Département Zoologie Agricole

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    Etudes etho-écologique de Schistocerca gregaria Forskål (1775) (Orthoptera, Cyrtacanthacridinae) et Locusta migratoria cinerascens linné (1758) (Orthoptera, Oedipodinae) dans la région d’Adrar
    (2010-01-03) OUDJIANE, Aldjia
    La présente étude est effectuée dans cinq stations de la région d’Adrar. Notre choix est porté sur une palmeraie, milieu naturel, les cultures de pleinn champ et les cultures sous pivots pour étudier l’éthoécologie de Locusta migratoria et de Schistocerca gregaria durant la période automnalhivernal de 2007 et hiverno-printanière de 2008. Nous avons constaté, lors de l’étude des fluctuations des deux locustes, la présence de Locusta migratoria durant les deux périodes d’échantillonnage et la présence de S.gregaria en période hiverno-printanière dans tous les milieux prospectés à l’exception des milieux naturels et la palmeraie. L’évaluation de la densité et l’analyse de la biométrie des deux espèces acridiennes ont révélés que les deux locustes sont à l’état transiens dissociens tendant vers l’état solitaire. L’étude du régime alimentaire des deux espèces nous a permis de constater que les espèces végétales les plus appréciées appartiennent à la famille des Poaceae.
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    Place des orthoptères au sein de la faune de la région de Skikda (nord-est Algérien)
    (2010-02-09) FILALI, Abdeslem
    La présente étude se déroule dans cinq stations à Skikda (36°23’ à 37°05’ N.; 6°15’ à 7°33’E.) située dans l’étage bioclimatique sub- humide à hiver chaud. L’inventaire des Orthoptères est réalisé grâce à la méthode des pots Barber et des quadrats d’Orthoptères. Les Orthoptera sont inventories dans les régimes alimentaires de quelques modèles biologiques soit Cataglyphis bicolor, Ciconia ciconia, Bubulcus ibis et Genetta genetta. 12.360 individus appartenant aux Invertébrés et Vertébrés qui regroupent 322 espèces sont piégés dans les pots Barber dont 26 espèces d’Orthoptères. La méthode des quadrats révèle 43 espèces d’Orthoptères. L’analyse du nid de Cataglyphis bicolor révèle 57 espèces-proies. Les Orthoptères sont consommés avec un taux de 1,5 % soit 7 espèces. La classe de taille des proies ingérées par Cataglyphis bicolor la plus fréquente est celle de 6 mm (20,1 %), suivie par celle de 9 mm (19,2 %). Cette fourmi s’attaque généralement aux Hymenoptera (86,6 %) avec une préférence pour les Formicidae (96 %). Le nombre de proies consommées par la Cigogne blanche est de 1.447 individus (82 espèces) et par Bubulcus ibis 720 individus (120 espèces). Les Insecta sont les mieux représentés soit 97,9 % chez Ciconia ciconia et 94,9 % chez Bubulcus ibis. Le pourcentage moyen des Orthoptera par pelote varie entre 7 % soit 9 espèces chez Bubulcus ibis et 57,5 % avec 21 espèces chez Ciconia ciconia. Les Orthoptera ingérés par la Cigogne blanche appartiennent à 4 familles et ceux de Bubulcus ibis à 3 familles. Les Tettigoniidae sont les mieux consommés par Ciconia ciconia (42, 7 %) alors que les Acrididae sont les mieux représentés chez Bubulcus ibis (89,6 %). La diversité de Shannon-Weaver des espèces proies est 3,4 bits chez Bubulcus ibis et de 1,87 bits chez Ciconia ciconia. L’indice de Sélection révèle chez Bubulcus ibis que sur 120 espèces-proies 113 espèces sont absentes sur le terrain attestant de sa grande sélectivité dans le choix alimentaire. La biomasse des Orthoptera- proies en fonction des pelotes chez Bubulcus ibis semble faible et variée (0 à 25 %). Chez Ciconia ciconia, les Orthoptera sont fragmentés à 50,4 %. L’analyse statistique révèle une nette préférence de Ciconia ciconia pour les femelles de Calliptamus sp. 99 individus appartenant à 52 espèces sont recensés dans le régime trophique de Genetta genetta. La classe des Insecta domine avec 62,6 % suivie par celle des Batraciens (10,1 %.) et les Dicotylédones (10,1 %.). Les Orthoptera représentés par 9 espèces sont faiblement consommés soit 12,1 %. La diversité des proies est élevée dans le régime de la Genette soit 5,2 bits. La classe des Aves est la mieux représentée en biomasse ingérée avec 31,7 % suivie par celle des Batrachia (29,7 %) et des Rodentia (26,9 %).
