuxième groupe comprenant les espèces de moyenne altitude et un troisième groupe des espèces de haute altitude, les chiffres montrent que l’altitude n’a pas d’effet sur la richesse et la diversité orthoptérique puisque c’est le milieu à moyen altitude qui est le plus riche en espèces acridiennes. Concernant les structures génitales, cette étude nous a permis de rajouter ces structures (plaques supra-anales, sous-génitales et l’épiphalle) comme clés d’identification qui sont d’une importance capitale puisqu’elles permettent d’identifier de manière sûre les différentes espèces Caelifères surtout celles qui se ressemblent morphologiquement. Nous avons dressé une liste comprenant un groupe d’espèces acridiennes identifiables à partir de la plaque supra-anale, un deuxième groupe identifiable à partir de la plaque sous-génitale et un troisième groupe à partir de l’épiphalle
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    Ecologie trophique de la loutre d'Europe Lutra Lutra L. 1758, liée à un écosystème aquatique saharien
    (2021-02-22) Kaci, Zakia
    L’étude a été réalisée dans un écosystème saharien, le barrage de Djorf Torba d’une superficie de 2770 km² situé à 60 km à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Béchar et à 25 km de la commune de Kenadsa avec 800 m d’altitude. Ayant une capacité de 360 millions de m3. Dans ce milieu subsiste une population de loutre Lutra lutra (L. 1758) sur laquelle nous avons étudier l’écologie trophique par le seul mammifère semi aquatique d’Algérie par l’analyse de 576 épreintes de janvier à décembre durant deux cycles annuels (2015 et 2019). Nous étions amenés à étudier les disponibilités alimentaires du barrage en procédant à faire un inventaire de l’ichtyofaune lié au barrage dans le but d’établir notre propre clé de référence afin d’identifier les proies consommées par la loutre pour tous les poissons peuplant le barrage de Djorf Torba. Le peuplement ichtyologique recensé est composé essentiellement de 5 familles englobant 13 espèces avec une nette dominance des Cyprinidae qui est composée de 8 espèces : le Barbeau (Luciobarbus. pallaryi), le Pseudorasbora (Pseudorasbora parva), la Carpe argentée (Hypophtalmichthys molitrix), la Carpe à grande bouche (Hypophtalmichthys nobilis), la Carpe commune (Cyprinus carpio, l’Ablette commune (Alburnus alburnus), le Carassin (Carassius carassius) et la Brême (Abramis brama). La famille des Cichlidae comptent deux espèces le Tilapia du Nil (Oreochromis niloticus et le Tilapia rouge (Oreochromis aureus), Pour les Centrarchidae, les Percidae et les Poeciliidae sont représentées par une seule espèce chacune, à savoir : le Black bass (Micropterus salmoides), le Sandre (Sander lucioperca) et la Gambusie (Gambusia affinis). Les épreintes analysées ont permis d’identifier 5134 proies réparties en 6 catégories différentes (les poissons, les mammifères, les arthropodes, les batraciens, les reptiles et les oiseaux). Le régime alimentaire global de la loutre est diversifié, mais les poissons constituent la ressource alimentaire principale avec plus de 70% en occurrence relative et plus de 87% en abondance relative. Le mustélidé se nourrit de tous les poissons peuplant le barrage avec une seule espèce qui vient en tête : le Pseudorasbora, suivi de l’ablette commune et du barbeau. Le Pseudorasbora domine le régime durant l’année 2015 et 2019 avec une occurrence relative et une abondance relative, respectivement (20,34%-46,92%) et (16,89%-30,04%). Le menu de la loutre est très varié où elle s’adapte en fonction des sites, des saisons, de l’espace et de l’abondance des proies peuplant le milieu. L’analyse statistique, test de comparaison multiple montre que plusieurs proies se différencier des fréquences d’occurrence et d’abondance avec l’ensemble de proies durant les quatre saisons. Le test multivarié Manova pour la variable proie et saison avec les deux variables fréquence d’occurrence et d’abondance pour les deux années d’étude montre une différence hautement significative (p=0,000). La richesse mensuelle la plus importante est enregistrée au printemps et en été et la plus faible en hiver. L’indice de diversité H’ atteint son maximum durant les mois d’aout et octobre avec respectivement 3,1 et 3,25 bits (année 2019) et 1,81 bits durant le mois d’aout (année 2015). Les valeurs de l’indice d’équitabilité sont de 0,55 et 0,93 bits qui montrent que la loutre diversifie son régime.
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    Bio-écologie des aphides des cultures maraichères (Pomme de terre, Poivron) à Staoueli
    (2024-01-17) Dahmani, Lydia
    La présente étude a une visée biosystématique et agro-écologique en cultures maraichères. En effet, un inventaire de la biocénose d’un écosystème agricole est réalisé, l’un en plein champs et l’autre sous abri serre. Il s’agit d’abord, de comprendre la bio-écologie des insectes plus particulièrement les aphides de deux cultures maraichères, soit la pomme de terre et le poivron. Ceci permettra de mieux comprendre les interactions de l'entomofaune associée à ces cultures, de la phénologie des plantes cultivées prises en considération et de la dynamique des populations d'insectes présents dans le cortège entomofaunistique afin d'aboutir à une gestion durable des agroécosystèmes agricoles. Pour l’étude entomofaunistique, deux techniques d'échantillonnage sont utilisées soit les pots Barber et les assiettes jaunes et ce durant deux saisons en 2021 et en 2022 au niveau de la station I.T.C.M.I à Staoueli. Un montage de pucerons entre lame et lamelle est effectué afin d’établir la systématique de aphides et leurs parasitoïdes. L'étude menée a révélé une diversité entomofaunistique importante. En effet, dans la parcelle de pomme de terre, 77 familles appartenant à huit ordres taxonomiques sont observés en 2021 et 45 familles appartenant à sept ordres en 2022. Dans la serre de poivron, 55 familles appartenant à huit ordres sont notés en 2021. Le même nombre d'ordres est observé en 2022 avec un peu moins de familles (45). Les Hemiptera sont l'ordre le plus dominant dans les deux cultures, suivis des Diptera, des Hymenoptera et des Coleoptera. La diversité des familles varie selon les cultures et les années. La richesse des espèces piégées et l'indice de diversité de Shannon sont plus élevés dans la parcelle de pomme de terre par rapport à la serre de poivron. Il est probable que les variations climatiques influencent la diversité de l'entomofaune, principalement la température et l'humidité. Les deux milieux agricoles étudiés durant les deux années sont des écosystèmes écologiquement équilibrés. La population des ravageurs représentent la majorité des espèces capturées lors de la présente étude. Les Hemiptera sont les ravageurs les plus abondants, avec une dominance des aphididae, suivis des Diptera et des Coleoptera. Il existe aussi des insectes prédateurs, des parasitoïdes et aussi des pollinisateurs. Leurs abondances dépend de l'environnement, principalement la température, les relations inter et intra-spécifiques ainsi que le stade phénologique de la plante. Concernant la bioécologie des aphides, l'inventaire effectué dans la parcelle de pomme de terre en 2021 fait ressortir 780 individus de pucerons et 839 individus en 2022. Malgré cette augmentation du nombre d'individus, la diversité des espèces est plus importante en 2021 soit 20 espèces appartenant à trois tribus et 13 genres sont recensées. La tribu des aphidini, en particulier le genre Aphis, est la plus dominante. Dans la serre de poivron, les inventaires réalisés ont montré la présence de 239 individus de pucerons en 2021 et 361 individus en 2022. Ces pucerons sont répartis en 3 tribus, 13 genres. Des prédateurs et parasitoïdes des aphides sont recensés, tels que Coccinellidae et Braconidae
