Département Zoologie Agricole
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Item Action du Diflubenzuron sur la croissance, la reproduction et l’évolution des ecdystéroïdes hémolymphatiques, ovariens et embryonnaires chez le Criquet pèlerin, Schistocerca gregaria (Forskål, 1775)(INA, 2008) HALLIL-TAIL, GhaniaLe Diflubenzuron (DFB), un dérivé de la diphényl benzoyl urée (BPU), a été testé sur S. gregaria. Le Diflubenzuron a permis d’obtenir une mortalité de 100 % chez toutes les populations traitées L4 comme L5. Il provoque une perte de poids progressive, un rallongement du stade larvaire, une inhibition d’exuviation et des anomalies morphogénétiques chez les larves traitées comparativement aux témoins. Le produit empêche également l’augmentation du poids sec de la cuticule, réduit les taux de chitine et a augment les taux de protéines de la cuticule des larves traitées. Le DFB affecte la reproduction des femelles de cette espèce à différents niveaux : Il retarde le moment de la première oviposition, rallonge l’intervalle de temps séparant deux pontes successives émises par la même femelle, réduit à trois fois la fécondité des femelles et présente une activité ovicide absolue. Le DFB perturbe aussi la maturation ovarienne chez S. gregaria : il réduit significativement la taille des ovocytes de base, réduit le poids des ovaires et il présente un effet drastique sur le processus de résorption ovocytaire. Le DFB perturbe de manière profonde le système endocrine de production des ecdystéroïdes hémolymphatiques, ovariens et embryonnaires chez S. gregaria.Item Activité anti leishmanienne de quelques plantes spontanées Algériennes vis-à-vis de Leishmania major(2022-06-26) BENELMOUFFOK, Amina-BouchraActivité antileishmanienne de quelques plantes spontannées Algériennes vis-à-vis de Leishmania major Objectifs : Evaluer l’activité antileishmanienne de quelques plantes spontanées Algériennes à savoir : Artemisia campestris, Anethum graveolens, Ruta montana, Thymus pallescens, Thymus vulgaris, Inula viscosa, Calotropis procera, Colocynthis vulgaris et Peganum harmala vis-à-vis de Leishmania major. Méthodes : Les plantes ont été récoltées principalement dans les régions steppiques d’Algérie. L’extraction des huiles essentielles (HEs) a concerné (05) plantes à savoir : Artemisia campestris, Anethum graveolens, Ruta montana, Thymus pallescens et Thymus vulgaris, a été réalisée par hydro-distillation, puis analysée par chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse (CG/MS). L’extraction des extraits totaux des plantes suivantes : Inula viscosa, Calotropis procera, Colocynthis vulgaris et Peganum harmala a été réalisée par macération dans un solvant et leur identification par les tests phytochimiques. Les activités antileishmanienne et cytotoxique de nos plantes ont été réalisées in vitro par le test colorimétrique au bromure de 3-(4,5- diméthylthiazol-2-yl)-2,5- diphényltétrazolium) MTT. Résultats : En ce qui concerne les huiles essentielles, quatre espèces sur cinq ont montré une activité antileishmanienne. L’HE de Ruta montana riche en cétones avec (77,6%) de 2- undécanone n’a montré aucune activité. Les HEs de Thymus pallescens avec 59,15% de carvacrol et de Thymus vulgaris avec 56,80% de thymol ont montré une activité contre les promastigotes de Leishmania major mais une cytotoxicité contre les cellules macrophagiques Raw 264.7. L’HE d’Artemisia campestris riche en monoterpènes hydrocarbonés et l’HE d’Anethum graveolens renfermant 23,86% de myristicine ont montré une bonne activité contre Leishmania major avec respectivement, une CI50 de 14,02±0,18 μg/ml et 13,83±0,30 μg/ml. Elles ont exprimé une faible cytotoxicité avec des CC50 de 183 ±0,18 μg/ml et CC50 de 158,1 ± 0,22 μg/ml et des indices de sélectivité (IS) de 13,05 et 11,43 respectivement. Quant aux extraits totaux, les quatre espèces ont révélé la présence de composés azotés où Peganum harmala réputé pour sa richesse en alcaloïdes par rapport aux autres espèces étudiées, de composés phénoliques et de composés terpéniques (hétérosides). Ces quatre plantes ont montré une activité antileishmanienne avant traitement au MTT. Cependant, après traitement avec celui-ci deux des quatre extraits ont interféré avec le réactif à savoir : Peganum harmala et Calotropis procera. Quant aux deux autres extraits, Colocynthis vulgaris a exprimé un meilleur pouvoir parasitaire par rapport à Inula viscosa avec des CI50 égales 31,74±0,9 et 126,3±1,6 μg/ml respectivement. Pour des raisons sanitaires (COVID19), nous n’avons pas été en mesure de mener, à bien et à terme l’activité cytotoxique de ces deux plantes. Conclusion : Artemisia campestris et Anethum graveolens peuvent être considérées comme une initiation aux traitements naturels des leishmanioses. Anethum graveolens mérite plus d’attention puisque c’est la première mention de l’activité antileishmanienne que nous rapportons. Quant à Colocynthis vulgaris et Inula viscosa une activité sur les cellules macrophagiques est nécessaire pour compléter l’étudeItem Activité dans la ruche des espèces commensales et parasites de l’abeille domestique en Mitidja(ENSA, 2014-12-14) BENSEGHIR-SEMMAR, SalamaDans la région centre de la Mitidja, et dans des ruches d’Apis mellifera intermissa, 27 espèces d’Arthropodasont recueillis. Les Insecta dominent avec 22 espèces, parmi les plus dangereuses : Galleria mellonella et Achroia grisella. Les Arachnida occupent le deuxième rang avec trois espèces dont le Varroa destructor.Le but de notre recherche est d’étudier l’activité de quelques espèces animales capturées dans les ruches