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Item Activités biologiques de champignons endophytes isolés du palmier dattier (Phoenix dactylifera L.)(ENSA, 2017-07-08) FADHELA, Mohamed MahmoudLes palmeraies du Sud de l‟Algérie et celles d‟Alicante en Espagne sont sous l‟influence du stress biotique et abiotique. Le palmier dattier d‟Adrar (Tamentit, El Mansour et Bendraou) et des dunes d‟Alicante (San Juan, El Carabassi, et Guardamar) a été choisi pour isoler les champignons endophytes racinaires. L‟étude de la diversité de cette population endophyte isolée à partir de 11 échantillons de racines de palmiers dattiers, des trois dunes d‟Alicante et de 18 échantillons des trois palmeraies d‟Adrar, a permis une identification de plusieurs genres sur la base des caractères morphologiques. Trente-neuf isolats représentant les groupes les plus dominants provenant du palmier d‟Alicante ont été sélectionnés pour la caractérisation moléculaire. Un total de 485 champignons isolés à partir du palmier dattier d‟Alicante a été assigné à 17 OTU et 13 taxons, parallèlement, dans la région d‟Adrar, un total de 460 champignons endophytes ont été isolés et affiliés à dix taxons. L‟indice de Shannon H‟ et l‟indice d‟équitabilité J, ont montré une biodiversité et une équitabilité de l‟abondance des espèces dans les dunes et les palmeraies étudiés. La présence d‟espèces et de genres ubiquistes, comme le cas de Fusarium sp., Aspergillus terreus, Chaetomium sp., et Acremonium et d‟autres identifiés pour la première fois comme des endophytes de palmier dattier, tels que : Clonostachys sp., Beauveria bassiana, et des membres de Diaportales et de Botryosphaeriacae explique cette biodiversité. Un total de 70 souches d‟endophytes fongiques du palmier dattier dont la moitié provenant d‟Alicante et les autres d‟Adrar ont été confrontés, par l‟utilisation de la méthode de double culture pour le test d‟antagonisme in vitro, contre trois pathogènes telluriques Fusarium oxysporum f.sp albedinis (SL) et (G1), Fusarium oxysporum f.sp. lycopersici (G2) et Gaeumannomyces graminis var. tritici (Ggt). Les endophytes fongiques exercent des effets antagonistes à des degrés divers allant de 39% à 88,61%. Cette variation dépend des espèces antagonistes utilisées et des isolats fongiques étudiés. Un total de 41 souches d‟endophytes inhibe la croissance mycélienne avec l‟apparition d‟une zone d‟inhibition très claire. Cette variation est liée aux mécanismes d‟action impliqués par les endophytes qui sont principalement, la compétition, l‟antibiose ainsi que le phénomène de mycoparasitisme. Quinze endophytes fongiques appartenant à Aspergillus terreus, Fusarium oxysporum, Fusarium sp., Botryosphaeriaceae, Pythium et morphospecies ont été utilisés pour le test de tolérance au sel . Tous les champignons testés ont montré une bonne croissance à une concentration de NaCl à 15 g/l et une croissance plus au moins moindre ou absente à 75 g/l. Les champignons endophytes du palmier dattier sont classés comme halotolérants et halophiles extrêmes. L‟évaluation in planta de l‟efficacité de huit champignons endophytes dans la promotion de la croissance de l‟orge (Hordeum vulgare L. var. Saïda) et du blé dur (Triticum durum Desf. var. Waha) a été étudiée, tout en mettant en évidence la capacité de production in vitro de métabolites secondaires impliqués dans cette biostimulation à savoir, la synthèse de l‟acide indole acétique (AIA), la solubilisation du phosphore (P) et la production de l‟acide cyanhydrique (HCN). Les souches d‟Aspergillus sp., l‟espèce apparentée aux Marasmiaceae, Chaetomium spp. et Aspergillus terreus affichaient une forte activité métabolique et ont synthétisé plus de métabolites que les autres. L‟essai in planta a montré une amélioration de la croissance végétale, qui était significative en présence de Penicillium sp., Aspergillus sp. sur l‟orge et en présence de Chaetomium sp et la souche de Botryosphaeriaceae sur le blé. L‟isolat de Marasmiaceae, Fusarium sp. et Aspergillus terreus provoquent une inhibition de la germination et de la croissance des semences.Item Adventices des cultures : Phytodiversité et moyens de lutte(2021-12-01) Benchaa, SaraLes adventices des cultures peuvent provenir d'habitats adjacents et se dispersent naturellement à partir d'habitats non cultivés ainsi qu’envahir