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Item Caractérisation de la variabilité biologique et pathologique de Fusarium oxysporum f.sp albedinis (Killian et Maire) W. L. Gordonet essais de méthodes de lutte « in vitro »(INA, 2008) KADRI, YasserLa fusariose est une maladie qui présente une menace sérieuse pour le palmier dattier en Algérie .des prospections ont été effectuées dans différentes régions du sud ouest Algérien. Le Fusarium oxysporum f. sp. albedinis., champignon responsable de la maladie du bayoud a été isolé essentiellement de la wilaya d’Adrar. Les isolats étudies ont été identifies par test de pathogénicité et l’étude de la compatibilité végétative. Le résultat confirme les travaux antérieurs réalisés à l’INA El-Harrach. La souche de Trichoderma. harzianuma présenté une activité antagoniste importante L’huile essentiel d’ Ammoides verticillata ou nunkha a eu un effet un effet inhibiteur de la croissance mycélienne des isolats F.o.a.in vitro. L’extrait brut de Citrullus colocynthisainsi que des fractions saponosides et glucosides extraits à partir de graines de C colocynthisprésentent un effet inhibiteur de la croissance mycélienne des isolats F.o.a. in vitro.Item Caractérisation morphologique et génétique de quelques isolats de Fusarium oxysporum f. sp. albedinis (Killian & Maire) W. L. Gordon, agent causal de la fusariose du palmier dattier(2011-12-01) CHIHAT, SalihaLe bayoud, flétrissement vasculaire du palmier dattier causée par Fusarium oxysporum f.sp. albedinis (Killian. & Maire) W.L. Gordon, (F.o.a). constitue l’une des maladies la plus destructive et la plus menaçante au Maroc et dans le Sud Ouest Algérien. Dans ce présent travail, nous avons essayé de caractériser morphologiquement (aspect du mycélium, couleur des colonies, croissance mycélienne sur trois milieux de culture et également à différentes températures sur milieu PDA) et génétiquement (compatibilité végétative et RAPD) 44 isolats dont 40 de F.o.a. et 4 de F.o. provenant de palmeraies des wilayates d’Adrar et de Ghardia. La caractérisation morphologiques a montré que les isolats de F.o.a sont peut diversifiés La caractérisation des isolats de F.o.a. et de f.o. par la technique de la de compatibilité végétative a montré que les 40 isolats isolés à partir du rachis appartiennent au même groupe de compatibilité végétative. Par contre, aucun des isolats isolés à partir du sol appartient à ce même groupe. La caractérisation des isolats de F.o.a par la technique RAPD, a montré un faible polymorphisme entre quelques isolats de la wilayat d’AdrarItem Caractérisation morphologique et purification partielle des composés toxiques de Phyrenophora graminea Ito et Kurib(INA, 2008) ZAAMOUM, MiyadaLa strie foliaire ou la maladie striée de l’orge causée par Pyrenophora graminea est parmi les maladies les plus importantes qui affectent l’orge en Algérie. Ce présent travail a pour objectifs : l’étude de la variabilité de 18 isolats de Pyrenophora graminea provenant de différentes régions de culture d’orge en Algérie, en tenant compte des critères suivants : sporulation, caractères morphologiques et le pouvoir pathogène. Les composés toxiques partiellement purifiés de trois isolats de Pyrenophora graminea choisi selon leurs réactions lors du test du pouvoir pathogène ont été testés sur trois variétés d’orge. La spécificité des composés toxiques contenu dans le filtrat de culture de l’isolat le plus virulent a été également testée sur 4 espèces non hôtes. La sporulation, les caractères morphologiques (type de croissance et couleur des colonies, croissance mycélienne et mensuration des conidies) ainsi que le test du pouvoir pathogène a révélé une grande variabilité entre les 18 isolats. En outre, les trois variétés utilisées lors du test du pouvoir pathogène ont montré un niveau de résistance très différent. L’infiltration des filtrats de culture des trois isolats induit sur les feuilles des trois variétés des symptômes analogues à ceux observés chez des plantes infectées par le champignon. Cependant, l’extension des stries est en relation avec le degré de virulence de l’isolat et du niveau de résistance de la variété infiltrée. Les composés toxiques contenus dans les filtrats de culture de Pyrenophora graminea confirment leur spécificité à l’orge.Item Complexe fongique pourriture