d’abeilles et de sélectionner celles qui possèdent un intérêt dans la lutte biologique comme Apanteles galleriae avec un taux moyen de parasitisme contre A. grisella de 81,1 %, Crematogaster scutellaris avec un taux de prédation sur G. mellonella de 100 %. Certaines espèces comme les Gnaphosidae s’installent entre le cadre et le couvre cadre des ruches. Une seule bactérie a été déterminée dans cette étude : Phaenibacilluslarvae agent causal de la loque américaine. Enfin parmi les vertébrés étudiés et dont l’activité était suivi Tarentola mauritanica.Item Activité insecticide des extraits de quelques plantes cultivées et spontanées sur les insectes du blé en post récolte(ENSA, 2015-03-12) KARAHACANE, TaharEn raison des pertes importantes qu’engendrent les insectes nuisibles au niveau des denrées stockées et en raison des problèmes environnementaux et de santé, en relation avec l’utilisation des pesticides synthétiques qui sont alarmants, l’application des extraits végétaux constitue notre préoccupation scientifique majeure. L’étude de l’activité biologique des plantes à effet insecticide sur les ravageurs du blé stocké a nécessité une étude au préalable d’un inventaire des insectes dans deux endroits de stockage de blé à la CCLS de Khemis Miliana et à la CCLS de Ténès. L’étude a permis de recenser six (06) espèces d’insectes dans chaque site, représentées essentiellement par des Coléoptères. Tribolium castaneum et Sitophilus granarius, considérées comme étant les plus fréquentes, ont subis des tests de toxicité à partir des extraits aqueux et des huiles essentielles de plusieurs plantes cultivées et de plantes spontanées, au nombre de 32 espèces. Des traitements d’ingestion, de contact et d’inhalation ont été appliqués sur les individus adultes des deux espèces choisies. La toxicité des plantes est évaluée par les mortalités observées, le calcul des DL50, des DL90, et des TL50 et des TL90. Les plantes ayant un grand pouvoir insecticide sont composées essentiellement de Rosmarinusofficinalis et d’Eucalyptus globulus grâce à leurs huiles essentielles. Des mortalités de 100 % ont été enregistrées en un temps très court, 12 heures seulement pour le romarin et 72 heures pour l’eucalyptus globuleux avec des DL50 respectives de 11,67 µ l et de 57,02 µl. L’activité insecticide avec des extraits aqueux a montré que les Liliaceae, Allium cepa et Alliumsativum et les Rutaceae, Citrus reticulata, Citrus auruntium et Citrus sinensis, sont les plus toxiques par action de contact. Par ingestion, ce sont presque les mêmes plantes qui se sont montrées les plus toxiques à savoir le romarin, l’oranger, le mandarinier et l’ail. Par inhalation, les huiles essentielles qui ont donné la meilleure activité insecticide sont Mentha pulegium, Mentha rotundifolia, Thymus vulgaris et Lavandula stoechas. A l’aide des extraits aqueux, parmi les plantes spontanées, Marrubiumvulgare est la meilleure plante qui a montré une bonne activité insecticide par contact contre T.castaneum.Item Activité insecticide du Datura innoxia sur Locusta migratoria(Linné, 1758)(Oedipodinae, Acrididae)et identification des substances responsables de toxicité(ENSA, 2015-03-18) BOUHAS- BOUBEKKA, AatikaNotre étude est menée sur l’essai de l'extrait végétal du Datura innoxia sur le cinquième et le quatrième stade larvaire et le stade imago de Locusta migratoria leur effet insecticide est estimé par rapport à la mortalité, la durée des stades larvaires, l’évolution pondérale, l’activité alimentaire et sur la reproduction. L'extrait a provoqué des taux de mortalité de 100% chez les larves et 50% chez les imagos , des prolongements des durées des stades larvaires allant de 3 jours jusqu’à 9 jours selon le stade traité et on a constaté aussi que l’utilisation de cet extrait a induit une diminution de la croissance pondérale, une perturbation de l’activité alimentaire et une réduction des performances reproductives (fertilité, maturité sexuelle, taux d’éclosion et sexe-ratio).Item Application d'une protéine entomotoxique PA1b du pois et d'un agent entomopathogène contre Sitophilus granarius (L.)(2010-12-26) MEBARKIA, AbdelkrimL’étude de la bio détérioration du blé stocké dans la région de Sétif, a révélé une température de 25°C et une teneur en eau du grain de 14,5% supérieures à la norme de stockage. Aussi, la présence de moisissures, à savoir Alternaria sp, Rhyzopus sp et Cladosporium sp; d’un acarien Cheyletus eruditus et d’insectes Sitophilus granarius, Rhyzopertha dominica, Tribolium castaneum et Ephestia Kuhniella. L’évaluation de la sensibilité du blé dur, blé tendre, orge, maïs et riz au S.granarius et R.dominica, a montré que les lipides et la cellulose, ont un effet significatif sur le potentiel biotique des deux ravageurs. De plus, le comportement de 12 variétés de blé tendre au charançon du grain, a indiqué une corrélation significative positive entre l’indice de croissance et la teneur en protéine et, est significativement négative avec la teneur en glucide. Trois groupes de variétés ont été identifiés : Les variétés sensibles (Siete ceros, Arfort, Mahon demias, Hidhab), les variétés moyennement sensibles (Aïn Abid, Orion, Anza, Marchouche, Sleab) et les variétés résistantes (Arz, Porenco, Binova). Toutes les légumineuses testées sont toxiques au S.granarius L mais à des taux variables. La protéine PA1b du pois a provoqué une mortalité de 100% pendant 7 jours à une concentration de 10%. Des taux de mortalités de 73% et 93% ont été atteint à des concentrations de 0,1% et 1% respectivement. Par contre, les taux sont faibles ne dépassant pas le seuil des 20% de