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    Bioécologie et faune associée au Bombyx, Lymantria dispar L. en phase de gradation dans le massif forestier de l’Atlas blidéen
    (2009-10-13) MECELLEM, Dalila
    Le présent travail porte sur la chronologie de développement du Bombyx disparate dans son milieu naturel. Le nombre moyen des pontes par arbre varie de 14 à 41 respectivement pour Q. ilex et C. sempervirens. Pour Quercus suber et C. atlantica les moyennes calculées s’élève à 32 et 26 pontes par arbre. Les infestations sont plus signifiantes sur le chêne-liège. L’étude biométrique effectuée sur les pontes en provenance du chêne liège au cours des années 2007 et 2008 a révélé le passage de la phase de culmination à la phase de rétrogradation. L’importance du taux de parasitisme et du nombre d’œufs détruit en l’année 2008 confirme le schéma de la gradation. Le comportement biologique du Bombyx disparate en cédraie mixte d’altitude est plus tardif qu’en subéraie. L’étude conduite sur la faune associée aux pontes du Bombyx disparate a mis en évidence une diversité de 32 démanteleurs, dont 4 espèces sont des oophages strictes. Une activité des compétiteurs, Orgya trigotephras et Ephesia nymphaea, et Polydrosus sp marquent une agressivité sur le chêne liège. Récemment, l’apparition de la tordeuse verte Tortrix viridana en phase de culmination du Bombyx disparate constitue un véritable compétiteur.
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    Bioécologie des Formicidae dans trois zones d'étude au Sahara septentrionale Est algérien (Ouargla, El-Oued et Djamâa)
    (2013-12-18) CHEMALA, Abdellatif
    L’étude de la bio-écologie de différentes espèces de Formicidae au Sahara Septentrional Est algérien, a portée sur trois zones d’étude représentées par la cuvette d’Ouargla, la daïra d’El-Oued et la daïra de Djamâa. Dans chaque zone d’étude, il est choisi trois stations d’étude floristiquement différentes, à savoir une palmeraie, un milieu naturel et un milieu cultivé. L’inventaire des espèces de fourmis à fait appel à deux méthodes d’échantillonnage (méthode des quadrats et celle des pots Barber). Suivant les deux techniques, un nombre important de 23 espèces dans les quadrats et 24 espèces dans les pots Barber, est capturée. La richesse spécifique totale des espèces de fourmis échantillonnées dans la zone de Ouargla, est de 12 espèces (Tapinoma nigerrimum, Lepisiota frauenfeldi atlentis,Camponotus thoracicus, Cataglyphis bicolor, Cardiocondyla batesii, Pheidole palludila, Cataglyphis bombycina, Cataglyphis rubra, Monomorium salomonis pestiferum, Monomorium areniphilum, Messor foreli et Strumigenis membranifera). La zone d’El-Oued compte un total de 10 espèces de fourmis (Camponotus thoracicus, Camponotus barbaricus barbaricus, Cataglyphis bombycina, Cardiocondyla batesii, Pheidole palludila, Messor arenarius, Messor foreli, Monomorium areniphilum tuneticum, Tetramorium biskrensis et Monomorium subopacum). Pour la zone de Djamâa, le nombre total des espèces de fourmis capturées est de 22 espèces (Tapinoma nigerrimum, Tapinoma simrothi, Lepisiota frauenfeldi atlentis, Plagiolepis barbara, Cataglyphis bicolor, Cardiocondyla batesii, Pheidole palludila, Crematogaster inermis, Tetramorium biskrensis, Monomorium salomonis pestiferum, Monomorium salomonis obscuratum, Monomorium subopacum, Monomorium areniphilum, Messor medioruber sublaeviceps, Cataglyphis rubra, Cataglyphis bombycina, Tetramorium sericeiventre, Messor foreli, Messor arenarius, Messor sanctus, Cataglyphis albicans, Monomorium destructor) dont 15 espèces dans le milieu naturel de la commune de Djamâa. Dans la zone de Ouargla, les nids de l’espèce Tapinoma nigerrimum au niveau de la station des cultures maraîchères de SELIMANI Ahmed de la commune de Ain T’Moussa, restent les plus nombreux. Pour la zone d’El-Oued, les nids des deux espèces Cataglyphis bombycina et Messor arenarius, sont les plus abondants dans le milieu naturel. Dans la zone de Djamâa, les nids de l’espèce Lepisiota frauenfeldi atlentis dans la palmeraie, se caractérisent une abondance relative de 37,14%. Les valeurs de l’équitabilité dans les trois zones d’étude varient. Elles tendent vers 1, donc les effectifs des espèces de fourmis, sont en équilibre entre elles. Des différentes espèces récoltées dans les différents biotopes, se retrouvent des omniprésentes dans les trois zones d’étude dont (Tapinoma nigerrimum, Cataglyphis bicolor, Cataglyphis bombycina, Tetramorium biskrensis, Pheidole palludila, Messor foreli, Messor 199 arenarius). Certaines sont spécifiques dont Strumigenis membranifera pour la zone de Ouargla, Messor Messor aegyptiacus tunetinus pour la zone d’El-Oued et Cataglyphis albicans pour la zone de Djamâa.