racinaire et fusariose de l’épi(2013-04-25) NEKACHE-ABDALLAH, NoraLes fusarioses sont parmi les maladies les plus importantes qui attaquent le blé, elles causent des fontes de semis, des pourritures racinaires ou du collet et la fusariose de l’épi (Fusarium head blight). Elles sont causées par plusieurs espèces du genre Fusarium et l’espèce Microdochium nivale. En plus de la perte du rendement, les qualités sanitaire et technologique des grains sont fortement dépréciées. Les isolements effectués ont abouti à une collection de 26 isolats. L’identification morphologique a permis de différencier sept espèces : F. culmorum, F. graminearum F. solani, F. verticillioides, F. torulosum, F. poae et M. nivale. L’étude de l’effet de la température a montré que l’optimum de croissance est de 25°C pour F.culmorum et F. graminearum et de 20°C pour F. poae et M. nivale, tandis que les isolats des espèces F. solani, F. verticillioides et F. torulosum ont une croissance plus élevée à 30°C. L’étude de l’effet des isolats sur la croissance du coléoptile in vitro montre que l’espèce la plus agressive est F. graminearum, alors que l’espèce la moins agressive est F. solani. La deuxième technique réalisée par l’inoculation du sol a montré que F. graminearum est l’espèce la plus agressive, suivie de F. culmorum, tandis que les autres espèces ont une agressivité très réduite. La troisième technique est l’inoculation sur les épis, l’espèce la plus agressive est F. culmorum. Des corrélations son calculées pour ces trois techniques ainsi que pour l’effet de la température et la technique in vitro. Les deux isolats de T. atroviride ont inhibé efficacement la croissance mycélienne des isolats de Fusarium spp. et de M. nivale in vitro, à des degrés variables et par le biais de différents mécanismes. L’isolat Ta13 est plus efficace dans le cas de la confrontation directe, tandis que l’isolat Tn3 est plus efficace dans le cas de la confrontation à distance. Ces résultats montrent que les espèces impliquées dans la fusariose du blé ont des degrés d’agressivité variables selon les isolats, les espèces et les organes attaqués. Il s’est avéré aussi que les deux isolats de T. atroviride sont efficaces contre les agents de la fusariose du blé in vitro.Item Contribution à l'étude des nématodes du genre Globodera (Skarbilovich, 1959) sur pomme de terre et Gestion intégrée contre ce bio-agresseur(2015-01-15) GALFOUT, AminaLe Nématode à kyste du genre Globodera spp représente une contrainte assez sérieuse sur pomme de terre dans le monde notamment par son classement d’organisme de quarantaine. Les prospections effectuées dans des zones potentielles de cette culture ont permis de déterminer le pourcentage d’infestation des parcelles de pomme de terre, il est respectivement de 28.5 à 75¨% pour les régions de Hmadna (Relizane ) et Ain sidi chérif (Mostaganem) avec des effectifs de kystes variant entre régions de 16 à 273 par 500g/sol et l’absence de ce bioagreseur dans les régions de Batna et Biskra. L’identification des espèces dans les sites d’étude par les critères morpho-biométriques a révélé la présence des deux espèces Globodera rostochiensis et G. pallida. Les donées obtenues sur l’effet de deux nématicides vis-à-vis de G.pallida in vitro et in vivo ont montré l’efficacité de l’oxamyl. Enfin, l’association de ce dernier avec une variété précoce (Liseta) a entrainé une baisse des effectifs de G. pallida. En revanche, cette variété présente une croissance des plants de pomme de terre similaire que la variété témoin (Spunta). Mots clés : Globodera, infestation, pomme de terre, morpho- biométrique, kyste, lutte chimique, variété précoce Title: Contribution of the study of the nematode genus Globodera (Skarbilovich 1959) on potato and integrated management against this bio-aggressor Summary: The potato cyst nematode Globodera spp is a serious constraint on potato in the world especially by its quarantine pest ranking. The surveys in potential areas of this culture were used to determine the percentage of infestation of potato fields; it is 28.5 to 75% for the areas Hmadna (Relizane) and Ain Sidi sharif (Mostaganem) and with varying numbers of cysts 16 to 273 per 500g / soil and the absence of it in the area of Batna and Biskra. The identification of the species in the study sites by the morpho-biometric