mortalité à 0,001% et 0,01% de concentrations. De plus, les homologues de PA1b du haricot, pois chiche, lentille et fève ont engendré une mortalité totale de l’insecte au bout de 14 jours à des concentrations de 1% et 10%. L’effet gel nucléant de P.syringae se manifeste très bien sur S.granarius à 0°C, dès la dose de 2.105 cfu/ml, avec au taux de mortalité de 73,6%. Ce taux atteint 100%, à la dose de 4.107 cfu/ml. Cette dernière ne provoque que 84.8% de mortalité à 5°C. Par contre à 10°C, l’effet est faible ne dépasse pas 20% de mortalité.Item Aspects bio-écologiques dans différents milieux de deux familles d'acariens du sol Galumnidae et Scheloribatidae(2012-07-04) FEKKOUN, SoumeyaLa bioécologie des acariens du sol en milieux forestiers nécessite le choix de 3 stations, différentes par l’altitude, le climat et la flore. L’une se situe dans le parc national de Chréa à 1300 m d’altitude, l’autreà Bouchaoui (sublittoral algérois). La troisième est sise près de Saoula. Un total de 72 prélèvements de sol sont faits en 2010/2011 dans chaque station. L’ensemble des acariens recueillis appartient à 3 ordres. Celui des Oribatida domine devant ceux des Gamasida et des Opilioacarida.Au printemps l’effectif le plus élevé est noté à Chréa (260 individus) et à Bouchaoui (258 ind.). C’est le cas à Saoula, mais en hiver(806 indiv.). En été, il est bas à Chréa (119 indiv.) et à Bouchaoui (80 indiv.). A Saoula le plus bas niveau apparaît au printemps (135 indiv.). A Chréa, au second rang l’effectif s’élève en hiver à 245 individus et à 168 en automne. Les Scheloribatidae sont les plus abondants(AR% = 42,4 %), suivis par les Lohmanniidae, les Gamasidae,les Euphthiracaridae et lesHermanniellidae (7,9 % ≤ AR. % ≤ 8,3 %). Près de Bouchaoui en terme d’individus les Scheloribatidae dominent (AR. % = 30,6 %), suivis par les Euphthiracaridae, les Ceratozetidae et les Lohmanniidae (8 %≤ AR. % ≤ 19,6 %). A Saoula, en effectifs,les Lohmanniidae dominent (18,7 %.), devantles Scheloribatidae, les Gamasidae, les Hermaniellidae et les Ceratozetidae (9,0 %≤AR. %≤ 14,8 %). Parmi 43 espèces recueillies au cours de la période 2011-2012, seule Scheloribates sp. est réguliereprès de Chréa (F.O. % = 54,2 %), près de Bouchaoui (F.O. % = 50%) et près de Saoula (F.O. % = 52,8 %). Opiidae sp. indét.est seule espèce accessoire commune aux trois stations.La richesse totale (S) minimale est notée en hiver près de Bouchaoui (9 espèces), le maximum étant de 24 espèces au printemps et en hiver près de Saoula.De faibles valeurs de densités moyennes (Dm) sont notées en été à Chréa (954,0 acariens/m2) et à Bouchaoui (641,3 acariens/m2)(climat assez sec;faible humidité du sol). Les plus fortes sont vues au printemps (2.100,4 acariens/m2 près de Chréa;2.068,3 acariens/m2 près de Bouchaoui). A Saoula Dmla plus élevée est notée en hiver avec 6.461,4 acariens/m2.Les acariens sont davantage diversifiés en hiver et en automne dans la station de Chréa.A Bouchaoui, l’indice de diversité (H’) varie entre 2,30 bits en été et 3,38 bits au printemps. Dans la station de Saoula, H’est fort au printemps avec 3,62 bits.L’équitabilité est élevée en automne (E = 0,80). L’analyse de la variance révèle une différence significative entre les densités des trois stations. L’analyse en composantes principales fait ressortir une forte corrélation entre les effectifs de Bouchaoui et de Chréa et non pas avec Saoula.Item Aspects biochimiques et la valeur nutritive des insectes proies potentielles des oiseaux(2015-03-16) YAHIA, NadiaLa présente étude est effectuée dans les jardins et la station expérimentale de l‟Ecole nationale supérieure agronomique d‟El Harrach (36° 43‟ N.; 3° 08‟ E.). La station se situe à 50 m. au dessus du niveau de la mer. Elle présente une pluviométrie de 597,92 mm en 2010, de 683,52 mm en 2011 et de 836,16 mm en 2012. Elle appartient à l‟étage bioclimatique sub-humide à hiver frais. La technique d‟échantillonnage utilisée pour la capture des Invertébrés est celle du fauchage au filet fauchoir. 3.398 individus sont capturés répartis entre 15 ordres et 64 familles. La classe des Insecta domine avec 3.398 individus (97,2 %) répartis entre 113 espèces (92,0 %). Les Orthoptera sont fortement notés avec un nombre d‟individus de 2647 (77,9 %). Les Gastropoda, les Crustacea, les Arachnida, les Myriapoda, et les Collembola correspondent ensemble à peine à 2,9 % par rapport au total des individus capturés. L‟analyse des insectes est faite grâce à un ensemble de méthodes biochimiques, dans le but de déterminer les teneurs en matières minérales, en protéines, en lipides, et en sucres totaux L‟estimation de l‟apport énergétique est calculé en fonction des coefficients spécifiques des différents paramètres biochimiques. Les modèles biologiques choisis font partie de l‟ordre des Orthoptera aux états d‟adulte et de larve. Pour chacune des espèces analysées, le taux de la matière sèche est déterminé conventionnellement par le poids de ces espèces après dessiccation dans une étuve à circulation d‟air (JARRIGE, 1989). La teneur en cendres pour les espèces analysées est obtenue après incinération dans un four a moufle à 5500C. L‟azote total est dosé par la méthode de Kjeldhal . La teneur en matières azotées totales est obtenue par la formule : MAT % = N (%) x 6,25. Les matières grasses brutes correspondent aux substances extraites sous reflux par un solvant. Dans la présente étude le solvant utilisé est l‟éther de pétrole. Le dosage des sucres s‟effectue après défécation et hydrolyse par réduction d‟une liqueur alcalino-cuprique et appréciation de l‟oxyde de cuivre formé. Cette