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    Diversité faunistique de la forêt d'Aït Aggouacha (station d'El Misser)
    (2010-04-18) AMROUCHE, Lylia
    L’étude menée dans la forêt d’Ait Aggouacha (station d’El Misser) est une contribution à la connaissance de la faune de cette région forestière. Les trois types de piégeage appliqués à la faune du milieu, ont permis de capturer 623 espèces d’invertébrées et vertébrés, réparties entre 11 classes, 37 ordres et 148 familles. Les Insecta sont majoritaires, surtout les Hymenoptera et les Diptera. Les familles les plus fréquentes sont les Formicidae représentés par Crematogaster sp. 4 et les Tetramorium biskrensis. Concernant les oiseaux, trois techniques sont utilisées ; la technique des échantillonnages fréquentiels progressif, la technique des indices ponctuels d’abondance et la technique de quadrat, 50 espèces aviennes sont recensées appartenant à 10 ordres et 25 familles avec une forte fréquence de Columba palumbus et Fringilla coelebs. Quant aux Mammifères, 11 espèces sont inventoriées, réparties entre 5 ordres et 9 familles Avec la dominance des Carnivora avec 4 espèces. Par ailleurs, les Reptiles sont présents avec 2 espèces et les Amphibiens avec une espèce. L’analyse de contenus stomacaux de la Musaraigne musette a permis de recenser 31 espèces avec un nombre de 58 individus réparties en 12 ordres, dont le plus représenté est celui des Hymenoptera avec 11 espèces (35,5 % > 2 m ; m = 8,3 %), suivi par celui des Coleoptera avec 6 espèces (19,4 % > 2 m ; m = 8,3 %).
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    Contribution à l'étude des insectes des cônes et des graines dans quelques peuplements forestiers en Algérie
    (2005-07-04) ARABDIOU, Yasmine
    Le présent travail porte sur l’étude de trois parties. La première concerne l’inventaire entomologique de Cedrus atlantica, de Pinus halepensis, de Juniperus oxycedrus et de J.phoenicea dans trois stations d’études à savoir la cédraie de Chréa, la cédraie de Khenchela et enfin la pinède de Senalba Chergui à Djelfa. Cette étude nous a permi de recenser 24 espèces appartenant à différents ordres taxonomiques. Les ordres qui renferment le plus d’espèces sont l’ordre des Coléoptères et des Hyménoptères. La deuxième partie porte sur l’étude des dégâts sur les cônes et les graines des essences résineuses étudiées. Le taux d’attaque est plus important à Khenchela qu’à Chréa. A Djelfa, le taux d’attaque des cônes de P.halepensis n’est pas moins élevé que sur C.atlantica. La troisième partie porte sur l’étude de la répartition des dégâts sur cône. Les résultats ont montrés que les espèces inféodées aux cônes de C.atlantica à Chréa sont voisines de celles de Khenchela mais différentes de celle des cônes de P.halepensis à Djelfa. Il s’avère aussi que les insectes répertoriés ont une préférence marquée pour le tiers basal des cônes.
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    Le peuplement entomologique dans la réserve naturelle de Mergueb (M'Sila, Algérie)
    (ENSA, 2010-07-13) HARKAT, Hafsa
    Le but de cette étude est de recenser le peuplement entomologique d’un écosystème steppique de la wilaya de M’Sila :la reserve naturelle de Mergueb .dans ce travail , il ressort que l’entomofaune est représentée par 100 genres d’espèces répartis dans (09) ordres .dont celui des coléoptères qui prédomine avec un taux excédant les (50%) suivi des orthoptères (20%). On considère que le milieu présente une diversité spécifique élevée. Concernant les arthropodes, il mérite des prospections poussées car l’inventaire est loin d’être terminé.
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    Etude préliminaire du régime alimentaire de la loutre d'Europe Lutra lutra (Linné, 1758) dans le barrage de Djorf Torba à Béchar
    (ENSA, 2010-03-09) KHETAR, Yasmina
    Etude préliminaire du régime alimentaire de la loutre Lutra lutra Linné (1758) dans le barrage Djorf Torba à Béchar. Le présent travail est la première étude consacrée à l’écologie trophique d’une population de loutre (Lutra lutra) inféodée à un écosystème saharien : le barrage Djorf Torba (Kenadsa- Béchar). L’analyse du régime alimentaire repose sur l’examen de 136 épreintes collectées dans quatre (04) sites. Cette étude a permis de mettre en évidence la forte dépendance alimentaire vis-à-vis du barbeau (Barbus callensis) suivi de la carpe royale (Cyprinus carpio). L’espèce semble avoir une prédilection pour les poissons de petite taille tout en complétant son menu par d’autres proies (insectes, oiseaux, etc….).
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    Contribution à l'étude bioécologique du capnode des arbres fruitiers, Capnodis tenebrionis L. (Coleoptera : Bupretidae) dans la région de Médéa
    (ENSA, 2010-06-29) LADJALI, Abdelkader
    Le travail consiste en une étude de la bioécologie du capnode, Capnodis tenebrionis (L.), dans un verger du prunier (Prunus domestica) dans la région de Médéa. Il ressort que les orientations est et sud de l’arbre sont les plus recherchées. L’étude de la dynamique des populations a montré que l’évolution mensuelle du capnode atteint son maximum en juin ou en août selon les années d’une part et d’autre part celle ci est tributaire de la température dont l’optimum est de 26°C. L’activité du capnode diminue lorsque les températures sont basses, c'est-à-dire au dessous de 20°C et devient rare en deçà de 15°C. Par ailleurs, l’analyse du sol du verger d’étude a montré que la granulométrie est un facteur non moins important car elle favorise la pullulation du capnode et les sols à dominance de sables grossiers qui contient peu d’argile et de limons sont le milieu de prédilection du ravageur. Pour ce qui est des ennemis naturels il est à signaler la présence de fourmis et d’un Braconidé. Mais le plus intéressant qui offre peut être une alternative à la lutte chimique, est un champignon parasite du genre Entomococcus.