d'autres champs cultivés par des machines ou en tant que contaminants des semences cultivées. Cette dispersion constante peut homogénéiser les populations et transmettre des gènes de résistance. Dans cette étude, nous avons examiné (a) la variation génétique des caractères quantitatifs et (b) le niveau de résistance à deux herbicides largement utilisés, amidosulfuron + iodosulfuron-méthyl-sodium et florasulam + 2,4-D, dans huit paires de populations de Sinapis arvensis L. de l’habitat champ de blé et un site adjacent non cultivé dans huit régions du Nord d'Algérie. Notre approche génétique quantitative sur les données phénotypiques et phénologiques de l’espèce sous les conditions contrôlées a montré des niveaux similaires de variation génétique au sein de la population et aucune différenciation génétique dans les traits quantitatifs entre les deux types d'habitat. Cela indique un échange important de graines et/ou de pollen de S. arvensis entre les deux types d'habitats, mais pas entre les champs du blé à l'échelle régionale, car nous avons trouvé un fort effet régional pour la plupart des traits des plantes étudiées pour les deux types d'habitats qui étaient corrélés avec des gradients longitudinaux de température et de précipitation. Nous avons également trouvé une absence de résistance contre les deux herbicides à un niveau de détection de 10 %. Florasulam + 2,4-D a montré un niveau et une vitesse de phytotoxicité plus élevés que l'amidosulfuron + iodosulfuron-méthyl-sodium. D’après ce constat, nous proposons des mesures pour une gestion plus efficace de S. arvensis, y compris la minimisation de la dispersion des graines pendant le transport des balles de paille, la rotation des cultures pour éviter l'accumulation de résistance aux herbicides, la gestion des populations à proximité immédiate des champs cultivés et la recherche des herbicides naturelles pour une lutte éco-résponsable. Les herbicides sont considérés comme les produits agrochimiques les plus importants pour augmenter l'approvisionnement alimentaire comme les adventices sont responsables de la réduction majeure de la production agricole. Malheureusement, les herbicides ne sont pas que de simples agents anti-adventices. La présente étude visait à évaluer l'effet herbicide des huiles essentielles (HEs) de trois espèces, à savoir Thymus fontanesii Boiss. et Reut., Satureja calamintha subsp. nepeta Briq. et Eucalyptus citriodora Hook. sur certaines des adventices les plus nuisibles en Algérie (Sinapis arvensis L., Avena fatua L., Sonchus oleraceus L., Xanthium strumarium L., Cyperus rotundus L., Orobanche crenata Forsk. et Cuscuta campestris Yuncker). L’évaluation de l’activité herbicide des HEs a été estimée par des bio-essais in vitro, in vivo et in situ en présence de culture de blé dur. Les HEs isolées par hydrodistillation ont été analysées par chromatographie en phase gazeuse-détecteur à ionisation de flamme (GC-FID) et GCspectrométrie de masse (MS). Le carvacrol (52,1 %), le thymol (13,3 %), le p-cymène (12,2 %) et le γ- terpinène (8,1 %) étaient les composés dominants dans l’HE de T. fontanesii, 1,8-cinéole (28,4 %), pulégone (10,2 %), la menthone (9,7 %) et l'isomenthone (9,6 %) dans l'HE de S. calamintha tandis que le citronellal (64,7 %) et le citronellol (10,9 %) dans l’HE d’E. citriodora. La germination et la longueur des racines et des plantules des adventices ont été fortement affectés par toutes les concentrations utilisées (0.01, 0.02 et 0.03%). Tandis que, les concentrations (0.03%) plus fortes ont été nécessaires pour une activité herbicide totalement efficace sur les plantes parasites. Les plantules au stade 3-4 feuilles traitées par les différentes solutions huileuses ont montré des symptômes visibles de phytotoxicité après 6 jours de traitement. Le fonctionnement de l’appareil photosynthétique et l’intégrité de la membrane plasmique ont été fortement touché par les différentes concentrations des 3 HEs. Néanmoins, le blé dur a montré une forte résistance vis-à-vis les traitements utilisés. En plein champs, seules les concentrations les plus fortes de chaque HE montrent des effets proches de traitement chimique (herbicide anti-dicotylédones+ anti-monocotylédones) sur la densité (recouvrement) et la richesse des adventices dans la culture et sur le rendement et le poids de mille