analyse révèle des taux en matières minérales comprises entre 3,5 et 9,0 %.Les taux de protéines trouvés dans différentes espèces varient entre 11,0 et 35,1 %. Quant aux taux de sucres trouvés, le plus faible est de 0,8 % tandis que le plus fort est de 25,3 %. Pour les lipides les teneurs enregistrées se situent entre 0,05 et 11,9 %. Le total de l‟apport énergétique apporté par les trois composantes biochimiques, soit les protéines, les lipides et les sucres totaux est estimé à 99,2 Kcal par larve d‟Acrida turrita jusqu‟à 223,9 Kcal par mâle d‟Aiolopus strepens.Item Aspects de la bioécologie adaptative du grand corbeau Corvus corax dans quelques milieux en Algérie(ENSA, 2013-02-28) GUERZOU, AhlemItem L'attraction des invertébrés par les cadavres et les processus de la dégradation de la matière organique animale(2018-01-10) SAIFI, MounirLes données sur l'écologie des espèces nécrophages sont rares en Algérie en dépit de leur pertinence dans les enquêtes médico-légales. La présente étude est effectuée sur la diversité et la structure temporelle de la colonisation par les diptères sur les carcasses du sanglier (Sus scrofa), dans trois types de milieux, une forêt, une zone suburbaine et une terrasse urbaine près de Bordj Bou Arreridj dans le Nord-Est de l’Algérie pendant 2 saisons, soit le printemps et l’été de 2016. Les espèces nécrophages observées appartiennent à plusieurs ordres dont les plus importantes sont ceux des Diptera, des Coleoptera et des Hymenoptera. Il est à noter la grande fréquence des insectes nécrophage sur les cadavres. Leurs effectifs sont de 15.033 individus correspondant à 105 espèces dont 64 d’entre elles appartiennent à l’ordre des Diptera, 14 espèces aux Coleoptera avec 15 espèces aux Hymenoptera. Les Diptères nécrophages observés regroupent 24 familles dont les plus importantes sont celles des Calliphoridae (A.R.% = 35,6 %) et des Piophilidae (A.R.% = 15,2 %). Piophila megastigmata est enregistrée pour la première fois en Algérie et en Afrique du Nord. Au sein de la famille des Phoridae, une nouvelle espèce est signalée, appartenant au genre Megasilia (Megaselia falsum Disney n. sp.). Un ensemble de 7 autres espèces sont enregistrées pour la première fois en Algérie comme Megaselia iberiensis (Disney, 1999 ) et Diplonvra funebris (Meigen, 1830). Même pour la famille des Sphaeroceridae, 8 espèces comme Coproica hirtula (Rondani, 1880), Spelobia clunipes (Meigen, 1830) sont enregistrées pour la première fois en Algérie avec une répartition géographique élargie qui comprend l’étage semi-aride. Les diptera adultes recueillis 24 h après la mort du sanglier. sont Chrysomya albiceps, Calliphora vicina et Lucilia.sericata se distinguent en termes de dominance numérique et de fréquence d’occurrence temporelle au cours des différentes étapes de la décomposition.Item Bactrocera oleae Gmelin 1790 (Diptera,Tephritidae)(2021-01-14) ACHOUCHE, AbderrahimLa Mouche d’olive est l'une des insectes les plus importants de l'olivier, car elle cause des pertes importantes aux agriculteurs. Pour cette raison, de nombreux chercheurs sont allés chercher les facteurs affectant leur reproduction et trouver des méthodes appropriées pour les combattre, néanmoins, l'étude de cet insecte reste limitée en Algérie.Nous avons tenté à travers cette recherche d'aborder deux aspects importants dont le premier est l'étude de la dynamique spatiotemporelle de Bactrocera oleae en utilisant des pièges contenant l’engrais azoté (urée 46 unités). En second aspect, nous avons étudié les facteurs qui peuvent affecter des attaques de la mouche d'olive etsuivi l'incubation des larves jusqu'à l'émergence des adultes dans la région de Mitidja et l’Atlas Blidéen. À la lumière des résultats, il nous est apparu clairement que le nombre des générations de Bactrocera oleaechange d'année en année et de région en région, le nombre de générations varie entredeux à trois générations par an, avec une exception dans la région de Mezghenna dans l'année (2017-2018) ; De plus, les résultats des changements mensuels de l’indice de population ont montré une différence significativedans la plupart des stations d'études, P <0,05. Les valeurs maximales de l'indice de population ont été enregistrées en janvier 2018 à Meftah (7,34 Mouche /Piège/Jour) et en octobre 2018 à Ouled Yaiche (4,14 Mouche/Piège/Jour).En ce qui concerne l'indice annuel de population, la plupart des régions ont enregistré une différence non significative, par contre à Mezghenna une différence hautement significative P<0,05 a été enregistrée. La variation de l’indice de population en fonction des périodes climatiques ainsi qu’en fonction des saisons montre une différence significative dans la plupart des stations P<0,05 ; d'autre part, la couleur des pièges et la concentration d’engrais azoté ont un effet positif sur les adultes qui ont été piégés. Le suivi des infestations provoquées par Bactrocera oleaeen fonction de nombreux facteurs a prouvé l’influence de facteur temps (mois, année) et le facteur région, nous avons également noté que les infestations sont affectées par l'indice de maturation et les cultivars d’oliviers. En ce qui concerne le volume, le poids moyen des fruits et l’état de maturation, les résultats ont montré que ces facteurs n’ont aucune influence sur le pourcentage d’infestation ; D’autre part, l’étude de l’émergence des adultes et de parasitisme ont montré qu’il y a une différence entre les années et les régions.Item Bio écologie des nématodes à galles du genre Meloidogyne (Tylenchida, Meloidogynidae) sous serres en Algérie(2012-07-02) HAMMACHE, MiloudLes