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    Importance des insectes, des oiseaux et des rongeurs dans le régime alimentaire de la Chouette chevêche Athene noctua (Scopoli, 1769) à Mergueb et du hibou moyen duc Asio otus Linné, 1758 près de Staouéli.
    (ENSA, 2010-12-14) MESSAOUDI-BENDJABALLAH, Sabah
    L’étude du régime alimentaire de la Chouette chevêche dans quatre stations a porté sur l’analyse de 142 pelotes de rejection, ainsi que sur les restes au nid. Dans 45 pelotes ramassées près de Staouéli, 870 proies sont déterminées, dominées par les Insecta (A.R. % = 96,7 %) dont Erodius sp. est l’espèce la plus fréquente (A.R. % = 33,5 %). Dans 46 pelotes recueillies dans la station steppique de Benhar, il est à noter la dominance de Messor sp. (A.R. % = 59,1 %) sur 1.068 proies de 1.068. Dans 14 pelotes dans la réserve naturelle de Mergueb en 2002, 180 proies sont trouvées, surtout des Insecta (A.R. % = 69,4 %) dont Hodotermes sp. est la plus abondante (A.R. % = 23,9 %), suivie de Messor sp. (A.R. % = 15 %). Selon la règle de Sturge Rhizotrogus sp. (F.O. % = 8,2 %), Hodotermes sp. (F.O. % = 6,6 %) et Messor sp. (F.O. % = 6,6 %) appartiennent à la classe de constance rare. Meriones shawii (B. % = 42,3 %) possède la biomasse la plus forte. De même en 2003, dans 25 pelotes, Messor sp. est la plus abondante (A.R. % = 18 %). Rhizotrogus sp. (F.O. % = 10 %), Passer sp. (F.O. % = 8 %) et Meriones shawi (F.O. % = 8 %) sont considérées comme rares. Meriones shawii (B. % = 53,3 %), Passer sp. (B. % = 15,6 %) et Gerbillus sp. (B. % = 8,5 %) sont les plus profitables en biomasse. Pour les restes en nids notés à Megueb, l’abondance relative la plus élevée est celle de Rhizotrogus sp. (n. = 59, A.R. % = 30,6 %), l’espèce la plus profitable étant Meriones shawii (B. % = 28,7 %). Le taux moyen de fragmentation des ossements des Rongeurs en 2002 est P.F. % = 47,8 % et en 2003, P.F. % = 67,6 %). Pour les Oiseaux en 2003, P.F. % est de 62,6 %. Pour ce qui est des Hymenoptera en 2002, P.F. % = 23,3 % alors qu’il est de 23,5 % en 2003. Au sein des Coleoptera en 2003, P.F. % = 36,5 %. Pour les 12 pelotes dans la station d’Ouargla, 196 espèces-proies sont recensées avec la dominance de Lepidoptera sp. ind. (ni = 57; A.R. % = 31,8 %). Pour ce qui concerne le régime alimentaire d’Asio otus près de Staouéli, 46 pelotes sont recueillies, soit 21 durant l’année 1999 et 25 en 2001. Le rapport de a/N en 1999 est de 0,43. Par contre a/N est égal à 0,2 en 2001. Les nombres de proies par pelote varient entre 1 et 4 en 1999 (2 ± 1,05 proies) alors qu’en 2001 il se situe entre 1 et 5 (2,76 ± 1,23 proies). L’ensemble des proies d’Asio otus sont composés de 5 catégories en 1999 et 3 catégories en 2001. La catégorie des Aves est la plus abondante en 1999 avec 76,2 % (ni = 32; A.R. %) et 91,3 % en 2001 (ni = 63; A.R. %). Les espèces les plus fortes en biomasse pour ce rapace sont Passer sp. (B. % = 35,4 %) et Sylvia atricapilla (B. % = 33,9 %). Les valeurs de H’ = 2,9 bits en 1999 et H’ = 2,4 bits en 2001 sont élevées. Pour ce qui est des disponibilités trophiques, le piégeage des Invertébrés à l’aide de pots Barber dans la station de Staouéli montre que les espèces les plus fréquentes sont en mars Pimelia sp. (F.C. % = 35,9 %) et Pachychila sp. (F.C. % = 35,9 %). La richesse totale est élevée en juin (S = 24), la diversité est aussi importante en juin (H’ = 3,8 bits). Les résultats du quadrat des orthoptères montrent la présence de 6 espèces, avec l’abondance d’Acrida turrita (n. = 6, A.R. % = 42,1 %), (Sm = 5,4), par ailleurs H’ = 2,5 bits et E = 0,9. Les nombres d’oiseaux recensés dans un quadrat de 10 ha varient entre 48 individus dans le quadrat 7 et 79,5 individus dans le quadrat 2. H’ varient entre 1,4 et 2,8 bits. l’équitabilité E fluctuent entre 0,5 et 0,8. La densité spécifique la plus élevée est signalée pour Serinus serinus (Di =100 c.). Les valeurs du coefficient de conversion se situent entre 0,2 pour Columba palumbus et Parus major et 13,2 pour Serinus serinus. En fonction des proies d’Athene noctua la valeur la plus élevée de l’indice de sélection revient à Tetramorium biskrensis (Is. = 17,2). Par rapport aux espèces-proies du Hibou moyen duc, les valeurs de l’indice de sélection sont compris entre 0,4 et 6. La valeur la plus élevée concerne Crematogaster scutellaris (Is. = 6).