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    Composition chimique et activité insecticide de trois plantes spontanées Sahariennes : salsola foetida, Cotula cinerea et Zygophyllum album vis-à-vis de Tribolium catsaneum et Callosobruchus maculatus
    (2023-03-22) RADJAI, Imène
    Le présent travail s’est intéressé à l’étude de contrôle des principaux insectes ravageurs des denrées stockées (Tribolium castaneum et Callosobruchus maculatus) par l’utilisation des métabolites secondaires des plantes spontanées du désert : Salsola Foetida, Cotula cinerea et Zygophyllum album. Il comporte 2 activités dont les différentes analyses chimiques des plantes et les tests biologiques. Dans ce contexte, l’extrait éthanolique a été préparé à partir de chaque plante par le dispositif Soxhlet. Les rendements des extraits éthanoliques varient d’une espèce à une autre. Le rendement de l’extrait de Salsola Foetida est le plus élevé avec une valeur de 34,1% suivi de celui de Cotula cinerea avec un pourcentage de 22.8% et de Zygophyllum album avec une valeur de 18.2%.L’analyse des métabolites a été effectuée par les 2 dispositifs suivants: la chromatographie en phase gazeuse GC/MS/QTOF et la chromatographie liquide à haute performance HPLC/MS/QTOF. Les résultats de la GC/MS/QTOF ont montré la présence de Valericacid, Glycoaldehyde et Sulfoxycaprylicacid dans les trois plantes. N-Carboxymethionineresidue et Butanoicacid ont été identifiés dans les deux plantes Cotula cinerea et Salsola foetida. En outre, On a déduit que N Butylbenzenesulfonamide est présent dans les trois plantes. Valine a été identifié pour Salsola foetida et Cotula cinerea. Indoline, Benzensulfonamide et Oxoproline sont présents dans Salsola foetida et Zygophyllum album. Par ailleurs, Pyrroline est le seul composé commun pour Zygophyllum album et Cotula cinerea, par l’analyse HPLC/MS/QTOF. Ensuite, on a évalué l’effet insecticide des trois plantes.Cependant, les résultats ont montré que les trois extraits à base d’éthanol possédent une toxicité remarquable pour le traitement contre la bruche de niébé. La mortalité des adultes par contact de Salsola foetida a atteint un pourcentage de 100% pour la plus forte dose après les 72 heures de traitement et constitue la valeur la plus élevée entre les trois plantes. Les valeurs de DL50 des trois plantes ont été déduits à partir des droites de régression : 6.35 mg/ml pour Salsola foetida, 12.55mg/ml pour Cotula cinerea et 36.59 mg/ml pour Zygophyllum album. Les DL50 déterminent l’efficacité de chaque traitement. De plus, les espèces de plantes ont un pouvoir sur la diminution de la fécondité et de la fertilité des femelles de la bruche. Les moyennes de ponte pour les trois extraits étaitent de 7.83, 68.05 et 192.6 respectivement pour salsola, cotula et Zygophyllum. Par ailleurs, les résultats de la fertilité indiquaient des moyennes d’éclosion des oeufs de 10.61 pour Salsola, de 60.65 pour Cotula et de 70.25 pour Zygophyllum. Les moyennes d’émergence de la descendance étaient de : 8.71, 64.2 et 76.4 respectivement pour salsola, cotula et Zygophyllum. On a évalué l’effet des trois extraits sur les adultes de Tribolium castaneum par contact et ingestion. Ce test montre que les deux modes de toxicité ont presque le même effet sur l’insecte. En effet, les moyennes de mortalité des adultes étaient de l’ordre de : 19,66 pour salsola, de 17,16 pour cotula et de 11,83 pour Zygophyllum. De même que les DL50 sont similaires pour les deux effets contact et ingestion : 13.87 mg/ml pour salsola, 23.57 mg/ml pour cotula et 48.42mg/ml pour Zygophyllum.Les résultats de cette présente étude peuvent être utilisés dans le but de développer une stratégie de lutte contre les ravageurs des denrées stockées toute en respectant rigoureusement l’environnement.
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    Diversité Orthoptérologique dans quelques oasis du Sud Algérien
    (2015-03-04) BELHADJ, Hamida
    L'étude de la faune Orthoptérologique a été réalisée dans quatre régions du Sud Algerien, Ouargla, Boussaada, Oued Souf et Adrar. La méthode d'échantillonnage utilisée est celle des quadrats. Dans les 4 régions d'étude, 30 espèces d'Orthoptères, dont 4 Ensiferes et 26 Caeliferes ont été inventoriées. La cuvette de Ouargla abrite 18 espèces, la région de Boussaada 12 espèces, 13 espèces ont eté capturées à Oued Souf et 15 espèces à Adrar. Trois stations ont été choisies dans chaque région d'étude. La diversité des populations orthoptérologiques, dans chaque station a eté abordée. La richesse specifique la plus elevée est obtenue dans la station de L'I.N.F.S.A.S. à Ouargla, où 14 espèces ont été signalées. Les resultats des abondances relatives montrent que les espèces Pyrgomorpha cognata et Acrotylus patuelis figurent parmi les espèces les plus abondantes dans les régions d'étude, avec une valeur de l' A.R. % atteignant 57,60% pour l'espèce Pyrgomorpha cognata dans la station Ougrout des cultures mraichères à Adrar. L'application de la fréquence d'occurrence et de la constance aux epèces Orthoptères dans les différentes stations d'étude, révèle que certaines espèces sont omniprésentes, c'est le cas de Acrotylus patruelis et Ochrilidia gracilis dans la station de Hassi Ben Abdellah (F.O.% =100), et Pyrgomorpha cognata (F.O.% =100) et Acrotylus patrnelis (92,85%) dans la station de Ougrout (Adrar). Les valeurs de l'indice de diversité de lhannon-Weaver appliquées aux espèces Orthoptères varient entre 0,63 et 3,01 bits. La ruversité la plus élevée est marquée dans la station Trifawi (cultures maraichères) de Oued Jouf (3,01 bits en octobre). Néanmoins, les espèces acridiennes ont tendance à être en 􁪽uilibre entre elles dans toutes les stations choisies avec un E supérieur à 0,50. l'étude de la biologie des espèces Pyrgomorpha cognata, Aiolopus thalassinus, Duroniella kasi, Acrotylus patruelis et Ochrilidia gracilis, a montré que la majorité de ces acridiens lfésentent une reproduction continue, avec la majorité des espèces fréquentes à Ouargla lféferant les milieux humides.