nématodes à galles du genre Meloidogyne sont considérés comme lesennemis les plus redoutables des cultures maraîchères sous serres et en plein champ. Les pertes peuvent être considérables si les mesures nécessaires pour lutter efficacement contre ces ravageurs ne sont pas prises en considération. Ce travail est entrepris pour mieux connaître ces nématodes sur le terrain et au laboratoire. Il est mis en évidence l‟existence de trois espèces de Meloidogyne en se basant sur les caractères morphologiques des figures périnéales (pattern) au niveau de la partie postérieure en disséquant 40 femelles. Il s‟agit de Meloidogyne incognita, de M. arenaria et de M. javanica. La première espèce est dominante (A.R. % = 65 %) devant M. arenaria (25 %) et M. javanica (10 %). M. javanica est une espèce beaucoup plus thermophile qui peut fréquenter les oasis. Les mensurations ayant porté sur la longueur et la largeur des oeufs, la longueur et la largeur des juvéniles infestantes ainsi que sur la longueur et la largeur des femelles et la longueur du cou, comme caractères d‟identification n‟ont pas donné de différence significative. Statistiquement, il y a un chevauchement entre les différentes mensurations obtenues pour les trois espèces. L‟étude de la fécondité a permis de hiérarchiser les Meloidogyne en 9 classes de ponte allant de 0 à 100 oeufs pour la 1ère jusqu‟à 801 à 900 oeufs par femelle pour la 9ème. L‟étude de l‟éclosion en fonction de la température de 25 ± 1 °C a donné des classes d‟éclosion se situant entre 0 à 5 larves de deuxième stade (J2) (30 %), 6 à 10 J2 (22 %), 11à 15 J2 (16 %) et la dernière classe de 90 à 95 J2 avec 2 %. L‟effet des types de sol sur le comportement des Meloidogyne est étudié par un essai en pots avec le sol sableux (S), le sol argilo-limoneux (A.L.) et le sol sablono-limoneux (S.L.). Les observations sur le comportement des Meloidogyne à travers ces sols ont montré les possibilités de développement des nématodes à galles sur les différents sols. Ils se développent même dans les sols argilo-limoneux. L‟utilisation des variétés résistantes peut être envisagée dans un programme de lutte raisonnée ou intégrée. Le premier essai est réalisé avec un inoculum de 3.000 J2 par pot pour étudier ce phénomène. Les variétés de tomate combinées avec celles des Cucurbitacées ont montré une différence significative entre les Solanacées et les Cucurbitacées. La sensibilité des variétés étudiées est bien remarquée au niveau des Cucurbitacées que les Solanacées. Leur indice de galles est de 0,5 pour neptune et de 0,6 pour narita, ceux du melon charantais et du concombre marketer sont supérieurs à 3,5. Le deuxième essai portant sur la comparaison entre les variétés de tomate dona et fandango avec celles des piments poivrons lipari et esterel fait ressortir réellement la position intermédiaire de la tomate du point de vue sensibilité aux Meloidogyne. Pour ce qui concerne les complexes nématodes Ŕ parasites et prédateurs, les recherches sur la microflore ont montré la présence d‟une gamme de champignons utile non négligeable. Onze espèces inventoriées dont un genre sont étudiés en fonction de la rhizosphère et sont répartis dans trois couches. L‟espèce dominante dans les régions de Bordj El Kiffan et de Staoueli est Arthrobotrys musiformis au niveau des trois profondeurs étudiées. Les traitements nématicides ;avec Ethprophos, Cadusaphos et le D. fumigant ont eu un effet sur cette diversité biologique mais la comparaison avec les sols témoins n‟a pas donné de différence significative. Il semble que l‟apport de matière organique sous forme de fumier de ferme contribue au maintien des ces champignons dans les sols pour recoloniser la rhizosphère en cas d‟une infestation par les nématodes. 105 Les travaux de lutte ont porté sur l‟utilisation de variété résistante, la solarisation, la plante nématicide (tagette) et la lutte chimique avec l‟Ethoprophos et le D. fumigant. L‟essai a eu lieu dans deux serres infestées par les Meloidogyne répartis en blocs aléatoires séparés par un film plastique à un mètre de profondeur. Les résultats obtenus permettent de dire que les trois méthodes ; variété résistante, plante nématicide avec la tagette et le D. fumigant sont meilleurs par rapport à la solarisation et l‟Ethoprophos. La solarisation à elle seule ne peut donner de résultats escomptés que si elle est associée à un nématicide. Il faut retenir que ces méthodes de lutte s‟inscrivent dans un programme de lutte raisonnée ou intégrée.Item Bio systématique et aspects écologiques de quelques familles de Diptères dans la région de Ghardaïa(ENSA, 2017-12-06) BABA AISSA, NadirLa présente étude porte sur les aspects systématique et écologique des principales espèces de Diptera de la région du Ghardaïa. Ces principales familles ont une importance particulière: agricole, forestière, médicale, vétérinaire ou autre. D’abord, les caractéristiques des stations choisis sont présentées: trois situées de part et d’autre de l’Oued M’ Zab. Ce sont celles de Ghardaïa, de Tadjnint et de Zelfana. Plus loin, celle d’El Guerrera retient l’attention. La période d’échantillonnage est de quatre ans, d’août 2011 à novembre 2015. Différents techniques sont appliquées pour la capture des larves et des imagos des Diptera notamment celles du piège lumineux, des assiettes jaunes et la méthode de Dipping. Une clé d’identification des familles est établie. Au total, 7.370 individus sont identifiés. Ils se répartissent entre 56 espèces dont 13 Nematocera et 43 Brachycera. Deux familles, celles des Culicidae et des Ceratopogonidae représentent les Nematocera. Les