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    Evaluation de l'efficacité des huiles essentielles de quelques plantes contre Meloidogyne incognita (White et Kofoid, 1919) Chitwood 1949 ( Nematoda : Meloidogynidae)
    (ENSA, 2010-02-16) MEZERKET, Amina
    Ce présent travail a porté sur l’effet des huiles essentielles de trois plantes : Origanum glandulosum, Salvia officinalis (Lamiaceae) et Artemesia herba alba (Asteraceae) à l'égard du nématode des racines noueuses Meloidogyne incognita. In vitro, les résultats ont montré que les huiles essentielles réagissent différemment contre ce nématode, le pourcentage de mortalité des larves dépend du temps d’exposition et de la concentration ; il atteint 100% pour Origanum glandulosum et Artemisia herba alba. De même, les résultats obtenus ont révélé que les huiles testées provoquent une inhibition de l’éclosion. In vivo, l’application de l’huile essentielle de Origanum glandulosom est plus efficace avant qu’après plantation sur le développement des nématodes sur tomate. Enfin, cette étude a été par la mise en évidence des métabolites secondaires (screening chimique) présents dans les feuilles des plantes étudiées.
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    Approche méthodologique pour la révision du zonage dans le parc national de Gouraya (W. Béjaia)
    (ENSA, 2010-10-21) MOUSSOUNI, Abdenour
    Le présent travail est une approche scientifiquement fondée pour la révision du zonage du parc national de Gouraya. Il a abouti au développement d’une méthodologie originale reposant sur l’utilisation des systèmes d’information géographique et de la méthode d’analyse multicritère. L’identification des unités homogènes et leur évaluation sur la base de critères pertinents ont permis d’établir une carte de valeur globale de ces unités. Les oiseaux et la végétation se sont montrés comme de bons indicateurs de la qualité biologique des milieux, aussi les critères relatifs à ces deux composantes se sont avérés très pertinent dans le processus de zonage. Par ailleurs, le recours à d’autres critères complémentaires en l’occurrence les critères paysagers, anthropiques, historiques et culturelles s’est avéré d’un intérêt certain étant donnée que ces derniers répondent parfaitement aux objectifs assignés aux aires protégées. Les cartes ainsi réalisées sont des documents destinés à éclairer les décideurs sur l’affectation des unités en classe de zonage et leur permet ainsi de définir les actions d’intervention prioritaire. Notre approche méthodologique a jeté les bases nécessaires pour aborder les questions des critères et méthodologie pour la réalisation du zonage. Elle constitue un système pratique convenable; sa relative simplicité ainsi que sa plasticité d’emploi, la rendent apte à des situations et des contextes écologiques différents, elle s’adapte aussi à plusieurs taxa zoologiques terrestres, ce qui pourrait affiner davantage le processus de zonage.
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    Impact de deux espèces de rapaces en milieux agricoles dans la partie orientale de la Mitidja
    (ENSA, 2010-01-21) MANAA, Abdessalam
    L’étude du régime alimentaire, en fonction de l’analyse des pelotes de rejection du Hibou moyen-duc montre que les adultes se comportent en ornithophages avec une dominance des Oiseaux en 2006 (A.R. % = 83,7 %) et en 2007 (A.R. % = 77,3 %). En 2008 les Insectes occupent 40 % du menu trophique. Les proies les plus fréquentes chez les adultes d’Asio otus sont Passer sp. (A.R. % = 40,3 %) et Carduelis chloris (A.R. % = 32,5 %) en 2006. Il en est de même en 2007 où Passer sp. est fortement ingéré (A.R. % = 37,7 %) ainsi que Carduelis chloris (A.R. % = 32,5 %). Mais en 2008, c’est Mus spretus (A.R. % = 28 %) qui est la plus consommée par le Hibou moyen-duc. Les oisillons d’Asio otus sont ornithophages avec des taux élevés, soit 90 % à Baraki et 41,9 % à Meftah. À Baraki Passer sp. (A.R. % = 56 %) et Carduelis chloris (A.R. % = 30 %) constituent l’essentiel des proies ingérées alors que Mus spretus domine le régime trophique (A.R.% = 35,5 %) près de Meftah. Dans cette même station l’Elanion blac se classe comme Rodentophage. En 2006 les Oiseaux ne totalisent que 4,1 % alors que les Rongeurs sont fortement capturées (A.R. % = 95,9 %) par Elanus caeruleus. Durant 2008, de même les rongeurs-proies viennent au premier rang (A.R. % = 71,6 %) devant les Oiseaux (A.R. % = 28,4 %). Dans les régurgitats de l’Elanion blac, Mus spretus apparaît la plus abondante en 2006 (A.R. % = 71,6 %) et en 2008 (A.R. % = 61,2 %). En termes de biomasse relative ingérée par, les adultes d’Asio otus, les valeurs les plus élevées concernent Passer sp. (B.% = 43,3 %) en 2006 et Rattus rattus en 2007 (B.% = 37,4 %) et en 2008 (B.% = 42,4 %). Quant à la biomasse consommée par les jeunes d’Asio otus, elle est fortement représentée par Passer sp. (B.% = 44,4 %) près de Baraki et par Mus spretus (B.% = 36,4 %) à Meftah. Pour Elanus caeruleus, c’est Mus spretus qui correspond à la plus forte biomasse ingérée en 2006 (B.% = 75,7 %) et en 2008 (B.% = 52 %). Pour ce qui est de la reproduction d’Asio otus à Baraki, la femelle émet 5 œufs (juin 2007) pesant en moyenne 22,5 ± 0,59 g.. Leurs longueurs mesurent en moyenne 42,03 ± 2,82 mm et les grands diamètres 32,08 ± 0,58 mm. Les œufs de Elanus caeruleus (mai 2007) pèsent en moyenne 18,44 ± 0,72 g. La longueur moyenne des œufs est de 41,88 ± 0,63 mm et les grands diamètres 30,99 ± 0,38 mm.
