Département Zoologie Agricole
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Item Activité acaricide de quatre huiles essentielles sur Tetranychus cinnabarinus Boisduval 1867 (Acari ; Tetranychidae ) et contribution à l’étude de leur composition chimique par GC/MS(INA, 2007) SAHEB, DalilaLa composition chimique des huiles essentielles de la Menthe verte(Mentha viridis) , du laurier noble(Laurus nobilis), du romarin (Rosmarinus officinalis)et du thym (Thymus palecsense) Dont l’extraction est réalisée par hydro distillation, est obtenue par Chromatographie en phase Gazeuse couplée à la Spectrométrie de Masse. Leur toxicité vis- a vis des formes mobiles et des œufs de T. cinnabarinus (Acari : Tetranychidae)est évaluéedans des conditions de laboratoire (25°C ±2 et 75% HR ± 5) thym thymol, (43,22%). 5 doses des 4 huiles essentielles sont préalablement mises en suspension aqueuse maintenue par agitation constante (0,125, 0,25, 0,5, 1, 2 %), sont appliquées par trempage de disques de feuilles de haricot. Les différents tests de toxicité sont évalués sur 30 formes mobiles ou 50 œufs. On évalue les mortalités et les DL50. Les résultats ont montré une grande efficacité des quatre huiles essentielles (mortalité voisine de 100% à la plus forte dose). D’après les DL50 sur les formes mobiles : le thym est le plus toxique (0,05%) suivit du romarin (0 ,1%) du laurier (0,15%) et de la menthe (0,15%) et sur les œufs le classement est le même mais les DL50 sont un peu plus élevéesItem Activité antifongique de quelques huiles essentielles sur les moisissures du blé stocké(2015-06-30) MEGHAZI, NassimaLe but de cette étude est d’évaluer l’activité antifongique de trois huiles essentielles sur quelques moisissures du blé stocké. Les moisissures ont été isolées à partir des variétés de blé dur (Vitron, Ofanto, Simeto, Chen S, Mexicali, Boussalem) et de blé tendre (Anza, Ain Abid, Arz), de la CCLS de Khemis Miliana, sur différents milieu de culture PDA, CDA et PDAac. Les souches identifiées sont, Aspergillus niger, A.flavus, A.ochraceus, A.fumigatus, Penicillium sp1, Penicillium sp2, Fusarium verticillioides, Alternaria sp, Cladosporium sp et Rhizopussp. La contamination sur milieu PDA est dominée par les genres Aspergillus, avec 11,95x102 UF/g sur blé dur et 10,32x102 UF/g sur blé tendre. Sur milieu CDA, elle dominée par A.flavus et A.nigeravec respectivement 2.93 x102 UF/g sur blé dur et 1.86 x102 UF/g sur blé tendre. De même sur milieu PDAac, avec 1.26 et 2,46 x102 UF/g respectivement. En outre, les rendements moyens d’extraction des huiles essentielles de Cedrus atlantica, Pistacia lentiscus et Ammoides pusilla sont de 1,62%, 0,32% et 0,05% respectivement. Les zones d’inhibition de A.pusilla à la dose de 10μl varient de 17 et 37 mm pour A.niger et A.flavus respectivement. Deux espèces ont été totalement inhibée à savoir A.fumigatus et A.ochraceus. Par contre à 20μl, l’espèce A.flavus à été totalement inhibée et les zones d’inhibition élevées pour les autres espèces. De plus, A.ochraceus est la plus sensible à A.pusilla, avec une CMI de 0,1μl/ml et F.verticillioides est la plus résistante, avec une CMI à partir de 2,5μl/ml. Pour C.atlantica et P.lentiscus, l’activité antifongique est très faible et les souches sont résistantes.Item Activité biologique de trois extraits végétaux et d'un insecticide sur Sitophilus oryzae (Coleoptera:Curculionidae) et Tribolium castaneum (Coleoptera: Tenebrionidae)(2014-07-01) Madene, NadiaLa protection chimique des denrées alimentaires font état de révision et de limitation dans plusieurs régions du monde en raison de leurs effets néfastes sur l‟environnement et la santé humaine. Durant les dernières décennies, plusieurs travaux scientifiques ont été orientés vers la recherche d‟alternatives à base d‟extraits naturels de plantes médicinales pour leurs propriétés biologiques. Dans ce contexte, nous avons essayé d‟évaluer au laboratoire l‟activité biocide des extraits aqueux de trois plantes aromatiques Lawsonia inermis, cyminum et Inula viscosa sur deux importants ravageurs des grains stockés ; le Sitophilus oryzae et le Tribolium castaneumen employant trois modes de pénétration ; contact, ingestion et inhalation. L‟activité de ces plantes a été confrontée à celle d‟un insecticide organophosphoré sur deux aspects ; la toxicité directe et le pouvoir inhibiteur de la procréation. Les extraits aqueux des poudres secs du matériel végétal choisie ont été confectionnés à différentes concentrations par agitation magnétique durant 24 heures, également pour l‟insecticide des doses on était