Familles de Brachycera sont celles des Dolichopodidae, des Syrphidae, des Tephritidae, des Chyromyidae, des Muscidae, des Calliphoridae et des Sarcophagidae. La station la plus riche en espèces est celle de Ghardaïa avec 50 espèces. Des pertes agronomiques sont dues aux espèces de Tephritidae comme Ceratitis capitata et Bactrocera oleae. D’autres espèces sont utiles comme les pollinisatrices (Epysurphus balteatus) et les prédatrices comme Sciapus subvicinus. D’autres espèces sont dangereuses à l’égard de la population humaine locale, comme Anopheles sergenti qui est le vecteur du Plasmodium, responsable du paludisme. D’autres espèces zoophiles jouent le rôle d’ectoparasites par rapport aux animaux d’élevages, bovins, caprins et ovins. Culicoides imicola est le vecteur potentiel de la maladie de la fièvre catarrhale. Quelques espèces de la famille des Chyromyidae contribuent dans le processus du recyclage de la matière organique. Lucilia sericata (Calliphoridae), espèce utile dans l’entomologie forensique est notée à Ghardaïa. Un grand nombre d’espèces de Muscidae est capturé dans l’oasis de Ghardaïa soit 14 espèces. Apparemment, l’écosystème de cette oasis est influencé par les habitations humaines. La station de Zelfana est reconnue par le problème de la remontée de la nappe. Cela favorise la pullulation de 9 espèces de moustiques.Item Bio-écologie de l'alimentation et de la reproduction de différentes sous-espèces de la pie-grièche méridionale (Lanius meridionalis) en Algérie(2012-10-10) TAIBI, AhmedAu total 17 proies (9 espèces) sont piquées dans les lardoires près de Ramdhania (Est Mitidja) dont 5 Invertébrés (N = 6; A.R. % = 65) et 4 Vertèbres (N = 11 ; A.R. % = 35) avec Chilopoda sp. indét. (35,3 %). A Bouhannaq (Tlemcen) 119 proies (16 espèces) sont fixées dans les lardoires [4 espèces de Vertébrés (N = 7; A.R. % = 6 %); 12 d’Invertébrés (N = 112; A.R. % = 94 %)] avec Geotrupes sp. (44,5 %). La diversité est moyenne (1,8 bits < H’ < 1,96 bits) à Ramdhania et à Bouhannaq. Les effectifs tendent à être en équilibre (0,65 < E < 0,89). 5.513 proies sont notées dans 431 pelotes de Lanius meridionalis, [178 individus (Est Mitidja), 599 (Oum El Bouaghi), 487 (Biskra); 249 (Bouhannaq). La moyenne des proies par pelote varie (6,1 < moy. < 16,5). A Ramdhania, Geotrupes sp. (11,9 %) domine en hiver, Gryllidae sp. indét. (27,6 %) au printemps et Messor barbara (18,4 %) en été et en automne (79,4 %). A Baraki, il y a Messor barbara au printemps (13,1 %) et en automne (70,6 %). A El Medfoun, Geotrupes sp. domine en hiver (10,5 %), Anisolabis mauritanicus au printemps (13,8 %), Acinopus sp. en été (28,0 %) et Messor barbara en automne (22,5 %). A Sidi Okba, Sepidium sp. en hiver, Bothynoderes sp. au printemps et Cataglyphis bicolor en été et en automne dominent. A Bouhannaq, il y a Geotrupes sp. (20,8 %) en hiver et Aethiessa floralis barbara (7,9 %) en été. La richesse totale des proies de L. meridionalis toutes régions confondues est de 375 espèces [97 espèces à Bouhannaq et 222 espèces à Baraki]. Dans le menu les Insecta dominent (83,5 % < A.R % < 91,8 %). H’ varie (1,2 bits < H’ < 4,1 bits) à Ramdhania, à Baraki (1,7 bits < H’ < 3,7 bits), à El Medfoun (2,9 bits < H’ < 3,5 bits), à Sidi Okba (3,4 bits < H’ < 3,8 bits) et à Bouhannaq (2,8 bits < H’ < 3,8 bits). Les valeurs de E varient (0,3 < E < 1). En pots Barber 6.037 individus sont pris (Ramdhania), 1.880 (Baraki), 4.248 individus (El Medfoun), 268 individus (Biskra), 1.408 (Bouhannaq). Les fourmis dominent (40,7 % < A.R. % < 95,6 %) dont Aphaenogaster testaceo-pilosa et Monomorium sp. La richesse totale des proies est élevée (63 < S < 174), la diversité faible à moyenne (0,81 bits < H’ < 3,3 bits) et l’équitabilité variable (0,4 < E < 8). 13 nids sont vus près de Baraki et 1 à Bouhannaq. Les dimensions des nids vont du simple au double, orienté vers l’ouest (53,8 %), sur Olea europaea (61,5 %). Par ponte il y a 1 à 6 oeufs, pesant entre 4,2 g. et 6,9 g. et mesurant entre 2 cm et 3 cm; couvaison 11 jours, nourrissage 16 à 18 jours, taux des éclosions 58,3 % (Baraki) et 83,3 % (Bouhannaq). Il y a des oeufs non éclos 41,7 % (Baraki) et 16,7 % (Bouhannaq). 37,5 % des poussins meurent à Baraki.Item Bio-écologie de la mouche Méditerranéenne des fruits Ceratitis capitata (Wiedemann) (Diptera : Tephritidae) en Mitidja et essais de lutte biologique en laboratoire(2021-06-03) CHERGUI, SabrinaLa mouche méditerranéenne des fruits, Ceratitis capitata, Wiedemann, 1824 (Diptera ; Tephritidae) est considérée comme un ravageur clé en arboriculture fruitière. C'est une espèce grandement polyphage qui se distingue par une grande capacité d'adaptation et de propagation, ce qui lui confère le statut d'espèce envahissante dans de nombreux pays. Ceci dit, l’étude de la dynamique des populations révèle qu’en Mitidja, la cératite développe 9 générations annuelles. Dont la 1ere est observée entre le mois de Février et de Mai sur les oranges. La 2eme génération a lieu sur Néflier. Cette culture joue un rôle important en tant qu'hôte alternatif entre Mars et juin, permettant à la génération hivernante de la Cératite de débuter une nouvelle génération sur ce fruit hôte et assure ainsi le développement continu de l’insecte. C. capitata développe neuf générations dans les différents vergers arboricoles en 2016 où la température annuelle moyenne est de 18,87° C. La première génération, la plus longue dure 128 sur les agrumes tandis que la plus courte a lieu en été sur pèches et figues et dure 16 jours. En 2018, il y a eu 8 générations au lieu de 9. Les attaques se font principalement