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    Comportement biologique de Parlatoria blanchardi Targioni 1892 (Homoptera : Diaspididae) vis-à-vis de trois variétés de palmier dattier dans la région de Biskra
    (ENSA, 2010-07-13) MATALLAH, Salim
    Le but de ce travail est d’étudier le comportement biologique de la cochenille blanche (Parlatoria blanchardi Targ.) sur trois variétés de palmiers dattiers (Deglet Nour, Degla Baida et Ghars) dans la région de Biskra. La comparaison des paramètres ; effectifs des vivants, dynamique des populations, fécondité des femelles, taille des jeunes femelles et la mortalité des populations de la diaspine a révélé que la cochenille blanche se développe mieux sur les variétés Ghars et Deglet Nour que sur la variété Degla Baida qui présente un faible effectifs des individus vivants, une fécondité des femelles plus faible, une taille plus petite des jeunes femelles et une mortalité élevée des populations.
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    Impact de la prédation de cataglyphis bicolor sur l'entomofaune en milieux agricoles et naturels en fonction du temps dans la région de Guelma
    (ENSA, 2010-01-28) ZIADA, Meriem
    Le présent travail traite du régime trophique de la fourmi prédatrice Cataglyphis bicolor dans la région de Guelma. Il comprend d’une part l’étude des disponibilités trophiques du milieu et d’autre part le régime alimentaire de la Cataglyphe. Parmi les espèces animales piégées dans les pots Barber dans la région d’étude, les plus fréquentes sont Tapinoma nigerrimum (A.R. = 69,4 %) à Hammam Ouled Ali en mai 2008 et Messor barbara (A.R. = 43,9 %) à Guelâat Bou Sbâa en juin 2007. Les fréquences d’occurrence (F.O.) calculées pour les arthropodes pris dans les pots-pièges montrent que la majorité des espèces omniprésentes (F.O. = 100 %) sont des Formicidae, comme Messor barbara, Cataglyphis bicolor et Aphaenogaster testaceo-pilosa en juin 2007 dans les trois stations. L’indice de Shannon-Weaver fluctue entre 1,8 bits à Hammam Ouled Ali et 3,3 bits à Guelâat Bou Bâa. A Hammam Ouled Ali, les effectifs des espèces prises dans les pots Barber tendent à être en équilibre entre eux (E = 0,6) en août 2007. Leurs tailles se situent entre 1 et 27 mm. C’est dans la station de Hammam Ouled Ali que la Cataglyphe a ingéré le plus d’espèces-proies (178) en juillet dont les plus fréquentes sont Messor barbara (A.R. % = 80,4 %) en juin à Hammam Ouled Ali, Tetramorium sp. (A.R. % = 2,5 %) à El-Fedjoudj et Pheidole pallidula (A.R. % = 1,7 %) à Guelâat Bou Bâa. Les espèces-proies consommées omniprésentes (F.O. = 100 %) en juin 2007 dans les trois stations d’étude sont Messor barbara, Cataglyphis bicolor et Apis mellifera. Les valeurs de la diversité de Shannon-Weaver des espèces-proies comptées dans les nids sont de 3,3 bits à Hammam Ouled Ali et à El-Fedjoudj et de 2,4 bits à Guelâat Bou Bâa. A El-Fedjoudj l’indice d’équitabilité est de 0,6, les effectifs tendant à être en équilibre entre eux. Les espèces-proies ingérées à Hammam Ouled Ali et à Guelaât Bou Sbâa ont des tailles allant de 1 à plus de 50 mm et à El-Fejoudj de 1 à 22 mm. L’indice de sélection d’Ivlev montre que les espèces fortement sélectionnées (Iv = + 1) par la Cataglyphe sont Gryllulus rostratus et Monomorium salomonis (Iv = + 1). Celles qui sont présentes mais non ingérées (Iv. = - 1) par la Cataglyphe sont Lygaeus apuans, Cantharis vesicatoria et Tapinoma erraticum.