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    Impact du Hibou Grand-Duc ascalaphe Bubo bubo ascalaphus (SAVIGHY, 1809) dans un milieu naturel dans la région d'Oum Bouaghi (Est Algerie) écologie trophique et reproduction
    (2023-07-01) LAKROUF, Fethia
    Au sein de la région du JbelTarf (Oum El Bouaghi) à travers l'analyse de 93 pelotes de réjection des juvéniles qui ont été ramassés au nid durant la période de reproduction de l'année 2017 et 150 pelotes de réjection des adultes étudier par saison et récoltes dans différentes milieu d'études dans la même région du Jbel Tareum EI Bouaghi). Le régime alimentaire des juvéniles et des adultes du Hibou grand duc est étudié en relation avec les disponibilités alimentaire de notre région d'étude représentées par les insectes•proies. Les stokes alimentaires ont pris en considération dans cette station durant le printemps (2009). On remarque que les Hyménoptères dominent avec un pourcentage de 30,5 %, suivie par les Diptères soit 17,2 %. Le régime alimentaire des juvéniles de Bubo bobo ascalaphus durant la période de reproduction de l'année 2017 a permis d'identifier 300 espèces-proies appartenant à 5 classes. Les résultats montrent que la classe des Mammalia représente 45 % dont les rongeurs occupent la première place avec un taux de 43,01 %. Suivi des Coléptères avec 11,7 L'étude de régime alimentaire des adultes de Hibou grand-duc ascalaphe s'est basée sur l'analyse de pelotes de rejection et de restes trophiques trouvés dans le nid de ce rapace. Il apparaît que Bobo ascalaphus se base essentiellement sur des proies de grandes tailles pour son alimentation tels que des mammifères (48,0 %) pour ce qui est des régurgitais. Les espèces-proies les plus consommées sontGerbillus gerbillus (15,5 %), Meriones shawi (10,1 %) etJaculus orientes (6,8 %). Pour ce qui est des restes au nid, les mammifères occupent aussi le premier rang des catégories les plus capturées par le Hibou ascalaphe (45,7 %). La proie la plus consommée par ce rapace est le Hérisson du désert Paraechinusaethloplcus (13,3 %), suivie par Gerbais sp. (9,5 %) et Merionesshawi (7,6 %). Du point de vue du régime trophique le Hibou grand-duc fournit beaucoup d'efforts pour capturer des insectes à Jbel Tarf (40 %). Mais il complète son menu par des rongeurs (36 %). Pourtant prés du nid, il se comporte en omithophage aussi bien en 2016 (83,7 %) qu'en 2017 (77,3 %), soit en 2016 des taux de 40,3 % pour Passer sp. et 32,5 % pour Carduells chlorés et en 2017 des pourcentages de 37,7 % pourPasser sp. et 32,5 % pour Careluelis chlorés. Mais au prés des Sebkha, en 2018, c'est Mus spretus qui abonde (28 %) parmi les proies ingérées. En fait, la diversité des proies des adultes d Rubobuboest assez élevée égale à 2,50 bits en 2016. à2,2 bits en 2017 et à 3,12 bits en 2018. 11 existe une tendance vers un équilibre entre les effectifs des espèces consommées par les adultes compte tenu du fait que les valeurs de l'indice d'équirépartition se rapprochent de I (0,55 < E < 0.87). Mais en termes de biomasse certaines espèces apparaissent les plus profitables en 2016 comme les oiseaux (13% = 70.9 %) dont Passer sp. (43.3 %) et Carduelis chlorés (27.1 %) et les rongeurs (B% = 28,6 %) avec Routa rattus (27.3 %) à bel Taref. Il en est de méme en 2017 dans la même station où les oiseaux sont bien représentés (Et% = 5M %) avec Passer sp. (26 %) et Carduelis chlorés (21.7 %) ainsi que les rongeurs (Et% = 41.6 %) dont Rattus rouas (37.4 %). En 2018.1e Hibou grand-duc semble adopter une marc stratégie de chasse puisque ce sont les rongeurs qui interviennent le plus (B %= 70.6 %) avec Rastas rattus (42.4 %) et Mus spretus (282 %). Les oiseaux jouent ici le râle de proies de remplacement (B% = 25.6 %). Pour ce qui concerne les effectifs des proies dans lesrégurgitats des jeunes de Sulsobubo dans les stations d'étude. ils varient entre I et 5 par pelote avec une plus grande fréquence de celles 2 proies (45 %) chez les junivilles et de 3 proies (40 %) chez les adultes. Mais globalement leurs richesses en proies sont assez faibles se situant entre 4 et 10 espèces selon les catégories d'âges. Les jeunes hiboux grand-ducs apparaissent plus nettement omithophages que les adultes avec 90 % d'oiseaux dont Passer sp. (A.R.% = 56 %: 13 % 44,4 %) et Carduelis chlorés (A.R.% = 30 fre: B%= 23.1 %). Les rongeurs suivent avec Rama MW (A.R.% = 10 %rH% = 30.2 %). De même, les oiseaux se classent au premier rang (A.R.% = 41.9 99: B%= 43.5 %), suivis par les rongeurs (38.7 B% = 53,8 %) avec Mus spretus (A.R.