criteria revealed the presence of two species Globodera rostochiensis and G. pallida. The results concerning the effect of two nematicides against G.pallida has demonstrated the effectiveness of oxamyl. Finally, the association with early variety (Liseta) and nematicide allowed a decrease of effectifs of G.pallida. However, this variety has a similar growth of potato plants than the control variety (SpuntaItem Contribution à l’étude de Botrytis cinerea Pers agent de la pourriture grise(2012-03-18) MAHMOUDI, Mohamed ElhadiLe genre Botrytis est composé d’espèces phytopathogènes redoutables qui s’attaquent à de nombreuses cultures dans le monde. L’espèce polyphage Botrytis cinerea présente une gamme d’hôtes de plus de 235 plantes. La lutte chimique est la plus utilisée, cela dit, de nombreuses classes de fongicides deviennent inefficace en raison de la variabilité phénotypique et génétique du pathogène.3 axes sont développés dans ce travail : Le premier vise les espèces d’une collection de Botrytis spp. Provenant de différentes plantes hôtes. L’étude des critères morphologiques a travers l’aspect des colonies, la taille des spores et leurs concentrations, les sclérotes et leurs densités a permis d’identifier les isolats appartenant à l’espèce polyphage Botrytis cinerea. Les second axe concerne l’évaluation et la comparaison de l’efficacité de l’activité antagoniste in vitro de deux souches appartenant a deux espèces Trichoderma atroviride T13 et Trichoderma longibrachiatum T9 .Cet axe a montré l’existence d’une variabilité de l’activité antagoniste a l’égard des isolats de Botrytis qui s’est manifesté au niveau de la réduction de la croissance mycélienne et la sporulation . Le troisième axe vise à l’étude de l’évaluation de l’efficacité deux fongicides à différentes doses sur la croissance mycélienne et la sporulation des souches de Botrytis de notre collection. Les résultats obtenus font ressortir l’efficacité remarquable de nos deux fongicides, le CHORUS et le SWITCH.Item Contribution à l’étude de la tristeza des agrumes (CTV) : Caractérisation biologique et mise au point de méthodes de lutte.(2010-04-11) KHEDDAM, HocineLa tristeza est la maladie virale la plus importante des agrumes dans le monde entier. Notre contribution a porté sur la localisation des sites prés de la zone de quarantaine, sur la base d’un diagnostic symptômatologique, le symptôme le plus dominant dans nos vergers est le dépérissement. Sur les 4 sites prospectés, 3 sont contaminés par cette affection à des taux d’infection qui varient de 24 à 76%. L’identification réalisée à permis de montré la présence du CTV dans différents vergers avec un taux d’infection de 39%, mais les résultats de L’indexage a montré que l’isolat Algérien du CTV est peu pathogène Parmi les techniques utilisées dans l’assainissement, la thermothérapie et le micro- greffage de l’apex ont une grande efficacité pour éliminer les maladies virales telles que le CTV comme l’ont montré nos résultats qui classent le traitement 3 (la combinaison des deux méthodes) en premier par un pourcentage d’efficacité suivi par le traitement 2 (thermothérapie) et en dernier le traitement 1 (microgreffage).Item Contribution à l’étude des espèces du genre Fusarium Link responsable des pourritures racinaires des céréales dans la région de Batna(ENSA, 2012-06-21) LEMMOUCHI, NazihaLe travail que nous reportons dans ce document, concerne l’étude du Genre Fusarium dans les zones céréalières de la daïra d’El-Madher et d’Ain-Touta étalé sur deux campagnes agricoles 2008/2009 et 2009/2010. L’évaluation de l’importance des pourritures racinaires dans ces régions a permis de prélever 2000 plants et de montrer que le blé dur s’avère le plus sensible durant les deux campagnes avec une incidence et indice de sévérité moyenne de la maladie (pourriture racinaires) 25,83% et 9,15%, respectivement suivi de l’orge avec 19,83 et 6,9%. Les principales espèces pathogènes isolées à partir des plants (blé dur et orge) ont été F.culmorum (45% sur blé dur et 42,25% sur orge), F. graminearum (31,5% sur blé dur et 29% sur orge), Miccrodochium nivale (23,5% sur blé dur et 26, 75% sur orge) et F.tricinctum (2% sur orge). En effet, F. culmorum est le plus fréquent des agents isolés, car il domine dans la région d’El-Madger (42% sur blé dur et 39% sur orge en 