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    Comparaison entre les biodiversités entomofaunistiques de trois stations de la région de Gouraya (Cherchell, Tipaza)
    (ENSA, 2010-11-07) BENSAADA, Fériel
    L’inventaire de l’entomofaune concerne 3 milieux, une pineraie non incendiée près de Messelmoun, une autre pineraie incendiés et un verger d’abricotiers à Adjiba. Ce travail s’est fait de juin 2009 jusqu’en mai 2010 en mettant en œuvre les méthodes de piégeage des pots Barber et du filet fauchoir. La richesse totale (S) des espèces piégées dans 96 pots enterrés à Messelmoun est de 14 avec une moyenne (s’) de 8,92 + 3,12 espèces réparties entre 7 classes dont celle des Insecta domine (A.R. % = 75,2 %) grâce aux Hymenoptera (265 individus, A.R. = 63,1 %) avec Aphaenogaster testaceo-pilosa (N =103 ind.; A.R. % = 24,5 %). Dans la pineraie incendiée S est de 17 espèces (s’ = 10,75 + 4,27) espèces réparties entre 8 classes, dominées par celle des Insecta (A.R. % = 93,9 %) avec les Hymenoptera (606 individus, A.R. % = 85,6 %). Monomorium sp. est dominante (241 individus, A.R. % = 33,1 %). La valeur de S dans le verger d’abricotiers atteint 22 avec une moyenne de 11,08 + 5 espèces. Parmi 7 classes, les Insecta dominent (A.R. % = 94,6 %), avec les Hymenoptera (597 individus, A.R. % = 80,9 %). Monomorium sp. est la plus abondante (238 individus, A.R. % = 32,3 %). La diversité de Shannon-Weaver dans la pineraie non incendiée atteint 2,8 bits, moins que dans la pineraie incendiée d’Adjiba (3,7 bits). Dans le verger d’abricotiers, la diversité de Shannon-Weaver est de 3,5 bits. L’équitabilité se rapproche de 1 dans les trois stations d’étude. L’échantillonnage grâce au filet fauchoir a permis d’obtenir une richesse totale de 13 espèces dans la pineraie non incendiée (s’ = 5,08 + 3,5 espèces) réparties entre 3 classes dominées par les Insecta (A.R. % = 82,5 %). Les Hymenoptera dominent (44 individus, A.R. = 38,6 %) avec Plagiolepis schmitzi barbara au premier rang (A.R. % = 28 ,9 %). Dans la forêt de pins incendiés la richesse totale est de 14 espèces (s’ = 6,1 + 3,8 espèces) réparties entre 2 classes dont les Insecta dominent (A.R. % = 87,6 %), grâce aux Hymenoptera (18 individus, A.R. % = 17,1 %). Pezotettix giornai est l’espèce la mieux représentée (13,3 %). La valeur de la richesse totale dans le verger d’abricotiers atteint 15 espèces (s’ = 6,6 + 3,9 espèces) réparties entre 2 classes dont celle des Insecta (A.R. % = 88,9 %) est au premier rang avec les Hymenoptera (25 individus, A.R. % = 21,4 %). Pezotettix giornai est à noter (A.R. % = 13,7 %). La diversité de Shannon-Weaver en pineraie non incendiée atteint 2,9 bits, moins que dans la pinerais incendiée (3,5 bits) et dans le verger d’abricotiers (3,8 bits). L’équitabilité se rapproche de 1 dans les trois stations d’étude.
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    Bioécologie du capnode du pêcher :Capnodis tenebrionis (Linnaeus, 1767) sur pêcher dans la région de l’arbâa (Mitidja)
    (ENSA, 2010-12-09) BOUCHOU, Lynda
    L’objectif de cette étude a été de traiter la bio écologie du Capnode sur le pêcher dans la région de l’Arbâa. La biométrie des stades larvaires a été réalisée par une analyse fréquentielle qui a mis en évidence les 4 classes des stades larvaires du Capnode. Le premier stade regroupe les larves dont les tailles sont inférieures à 18,5mm, la deuxième classe des longueurs comprise entre 18,5 et 39mm. La troisième classe caractérisée par des longueurs comprises entre 39 et 59,5 mm les mesures des larves du quatrième stade supérieur à 59,5 mm. Le dénombrement des effectifs imaginals au niveau de la station de l’Arbâa durant la première année d’échantillonnage allant du mois de juillet à octobre 2008, sont les plus abondants, une moyenne de 40 adultes, au delà le nombre va en décroissant assez rapidement, du mois de novembre 2008 au mois de février 2009, la moyenne calculée est de 15,75 adultes le minimum est observé au mois de février avec une moyenne de 2 adultes au niveau de la station .Les adultes observés ce sont les hivernants qui sortent de leurs abris d’hivernage pendant les heures les plus chaudes de la journée. Les premièrs adultes apparaissent vers la fin mars, l’apparition des adultes n’est pas simultanée mais échelonné. De la fin mars jusqu’ au mois d’octobre, la moyenne des adultes observés est de 24,13. Nous avons pu déterminer le cycle biologique du capnode qui se résume comme suit : l’accouplement des adultes a eu lieu en juin 2008 à une température de 21,9°C, l’éclosion des œufs du capnode est assez rapide, les premières larves s’activent, cheminent dans le sol et pénètrent rapidement dans le tronc ou les racines, leurs croissances est assez lente. La larve du premier stade est présente à la fin du mois de juin, celle du deuxième stade en juillet, plus une trentaines de jours pour avoir la larve du troisième stade puis le quatrième stade, qui est le plus long, jusqu’au mois de juillet 2009. En effet, la totalité du stade larvaire est de 14 mois, à ce délai on ajoute quinze jours pour la prénymphose, (fin juillet), à partir de la fin aout apparition de la nymphose ; or les adultes on les retrouve vers la fin septembre, ces derniers restent souvent une semaine ou deux dans leurs logettes nymphales avant de s’échapper. Les adultes de la nouvelle génération vont passer l’hiver dans des abris d’hivernage et vont réapparaitre au printemps 2010 ainsi le cycle reprend.