% = 35.5 64: 13% = 36.4 %) et Ramus rattus (B% = 17.4 %) et les Insectes avec Glyllotalpa grylloralpa (A.R. % = 16.1 %). La diversité des proies des jeunes est relativement plus faible (1.51 bits en 2017) que celle notée pour les adultes pourtant la valeur de If atteint 2,85 bits en 2018. Lit. encore il existe une certaine tendance à l'équilibre entre les effectifs des espèces proies aussi bien au juvinilles (E = 0,8) qu'au adultes (E = 0.9). En 2016 les ossements les plus détériores par les adultes d' Rubobubosont l'avant-eninc (P.F. = 100 %), l'omoplate = 98,3 %) et le tibia (P.F. = 94,4 %). Les parties les moins fragmentées sont la métacarpe (RF. = 41 %) et l'humérus (P.F. = 50 %). En 2017 les ossements des oiseaux-proies les plus brisés sont l'avant-cninc(P.F. = 98.3 %). l'omoplate (P.F. = 91.4 %) et k tibia (P.F. = 88.7 %). Les parties les plus conservées sont le tarsométatarse (P./7. = 22,7 %), le métacarpe (P.F. = 25 %), et l'humérus (P.F. = 32,4 %). Pour ce qui concerne la fragmentation des os, en 2016 par rapport à 694 éléments osseux de la proie .4/us spretus trouvés dans les pelotes d Rubobubo. le pourcentage moyen de fragmentation est élevé étant égal à 83.7 %. Ce taux est encore plus important en 2018 aneignant 91.5 % lest «min. Ir heig (ln nc rIgn airain por Inc arlultn cl' Ri/holm/ho est mains élevé aussi bien en 2016 (75,2 %) qu'en 2017 (60.7 %). Cependant les jeunes du Hibou moyegrand-duc fracturent davantage les os des oiseaux (78.9 % < P.F. % moyen < 88 %). Les avant-crânes, les tibias et les omoplates le sont encore plus (P.F. % = 100 %). Il en est de méme pour la fragmentation des os de Mus spraus(PS = 74,4 %). Pour ce qui concerne la reproduction des pesées des pontes cl'Bubobubo émises en 2017 dans la station d'étude sont faites : les poids moyens des œufs se situent entre 22 et 23,5 g. (moy. = 22,5 3 039 g). Les mesures effectuées montrent que les valeurs de la longueur fluctuent entre 40 et 47 mm (moy. = 42.03 ± 2.82 mm) et que celles du grand diamètre se situent entre 31.2 et 32.7 mm (moy. = 32.08 ±0.58 mm). Comme analyse statistique. le test du Khi-2 ) met en évidence une différence très hautement significative entre les deux années d'étude 2016 et 2018 en fonction des espèces-proies notées dans les pelotes de Bubobubo récoltées à Jdbel Tarte. La môme technique statistique utilisée motte l'existence d'une différence tués hautement significative entre les individus adultes et juvinilles en fonction des proies trouvées dans ks pelotes &Asia ours. Par rapport aux proies recueillies des pelotes des adultes de Rubobuboen 2016 et en 2017 ainsi qu'on 2018. l'analyse factorielle des correspondances montre plusieurs groupements dont celui des espèces présentes seulement chez les jeunes en 2016 comme Odonnaa algerica (005), Pycnonotus barbatus (019) et Crocidura russtda (031). Une seule espèce est particulière à la station Baraki en 2007, c'est Fringillacoelebs (022). Le nuage de points qui correspond au adultes en 2018 =frime des espèces telles que Goglu, bimaculatus (003). Goglu:alpe gryllotalpa (004) et Sturnus%tdgaris (025).
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    Influence de la région et de la plante hôte sur quelques paramètres écologiques de Lepidosaphes beckii Newman, 1869 (Hom : Diaspididae) en Mitidja
    (2023-06-25) ZAABTA, Insaf
    Le présent travail met en évidence l’étude de la dynamique des populations de Lepidosaphes beckii ainsi que l’étude de l’impact de son parasite Aphytis.lepidosaphes durant deux années d’étude 2017 et 2018, dans un verger d’oranger à Rouiba et verger de clémentinier à Sidi Moussa. Ces connaissances nous permettrons de déterminer une méthode de lutte efficace et adéquate pour chaque région. L’étude montre que L.beckii développe trois générations annuelles durant les années d’étude : une première automnale, une deuxième printanière et une troisième estivale. Par ailleurs, cette cochenille présente une affinité très marquée pour la face inferieure des feuilles dans la région de Rouiba, et la face supérieure dans la région de Sidi Moussa. La mortalité naturelle de cette cochenille est d’ordre climatique pour les jeunes stades et physiologique pour les femelles adultes. La fécondité présente également trois périodes de ponte avec un décalage de quelques jours à deux semaines entre les deux années et entre les deux plantes hôtes : une ponte automnale, printanière et estivale. Les ennemis naturels de L.beckii dans la région de Rouiba, elle est le résultat de l’action du parasitoïde A.lepidosaphes. Les résultats des fluctuations montrent que ce parasitoïde développe aussi 3 générations annuelles : une génération automnale, une génération printanière et une génération estivale, il hiverne sous forme de larves âgées dans les populations de la cochenille, et il se trouve là où son hôte est plus abondant. A.lepidosaphes attaque également les différents stades mais manifeste une préférence marquée pour les femelles adultes qui lui offrent les conditions nutritionnelles pour son développement optimal. Le taux de parasitisme global enregistre 22,54% chez L.beckii, ce taux reste faible pour contrôler les populations de la cochenille.