sur les agrumes telles que la Thomson navel et la clémentine qui portent respectivement 1,5 et 1 piqûre/fruit. Sur les fruits à pépins, les pèches Redhaven est la plus attaquée avec un nombre moyen variant entre 4 à 4,6 piqûres/fruit. Les capture selon le type de pièges montre que le piège à phéromones est plus performant dans la capture des adultes de la Cératite. Le temps de pupaison le plus court est de 8 jours sûr pèche (en été), il est plus long chez les agrumes (24 jours) (en hiver). Les taux d’émergence des adultes sont élevés sur toutes les cultures fruitières (> 50%). Les suspensions à base du nématode Steinernema feltiae contre le dernier stade larvaire de C. capitata et les pupes montre que les larves et les jeunes pupes sont les plus susceptibles à l’infection par les nématodes entomopathogènes que les pupes plus âgées. La virulence du nématode est proportionnelle à l’augmentation de l’humidité du sol. Le traitement fongique à base de B. bassiana BMAUM M6-4 est très efficace contre les larves du 3eme stade et des pupes de C. capitata et provoque une mortalité et réduit l'émergence des adultes de plus de 50%. Les champignons entomopathogènes et les nématodes entomopathogènes sont prometteurs en tant qu'agent de lutte biologique pouvant être utilisé sous différents modes d'application au sol contre les larves, les prépupes, et / ou comme appât par pulvérisation ou contact contre des adultes.Item Bio-écologie des aphides des cultures maraichères (Pomme de terre, Poivron) à Staoueli(2024-01-17) Dahmani, LydiaLa présente étude a une visée biosystématique et agro-écologique en cultures maraichères. En effet, un inventaire de la biocénose d’un écosystème agricole est réalisé, l’un en plein champs et l’autre sous abri serre. Il s’agit d’abord, de comprendre la bio-écologie des insectes plus particulièrement les aphides de deux cultures maraichères, soit la pomme de terre et le poivron. Ceci permettra de mieux comprendre les interactions de l'entomofaune associée à ces cultures, de la phénologie des plantes cultivées prises en considération et de la dynamique des populations d'insectes présents dans le cortège entomofaunistique afin d'aboutir à une gestion durable des agroécosystèmes agricoles. Pour l’étude entomofaunistique, deux techniques d'échantillonnage sont utilisées soit les pots Barber et les assiettes jaunes et ce durant deux saisons en 2021 et en 2022 au niveau de la station I.T.C.M.I à Staoueli. Un montage de pucerons entre lame et lamelle est effectué afin d’établir la systématique de aphides et leurs parasitoïdes. L'étude menée a révélé une diversité entomofaunistique importante. En effet, dans la parcelle de pomme de terre, 77 familles appartenant à huit ordres taxonomiques sont observés en 2021 et 45 familles appartenant à sept ordres en 2022. Dans la serre de poivron, 55 familles appartenant à huit ordres sont notés en 2021. Le même nombre d'ordres est observé en 2022 avec un peu moins de familles (45). Les Hemiptera sont l'ordre le plus dominant dans les deux cultures, suivis des Diptera, des Hymenoptera et des Coleoptera. La diversité des familles varie selon les cultures et les années. La richesse des espèces piégées et l'indice de diversité de Shannon sont plus élevés dans la parcelle de pomme de terre par rapport à la serre de poivron. Il est probable que les variations climatiques influencent la diversité de l'entomofaune, principalement la température et l'humidité. Les deux milieux agricoles étudiés durant les deux années sont des écosystèmes écologiquement équilibrés. La population des ravageurs représentent la majorité des espèces capturées lors de la présente étude. Les Hemiptera sont les ravageurs les plus abondants, avec une dominance des aphididae, suivis des Diptera et des Coleoptera. Il existe aussi des insectes prédateurs, des parasitoïdes et aussi des pollinisateurs. Leurs abondances dépend de l'environnement, principalement la température, les relations inter et intra-spécifiques ainsi que le stade phénologique de la plante. Concernant la bioécologie des aphides, l'inventaire effectué dans la parcelle de pomme de terre en 2021 fait ressortir 780 individus de pucerons et 839 individus en 2022. Malgré cette augmentation du nombre d'individus, la diversité des espèces est plus importante en 2021 soit 20 espèces appartenant à trois tribus et 13 genres sont recensées. La tribu des aphidini, en particulier le genre Aphis, est la plus dominante. Dans la serre de poivron, les inventaires réalisés ont montré la présence de 239 individus de pucerons en 2021 et 361 individus en 2022. Ces pucerons sont répartis en 3 tribus, 13 genres. Des prédateurs et parasitoïdes des aphides sont recensés, tels que Coccinellidae et BraconidaeItem Biodiversité des Diptères d’intérêt agronomique médical et vétérinaire en particulier les Phlébotomes et les Culicides dans l’Algérois, le Marais de Réghaia, et la vallée du moyen Sébaou de Tizi Ouzou(2015-03-17) LOUNACI, ZohraL’étude de la biodiversité des Diptera est réalisée dans le marais de Réghaia, El Harrach et la vallée du moyen Sébaou. Trois types de piéges sont utilisés au marais de Réghaia depuis octobre 2009 à juin 2011. A El Harrach depuis juillet à novembre 2009 et la vallée de Sébaou entre juin et novembre 2009, deux techniques d’échantillonnage sont utilisées. Dans le marais de Réghaia la technique des pièges colorés a permis de recenser 115 espèces de diptères contre 62 espèces capturés grâces au filet fauchoir. Les diptères capturés appartiennent à 39 familles dont 14 familles (36%) sont des Nematocères et 25 familles (64%) sont