préparées pour chaque essai. Les mortalités occasionnées par les traitements aux extraits végétaux purs et à l‟insecticide ont été évalués pour une durée d‟exposition de 24 jours. L‟activité biocide des extraits aqueux évalués par le calcul des DL50 qui permettent de classer les extraits par ordre d‟efficacité comme suite: Cumin (0,51mg/ml) > Henné (0,99mg/ml)> Inule visqueuse (1,22 mg/ml) pour le T. castaneum et dans l‟ordre suivant : Cumin (0,61 mg/ml)> Inule visqueuse (0,62mg/ml)> Henné (0,7 mg/ml) pour le S. oryzae.A la dose maximale,les TL50 les plus courts attribués aux essais inhalation pour le Chlorpyriphos-éthyle avec 7,05 heures pour le T. castaneum et 26,93 heures pour le S.oryzae. Les extraits aqueux par contact agissent le plus rapidement avec des valeurs qui se rangent entre 188,94 et 202,71 heures pour les deux insectes. La fécondité et fertilité des femelles sont nettement réduites par rapport au témoin. Les traitements au Chlorpyriphos-éthyle, des inhibitions qui tendent vers les 100% sur l‟ensemble des essais sauf cas de l‟inhalation pour les tests de l‟éclosion des oeufs. Le meilleur résultat pour les extraits aqueux est obtenu pour les tests ingestion avec le Cumin avec une ponte moyenne de 0,6 oeufs/femelle contre plus de 18 oeufs/femelle pour le témoin. Quant à la fertilité du T. castaneum c‟est les traitements ingestion et contact par le Cumin qui affectent le plus les taux d‟émergence des adultes de la F1. Au travers de la présente étude il est à conclure que les extraits aqueux testés renferment un potentiel bio-insecticide non négligeable qui peut être utile pour promouvoir des méthodes alternatives à l‟emploi des insecticides chimiques.Item Activité biologique des extraits de Peganum harmala, Nerium oleander et d’un insecticide sur le criquet pèlerin Schistocerca gregaria (Forskal, 1775) (Orthoptera, Acrididae)(ENSA, 2014-07-03) AISSAOUI, HafsaActivité biologique des extraits de Peganum harmala, Nerium oleander et d’un insecticide sur le criquet pèlerin Schistocerca gregaria (Forskal, 1775) (Orthoptera, Acrididae) L’étude consiste en une détermination de l’efficacité de deux extraits éthanoliques de Peganum harmala et Nerium oleander sur les larves L5 de Schistocerca gregaria en comparaison avec un insecticide chimique le Malathion. A cet effet, le matériel biologique est issu d’un élevage du criquet pèlerin réalisé à l’Institut National de la protection des végétaux (INPV). Les extraits éthanoliques ont été effectués à l’aide d’un soxhlet, après séchage et broyage des graines de P. harmala et des feuilles de N. oleander. Trois doses ont été retenues pour chacun des deux traitements par ingestion et contact. Les effets de ces extraits ont été observés sur quelques paramètres biologiques à savoir : les modifications, morphologique, physiologique et histologique au niveau du tube digestif ainsi que la mortalité des larves du 5ème stade, quelque soit le mode de traitement. Les larves ont montré une sensibilité vis-à-vis des deux extraits éthanoliques où le TL50 est atteint au 2ème jour pour le contact et au 3ème jour pour l’ingestion pour P. harmala dont l’activité dure jusqu’au 16ème jour. En revanche N. oleander a un TL50 qui est atteint dès le 2ème jour pour le traitement par contact et au 16ème jour pour celui de l’ingestion. Son activité s’étend jusqu’au 21ème jour. Quoiqu’il en soit les deux extraits éthanoliques, en dépit de leur efficacité, possède une toxicité très en deçà par rapport au Malathion qui tue 100% des criquets au premier jour de son application.Item Activité insecticide du Datura innoxia et Azadirachta indica sur deux espèces d'orthoptères Schistocerca gregaria (Forskal, 1775) (Cyrtacanthacridinae, Acrididae) et Locusta migratoria (Linné, 1758) (Oedipodinae, Acrididae(2011-01-24) Bouhas-Boubekka, AatikaNotre étude est menée sur l’emploi de deux extraits végétaux aqueux de Datura innoxia et Azadirachta indica sur les cinq stades larvaires et le stade imago de Locusta migratoria et sur le cinquième stade larvaire et le stade imago de Schistocerca gregaria, leur effet insecticide est estimé par rapport à la mortalité, la durée des stades larvaires, l’évolution pondérale, l’activité alimentaire et sur la reproduction. Les deux extraits ont provoqué des taux de mortalité de 60%, des prolongements des durées des stades larvaires allant de 3 jours jusqu’à 6 jours selon le stade traité et on a constaté aussi que l’utilisation de ces extraits a induit une diminution de la croissance pondérale, une perturbation de l’activité alimentaire et une réduction des