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    Ecologie de Lepidosaphes beckii Newman, 1869 (Homoptera : Diaspididae) et sa relation avec ses parasitoïdes du genre Aphytis dans deux vergers citricoles de la zone orientale d’Alger
    (2023-06-22) AGAGNA, Yasmina
    Le présent travail s’intéresse à l’étude de l’écologie de Lepidosaphes beckii Newman, ravageur important des agrumes de la zone orientale d'Alger : Rouïba et Heuraoua au cours de la période 2016/2018. Etant donné que la cochenille reste l’espèce la plus abondante et économiquement très importante, nous a conduit à approfondir nos connaissances sur l’écologie évolutive de cette espèce et sa relation avec les conditions environnementaux des deux régions d’étude. Les résultats montrent que L.beckii développe 3 générations à Rouiba et 4 générations à Heuraoua par an. Par la méthode dégrée- jour, on a pu mettre en évidence la présence le meme nombre de génération indiqué dans la deuxième partie de nos résultats. Ceci en relation directe de l’effet simultané de l’interaction entre les conditions climatiques et microclimatiques, la phénologie de la plante hôte et les conditions environnementales des deux régions d’études. En ce qui concerne la distribution spatiale, la cochenille s’installe beaucoup plus sur la face inférieure des feuilles dans la localité de Heuraoua et sur les rameaux à Rouiba. Cette différence est probablement liée aux conditions microclimatiques et l’état physiologique de l’organe végétal. . Les feuilles restent la partie la plus exposées à ces aléas climatiques d’où la mortalité naturelle atteint 50,38%, et il semblerait également que l’épaisseur de l’écorce des rameaux et la rugosité des épidermes restent des endroits défavorables induisant un taux de mortalité naturelle de 46,60% sur cet organe. L’analyse de l’évolution des populations des parasitoïdes du genre Aphytis démontre une synchronisation parfaite avec leur hôte L. beckii. Il semblerait qu’A. lepidosaphes est mieux adapté aux basses températures. D’un autre côté, les populations d’A. melinus atteignent leur maximum pendant la période estivale (de juin à août) et ce durant les deux années d’étude. La deuxième partie traite l’écologie fonctionnelle Toutefois, les relations écologique entre L. beckii et de ses deux parasitoïdes permet de comprendre le mécanisme de distribution de deux parasitoïdes signalent essentiellement que A. melinus parasite L. beckii avec taux de 27,12 %, alors que son parasitoïde indigène A. lepidosaphes a montré un impact parasitaire relativement faible de l’ordre de 1,55%. La comparaison de la surface des boucliers des femelles parasitées entre les deux localités, montre que ceux notés à Heuraoua sont plus grands que ceux de la région de Rouïba. En effet, l’analyse statistique révèle que pour les jeunes femelles (F = 30,48 ; df. =99; p < 0,0001) ainsi que pour les femelles adulte (F=63,92; df.=99; p < 0,0001), les boucliers des femelles parasitées provenant de Heuraoua sont plus grands que ceux de la localité de Rouïba ceci incite une activité inhabituelle d’A. melinus nouveau parasitoïde sur cette diaspine à Heuraoua. La constitution du sol et la qualité des éléments nutritifs ont un effet majeur sur l’aspect morphologique des femelles ainsi que sur l’abondance de L. beckii. Il ressort bien que l’étude de l’écologie nutritionnelle de la cochenille virgule sur le Citronnier dans les deux localités à une importance majeure puisqu’elle nous informe sur la relation entre la performance biologique de ce ravageur et la qualité nutritive de sa plante hôte. De plus, ces résultats peuvent être considérés comme un des indicateurs importants de la dynamique des populations de la chaine trophique cochenilleparasitoïdes
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    Utilisation des ressources trophiques, par une population du Crapaud berbère (Amietophrynus mauritanicus, Schlegel, 1841), inféodée au périmètre du Barrage du KSob (MSila-Algérie)
    (2022-06-29) HAMDANI, Mourad
    L’étude a été réalisée dans le périmètre du K’sob (région de M’Sila) durant 24 mois des années 2015 et 2016, dans le but de déterminer le régime alimentaire du crapaud berbère (Amietophrynus mauritanicus, Schlegel, 1841) d’une part ; de l’autre part, elle met en évidence la dynamique spatio-temporelle de cet anoure insectivore dans un bioclimat semiaride, cas du périmètre du K’sob. Les résultats obtenus ont révélé une diversité importante : 5 classes sont notées avec une dominance de la classe des Insecta (75,29%). La richesse totale en espèces est égale à 59 espèces correspondant à 16 ordres et 35 familles dont l’ordre le plus présent est celui des Hymenoptera avec une fréquence de 49,05%. Au sein des Hymenoptera, la famille des Formicidae est la plus représentée (46,77%). Notre étude menée sur la répartition spatio-temporelle du Crapaud berbère Amietophrynus mauritanicus, dans le périmètre du K’sob, montrent l’abondance du crapaud berbère en période estivale suivi par l’Automne puis le printemps (respectivement : 37.8%, 32.1% et 30.1%). Alors qu’en hiver, rien n’a été enregistré pour cette espèce de crapaud. Toutefois, le crapaud berbère est abondant, en printemps, dans le milieu naturel (66.7% - 38.5%) et le milieu cultivé (41.7% - 46.2%). Dans les Agglomérations, les taux sont élevés durant l’Eté (42.3% - 37.5%) et l’Automne (42.3% - 45.8%). L’étude du régime alimentaire du Crapaud berbère, Amietophrynus mauritanicus, réalisé dans la région de M’Sila (périmètre du K’sob) ; est basée sur l’analyse des crottes qui sont recueillies Au cours des années 2015 et 2016. Les 97 crottes analysées contiennent 10018 Taxons-proies qui se répartissent entre cinq classes dont la plus importante est celle des Insectes. Parmi ces derniers, les Hyménoptères viennent largement en tête dans le régime alimentaire du Crapaud berbère avec 9386 individus et occupent la plus grande proportion avec une fréquence de 93,69%. Les Taxons-proies les plus consommés par le Crapaud berbère sont Messor barbara (96,39%) et Camponotus erigens (93,44%). L’indice de diversité des espèces ingérées par le Crapaud berbère est égal à 1,68. Alors, le régime alimentaire de cet insectivore de la région de M’Sila reste donc plus au moins diversifié. Avec une valeur de 0,46, l’indice de répartition tend vers 0, ce qui nous permet de dire que les effectifs des Taxons-proies consommés par le Crapaud berbère ont tendance à être en déséquilibre entre eux.
