Département Zoologie Agricole
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Item Bioécologie et régime alimentaire de quelques rapaces dans différentes localités en Algérie : cas du Faucon crécerelle (Falco tinnunculus Linnaeus, 1758), de la Chouette effraie (Tyto alba Scopoli, 1759), de la Chouette hulotte (Strix aluco Linnaeus, 1758), de la Chevêche d’Athéna (Athene noctua Scopoli, 1769), du Hibou moyen-duc (Asio otus Linnaeus, 1758) et du Grand-duc ascalaphe (Bubo ascalaphus Savigny, 1809)(2002-11-05) BAZIZ, BelkacemL’étude du régime alimentaire du Faucon crécerelle dans un milieu suburbain à El Harrach, à travers l’analyse de 303 pelotes de réjection récoltées entre 1997 et 2000, montre la dominance du moineau hybride Passer domesticus × P. hispaniolensis (24,1 %). En termes de biomasse ingérée, le moineau hybride présente le taux le plus élevé avec 58,8 %. Le menu des jeunes Falco tinnunculus est basé surtout sur le moineau hybride (33,7 %). En biomasse, parmi les proies des jeunes faucons, Passer domesticus × P. hispaniolensis vient en tête avec 61,7 %. Dans un milieu agricole à Dergana, l’analyse de 29 pelotes estivales-automnales montre que les insectes (64,5 %) dominent, avec une forte représentation des Orthoptères (37,8 %). La biomasse la plus élevée concerne Passer domesticus × P. hispaniolensis (33,1 %). Pour installer leurs nids, les faucons crécerelles changent d’endroit d’une année à l’autre, délaissant les arbres mais préférant les bâtiments. La hauteur des nids varie entre 4 et 18 m. La femelle pond 5 œufs (avril 1999) à 6 œufs (avril 2000), pesant chacun en 1999 entre 18,7 et 21,8 g (20,73 ± 1,17 g). Ils mesurent 40,40 mm × 30,66 mm en 1999. Le succès de reproduction en 1999 est de 100 %, avec 3 oisillons envolés. Il est en 2000 égal à 83,3 %, avec 5 jeunes envolés. Dès le premier jour, les trois jeunes présents au nid présentent des poids différents, entre 16,2 g et 20,0 g. Au 27ᵉ jour, les poids des poussins fluctuent entre 190 g et 214 g. Chez la Chevêche d’Athéna, l’étude du régime alimentaire dans différentes stations a porté sur l’analyse de 363 pelotes de réjection. Au total, 6 827 proies ont été déterminées, correspondant à 249 espèces animales. Les arthropodes, dont les insectes, occupent les premières places, avec : Carabidae sp. indéterminé (25,7 %), Messor sp. (12,8 %), Anisolabis mauritanicus (11,2 %), Rhizotrogus sp. (4,0 %). Sur le littoral, les Coléoptères (59,9 %) sont les plus consommés par Athene noctua glaux. Par contre, sur les Hauts Plateaux, ingurgités par Athene noctua saharae, les Coléoptères (36,4 %) occupent la seconde place derrière les Hyménoptères (45,1 %). La ponte de la Chouette effraie en Algérie débute en janvier ou février, avec une taille moyenne de 3 à 4 œufs près des lacs Tonga et Oubeira, 3 œufs à Bordj Menaïel et à El Milia, et 2 œufs à Sidi Ali, dans les environs de Mostaganem. L’éclosion se produit environ trois semaines plus tard : en février pour les pontes précoces (lacs Tonga et Oubeira), en mars-avril à Bordj Menaïel, en mai à El Milia, en juin à Souk Ahras, et en octobre à Sidi Ali (Mostaganem) pour les pontes tardives.La reproduction chez Tyto alba semble plus tardive lorsqu’on se déplace vers l’Ouest ou vers le Sud. Le taux d’éclosion varie entre 66,7 % et 100 %. L’analyse des pelotes de réjection de la Chouette effraie, récoltées dans plusieurs localités en Algérie, montre que les mammifères interviennent dans son régime alimentaire à hauteur de 54,7 %. Les rongeurs, à eux seuls, représentent 48,3 %, et sont fortement consommés dans les différents milieux, sauf en zone suburbaine. En 1999, un couple de Strix aluco s’est reproduit à El-Harrach dans une cavité du tronc d’un Fraxinus berlandieri. À la mi-avril, la femelle a pondu 4 œufs (longueur moyenne : 44,6 ± 0,76 mm ; poids moyen : 36,8 ± 1,04 g), qui ont éclos le 5 mai. Les jeunes d’un jour pèsent en moyenne 25 g, et atteignent, au 6 juin, un poids compris entre 278 et 349 g. L’analyse de 850 pelotes d’adultes récoltées entre 1995 et 1999 montre que les oiseaux sont les proies les plus consommées (40,1 %), en particulier le moineau hybride Passer domesticus × P. hispaniolensis (AR% = 16,5 % ; B% = 15,3 %). L’examen du contenu de 52 régurgitats de jeunes de la Chouette hulotte, récoltés en juin et juillet 1999 dans le même site, montre également une dominance des oiseaux (AR% = 44,3 %), notamment le moineau hybride (AR% = 15,6 %) et Streptopelia senegalensis, qui arrive en tête pour la biomasse (B% = 22,7 %) qui sont les plus ingurgites. Le régime alimentaire d’Asio otus dans le milieu agricole de Staoueli est caractérisé par la dominance des oiseaux et par une présence relativement importante d’insectes. Les oiseaux, avec 521 individus, représentent 70,0 % du nombre total de proies. Le Hibou moyen-duc de Staoueli semble s’attaquer essentiellement aux oiseaux sociaux tels que le moineau (43,9 %). Dans les pelotes du Hibou moyen-duc ramassées à Oued Smar, Passer sp. est l’espèce la plus consommée avec 38,3 %. Le calcul de la biomasse par espèce-proie montre que le moineau hybride constitue la proie la plus profitable dans le régime alimentaire d’Asio otus à Staoueli, correspondant à 51,2 % de la biomasse ingérée. En revanche, à Oued Smar, c’est Rattus norvegicus qui compose la biomasse la plus élevée avec 54,9 %. L’examen de 200 régurgitats du Hibou grand-duc ascalaphe, récoltés à Béni Abbès, montre la présence de 341 proies. Les rongeurs représentent, en nombre, la part la plus importante du régime alimentaire de Bubo ascalaphus avec 96,2 %. Parmi ces rongeurs, Meriones libycus (19,9 %) et Gerbillus gerbillus (17,9 %) apparaissent comme les espèces-proies dominantes en nombre au sein des captures.Item Effet du parasitisme par Varroa destructor sur les paramètres morphométriques et physiologiques de l’abeille ouvrière dans la région médio-septentrionale d’Algérie(2011-12-04) BELAID, MessaoudaAfin d’étudier l’impact de Varroa destructor sur les paramètres morphométriques et physiologiques de l’abeille, des échantillons d’ouvrières prélevées dans une colonie saine d’Oued Aissi (Tizi Ouzou) ont fait l’objet d’une étude biométrique préliminaire visant à identifier la race d’abeille. De même, l’espèce de Varroa présente dans le rucher d’Oued Aissi a été déterminée. Les résultats obtenus montrent que, parmi les 23 caractères morphométriques étudiés, Varroa destructor réduit principalement la largeur de l’aile postérieure (11 %), plus faiblement la distance entre les deux miroirs à cire (10,5 %), ainsi que la largeur du miroir à cire (14 %), la somme des longueurs des tergites 3 et 4, et le poids corporel des ouvrières (10 %) d’Apis mellifera intermissa. Cependant, aucun effet significatif n’a été détecté pour les angles 31, 33 et 34 de l’aile antérieure, ni pour la longueur du fémur. Sur le plan physiologique, l’impact de Varroa destructor présente un effet immunopathogène, traduit par une diminution significative du poids sec de la cuticule, correspondant à une réduction de 17,8 %. Le poids sec moyen de la cuticule des nourrices saines est de 4,5 ± 0,56 mg contre 3,7 ± 0,83 mg pour les nourrices infestées. Le nombre total d’hémocytes est également diminué : 9 452,85 ± 990,06 cellules/µl chez les individus sains contre 5 842,85 ± 1 486,44 cellules/µl chez les individus parasités, soit une perte de 38,2 %. Une réduction significative de 22,5 % est également observée au niveau de la masse des corps gras. La masse relative mesurée chez les nourrices saines est de 53,8 ± 12,79 % contre 41,7 ± 4,0 % chez les nourrices parasitées. Sur le plan biochimique, les résultats montrent que Varroa destructor n’affecte pas les protéines hémolymphatiques des nymphes aux yeux blancs (47,3 ± 1,25 µg/µl chez les individus sains contre 46,2 ± 0,74 µg/µl chez les individus parasités ; P > 0,05). De même, il n’existe pas de différence significative entre les teneurs en protéines des nymphes aux yeux marron saines (38 ± 5,14 µg/µl) et celles des nymphes aux yeux marron faiblement parasitées (34 ± 7,32 µg/µl). En revanche, les nymphes aux yeux marron fortement infestées (22 ± 2,31 µg/µl) présentent une diminution significative. Chez l’abeille ouvrière, le test de Student montre une diminution significative (P = 0,011) de la teneur en protéines (11 ± 1,81 µg/µl chez les ouvrières saines contre 8,4 ± 0,63 µg/µl chez les ouvrières parasitées), soit une réduction de 23,6 %. Le