graines de blé dur. Sur la base de ces résultats, on peut conclure que les trois HEs possèdent une activité herbicide à l’égard des espèces de différentes familles botaniques et peuvent être utilisées comme herbicide naturel. Cependant, il serait intéressant, d’élargir le spectre des recherches et d’évaluation du potentiel herbicide des trois espèces aromatiques ce qui ouvre la voie pour d’autres études expérimentales sur ces HEs et sur leurs composants, leurs formulations en tant que herbicide et leurs applications en plein champs en présence des cultures.Item Analyse génotypique et phénotypique des populations de Phytophthora infestans (Mont.) de Bary agent du mildiou de la tomate en Algérie.(2021-06-17) BELKHITER, SihemLe mildiou causé par Phytophthora infestans (Mont.) de Bary est l'une des contraintes biotiques sur les cultures de Solanacée notamment la tomate et pomme de terre. La présente étude s’est focalisée sur le mildiou de la tomate. Une collection de 105 isolats a été isolée à partir d'échantillons de tomates infectées dans les principales zones de production de la tomate dans le centre-nord de l'Algérie, allant de la période 2010 jusqu’à 2016. Ces isolats ont été caractérisés sur le plan génotypique en utilisant des marqueurs SSRs, ensuite sur le plan phénotypique en identifiant leurs types sexués, leur résistance au Metalaxyl et leur réponse à la température, nous avons également étudié leurs agressivités et adaptation à la tomate et à la pomme de terre en conditions contrôlées. Pour finir, nous avons testé la résistance de quelques variétés de tomates à l’égard du mildiou sous serre et en conditions in-vitro. Cette étude montre clairement la présence d'une population de P. infestans ayant des caractéristiques génotypiques et phénotypiques spécifiques sur la tomate. Tous les isolats collectés à partir de la tomate sont de type d'accouplement A1. En ce qui concerne les caractéristiques biologiques (les isolats se développent dans une large gamme de températures, et sont tous sensibles au fongicide, le Metalaxyl, mis à part un isolat). Ainsi, pour la spécialisation parasitaire les isolats collectés à partir de la tomate sont des généralistes et donc s’adaptent à la fois à la tomate et la pomme de terre contrairement aux isolats collectés à partir de la pomme de terre qui sont spécialistes c'est-à-dire n’attaque que la pomme de terre en condition de champ. Pour le test de résistance variétale, certaines variétés ont montré un bon comportement à l’égard du mildiou sous serre et in-vitro comme le cas de la Saint-Pierre et Trakia, à cet effet, ces variétés devraient être étudiées davantage afin de confirmer cette résistance. Enfin, ces données peuvent être utiles pour développer des stratégies de lutte durables pour traiter les deux hôtes, en particulier la tomate, qui contribue à la production d'inoculum secondaire afin de réduire les risques d'épidémies majeures de mildiou en Algérie.Item Assainissement et régénération des plantes d'Agrumes par l'Embryogenése somatique à partir de la culture de stigmate et style(2013-12-17) MEZIANE, MalikaL’embryogenèse somatique issue de la culture in vitro de style et stigmate est l’une des méthodes les plus efficaces dans la régénération de la plupart des espèces d’agrumes du genre Citrus, sans l’induction de la variation somaclonale. En outre, elle s'avère très efficace dans l’élimination des plus importantes maladies virales et de types virales affectant les agrumes. Cette technique a été appliquée sur 35 génotypes de différentes espèces de la collection nationale des agrumes, ([Citrus sinensis (L.) Osbeck, C. limon (L.) Burm, C. reticulata Blanco, C. paradisi Macfad, C. reshni Hort. ex Tan., C. jambhiri Lush et C. maxima (Burm.) Merrill]). Les génotypes sources de fleurs, ont été testés pour la présence des principaux virus et virus similaires par l’utilisation de techniques biologiques, sérologiques et moléculaires. La plupart des génotypes ont été infectés principalement par des virus et viroïdes. Des pistils ont été mis en culture in vitro pour l’obtention d’embryons somatiques. Les cals se sont formées à la base du style. L’embryogénèse survient 38 à 150 jours après la culture initiale. L’Acclimatation in vivo des plantules régénérées a été réalisée par un greffage sur porte greffe. Après l’évaluation de