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    Activité anti leishmanienne de quelques plantes spontanées Algériennes vis-à-vis de Leishmania major
    (2022-06-26) BENELMOUFFOK, Amina-Bouchra
    Activité antileishmanienne de quelques plantes spontannées Algériennes vis-à-vis de Leishmania major Objectifs : Evaluer l’activité antileishmanienne de quelques plantes spontanées Algériennes à savoir : Artemisia campestris, Anethum graveolens, Ruta montana, Thymus pallescens, Thymus vulgaris, Inula viscosa, Calotropis procera, Colocynthis vulgaris et Peganum harmala vis-à-vis de Leishmania major. Méthodes : Les plantes ont été récoltées principalement dans les régions steppiques d’Algérie. L’extraction des huiles essentielles (HEs) a concerné (05) plantes à savoir : Artemisia campestris, Anethum graveolens, Ruta montana, Thymus pallescens et Thymus vulgaris, a été réalisée par hydro-distillation, puis analysée par chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse (CG/MS). L’extraction des extraits totaux des plantes suivantes : Inula viscosa, Calotropis procera, Colocynthis vulgaris et Peganum harmala a été réalisée par macération dans un solvant et leur identification par les tests phytochimiques. Les activités antileishmanienne et cytotoxique de nos plantes ont été réalisées in vitro par le test colorimétrique au bromure de 3-(4,5- diméthylthiazol-2-yl)-2,5- diphényltétrazolium) MTT. Résultats : En ce qui concerne les huiles essentielles, quatre espèces sur cinq ont montré une activité antileishmanienne. L’HE de Ruta montana riche en cétones avec (77,6%) de 2- undécanone n’a montré aucune activité. Les HEs de Thymus pallescens avec 59,15% de carvacrol et de Thymus vulgaris avec 56,80% de thymol ont montré une activité contre les promastigotes de Leishmania major mais une cytotoxicité contre les cellules macrophagiques Raw 264.7. L’HE d’Artemisia campestris riche en monoterpènes hydrocarbonés et l’HE d’Anethum graveolens renfermant 23,86% de myristicine ont montré une bonne activité contre Leishmania major avec respectivement, une CI50 de 14,02±0,18 μg/ml et 13,83±0,30 μg/ml. Elles ont exprimé une faible cytotoxicité avec des CC50 de 183 ±0,18 μg/ml et CC50 de 158,1 ± 0,22 μg/ml et des indices de sélectivité (IS) de 13,05 et 11,43 respectivement. Quant aux extraits totaux, les quatre espèces ont révélé la présence de composés azotés où Peganum harmala réputé pour sa richesse en alcaloïdes par rapport aux autres espèces étudiées, de composés phénoliques et de composés terpéniques (hétérosides). Ces quatre plantes ont montré une activité antileishmanienne avant traitement au MTT. Cependant, après traitement avec celui-ci deux des quatre extraits ont interféré avec le réactif à savoir : Peganum harmala et Calotropis procera. Quant aux deux autres extraits, Colocynthis vulgaris a exprimé un meilleur pouvoir parasitaire par rapport à Inula viscosa avec des CI50 égales 31,74±0,9 et 126,3±1,6 μg/ml respectivement. Pour des raisons sanitaires (COVID19), nous n’avons pas été en mesure de mener, à bien et à terme l’activité cytotoxique de ces deux plantes. Conclusion : Artemisia campestris et Anethum graveolens peuvent être considérées comme une initiation aux traitements naturels des leishmanioses. Anethum graveolens mérite plus d’attention puisque c’est la première mention de l’activité antileishmanienne que nous rapportons. Quant à Colocynthis vulgaris et Inula viscosa une activité sur les cellules macrophagiques est nécessaire pour compléter l’étude
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    Place de la punaise verte Nezara viridula (Hemiptera, Pentatomidae) au sein de la biocoenose de 8 cultures maraîchères dans l’Est de la Mitidja
    (2022-01-04) MERIEM, Ahlem
    Place de la punaise verte Nezara viridula (Hemiptera, Pentatomidae) au sein de la biocoenose de 8 cultures maraîchères dans l’Est de la Mitidja Le présent travail porte sur la place de la punaise verte Nezara viridula au sein de la biocoenose de huit cultures maraichères tomate, fève, oignon, courgette, laitue, navet, persil prés d’Ouled Hadadj et fraise prés de Règhaia dans l’Est de la Mitidja pendant toute l’année 2019 avec les techniques des pots Barber, assiettes jaunes et capture à la main. Les invertébrés capturés dans les pots Barber et inventoriés appartiennent à 4 classes, 13 ordres et 57 espèces avec 81 individus de la punaise verte Nezara viridula pour ce qui est de la culture de la tomate. Pour la culture de la fève nous avons compté 38 espèces appartenant à 4 classes et 13 ordres. Pour la culture de l’oignon nous avons trouvé 36 espèces appartenant à 3 classes et 10 ordres. Pour la courgette nous avons comptabilisé 42 espèces qui appartiennent à 4 classes et 12 ordres. Pour la laitue nous avons trouvé 51 espèces appartenant à 3 classes, à 13 ordres. Au sein des 43 espèces capturées au niveau de la culture de navet et appartenant à 3 classes et 11 ordres, nous avons noté la présence d’un seul individu de la punaise verte Nezara viridula. Pour le persil, nous avons noté 3 classes, 11 ordres et 25 espèces. Pour la fraise, nous avons comptabilisé 24 espèces appartenant à 11 ordres et 3 classes. Lors de l’inventaire des invertébrés capturés dans les assiettes jaunes pour ce qui est de la culture de la tomate, les arthropodes appartienent à 3 classes, 11 ordres, et 89 espèces avec 67 individus de la punaise verte Nezara viridula. Pour la fève nous avons capturé 58 espèces appartenant à 8 ordres et 2 classes. Au niveau de l’oignon nous avons capturé 42 espèces appartenant à 10 ordres et 3 classes. Pour la courgette 44 espèces appartenant à 10 ordres et 4 classes ont été piégées. Concernant la laitue nous avons comptabilisé 50 espèces appartenant à 3 classes et 13 ordres. Au niveau du persil, 40 espèces ont été dénombrées, appartenant à 2 classes, à 7 ordres. Pour la fraise 20 espèces sont notées appartenant à 2 classes et à 5 ordres. La punaise verte Nezara viridula est présente au total avec 211 individus seulement dans la culture de tomate et l’absence totale au niveau des autres cultures ce qui confirme sa préférence pour les tomates. L’inventaire de la punaise verte réalisé grâce au trois méthodes utilisées dans la tomate nous a permis de recenser un total de 211 individus de la punaise verte Nezara viridula reparties en 13 L1, 10 L2, 16 L3, 23 L4, 56 L5 et 93 adultes. L’observation des 93 individus adultes de la punaise verte Nezara viridula qui ont été capturés pendant les échantillonnages sur la tomate nous a permis de noter la présence de 27 mâles et 66 femelles. L’évaluation de la sex-ratio de Nezara viridula montre que les femelles sont plus nombreuses que les mâles. Parmi les 93 individus adultes, il y avait 34 individus de Nezara viridula qui étaient parasités par la mouche Trichopoda pennipes (Diptera, Tachinidae).