performances reproductives (fertilité, maturité sexuelle et taux d’éclosion)Item Analyse des semences de fève (Vicia faba) infestées par Ditylenchus dipsaci (Nématoda : Anguinidae) et recherche d’une méthode de lutte contre ce nématode(INA, 2008-07-02) BOUMARAF SAADI, InesLe Nématode des tiges et des bulbes : D. dipsaci constitue une menace assez sérieuse sur fève en Algérie particulièrement par sa transmission par semence. Dans ce sens, 150 lots de semences de fève ont été analysées à l’égard de D. dipsaci et les résultats ont montré que le pourcentage d’infestation varie de 10 à 27, 25% selon les régions. Les analyses biochimiques ont révélé une diminution de la teneur en protéines totales. Concernant l’effet des extraits aqueux de quelques plantes testées in vitro, les données obtenues ont montré que tous les extraits testés ont entraîné la mortalité de D. dipsaci et le taux de mortalité dépend de la période d’exposition, de la concentration et de la nature de l’extrait. In vivo, l’application des extraits de Tagetes patula sur fève sont plus efficaces avant mais pas après plantation. Enfin, l’effet de la solarisation du sol comme moyen de lutte pendant trois périodes d’exposition a permis une diminution des effectifs de D.dipsaci sur fève ; cette baisse est plus importante pour 8 semaines de traitement solaire ; ce dernier a permis également une augmentation de la croissance des plants et des rendements de la fève.Item Analyse multi-temporelle de la végétation de la réserve naturelle d’El Mergueb (M’sila) par application des techniques geomatiques(2012-12-26) IOUALALEN, GhenimaLa perte et la fragmentation des habitats sont responsables du déclin de très nombreuses espèces sauvages (Saunderset al. 1991; Fahrig 2003; Kupfer 2006).La réserve naturelle de Mergueb; située dans la wilaya de M’sila à environ 180 km au Sud d'Alger est un excellent « échantillon » représentatif.Elle Constitue l’extrémité orientale des steppes algéro-oranaises, L’analyse multi-temporelle de la dynamique de la végétation, entreprisepar application des techniques geomatiques, au cours d’une période de vingt et un ans (21) à partir d’image LandsatTM 1987, ETM+ 2000 et 2008 ; détecte des changements au niveau du couvert végétal dans la région;et une forte corrélation entre l’évolution de biomasse et les paramètres climatiques grâce aux indices de végétation normalisés NDVI. Les caractéristiques des formations indiqueraient un état du milieu déjà anthropisé, qui cependant a tendance vers l’atténuation des impacts au niveau du site. L’élaboration d’indices (structures, dimension fractal et évolution) etde matrices de transitions, nous a révélé trois processus qui se sont déroulés entre 1987 et 2008. Premièrement, la désertification matérialisée par l’augmentation de l’aire totaleet la formation de nouvelles entités, ensuite la dégradation de la végétation des formations steppiques et surtout la régression des espèces arborées depuis 1987, et enfinune faible tendance d’évolution écologique vers un état climacique par un développement des formations arborées ; cas de l’augmentation de l’aire du Juniperus et la reprise des surfaces du pistachier à partir de la deuxième décennie en 2000.Item Analyse qualitative et quantitative de l’entomofaune de la cedrai du parc national de Chréa (Blida)(INA, 2007-10-07) HADDAR, LiliaItem Les anatidés du lac de Reghaia(2011-02-01) KHELLOUL, FatihaLe lac de Réghaia est une zone humide inscrite en réserve naturelle d’importance internationale sur liste Ramsar en 2003 pour son intérêt d’accueil d’oiseaux d’eau. Afin de comprendre la phénologie du peuplement d’anatidés, l’analyse des recensements mensuels de janvier 2008 à décembre 2009 effectués ont permis l’observation de 13 espèces. Parmi elles, deux espèces hivernantes et nicheuses régulières dans le site (Anas platyrhynchos et Aythya nyroca), une espèce hivernante et estivante (Aythya ferina) et les autres espèces sont des hivernantes strictes : Anas clypeata, Anas penelope, Anas acuta, Anas strepera, Aythya fuligula, Marmaronetta angustirostris, Anas crecca, Tadorna tadorna, Anser anser et Oxyura leucocephala. Concernant l’importance internationale du lac de Réghaia, on indiquera la présence régulière d’une espèce rare, Aythya nyroca répondant au critère 1 % de la convention Ramsar. Les données des dénombrements à la mi-janvier de l’année 2007 et 2008 ont montré que sept espèces ont atteint la norme de 1% national : Anas platyrhynchos, Anas clypeata, Aythya nyroca, Aythya ferina, Aythya fuligula, Anas crecca et Oxyura leucocephala.Item Apport énergétique, composantes biochimiques des insectes proies potentielles des oiseaux(2009-01-31) Yahia, NadiaUne seule technique d’échantillonnage est utilisée sur terrain pour l’étude de l’arthropodofaune dans les jardins de l’institut national agronomique d’El Harrach qui est le filet fauchoir. 