parasitisme dû à Varroa destructor réduit également les glucides hémolymphatiques de l’abeille ouvrière aux trois stades de développement. De même, chez les nymphes aux yeux blancs et celles aux yeux marron faiblement infestées, la teneur en glucides de l’hémolymphe diminue d’environ 50 %. Pour les nymphes aux yeux marron fortement parasitées, la réduction atteint 69,9 %. Chez les nourrices, l’ectoparasite provoque également une diminution significative des glucides hémolymphatiques, estimée à 19,6 %.Item Recherches quantitatives sur le criquet migrateur Locusta migratoria (Orth. Oedipodinae) dans le Sahara algérien. Perspectives de lutte biologique à l'aide de microorganismes pathogènes et de peptides synthétiques(2006) Allal-Benfekih, LeilaCette thèse présente les résultats relatifs aux populations du criquet migrateur Locusta migratoria (L., 1758) qui ont manifesté des pullulations récemment dans des périmètres irrigués dans le Sahara central algérien. Les études morphométriques montrent que les individus étudiés se rapportent à la sous-espèce cinerascens. Le cycle est décrit et comprend une succession de trois générations. La première, printanière, se développe sur les céréales d'hiver, essentiellement du blé dur ; la seconde et la troisième, printano-estivale et estivo-automnale, se rencontrent dans des champs de sorgho et dans des maraîchages, La première génération se caractérise par une variation temporelle drastique de son sexe-ratio et d'un stress de développement mis en évidence par l'asymétrie fluctuante des élytres grâce à une méthode originale de morphométrie géométrique. Les générations suivantes ont au contraire un sexe-ratio plus équilibré, sans variation temporelle, et peu d'asymétrie fluctuante. Le régime alimentaire de 9 populations naturelles révèle l'originalité des larves de stade 5 par rapport aux larves 4 et aux adultes, ainsi qu'une différence souvent significative entre les 2 sexes. Les expériences de croissance en présencede blé, de sorgho et d'un mélange de graminées spontanées rendent compte des anomalies de croissance des populations développées sur le blé. Pour lutter contre ce ravageur, diverses voies ont été explorées. Sur le terrain,nous préconisons un entretien des champs avec une limitation des graminées adventices. En laboratoire, nous avons testé l'efficacité de trois souches de Baci/lus subtilis sur le TL50 chez les larves L5, la croissance et la résorption des ovocytes des adultes, en utilisant plusieurs modes d'administration. Parmi différentes Cry-toxines produites par Bacillus thuringiensis, seule Cry 1 a montré un effet limitant significatif sur la croissance des larves. Enfin, nous avons testé l'effet de perturbation du fonctionnement ovarien grâce à un neuropeptide extrait de Leptinotarsa decemlineata.Item Biodiversité de l’entomofaune de la tomate: les principaux bioagresseurs dans la région de Mitidja(2022-03-09) DJEBARA, FatihaL’étude a été menée sur l’entomofaune associée de la tomate sous abri plastique dans deux sites situés à Zéralda (Sahel occidental) et à Boudouaou El Bahri (Sahel oriental) au cours de l’année 2015 et 2016. Les données de ce présent travail nous ont permis de mettre en évidence une diversité entomologique composée de 111 taxonsrépartis dans 9 ordres, 51 familles et 115 genres. La station de Boudouaou El Bahri est qualitativement la plus riche avec 86 espèces, celle de Zéralda abrite 82 taxons.L’ordre des Hyménoptère prédomine dans les deux stations avec 33,50 % à Zeralda et 37,80 % à Boudouaou El Bahri de l’effectif total,suivi par celui des Diptères avec respectivement 16.25% et de 21.75 % de l’entomofaune inventoriée dans ces deux derniers sites. Les Coléoptères arrivent en 3ème position avec 15.85%, suivis des Homoptères et Hémiptères. Enfin, les autres ordres en l’occurrence, les Lépidoptères, les Thysanoptères, et les Névroptère sont faiblement représentés Parmi, les espèces les plus redoutables nous citerons : les Aphides avec des espèces Macrosiphum euphorbiae, Myzus persicae, Aphis gossypii et Aulacorthum solani. L’Aleurode Bemisia tabaci marque une activité très intense dans la serre de tomate en raison des conditions climatiques très favorables en cette période à Boudouaou El Bahri. De même, Tuta absoluta considérée aussi comme ravageur majeura été recensée avec des effectifs importants. Concernant, les noctuelles : cinq espèces ont été également capturées ; il s’agit des espèces : Autographa gamma, Agrotis segetum, Chrysodeixis chalcites ,Helicoverpa armigera, et Lacanobia oleracea. Les thrips figurent également parmi les principaux bioagresseurs de la tomate et sont omniprésents avec deux espèces :Frankliniella occidentalis et Thrips tabaci représentée respectivement avec 15,90% et 36,65% de l’effectif total . L’évolution spatio-temporelle des populations des différentes espèces dans les deux sites d’étude a montré que les espèces les plus menaçantes répertoriées dans ce présent travail sont à leur optimum en été et dépend des conditions climatiques, cet aspect mérite d’être approfondi durant le cycle végétatif de la tomate en tenant compte de ces paramètres. L’analyse des données a également révélé la présence d’un important complexe parasites- prédateurs. Cette entomofaune utile est constituée d’une diversité d’espèces d’auxiliaires et joue un rôle dans la régulation des populations des bioagresseurs de la tomate et peut assurer ainsi un équilibre biologique dans les deux stations. Il est important de souligner également que le complexe parasite-prédateur des principaux ravageurs de la tomate marque une forte présence dans les deux zones. Il est représenté par 37,96% de l’effectif total de l’entomofaune répertoriée.Parmi,les parasites nous citerons : les Aphidiphages : Aphedrus sp et Aphidius ervi, l’Aleurodiphage Encarcia formosa endoparasite de Bemesia tabaci. Enfin, l’eulophidae : Neochrysocharis sp est considéré comme le principal parasite de Tuta absoluta dans les deux stations d’étude. Ces auxiliaires trouvent une importante biomasse de nourriture constituée de 62,04% d’espèces d’insectes en majorité des phytophages. Par ailleurs, pas moins de 16 espèces de prédateurs reparties dans cinq ordres et cinq familles ont été répertoriées. La famille des coccinellidae prédomine avec six espèces et regroupe deux aphidiphages: Coccinella septempunctata et Scymnus interruptus. Ces deux prédateurs bénéficient d’une importante biomasse de nourriture composée de 11 espèces de pucerons ; les coccidiphages sont représentés avec deux taxons: Chilocoris bipunctatus et Rhyzobius lophantae. Les aleurodes sont attaqués par deux autres coccinelles en l’occurrence, Clitostethus arcuatus et Stethorus punctillum. La famille des Syrphidae utilisent les pucerons comme nourriture essentielle, il s’agit des espèces Episyrphus balteatus, Eupeodes corolae, Allographa obliqua et Sphaerophoria scripta. Enfin, ces résultats montrent l’importance et l’intérêt de développer la lutte biologique à l’égard des espèces les plus redoutables de la tomate dans une stratégie de lutte intégrée.Item Place des Arthropodes au sein de la faune du parc national de Theniet El Had Wilaya de Tissemsilt(2024-12-12) MAIRIF, MohamedLa présente étude a pour but de recenser la faune Arthropodologique du parc national de Theniet El Had. Le site est entièrement forestier (Cédraie, Yeuseraie, Subéraie, Zeenaie…) avec de nombreux milieux naturels (clairières, pelouses, habitats rocheux, sources, mares,…). Cette mosaïque d’habitats abrite une richesse faunistique et floristique remarquable. Nos prospections se sont déroulées dans les milieux terrestres et aquatiques. A cet effet, 06 sites sont choisies pour l’étude des Arthropodes terrestres, dont 03 à exposition Nord et 03 à exposition Sud et 08 sites pour l’étude des espèces aquatiques. La collecte des Arthropodes est réalisée à fréquence mensuelle de mars 2016 jusqu’en février 2017 en utilisant plusieurs méthodes de piègeage. Le groupe des Odonates a bénéficié d’une étude plus poussée vue les intérets biologiques et écologiques qu’ils revêtent Leurinventaire est réalisé à travers des prospections mensuelles de 08 plans d’eau (07 mares forestières et une retenue collinaire) allant de mars 2017 jusqu’en février 2018. Les résultats de toutes les prospections et collectes ont permis d’inventorier 10148 individus appartenant à 04 sous embranchements (Hexapoda, Myriapoda, Chelicerata et Crustacea), 