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    Ecologie de deux bioagresseurs des agrumes, Lepidosaphes beckii Newmann (Hom : Diaspididae) et Icerya purchasi (Hom : Monophlebidae) dans la région de Rouiba et Sidi Moussa
    (2021-09-22) BOUKHOBZA, Lalia
    Le thème traité durant notre étude, met en évidence d’une part l’étude de la bioécologie des populations de Lepidosaphes beckii (Newman, 1869) sur oranger dans la région de Rouiba avec une nouvelle approche relative à sa relation avec les parasites hyménoptères Aphelinidae et d’autre une étude menée à Sidi Moussa sur la bioécologie d’Icerya purchasi (Maskell, 1879) (Monophlebidae) sur clémentinier en mettant l’accent sur la biologie et l’incidence de son prédateur vorace R. (Novius) cardinalis (Mulsant, 1850). L’étude de la dynamique des populations montre que L.beckii sous les conditions climatiques de la Mitidja présente un chevauchement de trois générations sur l’oranger : automnale, printanière et estivale. Sa distribution spatio-temporelle montre que les saisons printanière et automnale sont les plus favorables à son développement avec une préférence de fixation marquée pour le centre (38,17%) et l’est (22,12%) de l’arbre et qu’elle se développe mieux sur la face inférieure ( 56,31%) des feuilles que sur la face supérieure (35,59%) et les rameaux (8,10%). La ponte chez L.beckii également présente trois périodes : une ponte automnale, printanière et estivale où la fécondité printanière reste la plus importante. Les femelles fixées au centre (43,66 oeufs/femelles) de l’arbre et sur la face supérieure (27,40 oeufs/femelle) des feuilles présentent les plus fortes fécondités. Quant à l’incidence des ennemis naturelle, elle est le résultat de l’action des espèces hyménoptères ectoparasites : A.lepidosaphes sur les femelles (23,89%) et les mâles (19,11%), A.chrysomphali et A.proclia sur les larves du 2ème stade mâle (7,01%), et d’une seule espèce endoparasite, Aspidiotiphagus citrinus sur les larves de 2ème stade femelle (24,82%). Notons que c’est la première fois en Algérie, que l’on observe la présence de ces parasitoïdes sur les formes larvaires de la cochenille. Le taux global du parasitisme est (23,24 %). il est relativement plus important en automne et en été. L’activité des parasitoïdes de la cochenille passe par deux périodes : automnohivernale et printano-estivale. En revanche, L’activité et la distribution spatio-temporelle des parasites est une conséquence directe à la fois à l'existence de conditions climatiques favorables et à la densité d'une bonne proportion du stade cible. Chez ces larves, la fluctuation du parasitisme passe par deux principales périodes : automno-hivernale et printano-estivale et la fluctuation de l’incidence parasitaire chez les adultes est marquée par trois périodes d’activité intense : automno-hivernale, printanière et estivale Le suivi des fluctuations des populations de la cochenille australienne I purchasi durant les deux années d’étude (2017 et 2018), a mis en évidence la présence de trois générations sur le clémentinier à Sidi Moussa : une printanière, une estivale et une troisième automnale. Avec trois périodes d’activité et de ponte en 2017 débutent un peu tard par rapport à l’année 2018. Ce décalage de développement des populations de la cochenille, dépend des conditions climatiques locales et nutritionnelles. L’hivernation se fait au stade jeune femelle et femelle adulte associé aux larves du 2ème et de 3ème stade. La cochenille est abondante durant la saison automnale et estivale. Par ailleurs, I.purchasi présente une affinité très marquée pour les rameaux (70 %) du clémentinier. La fécondité moyenne de la cochenille australienne sous les conditions algériennes varie de 612 à 618 oeufs pondus par femelle. L’incidence de prédation révèle que Novius cardinalis se manifeste avec des taux de prédation variant de 37,18 % (2017) à 51 % (2018) dans les populations d’I.purchasi sur clémentinier. Notons que l’activité prédatrice de la coccinelle passe par trois périodes : automnale, printanière et estivale. Le rapport prédateur-proie a été meilleur au cours de la période allant du mois d’aout à décembre durant la première année. Alors que, au cours de la seconde année, il a été le meilleur durant la période du mois de juillet au mois de novembre. L’étude de la distribution spatio-temporelle montre qu’il y a une synchronisation parfaite entre la fluctuation des populations d’I.purchasi et son prédateur associé Novius cardinalis. Du point de vue biologique, R.cardinalis développe 3 générations annuelles : une génération printanière, une génération estivale et une génération automnale. est une conséquence directe à la fois à l'existence de conditions climatiques favorables et à la densité de l’hôte. Ce présent travail nous a permis de développer les principales particularités écologiques et biologiques de L.beckii et I.purchasi et ses relations abiotique et biotique dans une biocénose.
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    Myrmecofaune (Hymenoptera, Formicidae) du Parc National de Djurdjura (Nord d'Algérie), sociogénétique et contribution à l’étude du régime alimentaire de la fourmi Tapinoma magnum (Mayr, 1861)
    (2021-09-13) LABBACI, Asma
    Pour le présent travail trois aspects principaux sont pris en compte, le premier est consacré pour l’étude de la myrmécofaune du parc national de Djurdjura, le second traite le régime alimentaire de la fourmi T. magnum, et le dernier concerne l’étude da la sociogénétique de cette fourmi invasive. Deux méthodes d’échantillonnages sont appliquées pour la capture des fourmis, la méthode des pots-Barber et la capture directe à la main, durant la période qui s’étale entre mars 2016 et aout 2017. Avec la méthode des pots Barber, 1499 individus de Formicidae sont capturées. Appartenant à 25 espèces et 12 genres. T. magnum est l’espèce la plus abondante dans le site 1, tant dis que Camponotus cruentatus est l’espèce la plus marquée dans les deux sites. Concernant la méthode de la capture à la main, 1186 individus sont récoltés, avec un total de 17 espèces. T. magnum est l’espèce la plus abondante dans les 3 sites. La contribution à l’étude du régime alimentaire de T. magnum montre que cette fourmi est une espèce omnivore, sélective, et agressive envers les autres espèces de fourmis. A l’aide de marqueurs microsatellites, nous avons analysé l’organisation socio-génétique de l’espèce invasive T. magnum une espèce répandue dans la région méditerranéenne. Nos résultats montrent qu’elle a une organisation sociale polygyne, sous les deux hypothèses testées (monoandrie et polyandrie). Les groupes de pleines soeurs partagent parfois la même reine mère avec d’autres ouvrières du nid voisin.