1.153 individus sont capturés répartis entre 10 ordres et 30 familles. La classe des Insecta domine avec 1.120 individus (97,1 %) répartis entre 55 espèces (94,7 %). Les Orthoptera sont fortement notés avec un nombre d’individus de 856 (74,2 %). Les Gastropoda, les Crustacea et les Myriapoda correspondent ensemble à peine à 2,9 % par rapport au total des individus capturés. Trois techniques d’analyses biochimiques sont employées au laboratoire dans le but de déterminer les valeurs nutritives, ainsi que l’apport énergétique de certaines espèces d’insectes considérées comme des proies potentielles de différents prédateurs (oiseaux, reptiles et mammifères). Les méthodes utilisées dans le présent travail sont la méthode Kjeldhal pour le dosage de l’azote total, la méthode du Soxhlet pour celui des lipides totaux et la méthode Bertrand pour celui des sucres. Cette analyse montre que les taux de protéines trouvés dans différentes espèces varient entre 3,5 et 28,4 %. Quant aux taux de sucres trouvés, le plus faible est de 3,4 % tandis que le plus fort est de 25,5 %. Pour les lipides les teneurs enregistrées se situent entre 9,8 et 33,3 %. Le total de l’apport énergétique apporté par les trois composantes biochimiques, soit les protéines, les lipides et les sucres totaux est estimé à 4,56 Kcal par femelle d’Aiolopus thalassinus jusqu’à 13,773 Kcal par mâle d’Aiolopus strepens.Item Approche méthodologique pour la révision du zonage dans le parc national de Gouraya (W. Béjaia)(ENSA, 2010-10-21) MOUSSOUNI, AbdenourLe présent travail est une approche scientifiquement fondée pour la révision du zonage du parc national de Gouraya. Il a abouti au développement d’une méthodologie originale reposant sur l’utilisation des systèmes d’information géographique et de la méthode d’analyse multicritère. L’identification des unités homogènes et leur évaluation sur la base de critères pertinents ont permis d’établir une carte de valeur globale de ces unités. Les oiseaux et la végétation se sont montrés comme de bons indicateurs de la qualité biologique des milieux, aussi les critères relatifs à ces deux composantes se sont avérés très pertinent dans le processus de zonage. Par ailleurs, le recours à d’autres critères complémentaires en l’occurrence les critères paysagers, anthropiques, historiques et culturelles s’est avéré d’un intérêt certain étant donnée que ces derniers répondent parfaitement aux objectifs assignés aux aires protégées. Les cartes ainsi réalisées sont des documents destinés à éclairer les décideurs sur l’affectation des unités en classe de zonage et leur permet ainsi de définir les actions d’intervention prioritaire. Notre approche méthodologique a jeté les bases nécessaires pour aborder les questions des critères et méthodologie pour la réalisation du zonage. Elle constitue un système pratique convenable; sa relative simplicité ainsi que sa plasticité d’emploi, la rendent apte à des situations et des contextes écologiques différents, elle s’adapte aussi à plusieurs taxa zoologiques terrestres, ce qui pourrait affiner davantage le processus de zonage.Item Aspects bioécologiques de l’avifaune à Hassi Ben Abdallah et à Mekhadma dans la Cuvette d’Ouargla(INA, 2005-05-19) ABABSA, LabedDans les deux palmeraies, Mekhadma et Hassi Ben Abdallah, se situant dans la région d’Ouargla, le dénombrement de l’avifaune montre une richesse importante égale à 43 espèces. La répartition des espèces aviennes par station a donnée 34 espèces d’oiseaux dans la station de Mekhadma et 28 espèces dans celle de Hassi Ben Abdallah. Les valeurs de l’indice de diversité de Shannon- Weaver appliqué aux oiseaux sont de 2,71 bits à Mekhadma et de 2,53 bits à Hassi Ben Abdallah. L’analyse des pelotes de rejection d’Athene noctua montrent que la classe des Insecta occupe la première place dans le spectre alimentaire (86, 2 %), suivie par les catégories des Rodentia (5,4 %), des Aves (3,9 %), des Insectivora (2 %), des Aranea (1,5 %) et des Reptilia (1 %). Pour ce qui concerne le régime alimentaire de Lanius excubitor elegans la catégorie des Insecta domine avec un pourcentage de 87 %, suivie par celle des Arachnida (9,6 %) et des Rodentia (2,9 %). L’analyse du contenu des tubes digestifs de 5 individus appartenant à Turdoides fulvus montre la présence