des Brachycères .Dans la station des abords du marais. Chironomus plumosus est la plus abondante avec 41,65% en 2009, et 28, 46% en 2010 et 21,77% en 2011. Dans le maquis, Leptocera septentrionalis vient au premier rang avec 39,32% en 2009 et 44,41 % en 2010. Dans la station des mares Elachiptera corunata est la plus dominante avec 54,25% en 2009 et 18,85% % en 2010. Par contre en 2011, Chloropidae sp. ind. vient en première position avec 200 individus (84,39%). Par ailleurs le recensement des Diptera par la même technique de piégeage dans la station de la bergerie d’El Harrach a permis d’identifier 49 espèces appartenant à 25 familles dont 7 familles de Nematocera et 18 familles de Brachycera. Leptocera atoma avec1156 individus (71,40 %) vient en tête parmi les espèces piégées. Le dispositif lumineux employé dans cette station a permis de capturer 920 individus appartenant à 33 espèces. Parallèlement 1619 individus sont recensés dans les pièges colorés, dispositif très efficace pour un bon échantillonnage. Dans la vallée du moyen Sébaou, le recensement des Diptera par la méthode des pièges colorés a permis de capturer 37 espèces appartenant à 12 familles. La plus riche en espèce est celle des Chironomidae avec 8 espèces. Parmi les diptères aquatiques recensées dans le filet longeron, Culex pipiens est la plus abondantes aux abords du marais en 2009 (83,20%) et aux alentours de l’oued Sébaou de Tizi ouzou (51,02%) et dont la nuisance est fortement ressentie dans ces régions. Par ailleurs dans les mares Culex perexiguus (42,20%) et Culex mimeticus (38,27%) sont les plus abondantes.Item Biodiversité et bio-systématique des insectes dans différents biotopes dans la région du M’Zab (Ghardaïa)(2019-02-17) CHOUIHET, NassibaCette étude est un recensement de la biodiversité des insectes dans la région du M’Zab fait durant trois années d’étude (2014, 2015 et 2016). Les résultats de l’inventaire global ont révélé la présence de 391 espèces d’insectes appartenant à 134 familles et 14 ordres. L’estimation de la diversité spécifique grâce aux richesse totale, diversité α, diversité β, diversité γ révèle que les biotopes sont diversifiés et la diversité varie d’un biotope à un autre. Les calculs des abondances relatives (AR. %) montrent que l’ordre les Diptera domine dans le biotope verger d’agrumes (A.R.%=35,1%) et champs de luzerne (A.R.%=49,9%). Dans le biotope naturel caillouteux les Hymenoptera dominent (A.R.%= 63,7%). Par contre dans le biotope naturel sablonneux ce sont les Coleoptera qui dominent (A.R.%= 35,6%). Dans le biotope de type oasis en fonction de leur structure les ordres dominants sont les Diptera (A.R.% entre 39% et 59,5%) et les Hymenoptera (A.R.% varie de 51,7 % à 62%). Des résultats intéressants sont obtenus grâce à l’estimation de la biodiversité par d’autres tests écologiques et statistiques. L’étude de la bio-systématique des insectes de la région du M’Zab révéle aussi des résultats importants.Item Biodiversité et diagnose piscicole de trois lacs de barrages du haut Cheliff (Ain-Defla, Algérie)(ENSA, 2015-03-08) DJEZZAR, MilianiL’identification de la diversité biologique effectuée, de 2007 à 2010, dans trois lacs de barrages du haut Cheliff (Ghrib, Harreza et Sidi M’Hamed Ben Taïba), à climat semi-aride, différents par leurs âges, leurs morphologies et leurs hydrologies, a permis, par la considération de caractères hydrologiques et physico-chimiques, de définir la structure des peuplements zooplanctonique, zoobenthique et ichtyique. L’hydrologie enregistrée révèle que le barrage Smbt est le plus stable des trois barrages avec un cumul annuel de 825,089 hm3 par rapport à Ghrib, 529,574 hm3 et à Harreza (139,784 hm3). Le bilan hydrothermique est analogue pour les trois barrages. Ces derniers subissent tous une stratification thermique entre mai et septembre avec apparition de thermoclines en dessous de 5m de profondeur. L’oxygène dissous est différent dans les 3 barrages et varie de 2,4 à 9,8 mg/l. Des hypoxies (<5mg/l) sont observés en dessous de 4m ; le barrage Harreza est le plus lésé en oxygène dissous. Les taux de Chl-a sont très élevés dans le barrage Smbt (151,73 ± 44,32 mg/l) que dans les 2 autres barrages. Le nombre de taxons peuplant les 3 barrages est de 110 entre invertébrés et vertébrés. Le zooplancton est composé de 41 espèces appartenant à 18 familles et à 29 genres. Le zoobenthos est constitué de 59 espèces appartenant à 36 familles et 54 genres. L’ichtyofaune est composée de 10 espèces réparties entre 4 familles et 9 genres. Le zooplancton et le zoobenthos sont plus diversifiés dans le barrage Ghrib que dans le Harreza. Le barrage Smbt est le moins diversifié. Les Invertébrés communs aux trois barrages sont au nombre de 5 espèces pour le zooplancton et de 12 espèces pour le zoobenthos. Le zooplancton et le zoobenthos sont dominants dans les stations d’amont des 3 barrages, S3 de Ghrib, S4 de Harreza et S2 de Smbt. En profondeur, dans les fosses des trois barrages (S5), les peuplements zoobenthiques et zooplanctoniques sont absents à l’exception de Harreza où 2 espèces zoobenthiques sont recensées. Pour l’ichtyofaune, seul B. callensis est autochtone, les autres espèces (C. carpio, A. brama, R. rutilus, H. molitrix, A. nobilis, M. cephalus, S. lucioperca, G. affinis) ont été introduites. Parmi ces espèces ichtyiques 6 peuplent le Harreza, 5 le Ghrib et 2 le Smbt. Les eaux des trois barrages sont de type Cyprinicole. Les barrages plats, comme le Harreza, sont favorables à la diversité pisciaires. Les barrages profonds, comme Smbt, sont moins favorables à une diversité piscicole.