06 classes (Insecta, Entognatha, Arachnida, Malacostraca, Diplopoda et Chilopoda), 26 ordres, 147 familles, 390 genres et 574 espèces. Le peuplement des Arthropodes inventorié dans le parc national de Theniet el Had est nettement dominé par les Hexapodes avec 492 espèces, soit un taux de 86%, les Coléoptères occupent presque le 1/3 de la richesse spécifique totale. Ces résultats font l’objet de trois types d’analyses, une analyse graphique basée sur les variations mensuelles, saisonnières et stationnelles, une analyse statistique multivariée par l’application de l’ACP et CAH et une analyse indicielle portée sur les indices de structure et de composition. Cette étude a permis d’enrichir La collection du Parc national de Theniet El Had par 386 espèces non citées dans cette aire protégée (101 Coléoptères, 70 Hyménoptères, 64 Arachnides, 39 Lépidoptères, 31 Diptères, 25 Hémiptères, 17 odonates, 14 Orthoptères, 12 Myriapodes, 06 Crustacés, 02 Neuroptères, 02 Blattodes, 01 Dermaptères, 01 Raphidioptera, 01 Diplura) et d’ajouter deux nouvelles espèces à l’entomofaune algérienne. Il s’agit de Mellinus arvensis (Crabronidae, Hymenoptera) et Saprinus maculatus (Histeridae, Coleoptera)Item Bioécologie des oiseaux de la région du Sahel algérois : Aspect parasitologique du Passer domesticus × Passer hispaniolensis(2025-01-30) MESSAI, MarwaLa présente étude porte sur deux volets, à savoir l’avifaune du Sahel algérois et l’aspect parasitologique du moineau hybride Passer domesticus × Passer hispaniolensis. L’étude de l’avifaune du Sahel algérois s’est étalée sur quatre années (décembre 2019 - Décembre 2023) au niveau de cinq stations, soit la forêt de Ben Aknoun et celle de Paradou, le Jardin d’Essai du Hamma et celui de l’École Nationale Supérieure Agronomique (ENSA) à El Harrach et le lac de Réghaïa. Pour cela, trois méthodes de recensement des oiseaux ont été utilisés, à savoir léthode des E.F.P., des I.P.A. et des quadrats. Ainsi, 205 espèces d’oiseaux ont été identifiées appartenant à 22 ordres et 60 familles. Sept nouvelles espèces ont été enregistrées. Il s’agit notamment du Pic épeichette Dryobates minor, de l'Hirondelle rousseline Cecropis daurica, du Tarier des prés Saxicola rubetra, du Gobemouche à collier Ficedula albicollis, du Pluvier guignard Charadrius morinellus, du Labbe pomarin Pomarine Jaeger et du Labbe parasite Stercorarius parasiticus. Les Passeriformes constituent l’ordre le plus diversifié avec 74 espèces réparties en 23 familles (36,1%), suivis des Charadriiformes avec 47 espèces (22,9%) (9 familles). D’autres ordres, comme les Anseriformes, les Pelecaniformes et les Accipitriformes, les Gruiformes et les Strigiformes sont moins représentés. Les espèces nicheuses résidentes dominent avec 37,4%. Les espèces migratrices nicheuses et les oiseaux hivernants occupent également une place importante, soit 23,2% et 17,9% respectives. Les invertivores constituent la catégorie trophique la plus représentée, regroupant 34 oiseaux d'eau et 84 oiseaux terrestres. Les oiseaux polyphages occupent la deuxième position avec 40 espèces (16,3%). Pour ce qui concerne le deuxième volet, l’étude de l’aspect parasitologique du moineau hybride Passer domesticus × Passer hispaniolensis s’est déroulée du mois de mai 2022 au mois d’avril 2023 au niveau de la Résidence El Alia, la forêt de Ben Aknoun et celle de Paradou ainsi que le jardin d’essai du Hamma et de l’ENSA. Un total de 100 individus mâles et femelles, a été traité et analysé. Cette étude a révélé la présence d’ectoparasites et d’endoparasites sur le moineau hybride. Parmi les ectoparasites identifiés, il est à signaler Ceratophyllus gallinae (puces), Dermanyssus gallinae et Dermanyssus sp. (acariens) et Menacanthus stramineus (poux mallophages). Les variations saisonnières montrent que les acariens augmentent en été, tandis que les puces et les poux atteignent leurs pics au printemps et en été, avant de diminuer à l’automne et en hiver. Pour les endoparasites, des nématodes à savoir Trichostrongylus sp. et des protozoaires Eimeria sp. et Isospora sp. ont été identifiés. Cette étude a permis d’enrechir la liste des oiseaux du Sahel algérois. Les inventaires des espèces aviennes de cette région, combiné à l'étude de l'écologie parasitaire du moineau hybride, offre une vision de la biodiversité et l’état des écosystèmes locauxItem Etude des Nématodes à Kystes « Heterodera » Inféodés aux Céréales et aux Légumineuses dans la Région de Médéa(2021-04-11) RAHIM, ZohraCette étude a permis d'identifier trois taxons de nématodes phytoparasites appartenant à trois ordres (Tylenchida, Dorylaimida et Anguinidae) ainsi que quatre espèces de nématodes à kystes du genre Heterodera (H. avenae, H. latipons, H. hordecalis, H. filipjevi). L'objectif principal était d'évaluer l'impact des rotations culturales et de la sensibilité de variétés de blé dur (waha) et de pois chiche (Fllip) aux nématodes, en conditions naturelles. Les résultats ont révélé des taux de multiplication plus élevés la première année que la seconde, avec une variabilité significative selon les stades de développement des cultures. La lutte contre ces parasites repose sur des rotations culturales, l’introduction de cultures non hôtes, et la jachère pour réduire la densité des populations. Les sols lourds et les pratiques agricoles influencent également leur distribution, certaines textures de sol favorisant leur développement, comme les sols argilo-limoneux, tandis que les sols argilo-calcaires y sont moins propices. Les nématodes phytoparasites affectent négativement les paramètres de croissance des cultures (nombre de talles, grains par mètre carré, poids des mille grains). L’étude souligne la nécessité d’une gestion intégrée incluant des prospections régulières, une sensibilisation des agriculteurs, et le développement de méthodes de lutte respectueuses de l’environnement. Des recherches futures sur l’identification moléculaire des espèces et l’évaluation des pathotypes sont recommandées pour mieux comprendre ces parasites et développer des stratégies de lutte adaptées.Item Systématique et écologie des Orthoptères Caelifères dans neuf stations à Kherrata, Setif et Jijel(2024-05-26) AZIL, AmmarLe recensement de la faune orthoptérique dans neuf stations à Kherrata, Setif et Jijel a montré la présence de 30 espèces appartenant à 11 sous-familles et ce sont les Oedipodinae et les Gomphocerinae qui prédominent. Les richesses totale et moyenne ainsi que la diversité sont faibles dans les milieux cultivés qui sont des milieux anthropisés, et importantes dans les milieux vallée et friche qui sont des milieux stables et moins perturbés par les activités humaines. Les valeurs de l’équitabilité sont supérieures à 0,5 et tendent vers 1 pour l’ensemble des stations d’étude, ceci traduit une distribution d’abondance équilibrée. Calliptamus barbarus se distingue des autres espèces du fait qu’elle est constante dans toutes les stations d’étude, Aiolopus strepens, Pezotettix giornae, Oedipoda fuscocincta et Oedipoda caerulescens sulfurescens se distinguent aussi puisqu’elles sont constantes dans la majorité des stations. L’étude de l’effet de l’altitude sur la diversité et l’abondance acridiennes montre que la richesse spécifique la plus élevée est enregistrée dans la station à moyenne altitude par rapport aux stations basse et haute altitude. La famille des Acrididae est de loin la plus fréquente et les sousfamilles des Oedipodinae, Acridinae et Eyprepocnemidinae sont les plus abondantes. L’AFC a permis de distinguer trois groupes d’acridiens selon l’altitude : un premier groupe des espèces propres au milieu à faible altitude, un deuxième groupe comprenant les espèces de moyenne altitude et un troisième groupe des espèces de haute altitude, les chiffres montrent que l’altitude n’a pas d’effet sur la richesse et la diversité orthoptérique puisque c’est le milieu à moyen altitude qui est le plus riche en espèces acridiennes. Concernant les structures génitales, cette étude nous a permis de rajouter ces structures (plaques supra-anales, sous-génitales et l’épiphalle) comme clés d’identification qui sont d’une importance capitale puisqu’elles permettent d’identifier de manière sûre les différentes espèces Caelifères surtout celles qui se ressemblent morphologiquement. Nous avons dressé une liste comprenant un groupe d’espèces acridiennes identifiables à partir de la plaque supra-anale, un deuxième