l’état sanitaire, aucun virus, viroïde et virus similaires présents dans les plants mère n’a été détecté dans les plants régénérés par l’embryogénèse somatique. Afin de vérifier la stabilité génétique des plantes régénérées, une quinzaine de régénérants ont été choisis au hasard parmi différents génotypes pour l’évaluation de la variation somaclonale par l’analyse d’empreintes génétiques ISSR (inter-simple sequence repeat).Item Champignons à potentiel mycoherbicide(2021-01) ABDESSEMED, NesmaDes prospections ont été faites au niveau de la station expérimentale et la ferme centrale de l’ENSA, ainsi qu’au niveau de la station expérimentale de l’ITGC de Oued Semar à Alger afin de détecter les maladies dominantes sévissant sur trois des adventices des plus redoutables en Algérie, à savoir Xanthium strumarium, Sonchus oleraceus, Convolvulus arvensis. Plusieurs symptômes de maladies ont été observés sur des feuilles attaquées des trois adventices, à savoir des taches nécrotiques, du feutrage blanc sur la face supérieure et des pustules blanches et rouges. Néanmoins, le symptôme le plus dominant est celui des taches nécrotiques, avec une incidence approximative de 70 % et une sévérité d’attaque allant de 50 à 70 %. Notre choix s’est porté sur le symptôme des taches nécrotiques en raison de sa prédominance. Au total, 15 isolats ont été obtenus et soumis à des tests de pathogénicité sur les feuilles détachées des trois adventices. Les trois isolats les plus agressifs ont été retenus (l'isolat 1 codé "X3", l’isolat 2 codé "S1" et l'isolat 3 codé "C1" isolés respectivement des feuilles de X. strumarium, S. oleraceus et C. arvensis). L’identification des trois isolats s’est basée sur les caractères morphologiques et les caractères moléculaires (ITS, rpb2 et gapdh). Les résultats obtenus ont montré que les trois isolats appartiennent tous à Alternaria alternata puisqu’ils présentent une analogie de 99 % avec la souche type CBS 916.96 de ce champignon déposée dans la banque de gènes NCBI. Il est à préciser que l’identification morphologique de l’isolat X3 répondait parfaitement à la description d’A. tenuissima que la classification actuelle rattache à A. alternata. D’après les résultats d’identification obtenus et les recherches bibliographiques y compris dans les bases de données sur les champignons infectant X. strumarium, S. oleraceus et C. arvensis, il s'agit d’un premier signalement d’A. alternata infectant naturellement X. Strumarium, S. oleraceus et C. arvensis en Algérie. L’évaluation du potentiel mycoherbicide des trois isolats a été conduite in-vitro, in-vivo et in-situ par l’utilisation de leurs suspensions de spores et de leurs formulations liquides, à base de l’huile de colza, et solides, à base d’Alginate de Sodium. La formulation liquide s’est révélée la plus efficace parmi les traitements fongiques testés (des sévérités de maladie de 98,4-99,5 %, 80-98 % et 43-63 % respectivement ont été montré sur les feuilles détachées des trois adventices et les feuilles des plantules de X. strumarium et S. oleraceus in-vivo et in situ). Son efficacité, néanmoins, ne dépassait pas celle de l’herbicide Mustang® même utilisé à 75 % de la dose recommandée. Par ailleurs, et dans l'ensemble, nous avons obtenu un contrôle partiel des deux adventices ; X. strumarium et S. oleraceus. La composition biochimique des filtrats de cultures des trois isolats d’A. alternata et des fractions de leurs extraits bruts a montré une grande hétérogénéité biochimique entre les trois isolats avec la présence remarquable de l’acide ténuazonique et Stachybotrys microspora triprenyl phenol-7 (SMTP-7). D’après les recherches bibliographiques, il s’avère que très probablement notre étude est la première à avoir trouvé que le Stachybotrys microspora triprenyl phenol-7 est produit par A. alternata. Cette hétérogénéité biochimique se traduit par la différence dans le nombre de fractions issues et par la présence de certains composés ne se trouvant que dans un filtrat de culture d’un isolat donné. L’essai sur les feuilles détachées des deux adventices ; C. arvensis et S. oleraceus avec les extraits bruts et certaines fractions issus des filtrats de cultures des deux isolats (C1 et S1) ont induit des symptômes (nécroses et chloroses) dont la sévérité pouvait aller jusqu’à la destruction totale des feuilles (100 %).Item Contribution a la connaissance du genre Ascochyta : Cas particulier de l’étude biologique,ultrastructurale et cytochimique des relations hote-parasite chez le couple Pisum sativum L. / Assochyta pisi Lib(Université pierre et marie curie PARIS 6, 1989-05-30) BOUZNAD, ZouaouiItem Contribution à la recherche des antagonistes du nématode doré de la pomme de terre : Globodera rostochiensis (Wollenweber) et Evaluation de l’activité nématicide de quelques isolats de champignons antagonistes à l’égard de ce bioagresseur(2022-03-29) BENTTOUMI, NawalLes nématodes à kystes du genre Globodera sont considérés comme les bioagresseurs les plus redoutables sur culture de pomme de terre en Algérie et dans le monde, le contrôle de ces organismes de quarantaine est obligatoire. Ainsi, dans le but de développer des méthodes de lutte biologiques alternatives aux produits chimiques, les champignons et les bactéries associés à ce bioagresseur en Algérie ont été isolés et caractérisés. Au total 123 isolats ont été obtenus, dont 117 sont fongiques et 6 bactériens. Nous avons retenu 79 isolats fongiques appartenant à 9 genres différents et qui ont été caractérisés par amplification PCR des séquences des régions ITS et celles du gène Rpb2. Trichoderma et Fusarium sont les plus dominants avec 28 et 35 isolats respectivement, suivis des autres genres qui sont faiblement représentés, il s’agit des genres : Gliocladium ; Alternaria; Cladosporium avec 7 ; 3 et 2 isolats respectivement ; Penicillium; Phoma; Stemphylium et Arthrobotrys représentés avec 1 isolat chacun. Les espèces les plus fréquentes sont T. harzianum, F. oxysporum et T. afroharzianum avec 19 ; 14 et 6 isolats respectivement. Il est important de signaler que l'association des neuf genres fongiques rapportés dans cette étude avec les kystes de G. rostochiensis, ainsi que les espèces T. hirsutum et T. afroharzianum ont été recensées pour la première fois en Algérie. Enfin, 4 isolats bactériens ont été caractérisés par séquençage du gène ribosomal de l’ARNr 16S comme étant Bacillus spp., Rhizobium spp., Stenotrophomonas spp. et Brucella spp. L'association de ces genres avec les kystes de G. rostochiensis a été observée pour la première fois. Les résultats relatifs à l’évaluation de l’activité nématicide de quelques isolats de champignons antagonistes à l’égard de G. rostochiensis ont montré que tous les isolats fongiques testés provoquent une mortalité des larves du deuxième stade (J2) et inhibent l’éclosion des oeufs de cette espèce. Cette activité nématicide augmente avec l'élévation de la concentration et du temps d'exposition, dépassant ainsi les 80% chez les souches les plus efficaces dont T. harzianum (Th.8) et F. oxysporum (F.ox). L’analyse des données sur l’effet de ces deux espèces testées et leur combinaison vis-à-vis de G. rostochiensis in vivo a révélé que ces traitements réduisent le développement de ce nématode et améliorent la croissance des plants de pommes de terre particulièrement en application préventive, en enregistrant une diminution des kystes dans le sol de l’ordre de 55 ; 65 et 70 % , un parasitisme des oeufs de l’ordre de 38 ; 44 et 57 % et une amélioration de la croissance des plants de pomme de terre de 8 ; 12 et 15 % pour F. oxysporum (F.ox), T. harzianum (Th.8) et T. harzianum (Th.8) + F. oxysporum (F.ox) respectivement. Cette étude est complétée par la purification et la caractérisation biochimique des molécules actives responsables de l’efficacité contre G. rostochiensis. Le screening chimique a révélé que les champignons antagonistes analysés par LCMS, à savoir T. harzianum (Th.8), T. hirsutum (T29) et F. oxysporum (F.ox) sont riches en métabolites secondaires tels que les peptaibols, les polykétides, les terpènes et les trichotécènes. Les principaux métabolites caractérisés des extraits organiques des trois isolats fongiques testés sont l’acide harzianique, l’harzianolide et l’acide fusarique respectivement qui ont montré un pouvoir antagoniste important vis-à-vis des larves et des oeufs de G. rostochiensis in vitro, qui augmente avec l’élévation des concentrations de SMs (25, 50 et 100 μg/ml) et du temps d’exposition (24, 48 et 72h). Les pourcentages de mortalité des larves et d’inhibition de l’éclosion des oeufs enregistrés par ces métabolites dépassent les 80 % pour les