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    Biosystématique des Hyménoptères parasitoïdes piégés dans les assiettes jaunes en soles de Solanacées dans la partie orientale de la Mitidja
    (2021-07-18) AITAIDER, Lina
    Cette étude est menée au cours de la période allant de 2018 à 2020, au cours de laquelle une première synthèse sur les Hyménoptères parasitoïdes est réalisée dans la région de Boumerdes (Mitidja) en Algérie. Elle comprend 2 volets. Le premier est un inventaire des espèces capturées dans les assiettes jaunes. Le second porte sur les critères morphologiques de quelques familles et espèces d’Hyménoptères. De nombreuses espèces d’Arthropodes y compris des Hyménoptères parasitoïdes sont capturées dans des pièges jaunes. Lors de l’inventaire des Invertébrés dans la culture du poivron, 330 individus sont piégés. Ils appartiennent à 4 classes, à 12 ordres, à 65 familles et à 93 espèces. Il est à remarquer que l’ordre des Diptera participe très fortement avec 88 individus. Les Hymenoptera participent avec 67 individus (F.C. % = 20,3 %). Dans la culture de la pomme de terre, 522 individus sont recensés réparties entre 4 classes, 12 ordres et 67 familles. L’ordre des Diptera participe très fortement avec 207 individus (F.C. %= 39,1 %) et celui des Hymenoptera avec 66individus, Dans la culture de tomate, 594 individus sont recensés répartis entre4 classes, 12 ordres et 71 familles. L’ordre des Homoptera se retrouve en première position avec avec 199 individus (F.C. % = 33,6 %), suivi par ceux des Diptera avec 132 individus (F.C. % = 22,3 %) et des Hymenoptera avec 90 individus (F.C. % = 15,2 %). Les Hyménoptères capturés sont placés dans des éppendorfs et la détermination est effectuée par la suite, à l’aide des clés dichotomiques et de chercheurs spécialistes. D’après les résultats 137 individus d’Hyménoptères parasitoïdes sont recensés. Ils sont répartis entre 14 familles et 7 super-familles. Il est à remarquer que la famille des Braconidae participe très fortement avec 35 individus, suivie par celles des Platygasteridae avec 18 individues et des Figitidae avec16 individus. La famille des Bethylidae et celle des Megaspilidae sont les moins présentées avec 1 seul individu chacune. Parmi les espèces capturées, il est à signaler 4 nouvelles espèces pour l’Algérie, soit Ceraphron krogmanni (Ceraphronidae), Belytasp. (Diapriidae),Trissolcus sp. (Platygasteridae) et Exalonix sp. (Proctotrupidae). Une clé d’identification est proposée pour les familles des Hyménoptères parasitoïdes échantillonnées.
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    Ecologie trophique du hérisson du désert Hemiechinus aethiopicus ehrenberg 1833 (mammalia : erinaceidae) dans la région de Laghouat
    (2021-07-28) KADDOURI, Mohamed Amin
    L’étude a été réalisée dans la station de Mrigha , située dans la commune de Laghouat - Algérie. Dans cette région subsiste une population de hérisson du désert, Hemiechinus aethiopicus (Ehrenberg, 1833) sur laquelle nous avons tenté d’étudier et d’expliquer l’écologie trophique par l’analyse microscopique de 320 crottes entre Mars et octobre durant deux années consécutives (2013-2014). Le Hérisson du désert occupe une large aire de distribution en Algérie. Sa limite septentrionale est la wilaya de Laghouat en bordures des zones steppiques. L'entomofaune de la station d’étude est très diversifiée. Les coléoptères des genres Harpalus , Otiorrhynchus et Pimelia demeurent les plus abondants. Chez les fourmis, ce sont surtout le genre Messor et Tapinoma qui sont les plus abondantes. La saison estivale demeure très favorable pour le développement de cette myrmécofaune dans cette région. L’alimentation de cet animal présente deux aspects : au printemps, le hérisson élargit son spectre alimentaire à toutes les catégories disponibles ; les insectes constituent en cette période un excellent apport de protéines qui serviront au développement des embryons lors de la gestation. En été, ce sont surtout les hyménoptères formicidés qui forment son menu. Enfin en automne, un léger retour des coléoptères et des isoptères mais les hyménoptères restent les plus prépondérants dans l'alimentation de cet animal
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    Etude de la dynamique et de la bioécologie des populations du criquet pèlerin (Schistocerca gregaria, Forskal 1775) au Sahara algérien
    (ENSA, 2015-03-09) BENSAAD, Hamid
    Etude de la dynamique et de la bioécologie des populations du criquet pèlerin Notre travail a porté sur la dynamique et la bioécologie des populations du criquet pèlerin en période de forte activité et sur la cartographie des zones de reproduction acridienne réalisée à partir de la distribution des signalisations de larves et de femelles en ponte. La première partie de l'étude a été réalisée grâce à l'exploitation au niveau de RAMSES V3 de 22.500 enregistrements géoréférencies représentant les relevés de terrain récoltées par les prospecteurs depuis 1987 jusqu'à 2013. Le dénombrement des essaims et le suivi chronologique de leur déplacement entre les régions montrent que l'Algérie durant les invasions est confrontée à deux mouvements d'infiltration de criquets qui sont favorisé particulièrement par les vents. Des infiltrations de faible importance venant du Mali et du Niger se produisant en automne au niveau de l'extrême sud à travers trois couloirs de passage, et des infiltrations venant du Maroc et de la Mauritanie en période printanière se déroulant le long des piémonts de l'Atlas saharien. Le criquet durant l'invasion en Algérie effectue une seule génération. Le début de l'activité larvaire au niveau du Sahara central et au niveau de l'Atlas saharien commence à partir du mois d'avril et s'achève au mois de mai et juin tandis qu'au niveau du nord de l'Atlas saharien ct des hauts plateaux, elle débutc cn juin ct s'achève cn juillet. Les régions les plus infestées par les criquets pèlerin en période d'invasion sont situées au niveau du piémont de l'Atlas saharien, particulièrement Djelfa, Laghouat, El Bayadh, Naâma et Biskra. La deuxième partie a porté sur quelques aspects bioécologiques du criquet pèlerin durant les deux résurgences de 2012 ct 2013. Dans cette étude, il a été noté que l'installation et la reproduction des criquets durant les printemps de 2012 et 2013 au niveau de ces zones a été favorisé par les pluies automnales de l'année précédant la résurgence et leur déplacement a été à la faveur de vents exceptionnels. La quasi-totalité des signalisations ont été localisées dans des oueds des deux régions. La durée moyenne du développement embryonnaire et larvaire dans les conditions naturelles a été estimée à deux mois pour les deux régions d'étude. Les espèces végétales ayant une forte corrélation avec toutes les variables acridiennes à savoir les ailés solitaires, les ailés transiens et les larves au niveau d'Illizi sont: Schouwia purpurea ( Brassicaceae) et Astragalus vogelii ( Fabacées) et au niveau de Béchar sont: Diplotaxis hara (Bracicaceae) et Cotula cinerea (Asteraceae). La cartographie des larves et des femelles en ponte par degré carré a montré qu'un total de 25 degrés carrés a été concerné par la reproduction du criquet pèlerin en Algérie, soit 291.600 km' englobant les zones de oued Dlizi, In Salah, Ahnet, Mouydir, Tin Tarabine, In Guezzam, Bordj Badji Mokhtar, la Vallée de la Saoura, Tabelbala avec une haute fréquence de présence au niveau des zones agricoles de Adrar. Les différents diagrammes réalisés à partir des mesures morphométriques prises sur 57 mâles et 54 femelles ont fait ressortir que les populations mâles et femelles qui évoluent dans les deux Sahara (méridional et central) pour les années 2010, 2012 et 2013 sont de statuts Solitaire et des transiens et aucun individu grégaire n'a été décelé.