groupe identifiable à partir de la plaque sous-génitale et un troisième groupe à partir de l’épiphalleItem Ecologie trophique de la loutre d'Europe Lutra Lutra L. 1758, liée à un écosystème aquatique saharien(2021-02-22) Kaci, ZakiaL’étude a été réalisée dans un écosystème saharien, le barrage de Djorf Torba d’une superficie de 2770 km² situé à 60 km à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Béchar et à 25 km de la commune de Kenadsa avec 800 m d’altitude. Ayant une capacité de 360 millions de m3. Dans ce milieu subsiste une population de loutre Lutra lutra (L. 1758) sur laquelle nous avons étudier l’écologie trophique par le seul mammifère semi aquatique d’Algérie par l’analyse de 576 épreintes de janvier à décembre durant deux cycles annuels (2015 et 2019). Nous étions amenés à étudier les disponibilités alimentaires du barrage en procédant à faire un inventaire de l’ichtyofaune lié au barrage dans le but d’établir notre propre clé de référence afin d’identifier les proies consommées par la loutre pour tous les poissons peuplant le barrage de Djorf Torba. Le peuplement ichtyologique recensé est composé essentiellement de 5 familles englobant 13 espèces avec une nette dominance des Cyprinidae qui est composée de 8 espèces : le Barbeau (Luciobarbus. pallaryi), le Pseudorasbora (Pseudorasbora parva), la Carpe argentée (Hypophtalmichthys molitrix), la Carpe à grande bouche (Hypophtalmichthys nobilis), la Carpe commune (Cyprinus carpio, l’Ablette commune (Alburnus alburnus), le Carassin (Carassius carassius) et la Brême (Abramis brama). La famille des Cichlidae comptent deux espèces le Tilapia du Nil (Oreochromis niloticus et le Tilapia rouge (Oreochromis aureus), Pour les Centrarchidae, les Percidae et les Poeciliidae sont représentées par une seule espèce chacune, à savoir : le Black bass (Micropterus salmoides), le Sandre (Sander lucioperca) et la Gambusie (Gambusia affinis). Les épreintes analysées ont permis d’identifier 5134 proies réparties en 6 catégories différentes (les poissons, les mammifères, les arthropodes, les batraciens, les reptiles et les oiseaux). Le régime alimentaire global de la loutre est diversifié, mais les poissons constituent la ressource alimentaire principale avec plus de 70% en occurrence relative et plus de 87% en abondance relative. Le mustélidé se nourrit de tous les poissons peuplant le barrage avec une seule espèce qui vient en tête : le Pseudorasbora, suivi de l’ablette commune et du barbeau. Le Pseudorasbora domine le régime durant l’année 2015 et 2019 avec une occurrence relative et une abondance relative, respectivement (20,34%-46,92%) et (16,89%-30,04%). Le menu de la loutre est très varié où elle s’adapte en fonction des sites, des saisons, de l’espace et de l’abondance des proies peuplant le milieu. L’analyse statistique, test de comparaison multiple montre que plusieurs proies se différencier des fréquences d’occurrence et d’abondance avec l’ensemble de proies durant les quatre saisons. Le test multivarié Manova pour la variable proie et saison avec les deux variables fréquence d’occurrence et d’abondance pour les deux années d’étude montre une différence hautement significative (p=0,000). La richesse mensuelle la plus importante est enregistrée au printemps et en été et la plus faible en hiver. L’indice de diversité H’ atteint son maximum durant les mois d’aout et octobre avec respectivement 3,1 et 3,25 bits (année 2019) et 1,81 bits durant le mois d’aout (année 2015). Les valeurs de l’indice d’équitabilité sont de 0,55 et 0,93 bits qui montrent que la loutre diversifie son régime.Item Bio-écologie des aphides des cultures maraichères (Pomme de terre, Poivron) à Staoueli(2024-01-17) Dahmani, LydiaLa présente étude a une visée biosystématique et agro-écologique en cultures maraichères. En effet, un inventaire de la biocénose d’un écosystème agricole est réalisé, l’un en plein champs et l’autre sous abri serre. Il s’agit d’abord, de comprendre la bio-écologie des insectes plus particulièrement les aphides de deux cultures maraichères, soit la pomme de terre et le poivron. Ceci permettra de mieux comprendre les interactions de l'entomofaune associée à ces cultures, de la phénologie des plantes cultivées prises en considération et de la dynamique des populations d'insectes présents dans le cortège entomofaunistique afin d'aboutir à une gestion durable des agroécosystèmes agricoles. Pour l’étude entomofaunistique, deux techniques d'échantillonnage sont utilisées soit les pots Barber et les assiettes jaunes et ce durant deux saisons en 2021 et en 2022 au niveau de la station I.T.C.M.I à Staoueli. Un montage de pucerons entre lame et lamelle est effectué afin d’établir la systématique de aphides et leurs parasitoïdes. L'étude menée a révélé une diversité entomofaunistique importante. En effet, dans la parcelle de pomme de terre, 77 familles appartenant à huit ordres taxonomiques sont observés en 2021 et 45 familles appartenant à sept ordres en 2022. Dans la serre de poivron, 55 familles appartenant à huit ordres sont notés en 2021. Le même nombre d'ordres est observé en 2022 avec un peu moins de familles (45). Les Hemiptera sont l'ordre le plus dominant dans les deux cultures, suivis des Diptera, des Hymenoptera et des Coleoptera. La diversité des familles varie selon les cultures et les années. La richesse des espèces piégées et l'indice de diversité de Shannon sont plus élevés dans la parcelle de pomme de terre par rapport à la serre de poivron. Il est probable que les variations climatiques influencent la diversité de l'entomofaune, principalement la température et l'humidité. Les deux milieux agricoles étudiés durant les deux années sont des écosystèmes écologiquement équilibrés. La population des ravageurs représentent la majorité des espèces capturées lors de la présente étude. Les Hemiptera sont les ravageurs les plus abondants, avec une dominance des aphididae, suivis des Diptera et des Coleoptera. Il existe aussi des insectes prédateurs, des parasitoïdes et aussi des pollinisateurs. Leurs abondances dépend de l'environnement, principalement la température, les relations inter et intra-spécifiques ainsi que le stade phénologique de la plante. Concernant la bioécologie des aphides, l'inventaire effectué dans la parcelle de pomme de terre en 2021 fait ressortir 780 individus de pucerons et 839 individus en 2022. Malgré cette augmentation du nombre d'individus, la diversité des espèces est plus importante en 2021 soit 20 espèces appartenant à trois tribus et 13 genres sont recensées. La tribu des aphidini, en particulier le genre Aphis, est la plus dominante. Dans la serre de poivron, les inventaires réalisés ont montré la présence de 239 individus de pucerons en 2021 et 361 individus en 2022. Ces pucerons sont répartis en 3 tribus, 13 genres. Des prédateurs et parasitoïdes des aphides sont recensés, tels que Coccinellidae et BraconidaeItem Composition chimique et activité insecticide de trois plantes spontanées Sahariennes : salsola foetida, Cotula cinerea et Zygophyllum album vis-à-vis de Tribolium catsaneum et Callosobruchus maculatus(2023-03-22) RADJAI, ImèneLe présent travail s’est intéressé à l’étude de contrôle des principaux insectes ravageurs des denrées stockées (Tribolium castaneum et Callosobruchus maculatus) par l’utilisation des métabolites secondaires des plantes spontanées du désert : Salsola Foetida, Cotula cinerea et Zygophyllum album. Il comporte 2 activités dont les différentes analyses chimiques des plantes et les tests biologiques. Dans ce contexte, l’extrait éthanolique a été préparé à partir de chaque plante par le dispositif Soxhlet. Les rendements des extraits éthanoliques varient d’une espèce à une autre. Le rendement de l’extrait de Salsola Foetida est le plus élevé avec une valeur de 34,1% suivi de celui de Cotula cinerea avec un pourcentage de 22.8% et de Zygophyllum album avec une valeur de 18.2%.L’analyse des métabolites a été effectuée par les 2 dispositifs suivants: la chromatographie en phase gazeuse GC/MS/QTOF et la chromatographie liquide à haute performance HPLC/MS/QTOF. Les résultats de la GC/MS/QTOF ont montré la présence de Valericacid, Glycoaldehyde et Sulfoxycaprylicacid dans les trois plantes. N-Carboxymethionineresidue et Butanoicacid ont été identifiés dans les deux plantes Cotula cinerea et Salsola foetida. En outre, On a déduit que N Butylbenzenesulfonamide est présent dans