concentrations élevées, particulièrement pour les isolats les plus efficaces dont T. hirsutum (T29) et T. harzianum (Th.8). Les valeurs des DL 50 calculées pour l’évaluation de l’efficacité des métabolites secondaires des extraits fongiques testés sur la mortalité des larves de G. rostochiensis sont inversement proportionnelles au temps d’exposition. Enfin, l'utilisation de ces microorganismes antagonistes et de leurs métabolites secondaires offre une opportunité pour le développement de formulations de bio-nématicides et apparait comme une approche alternative très prometteuse dans le cadre d’une gestion durable du nématode doré de la pomme de terre.Item Contribution à l’étude de la tache auréolée du blé causée par Pyrenophora tritici-repentis (Died.) Drechs. : Evaluation de la diversité du gène de virulence ToxA et recherche des sources de résistance à l’égard de la race 1 et la race 5(2021-11-07) OUAAR, NoureddineLa tache auréolée du blé causée par le champignon Pyrenophora tritici-repentis est l’une des principales maladies qui sévit dans les régions d’Afrique du Nord et du Moyen Orient. Des prospections des zones céréalières en Algérie, réalisées durant les deux campagnes agricoles 2014/2015 et 2015/2016, ont permis de construire une collection de 87 isolats de ce champignon. La caractérisation morphologique des isolats, a montré le développement d'un mycélium épais cotonneux ou très cotonneux, parfois pelucheux, de couleur blanche ou vert-grise, avec généralement la production dans le milieu d’un pigment vert. L’évaluation du pouvoir de sporulation, et de la croissance radiale des cultures à la température optimale 25 °C, ont révélé l’existence d’une différence très hautement significative entre les isolats étudiés. Le maximum de croissance radiale journalière enregistré a été de 6,75 mm, alors que le maximum de sporulation a été de 31297 spores/ml/cm² respectivement. La diversité génétique de 85 isolats algériens a été évaluée à l'aide de 8 marqueurs SCoT et 8 marqueurs SSR. Les résultats obtenus ont révélé une variabilité génétique importante. Pour les amorces SCoT, toutes ont donné le polymorphisme recherché avec 143 marqueurs détectées ; le nombre de marqueurs par amorce variait de 9 à 24 mettant en évidence 70 haplotypes. Cependant, pour les amorces SSR, seules 2 amorces ont été polymorphes, un total de 17 marqueurs a été détecté ; le nombre de marqueurs variait de 2 à 15 avec révélation de 40 haplotypes. Dans le but de rechercher une possible variation au niveau de la séquence du gène de virulence ToxA, la collection d’isolats étudiés a été complétée par d’autres, isolés lors des campagnes agricoles 2006/2007 et 2010/2011. En plus des isolats précédents, 44 isolats algériens, 14 isolats tunisiens et 58 isolats syriens, ont été ajoutés. La recherche de ce gène par PCR chez les 213 isolats, nous a permis de conclure qu’il est présent chez 150 isolats soit 70 % de ceux étudiés. Le séquençage et l’alignement des séquences de ce gène obtenus à partir de 25 isolats choisis parmi ceux des 3 pays, ont montré clairement l’existence d’une variation chez deux isolats algériens. Cette dernière est une mutation silencieuse au niveau du 180éme codon, résultant de la substitution d’un seul nucléotide (G en A). Cette variation nous a permis d’identifier un nouveau haplotype jamais décrit au paravent chez P. tritici-repentis, ni chez autres espèces possédants ce gène. Les deux isolats ayant montrés une variation au niveau de ToxA, ont été identifiés après leur inoculation sur une gamme différentielle, comme appartenant à la race 2 ; il s’agit de la première signalisation de cette race dans les champs algériens. L’infiltration des feuilles de la variété Glenlea (sensible à la toxine Ptr ToxA, produite par le gène ToxA) par les filtrats de cultures des deux isolats, a confirmé que la mutation était silencieuse. Enfin une recherche des sources de résistance à l’égard des deux races 1 et 5 de P. tritici-repentis, a concerné 116 génotypes de blé. L'évaluation de la réaction a été réalisée en premier sur des plantules sous conditions contrôlées, suite à un second essai de confirmation de la réaction des génotypes résistants en conditions contrôlées, celle-ci a été confirmée par un essai en plein champ. Les résultats ont montré l’existence de 13 génotypes, résistants à la race 