de deux fractions trophiques. La première est d’origine animale (91,8 %). La deuxième est végétale (8,2 %).Item Aspects bioécologiques des Ensifères (Orthoptera) en fonction de l’altitude en Grande Kabylie(ENSA, 2009-10-01) MECHAI, SamirLa présente étude décrit la biodiversité des communautés d’Ensifères (Orthoptera) dans six maquis naturels en Grande Kabylie dont trois appartiennent à la partie occidentale de la forêt de l’Akfadou sis entre 1000 et 1200 m d’altitude. Les trois autres se retrouvent sur le versant Sud-Ouest du Djurdjura près de Tafoughalt situés entre 191 et 480 m au dessus du niveau de la mer. Trois techniques de piégeage sont utilisées, le biocénomètre (1m3), le filet fauchoir et les pièges d’interception de type Barber. Après 12 mois d’échantillonnage effectué sur le terrain, il est mis en évidence la présence de 30 espèces d’Ensifères à Tafoughalt et de 22 espèces dans l’Akfadou. Les Ensifères sont répartis entre 2 familles, celles des Gryllidae et des Tettigoniidae. Parmi les nombres d’espèces citées 17 sont communes aux deux régions, alors que 11 autres sont enregistrées seulement à Tafoughalt et 5 dans l’Akfadou. La mise en place des pots Barber à Tafoughalt a permis de piéger 9 espèces de Gryllidae et une espèce de Tettigoniidae, alors que dans l’Akfadou seulement 6 espèces de Gryllidae sont dénombrées. Par ailleurs, des richesses plus élevées en espèces d’Ensifères sont obtenues grâce au biocénomètre, soit 22 espèces de Tettigoniidae et de Gryllidae à Tafoughalt et 17 espèces dans l’Akfadou. Avec le filet fauchoir 16 espèces sont mises en évidence près de Tafoughalt dont 12 Tettigoniidae et 4 Gryllidae. Parallèlement, à Akfadou 10 espèces seulement sont piégées avec 8 Tettigoniidae et 2 Gryllidae. L’analyse écologique montre que les maquis de l’Akfadou et de Tafoughalt abritent une ensiférofaune riche et diversifiée. L’analyse statistique fait apparaître l’influence du couvert végétal et des variations altitudinales sur la répartition des espèces d’Ensifères. Par ailleurs, l’étude des génitalias mâles a permis de confirmer sur le plan systématique 4 espèces communes aux deux régions d’étude. Ce sont Gryllulus algirius, Decticus albifrons, Hemictenodecticus vasarensis et Odontura algerica.Item Bio-écologie trophique et de la reproduction de la pie-grièche méridionale (Lanius meridionalis, Linné 1758, Laniidae, Aves) dans les stations de Baraki et de Cherarba (Mitidja)(2009-11-02) TAIBI, AhmedDans le quadrat au cours de 7 relevés faits en 2007, 31 espèces d’oiseaux sont observées, durant 12 relevés en 2008, 20 espèces sont notées et durant 12 relevés 2009, 16 espèces sont vues. Les oiseaux sédentaires sont les plus fréquents (78,9 % en 2008). Les paléarctiques sont les mieux notés (35,7 % en 2009). La richesse totale varie entre 9 et 17 espèces (2007), de 9 à 14 (2008) et de 7 à 11 (2009). La densité totale dans 10 ha est de 54 couples en 2007, de 65,3 c. (2008) et de 66 c. (2009). Passer sp. domine (31 couples en 2009) et en abondance relative (62,6 % en 2009). L’indice de Shannon-Weaver varie entre 2,2 et 3,2 bits. L’équitabilité fluctue entre 0,5 et 0,7. Les dimensions des nids de Lanius meridionalis sont : diamètre externe (moy.=18,7 cm), diamètre interne (moy. = 9,8 cm), hauteur (moy. = 8,8 cm). Leur position moyenne par rapport au sol est de 2,4 m. Les nids sont orientés surtout vers l’ouest (53,8 %) et l’est (30,8 %) et placés sur Olea europeae (61,5 %) et sur Casuarina sp. (38,5 %). Les tailles de ponte varient (1 à 6 œufs). Les œufs pèsent 4,2 à 6,9 g, et mesurent 2 à 3 cm (grand diamètre) et 1,4 à 2,1 cm (petit diamètre). La couvaison dure 11 jours et le nourrissage 16 à 18 jours. Le taux d’éclosions est de 58,3 %. Celui de la mortalité au stade œuf 41,7 % et au stade poussin 37,5 %. Dans 222 pelotes de Lanius meridionalis il y a 258 espèces-proies réparties entre 25 catégories dont les Coleoptera dominent (119 espèces). Au total 1.345 individus-proies sont notés à Ramdhania (189 sp.) et 2.189 ind.