les trois plantes. Valine a été identifié pour Salsola foetida et Cotula cinerea. Indoline, Benzensulfonamide et Oxoproline sont présents dans Salsola foetida et Zygophyllum album. Par ailleurs, Pyrroline est le seul composé commun pour Zygophyllum album et Cotula cinerea, par l’analyse HPLC/MS/QTOF. Ensuite, on a évalué l’effet insecticide des trois plantes.Cependant, les résultats ont montré que les trois extraits à base d’éthanol possédent une toxicité remarquable pour le traitement contre la bruche de niébé. La mortalité des adultes par contact de Salsola foetida a atteint un pourcentage de 100% pour la plus forte dose après les 72 heures de traitement et constitue la valeur la plus élevée entre les trois plantes. Les valeurs de DL50 des trois plantes ont été déduits à partir des droites de régression : 6.35 mg/ml pour Salsola foetida, 12.55mg/ml pour Cotula cinerea et 36.59 mg/ml pour Zygophyllum album. Les DL50 déterminent l’efficacité de chaque traitement. De plus, les espèces de plantes ont un pouvoir sur la diminution de la fécondité et de la fertilité des femelles de la bruche. Les moyennes de ponte pour les trois extraits étaitent de 7.83, 68.05 et 192.6 respectivement pour salsola, cotula et Zygophyllum. Par ailleurs, les résultats de la fertilité indiquaient des moyennes d’éclosion des oeufs de 10.61 pour Salsola, de 60.65 pour Cotula et de 70.25 pour Zygophyllum. Les moyennes d’émergence de la descendance étaient de : 8.71, 64.2 et 76.4 respectivement pour salsola, cotula et Zygophyllum. On a évalué l’effet des trois extraits sur les adultes de Tribolium castaneum par contact et ingestion. Ce test montre que les deux modes de toxicité ont presque le même effet sur l’insecte. En effet, les moyennes de mortalité des adultes étaient de l’ordre de : 19,66 pour salsola, de 17,16 pour cotula et de 11,83 pour Zygophyllum. De même que les DL50 sont similaires pour les deux effets contact et ingestion : 13.87 mg/ml pour salsola, 23.57 mg/ml pour cotula et 48.42mg/ml pour Zygophyllum.Les résultats de cette présente étude peuvent être utilisés dans le but de développer une stratégie de lutte contre les ravageurs des denrées stockées toute en respectant rigoureusement l’environnement.Item Diversité Orthoptérologique dans quelques oasis du Sud Algérien(2015-03-04) BELHADJ, HamidaL’étude de la faune orthoptérologique a été réalisée dans quatre régions du Sud algérien : Ouargla, Boussaada, Oued Souf et Adrar. La méthode d’échantillonnage utilisée est celle des quadrats. Dans les quatre régions d’étude, 30 espèces d’Orthoptères ont été inventoriées, dont 4 Ensifères et 26 Caelifères. La cuvette de Ouargla abrite 18 espèces, la région de Boussaada 12 espèces, 13 espèces ont été capturées à Oued Souf et 15 espèces à Adrar.Trois stations ont été sélectionnées dans chaque région. La diversité des populations orthoptérologiques y a été analysée. La richesse spécifique la plus élevée est enregistrée dans la station de l’I.N.F.S.A.S. à Ouargla, où 14 espèces ont été recensées.Les résultats des abondances relatives montrent que les espèces Pyrgomorpha cognata et Acrotylus patruelis comptent parmi les plus abondantes dans les régions étudiées, avec une valeur d’abondance relative atteignant 57,60 % pour Pyrgomorpha cognata dans la station d’Ougrout (cultures maraîchères) à Adrar.L’application de la fréquence d’occurrence et de la constance aux espèces d’Orthoptères dans les différentes stations révèle que certaines espèces sont omniprésentes. C’est le cas de Acrotylus patruelis et Ochrilidia gracilis dans la station de Hassi Ben Abdellah (F.O. = 100 %), ainsi que Pyrgomorpha cognata (F.O. = 100 %) et Acrotylus patruelis (92,85 %) dans la station d’Ougrout (Adrar). Les valeurs de l’indice de diversité de Shannon-Weaver appliquées aux espèces d’Orthoptères varient entre 0,63 et 3,01 bits. La diversité la plus élevée est observée dans la station de Trifawi (cultures maraîchères) à Oued Souf, avec 3,01 bits en octobre. Néanmoins, les espèces acridiennes montrent une tendance à l’équilibre dans toutes les stations, avec un indice d’équitabilité supérieur à 0,50.L’étude de la biologie des espèces Pyrgomorpha cognata, Aiolopus thalassinus, Duroniella kasi, Acrotylus patruelis et Ochrilidia gracilis a montré que la majorité de ces acridiens présentent une reproduction continue, la plupart des espèces fréquentes à Ouargla préférant les milieux humides.Item Impact du Hibou Grand-Duc ascalaphe Bubo bubo ascalaphus (SAVIGHY, 1809) dans un milieu naturel dans la région d'Oum Bouaghi (Est Algerie) écologie trophique et reproduction(2023-07-01) LAKROUF, FethiaAu sein de la région du JbelTarf (Oum El Bouaghi) à travers l'analyse de 93 pelotes de réjection des juvéniles qui ont été ramassés au nid durant la période de reproduction de l'année 2017 et 150 pelotes de réjection des adultes étudier par saison et récoltes dans différentes milieu d'études dans la même région du Jbel Tareum EI Bouaghi). Le régime alimentaire des juvéniles et des adultes du Hibou grand duc est étudié en relation avec les disponibilités alimentaire de notre région d'étude représentées par les insectes•proies. Les stokes alimentaires ont pris en considération dans cette station durant le printemps (2009). On remarque que les Hyménoptères dominent avec un pourcentage de 30,5 %, suivie par les Diptères soit 17,2 %. Le régime alimentaire des juvéniles de Bubo bobo ascalaphus durant la période de reproduction de l'année 2017 a permis d'identifier 300 espèces-proies appartenant à 5 classes. Les résultats montrent que la classe des Mammalia représente 45 % dont les rongeurs occupent la première place avec un taux de 43,01 %. Suivi des Coléptères avec 11,7 L'étude de régime alimentaire des adultes de Hibou grand-duc ascalaphe s'est basée sur l'analyse de pelotes de rejection et de restes trophiques trouvés dans le nid de ce rapace. Il apparaît que Bobo ascalaphus se base essentiellement sur des proies de grandes tailles pour son alimentation tels que des mammifères (48,0 %) pour ce qui est des régurgitais. Les espèces-proies les plus consommées sontGerbillus gerbillus (15,5 %), Meriones shawi (10,1 %) etJaculus orientes (6,8 %). Pour ce qui est des restes au nid, les mammifères occupent aussi le premier rang des catégories les plus capturées par le Hibou ascalaphe (45,7 %). La proie la plus consommée par ce rapace est le Hérisson du désert Paraechinusaethloplcus (13,3 %), suivie par Gerbais sp. (9,5 %) et Merionesshawi (7,6 %). Du point de vue du régime trophique le Hibou grand-duc fournit beaucoup d'efforts pour capturer des insectes à Jbel Tarf (40 %). Mais il complète son menu par des rongeurs (36 %). Pourtant prés du nid, il se comporte en omithophage aussi bien en 2016 (83,7 %) qu'en 2017 (77,3 %), soit en 2016 des taux de 40,3 % pour Passer sp. et 32,5 % pour Carduells chlorés et en 2017 des pourcentages de 37,7 % pourPasser sp. et 32,5 % pour Careluelis chlorés. Mais au prés des Sebkha, en 2018, c'est Mus spretus qui abonde (28 %) parmi les proies ingérées. En fait, la diversité des proies des adultes d Rubobuboest assez élevée égale à 2,50 bits en 2016. à2,2 bits en 2017 et à 3,12 bits en 2018. 11 existe une tendance vers un équilibre entre les effectifs des espèces consommées par les adultes compte tenu du fait que les valeurs de l'indice d'équirépartition se rapprochent de I (0,55 < E < 0.87). Mais en termes de biomasse certaines espèces apparaissent les plus profitables en 2016 comme les oiseaux (13% = 70.9 %) dont Passer sp. (43.3 %) et Carduelis chlorés (27.1 %) et les rongeurs (B% = 28,6 %) avec Routa rattus (27.3 %) à bel Taref. Il en est de méme en 2017 dans la même station où les oiseaux sont bien représentés (Et% = 5M %) avec Passer sp. (26 %) et Carduelis chlorés (21.7 %) ainsi que les rongeurs (Et% = 41.6 %) dont Rattus rouas (37.4 %). En 2018.1e Hibou grand-duc semble adopter une marc stratégie de chasse puisque ce sont les rongeurs qui interviennent le plus (B %= 70.6 %) avec Rastas rattus (42.4 %) et Mus spretus (282 %). Les oiseaux jouent ici le râle de proies de remplacement (B% = 25.6 %). Pour ce qui concerne les effectifs des proies dans lesrégurgitats des jeunes de Sulsobubo dans les stations d'étude. ils varient entre I et 5 par pelote avec une plus grande fréquence de celles 2 proies (45 %) chez les junivilles et de 3 proies (40 %) chez les adultes. Mais globalement leurs richesses en proies sont assez faibles se situant entre 4 et 10 espèces selon les catégories d'âges. Les jeunes hiboux grand-ducs apparaissent plus nettement omithophages que les adultes avec 90 % d'oiseaux dont Passer sp. (A.R.