2008/2009 et 50% sur blé dur et 48% sur orge en 2009/2010) L’étude pathogénique des 17 isolats de Fusarium spp. et M. nivale sur le blé dur et l’orge a révélé que les isolats n°8 et 13 appartenant à Fusarium graminearum ont été plus agressifs et de manière très hautement significative (indice de sévérité = 3%) comparativement à l’isolat n°4 le moins agressif (0,35%), appartenant à l’espèce F. tricinctum). A titre comparatif, en terme de sensibilité les deux espèces de céréale ont exprimé une différence très hautement significative, le blé dur a été plus sensible que l’orge avec un indice de sévérité moyen respectif de 2,21% et 1,98%.Item Diversité génétique de Phytophthora infestans agent du mildiou de la pomme de terre en Algérie(2011-04-10) BENINAL, LyesLe mildiou de la pomme de terre (Solanum tuberosum L.) est une maladie mondialement répandue dans toutes les zones de culture de la pomme de terre. L’agent causal de cette maladie, Phytophthora infestans (Mont.) de Bary, s’attaque à tous les organes de la plante (feuilles, pétioles, tiges, jeunes pousses, bouquets terminaux et tubercules). Il provoque des épidémies aériennes qui peuvent détruire les cultures en deux semaines, si les conditions climatiques sont favorables. Cet agent pathogène se présente sous deux types de compatibilité sexuels (= “mating types”) A1 et A2. Dix neuf isolats ont été collectés à partir de cultures de pomme de terre dans les régions du centre et de l’ouest de l’Algérie durant les campagnes agricoles 2006-2007 et 2007-2008. Pour la premiére fois en Algérie, une confrontation sur milieu de culture, des isolats algériens obtenus, avec des isolats de référence A1 et A2 de provenance de France a montré que tous les isolats algériens sont du type de compatibilité sexuel A2. Par ailleurs, un essai en conditions contrôlées, sur milieu de culture a mis en évidence que tous les isolats testés sont résistants au métalaxyl, qui est l’une des matières actives encore habituellement utilisées pour lutter contre le P. infestans en Algérie. Il semble donc que cette matière active ne soit plus efficace pour lutter contre le mildiou de la pomme de terre et de la tomate.Item Effets de l’inoculation avec des bactéries rhizosphériques sur la croissance du blé et le développement de quelques bio-agresseurs qui lui sont associés.(2015-01-17) MESSAOUDI, HananeL’évaluation du potentiel phyto-stimulateur ou inhibiteur d’une collection de 22 souches rhizobactériennes isoléesà partir de la rhizosphère de blé dans 3 sites de la Wilaya de Bouira , a permis de sélectionner 19 souches (soit 86%) comme inhibitrices de la germination des graines et/ou de l’élongation du coléoptile des graines germées. Par contre, trois souches rhizobactériennes codées AO21, AO24 et AO26 ont montré une légère stimulation de la croissance des plants de blé lors des tests in vitro. Les résultats de l’inoculation en pots avec deux modes d’application : l’enrobage de la semence et la suspension bactérienne en comparaison avec les témoins non inoculés (évolution des diffèrent étages foliaires, état sanitaires. poids sec total…etc) ont été significatifs et laissent supposer que les résultats obtenus sont du a une bio protection conférée par les bactéries antagonistes et non pas par un effet stimulateur de la croissance. Une nette réduction de la croissance mycélienne est entrainée par les 3 souches antagonistes contre Fusarium solani, Fusarium verticillioides, Fusarium graminearum,F. lateritium et F. moniliforme. La mise en culture duelle des trois rhizobactéries avec des bactéries phytopathogènes du blé a mis en évidence une zone d’inhibition allant de 2 à 7 mm, indiquant la production probable de substances diffusibles dans le milieu par les souches AO26 et AO21 efficaces contre les bactéries phytopathogènes du genre Psudomonascodées ZK et 4K.Item Essai de caractérisation de quelques isolats de Rhizobium nodulant le pois chiche (Cicer arietinum L.)