-proies à Baraki (191 sp.), surtout en hiver (506 indv.) à Ramdhania et au printemps (1.175 indv.) à Baraki. Les Hymenoptera dominent à Ramdhania (35,9 %) et à Baraki (41,9 %). Messor barbara domine à Ramdhania (22,3 % en automne) et à Baraki (9,6 % en été). Les valeurs de Shannon-Weaver sont de 2,4 à 5,9 bits à Ramdhania et de 2,5 à 5,3 bits à Baraki. L’équitabilité se situe entre 0,5 et 0,9 à Ramdhania et entre 0,5 et 0,8 à Baraki. Les disponibilités alimentaires montrent en 2006-2007 un total de 4.006 arthropodes (134 sp.) à Ramdhania et 1.222 arthropodes (95 sp.) à Baraki. En 2008-2009 il y a 2.034 individus (83 sp.) à Ramdhania et 569 individus (89 sp.) à Baraki. Aphaenogaster testaceo-pilosa est la plus fréquente avec 32 % à Ramdhania et 42,3 % à Baraki en 2006-2007 et de 31,3 % à Ramdhania et 29,7 % à Baraki en 2008-2009. L’indice de diversité de Shannon-Weaver est égal à 3,2 bits à Ramdhania et 3,6 bits à Baraki en 2006-2007 et de 2,8 bits à Ramdhania et 3,9 bits à Baraki en 2008-2009. L’équitabilité en 2006-2007 est égale à 0,5 à Ramdhania et à 0,5 à Baraki. En 2008-2009, l’équitabilité atteint 0,4 à Ramdhania et 0,6 à Baraki. Chilopoda sp. ind. est la mieux représentée dans les lardoires à Ramdhania (5 individus). A Baraki, deux espèces sont notées Chilopoda sp. ind. et Erithacus rubecula. La richesse totale est de 9 espèces. Les classes de tailles les plus fréquentes sont ceux de 5 mm (18,4 %) à Ramdhania et ceux de 8 mm (13,6 %) à Baraki. Les espèces les moins sélectionnée (Ii.=-1) sont au nombre de 134 à Ramdhania et 123 à Baraki. Les espèces les plus sélectionnées (Ii.=+1) sont au nombre de 143 à Ramdhania et 183 à Baraki. L’indice de fragmentation montre que pour Messor barbara les têtes sont fragmentées à Ramdhania (P.F.% = 25,4%) et à Baraki (60,9 %). La biomasse relative ingérée la plus élevée est mentionnée au printemps à Ramdhania (46,3 %) et à Baraki (76,1 %). En biomasse, c’est Discoglossus pictus qui domine à Ramdhania (11,9 %) et à Baraki (16,1 %).Item Biodiversité de l’arthropodofaune dans la région d’Adrar(2011-04-13) SID AMAR, AhmedL'inventaire quantitatif et qualitatif de l'arthropodofaune est réalisé dans deux périmètres irrigués et une oasis dans la région d’Adrar. L'inventaire arthropodofaunistique est réalisé grâce à trois techniques d'échantillonnage, celle des pots Barber, des pièges jaunes et du filet fauchoir. Un total de 4782 individus repartis entre 340 espèces est capturé dans les trois stations. Ainsi, 1154 individus sont capturés en plein champ dans la station de Moulay Nadjem. Ces individus sont répartis entre 69 espèces capturées par les pots Barber, 59 espèces par les assiettes jaunes et 25 espèces par le filet fauchoir. Sous serre 726 individus sont capturés, répartis entre 79 espèces dans les pots Barber, 30 espèces par les assiettes jaunes et 20 espèces dans le filet fauchoir. Dans la station de Sbaihi en plein champ 856 individus sont piégés, répartis entre 72 espèces dans les pots, 58 dans les assiettes et 24 par le filet. Sous serre 877 individus sont capturés, répartis entre 83 espèces par les pots, 36 par les assiettes et 10 espèces par filet. Et enfin, 1169 individus capturés sont répartis entre 73 espèces par les pots, 58 espèces par les assiettes et 56 espèces par le filet au niveau de l’oasis de Mahdia. La classe des Insecta offre la richesse la plus importante, (98,88 %) en plein champ et (97,38 %) sous serre dans la station de Moulay Nadjem. au niveau du Sbaihi (97,55 %) en plein champ et (99,32 %) sous serre. Cependant sous la palmerai de Mahdia il est enregistré (97,60 %) d’abondance des espèces d’Insecta. Deux ordres dominent à Moulay Nadjem, les Hymenoptera avec 44,28 % et les Homoptera avec 22,79 % en plein champ. Les Homoptera dominent également avec 38,29 % et les Hymenoptera avec 34,02 % au niveau des serres. À Sbaihi, c’est l’ordre des Hymenoptera qui domine avec 52,57 % suivi par les Coleoptera (14,02 %) en plein champ, sous serre dans la même station également les Hymenoptera est la plus abondante (41, 96 %) et les Homoptera en second rang avec 32,73 %. Deux ordres apparaissent dominants au niveau de l’agroécosystème de Mahdia, les Hymenoptera (37,72 %) et les Podurata (13,69 %). Les espèces présentant une plus grande richesse au niveau de Moulay Nadjem en plein champ sont : Tetramorium sp. (18,02 %), Aphidae sp. (16,46 %) et Monomorium subopacum (14,3 %). Sous serre Aphidae sp. (29,06 %), Messor arenarrius (9,23 %) et Messor capitatus (5,51 %). Dans le périmètre de Sbaihi en plein champ, il y a Messor capitatus (10,28 %), Messor arenarrius (9,11 %) et Nysius sp. (5,37 %). Au niveau des serres, il y a également deux espèces, se sont : Messor arenarrius (24,17 %) et Aphidae sp. (32,16 %). Cependant à Mahdia sous les palmiers les espèces d’arthropodes Entomobryidae sp. (13,69 %), Aphidae sp. (7,96 %) et Messor sp. (6,76 %) sont les plus présentes.Item Biodiversité de l’entomofaune de trois types de plantations, un vignoble, un verger de poiriers et un verger d’agrumes à Tadmaït(ENSA, 2010-11-10) Belmadani, KahinaA Tadmaït (Grande Kabylie) dans un vignoble, une orangeraie et un verger de poiriers, trois techniques d’échantillonnage sont employées, celles des pots Barber, du fauchage avec le filet fauchoir et du battage sur le parapluie japonais. Dans les pots Barber, dans le vignoble 124 espèces piégées appartiennent à 5 classes dont celle des Insecta domine (A.R. % = 73,4 %) avec les Hymenoptera (A.R. % = 74,7 %) comme Tapinoma nigerrimum (A.R. = 18,8 %).