% = 56 %: 13 % 44,4 %) et Carduelis chlorés (A.R.% = 30 fre: B%= 23.1 %). Les rongeurs suivent avec Rama MW (A.R.% = 10 %rH% = 30.2 %). De même, les oiseaux se classent au premier rang (A.R.% = 41.9 99: B%= 43.5 %), suivis par les rongeurs (38.7 B% = 53,8 %) avec Mus spretus (A.R.% = 35.5 64: 13% = 36.4 %) et Ramus rattus (B% = 17.4 %) et les Insectes avec Glyllotalpa grylloralpa (A.R. % = 16.1 %). La diversité des proies des jeunes est relativement plus faible (1.51 bits en 2017) que celle notée pour les adultes pourtant la valeur de If atteint 2,85 bits en 2018. Lit. encore il existe une certaine tendance à l'équilibre entre les effectifs des espèces proies aussi bien au juvinilles (E = 0,8) qu'au adultes (E = 0.9). En 2016 les ossements les plus détériores par les adultes d' Rubobubosont l'avant-eninc (P.F. = 100 %), l'omoplate = 98,3 %) et le tibia (P.F. = 94,4 %). Les parties les moins fragmentées sont la métacarpe (RF. = 41 %) et l'humérus (P.F. = 50 %). En 2017 les ossements des oiseaux-proies les plus brisés sont l'avant-cninc(P.F. = 98.3 %). l'omoplate (P.F. = 91.4 %) et k tibia (P.F. = 88.7 %). Les parties les plus conservées sont le tarsométatarse (P./7. = 22,7 %), le métacarpe (P.F. = 25 %), et l'humérus (P.F. = 32,4 %). Pour ce qui concerne la fragmentation des os, en 2016 par rapport à 694 éléments osseux de la proie .4/us spretus trouvés dans les pelotes d Rubobubo. le pourcentage moyen de fragmentation est élevé étant égal à 83.7 %. Ce taux est encore plus important en 2018 aneignant 91.5 % lest «min. Ir heig (ln nc rIgn airain por Inc arlultn cl' Ri/holm/ho est mains élevé aussi bien en 2016 (75,2 %) qu'en 2017 (60.7 %). Cependant les jeunes du Hibou moyegrand-duc fracturent davantage les os des oiseaux (78.9 % < P.F. % moyen < 88 %). Les avant-crânes, les tibias et les omoplates le sont encore plus (P.F. % = 100 %). Il en est de méme pour la fragmentation des os de Mus spraus(PS = 74,4 %). Pour ce qui concerne la reproduction des pesées des pontes cl'Bubobubo émises en 2017 dans la station d'étude sont faites : les poids moyens des œufs se situent entre 22 et 23,5 g. (moy. = 22,5 3 039 g). Les mesures effectuées montrent que les valeurs de la longueur fluctuent entre 40 et 47 mm (moy. = 42.03 ± 2.82 mm) et que celles du grand diamètre se situent entre 31.2 et 32.7 mm (moy. = 32.08 ±0.58 mm). Comme analyse statistique. le test du Khi-2 ) met en évidence une différence très hautement significative entre les deux années d'étude 2016 et 2018 en fonction des espèces-proies notées dans les pelotes de Bubobubo récoltées à Jdbel Tarte. La môme technique statistique utilisée motte l'existence d'une différence tués hautement significative entre les individus adultes et juvinilles en fonction des proies trouvées dans ks pelotes &Asia ours. Par rapport aux proies recueillies des pelotes des adultes de Rubobuboen 2016 et en 2017 ainsi qu'on 2018. l'analyse factorielle des correspondances montre plusieurs groupements dont celui des espèces présentes seulement chez les jeunes en 2016 comme Odonnaa algerica (005), Pycnonotus barbatus (019) et Crocidura russtda (031). Une seule espèce est particulière à la station Baraki en 2007, c'est Fringillacoelebs (022). Le nuage de points qui correspond au adultes en 2018 =frime des espèces telles que Goglu, bimaculatus (003). Goglu:alpe gryllotalpa (004) et Sturnus%tdgaris (025).Item Influence de la région et de la plante hôte sur quelques paramètres écologiques de Lepidosaphes beckii Newman, 1869 (Hom : Diaspididae) en Mitidja(2023-06-25) ZAABTA, InsafLe présent travail met en évidence l’étude de la dynamique des populations de Lepidosaphes beckii ainsi que l’étude de l’impact de son parasite Aphytis.lepidosaphes durant deux années d’étude 2017 et 2018, dans un verger d’oranger à Rouiba et verger de clémentinier à Sidi Moussa. Ces connaissances nous permettrons de déterminer une méthode de lutte efficace et adéquate pour chaque région. L’étude montre que L.beckii développe trois générations annuelles durant les années d’étude : une première automnale, une deuxième printanière et une troisième estivale. Par ailleurs, cette cochenille présente une affinité très marquée pour la face inferieure des feuilles dans la région de Rouiba, et la face supérieure dans la région de Sidi Moussa. La mortalité naturelle de cette cochenille est d’ordre climatique pour les jeunes stades et physiologique pour les femelles adultes. La fécondité présente également trois périodes de ponte avec un décalage de quelques jours à deux semaines entre les deux années et entre les deux plantes hôtes : une ponte automnale, printanière et estivale. Les ennemis naturels de L.beckii dans la région de Rouiba, elle est le résultat de l’action du parasitoïde A.lepidosaphes. Les résultats des fluctuations montrent que ce parasitoïde développe aussi 3 générations annuelles : une génération automnale, une génération printanière et une génération estivale, il hiverne sous forme de larves âgées dans les populations de la cochenille, et il se trouve là où son hôte est plus abondant. A.lepidosaphes attaque également les différents stades mais manifeste une préférence marquée pour les femelles adultes qui lui offrent les conditions nutritionnelles pour son développement optimal. Le taux de parasitisme global enregistre 22,54% chez L.beckii, ce taux reste faible pour contrôler les populations de la cochenille.Item Ecologie de Lepidosaphes beckii Newman, 1869 (Homoptera : Diaspididae) et sa relation avec ses parasitoïdes du genre Aphytis dans deux vergers citricoles de la zone orientale d’Alger(2023-06-22) AGAGNA, YasminaLe présent travail s’intéresse à l’étude de l’écologie de Lepidosaphes beckii Newman, ravageur important des agrumes de la zone orientale d'Alger : Rouïba et Heuraoua au cours de la période 2016/2018. Etant donné que la cochenille reste l’espèce la plus abondante et économiquement très importante, nous a conduit à approfondir nos connaissances sur l’écologie évolutive de cette espèce et sa relation avec les conditions environnementaux des deux régions d’étude. Les résultats montrent que L.beckii développe 3 générations à Rouiba et 4 générations à Heuraoua par an. Par la méthode dégrée- jour, on a pu mettre en évidence la présence le meme nombre de génération indiqué dans la deuxième partie de nos résultats. Ceci en relation directe de l’effet simultané de l’interaction entre les conditions climatiques et microclimatiques, la phénologie de la plante hôte et les conditions environnementales des deux régions d’études. En ce qui concerne la distribution spatiale, la cochenille s’installe beaucoup plus sur la face inférieure des feuilles dans la localité de Heuraoua et sur les rameaux à Rouiba. Cette différence est probablement liée aux conditions microclimatiques et l’état physiologique de l’organe végétal. . Les feuilles restent la partie la plus exposées à ces aléas climatiques d’où la mortalité naturelle atteint 50,38%, et il semblerait également que l’épaisseur de l’écorce des rameaux et la rugosité des épidermes restent des endroits défavorables induisant un taux de mortalité naturelle de 46,60% sur cet organe. L’analyse de l’évolution des populations des parasitoïdes du genre Aphytis démontre une synchronisation parfaite avec leur hôte L. beckii. Il semblerait qu’A. lepidosaphes est mieux adapté aux basses températures. D’un autre côté, les populations d’A. melinus atteignent leur maximum pendant la période estivale (de juin à août) et ce durant les deux années d’étude. La deuxième partie traite l’écologie fonctionnelle Toutefois, les relations écologique entre L. beckii et de ses deux parasitoïdes permet de comprendre le mécanisme de distribution de deux parasitoïdes signalent essentiellement que A. melinus parasite L. beckii avec taux de 27,12 %, alors que son parasitoïde indigène A. lepidosaphes a montré un impact parasitaire relativement faible de l’ordre de 1,55%. La comparaison de la surface des boucliers des femelles parasitées entre les deux localités, montre que ceux notés à Heuraoua sont plus grands que ceux de la région de Rouïba. En effet, l’analyse statistique révèle que pour les jeunes femelles (F = 30,48 ; df. =99; p < 0,0001) ainsi que pour les femelles adulte (F=63,92; df.