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    Aspects bioécologiques des Ensifères (Orthoptera) en fonction de l’altitude en Grande Kabylie
    (ENSA, 2009-10-01) MECHAI, Samir
    La présente étude décrit la biodiversité des communautés d’Ensifères (Orthoptera) dans six maquis naturels en Grande Kabylie dont trois appartiennent à la partie occidentale de la forêt de l’Akfadou sis entre 1000 et 1200 m d’altitude. Les trois autres se retrouvent sur le versant Sud-Ouest du Djurdjura près de Tafoughalt situés entre 191 et 480 m au dessus du niveau de la mer. Trois techniques de piégeage sont utilisées, le biocénomètre (1m3), le filet fauchoir et les pièges d’interception de type Barber. Après 12 mois d’échantillonnage effectué sur le terrain, il est mis en évidence la présence de 30 espèces d’Ensifères à Tafoughalt et de 22 espèces dans l’Akfadou. Les Ensifères sont répartis entre 2 familles, celles des Gryllidae et des Tettigoniidae. Parmi les nombres d’espèces citées 17 sont communes aux deux régions, alors que 11 autres sont enregistrées seulement à Tafoughalt et 5 dans l’Akfadou. La mise en place des pots Barber à Tafoughalt a permis de piéger 9 espèces de Gryllidae et une espèce de Tettigoniidae, alors que dans l’Akfadou seulement 6 espèces de Gryllidae sont dénombrées. Par ailleurs, des richesses plus élevées en espèces d’Ensifères sont obtenues grâce au biocénomètre, soit 22 espèces de Tettigoniidae et de Gryllidae à Tafoughalt et 17 espèces dans l’Akfadou. Avec le filet fauchoir 16 espèces sont mises en évidence près de Tafoughalt dont 12 Tettigoniidae et 4 Gryllidae. Parallèlement, à Akfadou 10 espèces seulement sont piégées avec 8 Tettigoniidae et 2 Gryllidae. L’analyse écologique montre que les maquis de l’Akfadou et de Tafoughalt abritent une ensiférofaune riche et diversifiée. L’analyse statistique fait apparaître l’influence du couvert végétal et des variations altitudinales sur la répartition des espèces d’Ensifères. Par ailleurs, l’étude des génitalias mâles a permis de confirmer sur le plan systématique 4 espèces communes aux deux régions d’étude. Ce sont Gryllulus algirius, Decticus albifrons, Hemictenodecticus vasarensis et Odontura algerica.
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    Dynamique des populations et complexe parasitaire de Phyllocnistis citrella Stainton, 1856 (Lepidoptera : Gracillariidae) sur trois variétés d'agrumes dans la région de Oued-El-Alleug
    (2011) Khechna, Hassina
    Une étude sur la dynamique des populations de P. citrella et l’incidence parasitaire a été entreprise pendant une année dans la région de Oued-El-Alleug.
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    Recherche bioécologique sur le bombyx disparate, Lymantria dispar L. (Lepidoptera, Lymantridae) dans la yeuseraie de M'Zarir (Djurdjura)
    (2011-02-23) Saïdani, Hanane
    Les yeuseraies du Djurdjura ont été sujettes à des infestations de Lymantria dispar au cours de ces dernières années. L’étude bioécologique a été conduite dans la yeuseraie de M’Zarir. La chronologie de développement de l’insecte a mis en évidence un décalage d’une dizaine de jours entre les années 2008 et 2009. L’étude biométrique des écophases pris en considération a montré une réduction entre les moyennes de l’année 2008 et l’année 2009. De même à la seconde année, la quantification des oeufs a mis en évidence un faible pourcentage d’oeufs viables (20,69%). Les éclosions des oeufs ont été enregistrées à partir de 19 mars 2010 et se sont échelonnées pendant un mois. L’importance des parasites notés ont contribué à la régression des populations de Lymantria dispar, confirmant le schéma de la fin de la gradation. L’importance des poids et des tailles de la population de nymphes est expliquée par une alimentation plus intense des chenilles au début de mois du juin. Deux espèces compétitrices de bombyx disparate, Tortrix viridana et Ephesia nymphaea provoquent des défoliations à la fin de l’évolution de la gradation.