[(Q. e = 0,6) ; (H’= 4,3 bits) ; (E = 0,6)]. Dans le filet fauchoir 113 espèces sont prises réparties entre 4 classes : les Insecta dominent (A.R. % = 74,1 %) avec les Diptera (A.R. % = 28 %). Pour Cochlicella barbara A.R. % atteunt 17,7 % [(Q.e = 0,6) ; (H’= 5,4 bits) ; (E = 0,8)]. Avec le parapluie japonais 36 espèces sont capturées au nord des vignes, 30 espèces au sud (4 classes), surtout les Arachnida au nord (A.R. % = 48,8 %) et au sud (A.R. % = 40,5 %). 38 espèces réparties entre 6 classes sont piégées à l’est des vignes et 32 espèces (4 classes) à l’ouest. Les Insecta dominent du côté est (A.R.% = 38 %) et ouest (A.R.% = 43,4 %) des vignes. Dans le feuillage de la vigne les Aranea ont le plus d’effectifs au sud (A.R.% = 40,5 %), au nord (A.R.% = 47,7 %) et à l’ouest (A.R.% = 34,2 %). Sur la vigne Plagiolepis schmitzi est la plus fréquente au nord (A.R. % = 15,1 %) et à l’est (A.R. % = 15 %). Aranea sp. 27 est la plus abondante à l’ouest (A.R. % = 15,8 %), au nord [(Q.e = 0,7); (H’= 4,5 bits); (E = 0,9)], au sud [(Q.e = 0,5); (H’= 4,1 bits); (E = 0,8)], à l’est [(Q.e = 0,6); (H’= 4,6 bits); (E = 0,9) ] et à l’ouest [(Q.e = 0,6) ; (H’= 4,4 bits) ; (E = 0,9)]. Dans le verger de poiriers 141 espèces sont capturées dans les pots Barber réparties entre 6 classes dont les Insecta ont la plus forte abondance 92,4 % avec les Hymenoptera (A.R. % = 81,2 %) et Tapinoma nigerrimum (A.R. % = 71,4 %) [ (Q.e = 0,7); (H’=3,4 bits); (E = 0,5)]. Dans le filet fauchoir sous les poiriers, 163 espèces sont piégées réparties entre 4 classes dont celle des Insecta est la plus fournie en effectif (A.R.% = 84,3 %) avec les Homoptera (A.R.% = 36,3 %). Pour Cochlicella barbara A.R. % atteint 9,8 % [ (Q.e = 0,7) ; (H’= 5,7 bits); (E = 0,8)]. Dans le parapluie japonais sous le feuillage des poiriers les Insecta dominent, au nord [(A.R.% = 92,3 %) dont Homoptera (A.R. % = 70,5 %)], au sud [(A.R.% = 88,8 %) dont Homptera (A.R.% = 56,9 %)], à l’est [(A.R.% = 89 %) dont Homoptera (A.R.% = 57,5 %)], et à l’ouest [(A.R.% = 87,9 %) dont Homoptera (A.R.% = 59,8 %)]. Cacopsylla pyri est la plus abondante au nord (A.R.% = 42,5 %; Ni = 88), au sud (A.R. % = 42,2 %; Ni = 49), à l’est (A.R.% = 42,5 % ; Ni = 54) et à l’ouest (A.R.% = 48,6 % ; Ni =52) [Nord : (Q.e = 0,3) ; (H’= 2,7 bits) ; (E = 0,6); [sud : (Q.e = 0,5); (H’= 3,2 bits); (E = 0,7)], [est : (Q.e = 0,4) ; (H’= 3,1 bits); (E = 0,7)]; [ouest : (Q.e = 0,3); (H’= 2,6 bits); (E = 0,6)]. Au niveau de l’orangeraie 142 espèces piégées dans les pots Barber, font partie de 5 classes dont les Insecta (A.R. % = 93,6 %) avec les Hymenoptera (A.R. % = 36,1 %) [(Q.e = 0,7) ; (H’= 5,3 bits); (E = 0,7)]. 174 espèces sont prises dans le filet fauchoir appartenant à 5 classes dont les Insecta viennent en tête (A.R.% = 82,1 %) avec les Homoptera (A.R.% = 34,1 %) et Jassidae sp. 1(A.R.% = 18,5 %). [(Q .e = 0,7); (H’= 5,2); (E = 0,7) ]. Dans le parapluie japonais les Insecta dominent au nord (A.R.% = 91,7 %), au sud (A.R.% = 81,3 %), à l’est (A.R.% = 87,3 %) et à l’ouest (A.R.% = 89,8 %). Au nord les Hymenoptera dominent (A.R.% = 19,6 %), les Psocoptera au sud (A.R.% = 25,9 %) à l’est (A.R.% = 24,2 %) et à l’ouest de la couronne foliaire des orangers (A.R.% = 24,1%)[ Nord : (Q.e= 1); (H’= 5 bits); (E = 0,8)] [sud : (Q.e = 1,1); (H’= 5 bits ); (E = 0,8)], [est : (Q.e = 0,9); (H’= 5 bits); (E = 0,8) ], [ouest : (Q.e = 0,8); (H’= 5 bits); (E = 0,9)].Item Biodiversité des Invertébrés notamment des Arthropodes des oasis de la vallée du M’Zab(2013-07-17) CHOUIHET, NoussibaLe présent travail porte sur la biodiversité desinvertébrés notamment lesarthropodes des oasis de la vallée du M’Zab. Dans ce contexte, un inventaire qualitatif et quantitatif des invertébrés est réalisé dans trois oasis dans la région d’étude. L'échantillonnage est réalisé grâce à quatre techniques, celle des pots Barber, des pièges jaunes, du filet fauchoir et du parapluie japonais. Des prélèvements ont été faits pendant les quatre saisons (hiver, printemps, été et automne) de l’année 2012. L’inventaire des espèces d’arthropodes capturées grâce aux différentes méthodes d’échantillonnage dans les trois stations El Atteuf, Beni Izguen et Dayah révèle la présence de 434 espèces d’arthropodes répartisentre121 familles, 19 ordres et 3 classes. Le nombre total des espèces d’arthropodes capturés par la technique des pots Barber dans stations est de 146 espèces. 