=99; p < 0,0001), les boucliers des femelles parasitées provenant de Heuraoua sont plus grands que ceux de la localité de Rouïba ceci incite une activité inhabituelle d’A. melinus nouveau parasitoïde sur cette diaspine à Heuraoua. La constitution du sol et la qualité des éléments nutritifs ont un effet majeur sur l’aspect morphologique des femelles ainsi que sur l’abondance de L. beckii. Il ressort bien que l’étude de l’écologie nutritionnelle de la cochenille virgule sur le Citronnier dans les deux localités à une importance majeure puisqu’elle nous informe sur la relation entre la performance biologique de ce ravageur et la qualité nutritive de sa plante hôte. De plus, ces résultats peuvent être considérés comme un des indicateurs importants de la dynamique des populations de la chaine trophique cochenilleparasitoïdesItem Utilisation des ressources trophiques, par une population du Crapaud berbère (Amietophrynus mauritanicus, Schlegel, 1841), inféodée au périmètre du Barrage du KSob (MSila-Algérie)(2022-06-29) HAMDANI, MouradL’étude a été réalisée dans le périmètre du K’sob (région de M’Sila) durant 24 mois des années 2015 et 2016, dans le but de déterminer le régime alimentaire du crapaud berbère (Amietophrynus mauritanicus, Schlegel, 1841) d’une part ; de l’autre part, elle met en évidence la dynamique spatio-temporelle de cet anoure insectivore dans un bioclimat semiaride, cas du périmètre du K’sob. Les résultats obtenus ont révélé une diversité importante : 5 classes sont notées avec une dominance de la classe des Insecta (75,29%). La richesse totale en espèces est égale à 59 espèces correspondant à 16 ordres et 35 familles dont l’ordre le plus présent est celui des Hymenoptera avec une fréquence de 49,05%. Au sein des Hymenoptera, la famille des Formicidae est la plus représentée (46,77%). Notre étude menée sur la répartition spatio-temporelle du Crapaud berbère Amietophrynus mauritanicus, dans le périmètre du K’sob, montrent l’abondance du crapaud berbère en période estivale suivi par l’Automne puis le printemps (respectivement : 37.8%, 32.1% et 30.1%). Alors qu’en hiver, rien n’a été enregistré pour cette espèce de crapaud. Toutefois, le crapaud berbère est abondant, en printemps, dans le milieu naturel (66.7% - 38.5%) et le milieu cultivé (41.7% - 46.2%). Dans les Agglomérations, les taux sont élevés durant l’Eté (42.3% - 37.5%) et l’Automne (42.3% - 45.8%). L’étude du régime alimentaire du Crapaud berbère, Amietophrynus mauritanicus, réalisé dans la région de M’Sila (périmètre du K’sob) ; est basée sur l’analyse des crottes qui sont recueillies Au cours des années 2015 et 2016. Les 97 crottes analysées contiennent 10018 Taxons-proies qui se répartissent entre cinq classes dont la plus importante est celle des Insectes. Parmi ces derniers, les Hyménoptères viennent largement en tête dans le régime alimentaire du Crapaud berbère avec 9386 individus et occupent la plus grande proportion avec une fréquence de 93,69%. Les Taxons-proies les plus consommés par le Crapaud berbère sont Messor barbara (96,39%) et Camponotus erigens (93,44%). L’indice de diversité des espèces ingérées par le Crapaud berbère est égal à 1,68. Alors, le régime alimentaire de cet insectivore de la région de M’Sila reste donc plus au moins diversifié. Avec une valeur de 0,46, l’indice de répartition tend vers 0, ce qui nous permet de dire que les effectifs des Taxons-proies consommés par le Crapaud berbère ont tendance à être en déséquilibre entre eux.Item Activité anti leishmanienne de quelques plantes spontanées Algériennes vis-à-vis de Leishmania major(2022-06-26) BENELMOUFFOK, Amina-BouchraActivité antileishmanienne de quelques plantes spontannées Algériennes vis-à-vis de Leishmania major Objectifs : Evaluer l’activité antileishmanienne de quelques plantes spontanées Algériennes à savoir : Artemisia campestris, Anethum graveolens, Ruta montana, Thymus pallescens, Thymus vulgaris, Inula viscosa, Calotropis procera, Colocynthis vulgaris et Peganum harmala vis-à-vis de Leishmania major. Méthodes : Les plantes ont été récoltées principalement dans les régions steppiques d’Algérie. L’extraction des huiles essentielles (HEs) a concerné (05) plantes à savoir : Artemisia campestris, Anethum graveolens, Ruta montana, Thymus pallescens et Thymus vulgaris, a été réalisée par hydro-distillation, puis analysée par chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse (CG/MS). L’extraction des extraits totaux des plantes suivantes : Inula viscosa, Calotropis procera, Colocynthis vulgaris et Peganum harmala a été réalisée par macération dans un solvant et leur identification par les tests phytochimiques. Les activités antileishmanienne et cytotoxique de nos plantes ont été réalisées in vitro par le test colorimétrique au bromure de 3-(4,5- diméthylthiazol-2-yl)-2,5- diphényltétrazolium) MTT. Résultats : En ce qui concerne les huiles essentielles, quatre espèces sur cinq ont montré une activité antileishmanienne. L’HE de Ruta montana riche en cétones avec (77,6%) de 2- undécanone n’a montré aucune activité. Les HEs de Thymus pallescens avec 59,15% de carvacrol et de Thymus vulgaris avec 56,80% de thymol ont montré une activité contre les promastigotes de Leishmania major mais une cytotoxicité contre les cellules macrophagiques Raw 264.7. L’HE d’Artemisia campestris riche en monoterpènes hydrocarbonés et l’HE d’Anethum graveolens renfermant 23,86% de myristicine ont montré une bonne activité contre Leishmania major avec respectivement, une CI50 de 14,02±0,18 μg/ml et 13,83±0,30 μg/ml. Elles ont exprimé une faible cytotoxicité avec des CC50 de 183 ±0,18 μg/ml et CC50 de 158,1 ± 0,22 μg/ml et des indices de sélectivité (IS) de 13,05 et 11,43 respectivement. Quant aux extraits totaux, les quatre espèces ont révélé la présence de composés azotés où Peganum harmala réputé pour sa richesse en alcaloïdes par rapport aux autres espèces étudiées, de composés phénoliques et de composés terpéniques (hétérosides). Ces quatre plantes ont montré une activité antileishmanienne avant traitement au MTT. Cependant, après traitement avec celui-ci deux des quatre extraits ont interféré avec le réactif à savoir : Peganum harmala et Calotropis procera. Quant aux deux autres extraits, Colocynthis vulgaris a exprimé un meilleur pouvoir parasitaire par rapport à Inula viscosa avec des CI50 égales 31,74±0,9 et 126,3±1,6 μg/ml respectivement. Pour des raisons sanitaires (COVID19), nous n’avons pas été en mesure de mener, à bien et à terme l’activité cytotoxique de ces deux plantes. Conclusion : Artemisia campestris et Anethum graveolens peuvent être considérées comme une initiation aux traitements naturels des leishmanioses. Anethum graveolens mérite plus d’attention puisque c’est la première mention de l’activité antileishmanienne que nous rapportons. Quant à Colocynthis vulgaris et Inula viscosa une activité sur les cellules macrophagiques est nécessaire pour compléter l’étudeItem Place de la punaise verte Nezara viridula (Hemiptera, Pentatomidae) au sein de la biocoenose de 8 cultures maraîchères dans l’Est de la Mitidja(2022-01-04) MERIEM, AhlemPlace de la punaise verte Nezara viridula (Hemiptera, Pentatomidae) au sein de la biocoenose de 8 cultures maraîchères dans l’Est de la Mitidja Le présent travail porte sur la place de la punaise verte Nezara viridula au sein de la biocoenose de huit cultures maraichères tomate, fève, oignon, courgette, laitue, navet, persil prés d’Ouled Hadadj et fraise prés de Règhaia dans l’Est de la Mitidja pendant toute l’année 2019 avec les techniques des pots Barber, assiettes jaunes et capture à la main. Les invertébrés capturés dans les pots Barber et inventoriés appartiennent à 4 classes, 13 ordres et 57 espèces avec 81 individus de la punaise verte Nezara viridula pour ce qui est de la culture de la tomate. Pour la culture de la fève nous avons compté 38 espèces appartenant à 4 classes et 13 ordres. Pour la culture de l’oignon nous avons trouvé 36 espèces appartenant à 3 classes et 10 ordres. Pour la courgette nous avons comptabilisé 42 espèces qui appartiennent à 4 classes et 12 ordres. Pour la laitue nous avons trouvé 51 espèces appartenant à 3 classes, à 13 ordres. Au sein des 43 espèces capturées au niveau de la culture de navet et appartenant à 3 classes et 11 ordres, nous avons noté la présence d’un seul individu de la punaise verte Nezara viridula. Pour le persil, nous