(INA, 2006-11-02) BENHALIMA-CHENINI, MouniraL’étude de vingt deux (22) isolats de Rhizobium prélevés de nodules de pois chiche de plusieurs régions d’Algérie et de trois (03) souches de références, a été réalisée sur la base de leur comportement, dans le cadre d’une analyse de la diversité chez cette espèce. Nous avons utilisé les approches phénologique, sérologique, moléculaire et symbiotique pour la caractérisation de ces isolats. A partir des différents tests utilisés, une grande diversité de comportement des isolats du Rhizobium du pois chiche a été observée. Cependant, aucune différence n’est apparue de part leur origine géographique. Seuls les aspects symbiotiques et moléculaires nous ont permis de mettre en évidence des isolats intéressants (fixation d'azote atmosphérique et diversité génotypique intraspécifique).Item Etude comparative (in vitro et in situ) de quelques lignées sélectionnées de blé dur et de variétés cultivées pour leur comportement à la fusariose de l'épi causée par Fusarium culmorum (W.G. Sm.) sacc. et Fusari(2013-02-12) HADJOUT, SalahEn Algérie, la fusariose de l’épi est une maladie économiquement dévastatrice du blé dur (Triticum durum). Cette maladie est induite par un complexe de plusieurs espèces de champignons du genre Fusarium comme F. culmorum et F. graminearum. Ces pathogènes affectent la qualité technologique et sanitaire des grains par la production de mycotoxines. Ces données nous ont conduit à comparer 8 lignées et 4 variétés cultivées de blé dur pour leur comportement à la fusariose de l’épi causée par deux souches appartenant chacune à une espèce de Fusarium. A cet effet, l’évaluation de la maladie est réalisée en deux parties. La première est menée in vitro au laboratoire et la deuxième est menée au champ en utilisant deux souches de Fusarium (F.G.10.08 et F.C.T5). La caractérisation morphologique des deux souches montrait une variabilité interspécifique intéressante. Ces deux souches ont réduit significativement la croissance du coléoptile des grains de tous les génotypes in vitro. Les résultats obtenus au champ ont révélé que les variétés et lignées issues de croisements montraient un niveau de sensibilité assez différent à l’égard des deux souches et aucun génotype ne possède une résistance complète (immunité) dans nos conditions de cultures. Parmi le matériel testé, certaines lignées ont présenté une résistance plus élevée que leurs parents. Les résultats montrent une légère variabilité de comportement liée également à l’agressivité des deux souches de Fusarium étudiées dans ce travail. Nos résultats ouvrent des perspectives de recherche très importantes sur la fusariose de l’épi en Algérie, notamment la recherche de mycotoxines comme causes possibles de maladies humaines mal connues et les facteurs qui contribuent à leur accumulation dans les grains.Item Etude de la diversité génétique de Botrytis cinerea Pers.(2014-11-06) ALEM ETSOURI, MeriemBotrytis cinerea dont le téléomorphe est Botryotinia fuckeliana est un champignon des plus polyphages et ubiquistes, il est l'agent de la pourriture grise de la vigne et de centaines d'autres espèces végétales. Il provoque des pertes correspondant à 20% des récoltes mondiales des cultures sensibles et dont le coût a été estimé à plus de 100 milliards d’euros par an. Botrytis cinerea est doté d’une importante variabilité génétique et phénotypique qui s’expriment notamment par sa morphologie sur milieu de culture, son agressivité et sa réponse aux fongicides. La première partie de ce travail, qui constituait une caractérisation phénotypique de nos isolats a révélé une grande variabilité au sein de la collection. La description des morphotypes a permis de distinguer 36 individus du types sclérotiens alors que seulement 5 étaient du type mycélien. Le test de pathogénicité a montré une majorité d’isolats virulents (38/41) avec des degrés de virulences très variables (compris entre 0,25 et 3,75). Quant à la réponse de nos isolats au traitement par le Fenhexamide, elle était graduelle entre la sensibilité et la résistance, certains isolats (11/41) ont montré une sensibilité réduite (CI50 comprise entre 0,07 et 0,1) et 2 isolats/41 se sont montrés résistants avec des degrés de résistance de 11,4 (BCV07) et 13,6 (BCV29). Ces isolats seraient probablement du phénotype HydR3 modéré. Mais aucun isolat fortement résistant au Fenhexamide n’a été retrouvé. La seconde partie est une caractérisation génétique de la collection par la détection des éléments transposables par PCR. Celle-ci a révélé la présence de 16 isolats du type Boty et de 25 isolats type Vacuma. Aucun isolat du type Transposa ou Flipper n’a été retrouvé.Item Etude de la diversité génétique de Fusarium