211 espèces sont capturées par le fauchage à l’aide de filet fauchoir, 268 espèces capturées grâce aux assiettes jaunes et 84 espèces capturées grâce auparapluie japonais. L’estimation des variations temporelle et spatiale de la biodiversité a révélé que la diversité spécifique des arthropodes varie d’une saison à une autre dans chaque station.Item Bioécologie de l’étourneau sansonnet dans la partie orientale de la Mitidja(2009-10-18) RAHMOUNI-BERRAÏ, HassibaL’étude du régime alimentaire de l’étourneau sansonnet par l’analyse du contenu des tubes digestifs de Sturnus vulgaris capturés dans la partie orientale de la Mitidja (Algérie) fait ressortir 157 espèces comprenant 1.100 individus dont les Invertébrés sont répartis entre 5 classes : Gastropoda, Arachnida, Myriapoda, Crustacea et Insecta. L’entomofaune est la plus sollicitée par l’oiseau avec 240 indiv. à Rouiba (88,6 %), 159 indiv. à El Alia (77,2 %) et 450 indiv. à Larbaâ (69,8 %). Les Insecta ingérés font partie de 9 ordres, les Blattoptera, les Orthoptera, les Dermaptera, les Mallophaga, les Heteroptera, les Homoptera, les Coleoptera, les Hymenoptera et les Diptera. Les Coleoptera sont les plus consommés par l’étourneau (401 indiv.; 47,1 %) suivis par les Hymenoptera (351 indiv.; 41,3 %). Les insectes sociaux comme les Formicidae avec Tapinoma nigerrimum (92 indiv.) et Messor barbara (84 indiv.) sont fortement ingérés. Parmi les espèces végétales celles qui dominent par leurs fruits, ce sont Pistacia lentiscus (111) et Olea europaea (49). D’une manière générale les valeurs de la diversité de Shannon-Weaver calculées pour les espèces ingérées par Sturnus vulgaris demeurent élevées fluctuant entre 4,2 et 5,9 bits. Celles de l’équitabilité apparaissent égales ou supérieures à 0,77. Les proies ingérées appartiennent à différentes classes de tailles allant de 1 mm à 55 mm. L’analyse factorielle des correspondances appliquée aux espèces ingérées par Sturnus vulgaris fait ressortir 4 groupes. Le plus important est le groupe A constitué par les espèces omniprésentes comme Messor barbara, Olea europaea et Pistacia lentiscus. L’analyse de la variance appliquée au régime alimentaire de Sturnus vulgaris ne montre pas de différence significative entre les trois stations. La seconde partie traite de la biométrie de Sturnus vulgaris. Le poids moyen d’un étourneau par rapport à 50 pesées est de 73,3 + 6,7 g. L’envergure moyenne est de 37,4 ± 2,1 cm. La longueur moyenne du corps est de 22,3 + 1,4 cm, celle de la queue de 5,9 + 0,6 cm, du crâne de 1,6 + 0,2 cm, du bec de 3,5 + 0,2 cm, de la mandibule de 3,5 + 0,2 cm, de l’espace mandibulaire de 1,3 + 0,2 cm, de l’extrémité de la mandibule de 1,5 + 0,3 cm. Concernant les os l’aile de Sturnus vulgaris, le cubitus mesure 4,6 ± 0,1 cm, suivi par l’omoplate (3,1 ± 0,2 cm), le radius (3 ± 0,1 cm), l’humérus (2,7 ± 0,1 cm), l’os coracoïde (2,6 ± 0,1 cm) et le carpe (1,1 ± 0,1 cm). Pour ce qui concerne les os de la patte, le tibia mesure 3,4 ± 0,1 cm suivi par le tarso-métatarse (2,9 ± 0,1 cm) et le fémur (2,5 ± 0,1 cm).Item Bioécologie de Schistocerca gregaria Forskål, 1775 (Othoptera, Cyrtacanthacridinae) dans la région de l’Ahaggar(INA, 2007-07) Kaidi, NarimenItem Bioécologie des Formicidae dans la région de Djelfa(2010-11-07) BOUZEKRI, Madiha AhlamDans une contribution à l’étude de la bioécologie des Formicidae, leurs nidifications et leurs relations avec les plantes, une comparaison est effectuée dans six stations d’aspect physionomique différent. Il s’agit de deux stations reboisées du pin d’Alep (Moudjbara et Oued sidi slimane), une station forestière à Senalba chergui, deux stations steppiques ouvertes (Oued sidi slimane et Djelalia) et station cultivée de pomme de terre et de carotte. La capture des différentes espèces de fourmis et le suivi de leurs fourmilières sont réalisés par deux méthodes : la méthode des quadrats (10m*10m) et la méthode des transects (10m). Les résultats obtenus ont montré la présence de 14 espèces. Le nombre des individus et des nids de chaque espèce est variable d’une station à une autre. Le suivi de la présence des nids auprès les plantes a permet de déceler les préférences démontrées par les fourmis envers les espèces végétales. Certaines espèces pouvant s’adapter avec tous les milieux tandis que d’autres sont spécifiques pour un seul milieu et construisent leur nids prés les pierres ou les plantes.