1 et 23 autres résistants à la race 5. Parmi eux, 7 génotypes ont montré une résistance aux deux races. Il s’agit également du premier rapport de sources de résistances à cette maladie en Algérie.Item Détection et diversité génétique de Xanthomonas campestris sur les Brassicacées en Algérie(ENSA, 2016-06-02) LAALA, SamiaXanthomonas campestris provoque des maladies chez les plantes de la famille des Brassicacées. L’une de ces maladies est la nervation noire. Elle est de distribution universelle et considérée comme la plus destructive des crucifères. Bien que les sources de contamination sont multiples, la semence reste la source principale de la transmission des pathogènes. S’assurer de leur qualité sanitaire est le moyen de lutte le plus efficace contre les bactérioses. Actuellement les techniques officielles adoptées dans les procédures de contrôle des lots de semences sont essentiellement basées sur les techniques microbiologiques. Ces techniques sont longues et coûteuses pour être utilisés en routine. La PCR utilise comme substrat l’ADN qui est une molécule stable, ne rend pas compte de la viabilité des bactéries dans l’échantillon analysé. Le présent travail avait deux principaux objectifs : proposer un nouvel outil moléculaire de détection fiable et rapide de Xanthomonas campestris vivants dans les semences de de Brassicacées « la seed-qPCR». Cette technique est basée sur un enrichissement par germination des semences contaminées couplée à une Taq-man PCR en temps réel après extraction de l’ADN cible. Elle est peu onéreuse et permet de détecter jusqu’au 1 graine contaminée parmi 10 000 graines saines. La deuxième partie consiste à caractériser les souches de X. c. pv. campestris isolées à partir des parcelles infectées en Algérie identifiées pour la première fois. Cent-soixante-dix isolats ont été identifiés et caractérisées par des tests biochimiques, biologiques et moléculaires. 77 isolats ont été sélectionnés pour étudier leur diversité génétique par la méthode MLSA (multilocus sequence analysis) en utilisant 2 gènes de ménage, le gène gyrB et le gène ropD.Item Détection et identification phénotypique et génétique de Xanthomonas associé aux céréales en Algérie(2021-05-21) KHENFOUS-DJEBARI, BahriaLes céréales sont des monocotylédones appartenant à l'ordre des Poales et à la famille des Poaceae ou Gramineae. Ce sont des espèces caractérisées par des critères botaniques particuliers. Parmi les espèces céréalières, le blé est la ressource la plus importante pour l'alimentation humaine, avec plus de terres sur la planète qui lui sont consacrées que toute autre culture. La culture du blé en Algérie utilise à la fois des génotypes locaux traditionnels et des génotypes introduits. Les variétés locales sont connues par un potentiel de production assez limité, d'une part par des pressions sélectives intenses, principalement exercées par des facteurs environnementaux ou encore liées à l'introduction de génotypes connus pour leur fort potentiel de production. Ces génotypes disparaissent souvent en raison de leur vulnérabilité. De nombreuses études ont été menées sur les différents facteurs et principalement sur les facteurs biotiques dont les ravageurs, les maladies virales, fongiques et surtout bactériennes du blé. Les céréales sont en effet sujettes à plusieurs maladies bactériennes, transmises par plusieurs voies. Parmi les réservoirs de l'inoculum bactérien, la semence. La semence est considérée comme la source principale d'agents pathogènes, qui peuvent se fixer sur (dans les téguments) et peuvent être facilement transmis à la plante et aussi à la rhizosphère pendant la germination. Les maladies les plus connues pour leur impact économique sur les céréales en général et sur le blé en particulier sont celles associées au genre Xanthomonas communément limité aux différents pathovars de l'espèce X. translucens responsable de la strie bactérienne et du Black chaff . Ce travail est donc consacré à la recherche de la maladie de la strie bactérienne causée, par Xanthomonas translucens, qui est active sur les céréales par différents pathovars (cerealis, translucens, graminis, undulosa...). L'impact de ces bactéries sur le rendement est assez important. L'impact de cette maladie est d'autant plus important que les conditions climatiques sont favorables. De plus, la