oxysporum Schlenchtend : Fr. f. sp. ciceris (Padwik) Matuo & K. Sato, agent du flétrissement de pois chiche(2010-07-07) DEBBI, AliLe Fusarium oxysporum f . sp. ciceris agent de flétrissement de pois chiche, montre une variabilité pathologique importante. Celle-ci est représentée par huit races physiologiques répartis à travers le monde. Différentes techniques d’analyse ont été utilisées afin d’estimer la diversité génétique de 11 isolats de F. o. c. obtenus de différentes régions de culture de pois chiche en Algérie, par des études pathologiques, moléculaires et compatibilité végétative. A titre de comparaison, nous avons inclus dans notre analyse 3 isolats appartenant à d’autres espèces du genre Fusarium pour les deux dernières analyses. L’étude pathologique basée sur l’inoculation artificielle de 6 cultivars de pois chiche, a montré une variabilité entre les isolats de F. o. c. testés, et a permis de distinguer les isolats O-10/02, O-10/01, K-93, I-99 et G-93 ayant provoqué le symptôme de flétrissement. Par ailleurs l’isolat O-10/02 s’est révélé le plus agressif, alors que les deux isolats O-04/02 et S-93 se sont montrés les moins agressifs. L’étude moléculaire basée sur l’RAPD en utilisant les 2 amorces OPF-10 et OPI-01, a également montré une variabilité remarquable. Cette technique a permis de différencier deux groupes d’isolats : le groupe comprenant les isolats SS-03, O-93 et S- 93, induit le symptôme de jaunissement. Le deuxième groupe renferme les deux isolats O-10/01 et G-93, ayant induit le symptôme de flétrissement. Ce résultat confirme dans une certaine mesure les résultats de l’étude pathologique. En revanche, l’étude de la compatibilité végétative n’a pas permis de mettre en évidence une quelconque compatibilité entre les isolatsItem Etude de la diversité génétique des espèces de Phoma spp. inféodées aux Fabaceae(2011-12-14) GHIAT, NawelLes espèces appartenant au genre Phoma sont très redoutables sur les cultures des Fabacées alimentaires et fourragères. Elles provoquent de graves symptômes sur les parties souterraines et aériennes des plantes hôtes et sont souvent la cause de sérieuse baisse de rendement. L’identification de ces espèces et la connaissance de leur variabilité génétique ainsi que leur spécificité parasitaire sont nécessaires pour améliorer les méthodes de lutte. Différentes techniques ont été utilisées afin d’estimer la diversité génétique de 26 isolats de Phoma et d’ Ascochyta obtenus de pois, pois chiche, luzerne, bersim et trèfle violet, par des études morphologiques, compatibilité végétative, moléculaire et spécificité parasitaire. La caractérisation morphologique des conidies a révélé une grande variabilité de par la taille et la septation des conidies des différents isolats étudiés. Par ailleurs, certains isolats présentent une morphologie des conidies et une spécificité parasitaire différente de celle des espèces de Phoma connues à savoir, P. pinodella et P.m.var.medicaginis. Ils se sont montrés très polyphages contrairement aux espèces d’Ascochyta qui montrent un degré élevé de spécificité. L’étude de la compatibilité végétative n’a pas permis de mettre en évidence une grande variabilité, 2 groupes ont été mis en évidence entre 7 isolats (groupe de Phoma et un autre de Mycosphaerella). En revanche le marqueur moléculaire RAPD a montré une variabilité remarquable des profils générés par l’ensemble des isolats de la collection. Il a été possible de différencier les principales espèces d’Asochyta des Fabacées alimentaires d’une part, et de distinguer entre les deux espèces, P. pinodella et P.m.var.medicaginis d’autre part. Cette étude a confirmé la grande difficulté d’identification des espèces de Phoma qui sont souvent pathogènes sur plusieurs Fabacées et suggère l’existence d’au moins une espèce très polyphage différente des deux espèces de Phoma décrites habituellement et qui attaquent sévèrement le bersim.Item Etude de la pathologie et de l'effet des génotypes du blé sur l'efficacité de Trichoderma atroviride P. Karsten dans la protection du blé contre Fusarium culmorum (W.G.Sm.) sacc.