avons noté 3 classes, 11 ordres et 25 espèces. Pour la fraise, nous avons comptabilisé 24 espèces appartenant à 11 ordres et 3 classes. Lors de l’inventaire des invertébrés capturés dans les assiettes jaunes pour ce qui est de la culture de la tomate, les arthropodes appartienent à 3 classes, 11 ordres, et 89 espèces avec 67 individus de la punaise verte Nezara viridula. Pour la fève nous avons capturé 58 espèces appartenant à 8 ordres et 2 classes. Au niveau de l’oignon nous avons capturé 42 espèces appartenant à 10 ordres et 3 classes. Pour la courgette 44 espèces appartenant à 10 ordres et 4 classes ont été piégées. Concernant la laitue nous avons comptabilisé 50 espèces appartenant à 3 classes et 13 ordres. Au niveau du persil, 40 espèces ont été dénombrées, appartenant à 2 classes, à 7 ordres. Pour la fraise 20 espèces sont notées appartenant à 2 classes et à 5 ordres. La punaise verte Nezara viridula est présente au total avec 211 individus seulement dans la culture de tomate et l’absence totale au niveau des autres cultures ce qui confirme sa préférence pour les tomates. L’inventaire de la punaise verte réalisé grâce au trois méthodes utilisées dans la tomate nous a permis de recenser un total de 211 individus de la punaise verte Nezara viridula reparties en 13 L1, 10 L2, 16 L3, 23 L4, 56 L5 et 93 adultes. L’observation des 93 individus adultes de la punaise verte Nezara viridula qui ont été capturés pendant les échantillonnages sur la tomate nous a permis de noter la présence de 27 mâles et 66 femelles. L’évaluation de la sex-ratio de Nezara viridula montre que les femelles sont plus nombreuses que les mâles. Parmi les 93 individus adultes, il y avait 34 individus de Nezara viridula qui étaient parasités par la mouche Trichopoda pennipes (Diptera, Tachinidae).Item Ecologie de deux bioagresseurs des agrumes, Lepidosaphes beckii Newmann (Hom : Diaspididae) et Icerya purchasi (Hom : Monophlebidae) dans la région de Rouiba et Sidi Moussa(2021-09-22) BOUKHOBZA, LaliaLe thème traité durant notre étude, met en évidence d’une part l’étude de la bioécologie des populations de Lepidosaphes beckii (Newman, 1869) sur oranger dans la région de Rouiba avec une nouvelle approche relative à sa relation avec les parasites hyménoptères Aphelinidae et d’autre une étude menée à Sidi Moussa sur la bioécologie d’Icerya purchasi (Maskell, 1879) (Monophlebidae) sur clémentinier en mettant l’accent sur la biologie et l’incidence de son prédateur vorace R. (Novius) cardinalis (Mulsant, 1850). L’étude de la dynamique des populations montre que L.beckii sous les conditions climatiques de la Mitidja présente un chevauchement de trois générations sur l’oranger : automnale, printanière et estivale. Sa distribution spatio-temporelle montre que les saisons printanière et automnale sont les plus favorables à son développement avec une préférence de fixation marquée pour le centre (38,17%) et l’est (22,12%) de l’arbre et qu’elle se développe mieux sur la face inférieure ( 56,31%) des feuilles que sur la face supérieure (35,59%) et les rameaux (8,10%). La ponte chez L.beckii également présente trois périodes : une ponte automnale, printanière et estivale où la fécondité printanière reste la plus importante. Les femelles fixées au centre (43,66 oeufs/femelles) de l’arbre et sur la face supérieure (27,40 oeufs/femelle) des feuilles présentent les plus fortes fécondités. Quant à l’incidence des ennemis naturelle, elle est le résultat de l’action des espèces hyménoptères ectoparasites : A.lepidosaphes sur les femelles (23,89%) et les mâles (19,11%), A.chrysomphali et A.proclia sur les larves du 2ème stade mâle (7,01%), et d’une seule espèce endoparasite, Aspidiotiphagus citrinus sur les larves de 2ème stade femelle (24,82%). Notons que c’est la première fois en Algérie, que l’on observe la présence de ces parasitoïdes sur les formes larvaires de la cochenille. Le taux global du parasitisme est (23,24 %). il est relativement plus important en automne et en été. L’activité des parasitoïdes de la cochenille passe par deux périodes : automnohivernale et printano-estivale. En revanche, L’activité et la distribution spatio-temporelle des parasites est une conséquence directe à la fois à l'existence de conditions climatiques favorables et à la densité d'une bonne proportion du stade cible. Chez ces larves, la fluctuation du parasitisme passe par deux principales périodes : automno-hivernale et printano-estivale et la fluctuation de l’incidence parasitaire chez les adultes est marquée par trois périodes d’activité intense : automno-hivernale, printanière et estivale Le suivi des fluctuations des populations de la cochenille australienne I purchasi durant les deux années d’étude (2017 et 2018), a mis en évidence la présence de trois générations sur le clémentinier à Sidi Moussa : une printanière, une estivale et une troisième automnale. Avec trois périodes d’activité et de ponte en 2017 débutent un peu tard par rapport à l’année 2018. Ce décalage de développement des populations de la cochenille, dépend des conditions climatiques locales et nutritionnelles. L’hivernation se fait au stade jeune femelle et femelle adulte associé aux larves du 2ème et de 3ème stade. La cochenille est abondante durant la saison automnale et estivale. Par ailleurs, I.purchasi présente une affinité très marquée pour les rameaux (70 %) du clémentinier. La fécondité moyenne de la cochenille australienne sous les conditions algériennes varie de 612 à 618 oeufs pondus par femelle. L’incidence de prédation révèle que Novius cardinalis se manifeste avec des taux de prédation variant de 37,18 % (2017) à 51 % (2018) dans les populations d’I.purchasi sur clémentinier. Notons que l’activité prédatrice de la coccinelle passe par trois périodes : automnale, printanière et estivale. Le rapport prédateur-proie a été meilleur au cours de la période allant du mois d’aout à décembre durant la première année. Alors que, au cours de la seconde année, il a été le meilleur durant la période du mois de juillet au mois de novembre. L’étude de la distribution spatio-temporelle montre qu’il y a une synchronisation parfaite entre la fluctuation des populations d’I.purchasi et son prédateur associé Novius cardinalis. Du point de vue biologique, R.cardinalis développe 3 générations annuelles : une génération printanière, une génération estivale et une génération automnale. est une conséquence directe à la fois à l'existence de conditions climatiques favorables et à la densité de l’hôte. Ce présent travail nous a permis de développer les principales particularités écologiques et biologiques de L.beckii et I.purchasi et ses relations abiotique et biotique dans une biocénose.Item Myrmecofaune (Hymenoptera, Formicidae) du Parc National de Djurdjura (Nord d'Algérie), sociogénétique et contribution à l’étude du régime alimentaire de la fourmi Tapinoma magnum (Mayr, 1861)(2021-09-13) LABBACI, AsmaPour le présent travail trois aspects principaux sont pris en compte, le premier est consacré pour l’étude de la myrmécofaune du parc national de Djurdjura, le second traite le régime alimentaire de la fourmi T. magnum, et le dernier concerne l’étude da la sociogénétique de cette fourmi invasive. Deux méthodes d’échantillonnages sont appliquées pour la capture des fourmis, la méthode des pots-Barber et la capture directe à la main, durant la période qui s’étale entre mars 2016 et aout 2017. Avec la méthode des pots Barber, 1499 individus de Formicidae sont capturées. Appartenant à 25 espèces et 12 genres. T. magnum est l’espèce la plus abondante dans le site 1, tant dis que Camponotus cruentatus est l’espèce la plus marquée dans les deux sites. Concernant la méthode de la capture à la main, 1186 individus sont récoltés, avec un total de 17 espèces. T. magnum est l’espèce la plus abondante dans les 3 sites. La contribution à l’étude du régime alimentaire de T. magnum montre que cette fourmi est une espèce omnivore, sélective, et agressive envers les autres espèces de fourmis. A l’aide de marqueurs microsatellites, nous avons analysé l’organisation socio-génétique de l’espèce invasive T. magnum une espèce répandue dans la région méditerranéenne. Nos résultats montrent qu’elle a une organisation sociale polygyne, sous les deux hypothèses testées (monoandrie et polyandrie). Les groupes de pleines soeurs partagent parfois la même reine mère avec d’autres ouvrières du nid voisin.