(2014-05-07) BELHADJ BEN YAHIA, FayzaLa fusariose de l’épi et la pourriture racinaire sont deux maladies importantes qui altèrent le blé, causant une perte du rendement et une dépréciation de l’état sanitaire et technologique des graines. Fusarium culmorum est l’une des espèces importantes responsables de ces maladies, bien que d’autres espèces fongiques soient aussi impliquées. L’étude in vitro de l’effet de la température sur la croissance mycélienne de 21 isolats de F. culmorum a montré que l’optimum de la croissance se situe à 25° C pour certains isolats et à 30°C pour d’autres. L’étude de la pathogénèse de ces isolats sur la partie basale de la variété Vitron du blé, évaluée par l’inoculation du sol, a révélé une variabilité dans l’indice de la maladie, et que FC.09.11, obtenu à partir de l’épi, est l’isolat le plus agressif avec un indice de maladie de 1,8. L’étude de l’agressivité de ces même isolats de F. culmorum sur épi par inoculation artificielle des épis du blé au moment de la floraison a montré aussi une variabilité dans l’indice de la maladie, et que FC.09.11 est l’isolat le plus agressif avec un indice de maladie de 7,88. La corrélation calculée entre l’indice de la maladie sur épi, transformé en pourcentage, et le pourcentage de réduction du PMG, pour l’ensemble des isolats, est significative (r = 0,79). Les corrélations calculées pour la croissance mycélienne in vitro et la pathogénicité des isolats de F. culmorum évaluée par les deux techniques d’inoculation ont montré que la seule valeur significative est celle obtenue entre la pathogénicité du pathogène sur la partie basale et sa pathogénicité sur épi (0,5). L’essai in vitro de l’activité antagoniste de l’isolat Ta13 de T. atroviride par la confrontation directe et indirecte a montré que cet isolat inhibe efficacement la croissance mycélienne des isolats de F. culmorum par le biais de différents mécanismes. In vivo, l’enrobage de la semence de sept génotypes du blé par une suspension de spores de Ta13 de Trichoderma a montré que cet isolat réduit considérablement l’indice de la maladie de la pourriture racinaire en fonction des variétés, où le pourcentage de réduction de la maladie le plus élevé est de 78,26 %, enregistré chez la variété Waha.Item Étude de la relation entre la diversité génétique et le pouvoir pathogène chez quelques écotypes d’Orobanche crenata Forskall(2012-06-28) MEDJANI-TEBBAKH, HassinaParmi les Orobanchaceae, phanérogames holoparasites des dicotylédones, Orobanche crenata occasionne des dégâts de plus en plus importants sur les cultures de légumineuses. Afin de limiter ces dégâts, la connaissance de la diversité génétique de ce parasite est nécessaire. La présente étude s’est intéressée à la différence de couleur existante chez ce parasite dans les parcelles infestées de l’ENSA. L’objectif principal de cette étude est de comparer deux types d’Orobanche crenata, l’une blanche et l’autre violette, du point de vue biologie et parasitisme. Le second objectif, est de connaitre l’origine de cette diversité de couleur existant au sein de la même espèce. A cet effet, une série d’expérimentations été réalisées in vitro et in vivo. Les essais au laboratoire ainsi que l’infestation artificielle en pots, montrent que les différents types de graines testés ont réagi de la même façon à l’égard des trois espèces de légumineuses hôtes utilisées dans cette étude. L’essai en plein champs nous a permis de constater que l’orobanche violette est plus fréquente que la blanche. L’ensemble des résultats nous mène à conclure que la diversité de couleur chez O. crenata est d’origine genetique ; elle ne résulte pas de l’influence de l’hôte ou de l’environnement.Item Etude de la spécialisation parasitaire et de la diversité génétique d'une collection d'isolats de Botrytis spp.(2010-07-14) MEAMICHE, HayetLe genre Botrytis est composé d’espèces phytopathogènes redoutables qui s’attaquent à de nombreuses cultures dans le monde. L’espèce polyphage Botrytis cinerea présente une gamme d’hôtes de plus de 235 plantes. La lutte chimique est la plus utilisée, cela dit, de nombreuses classes de fongicides deviennent inefficaces en raison de la variabilité phénotypique et génétique du pathogène. L’identification des espèces de Botrytis et la connaissance des mécanismes régissant la spécialisation parasitaire et les interactions hôte-pathogène sont nécessaires pour améliorer les techniques de lutte. Afin d’y parvenir, 3 axes sont développés dans ce travail :Le premier vise à identifier les espèces d’une collection de Botrytis spp. provenant de différentes plantes hôtes. L’étude des critères morphologiques à travers l’aspect des colonies, la taille des spores et leurs concentrations, les sclérotes et leurs densités à permis d’identifier 19 isolats appartenant à l’espèce polyphage Botrytis cinerea et 1 isolats supposé appartenir à une espèce spécialisée associée à Allium spp. Ces critères macroscopiques et microscopiques indiquent qu’il s’agit de l’espèce Botrytis alcada. Le second axe concerne l’étude de la spécialisation parasitaire et du pouvoir pathogène de la collection de Botrytis spp. Une technique d’inoculation artificielle sur des feuilles détachées a été mise au point. Les mesures des périodes d’incubation, de latence, du nombre de spores et des valeurs AUDPC ont permis d’observer une variabilité importante du pouvoir pathogène des isolats ainsi que l’extrême polyphagie de l’espèce Botrytis cinerea. La spécialisation parasitaire de l’isolat BOA01 a été confirmée. Le troisième axe vise l’étude de la diversité génétique de la collection de Botrytis spp. par l’analyse du polymorphispme des profils RAPD. L’étude a confirmé l’appartenance des 19 isolats à l’espèce Botrytis cinerea et a classé l’isolat BOA01 comme un isolat distinct des autres. L’analyse a révélé que les isolats peuvent présenter profils similaires indépendamment de leurs origines géographiques et de la plante hôte. Les résultats obtenus soulignent l’intérêt d’utiliser d’avantage de marqueurs moléculaires pour estimer la diversité génétique des populations de Botrytis en Algérie.Item Etude de l’effet des facteurs abiotiques et nutritionnels sur la production d’oospores chez Phytophthora infestans (Mont.) de Bary(2014-12-29) Bekkar Bousiala, KhadidjaLe mildiou causé par Phytophthora infestans (Mont.) de Bary, est la maladie la plus destructrice de la pomme de terre dans le monde entier. Elle est devenue une maladie importante dans de nombreux pays. Phytophthora infestans peut attaquer tous les organes de la plantes. C’est un organisme hétérothalique possèdant deux types de compatibilité sexuelle A1 et A2. Lorsque deux isolats de types sexuels différents se rencontrent, il peut y avoir une reproduction sexuée avec une production d’oospores. Dans notre expérimentation, quatre isolats de Phytophthora infestans de types A1 ont été confronté avec deux isolat de type A2 afin d’évaluer leur capacité à produire des oospores sur milieu de culture (in vitro) et sur des folioles de pomme de terre et de tomate (in vivo). Cette production dépend de plusieurs facteurs, le type de l’hôte (pomme de terre ou tomate), le niveau de sensibilité de l’hôte, le type de confrontation et la durée de la période d’incubation. Cependant, la variabilité des rapports de concentration des isolats de Phytophthra infestans n’influe pas sur la production d’oospores.Item Etude du BSMV virus de la mosaïque striée de l'orge(2010-02-26) BOUBETRA, SouhilaDes prospections réalisées sur champs, dans les régions du centre et de l’est du nord de l’Algérie, ont mis en évidence la présence du Barley Stripe Mosaic Virus (BSMV) sur deux variétés de blé dur (Belliouni 3848 et GTA dur), une variété de blé tendre (Hiddab) et une variété d’orge (Rihane). Par ailleurs, une analyse phytosanitaire sur des lots de semences a été réalisée, et a révélé la présence de ce même virus sur deux variétés de blé dur (Chen’s et Belliouni 3848), une variété de blé tendre (HD1220) et deux variétés d’orge (Rihane et Saïda). L’étude du pouvoir pathogène du BSMV sur plants d’orge inoculés et non inoculés de la variété Acsad60 et Saïda a permis de noté deux types de symptômes (Petites stries blanchâtres et stries courtes jaunâtres). Le test ACP-ELISA appliqué pour ces derniers confirme que les deux symptômes relevés sont réellement induits par le BSMV. L’étude du taux de transmission par semence du BSMV sur les jeunes semis issus de semence de plants inoculés et de plants non inoculés, des deux variétés d’orge a montré par le test TBIA que ces taux de transmission étaient plus élevé chez la variété Saida pour les deux essais (66% inoculé et 73,8% non inoculé) .Par contre l’analyse par groupe utilisant la DAS-ELISA a démontré que pour ces deux variétés le taux de transmission est comparativement très faible, variant de 0 à 2,05 %
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