conservation de cette bactérie dans la semence, la rhizosphère, les débris végétaux et les plantes spontanées constitue un réservoir important pour la régénération de l'inoculum. La nomenclature et la classification très controversées des membres de ce groupe sont régulièrement mises à jour. Ces révisions continuelles sont souvent liées à l'évolution des nouvelles techniques de caractérisation. Ce travail concerne, d'une part, l'étude de la maladie des stries bactériennes du blé en plein champ. A cet effet, plusieurs parcelles de blé ont été prospectées dans les régions d'Alger, Tipaza, Bouira, Boumerdes, dans les régions d’El Ménéa (Ghardaia) et de Tiaret respectivement au sud et à l'ouest du pays. Les champs de blé prospectés comprennent des stations expérimentales, des fermes pilotes et des champs privés. L'étude comprenait également l'analyse de plantes présentant des symptômes typiques de la maladie. Cette étude a également examiné la présence et la conservation de l'agent pathogène au niveau du sol et aussi dans les résidus de culture des zones qui présentaient des symptômes similaires aux attaques bactériennes. Une partie de ce travail est consacrée à la vérification de l'état sanitaire, en ce qui concerne l'agent bactérien au niveau de certains lots de semences produites et multipliées en Algérie, l’isolements au niveau des différents échantillons par les techniques recommandées dans chaque cas (semences, résidus de culture et sol). L'analyse est effectuée sur des zones présentant des symptômes similaires de stries bactériennes ou de "black chaff" (Smith, 1917 ; Zillinsky, 1983) causées par Xanthomonas translucens. La caractérisation des isolats, consiste en une identification biochimique et moléculaire et les souches ont aussi été testées pour leur pathogénicité. La caractérisation moléculaire des souches est basée sur l'identification des souches par amplification génique PCR (Polymerase Chain Reaction) de la séquence conservée dans l'espèce Xanthomonas et complétée par le séquençage de certains gènes appartenant au schéma MLST recommandé par plusieurs auteurs. Les résultats de cette étude fournissent de nouveaux éléments qui confirment la présence inattendue d'espèces de Xanthomonas non encore décrites sur le blé, la capacité de cesespèces de Xanthomonas à s'adapter à de nouveaux hôtes et éventuellement transmises par des cultures voisines ou par la repousse des grains du précédent cultural, ou par des grains accompagnant les cultures touchées. D'autre part, la détection inattendue de l'association raphani - blé peut modifier la manière de gérer le développement de maladies qui étaient principalement basées sur la description des symptômes. En outre, la présence de plusieurs espèces de Xanthomonas liées à l'espèce Xanthomonas translucens du Clade I et à l'espèce X. campestris du Clade II, sur le même hôte, à savoir le blé, rend cette culture très vulnérable et pourrait suggérer qu'elle pourrait abriter autant d'agents pathogènes que les plantes spontanées qui l'accompagnent et celles qui pourraient être mises dans son système de rotation. Ces résultats soulignent également la première signalisation de souches atypiques généralement identifiées en Algérie, sur la base de traits phénotypiques comme étant Xanthomonas translucens.Item Diversité phénotypique et génotypique de Phytophthora infestans (Mont.) de Bary dans différentes étages bioclimatiques d’Algérie et évaluation de la résistance de quelques variétés de pomme de terre(2023-10-19) BENINAL, LyesNotre étude a visé l'évaluation de l'activité antifongique in vitro des extraits aqueux préparés à partir de sept plantes médicinales (Carya illinoinensis, Equisetum arvense, Rosmarinus officines, Pistacia lentiscus, Mendia suaveolens, Punica granatum et Posidonia oceanica) contre les isolats Al et A2 de Phytophthora infestans, agent causal du mildiou de la pomme de terre. Les extraits aqueux bruts (100%) de plantes ont été préparés par décoction et aux concentrations de 70, 50, 30 et 10%, pour les extraits les plus efficaces. Leur potentiel antifongique a été évalué in vitro et in vivo après traitement, en se basant sur l'inhibition de la croissance mycélienne, de la sporulation, de la germination et de la survie des isolats pathogènes de P. infestans. Les extraits aqueux des plantes testés ont montré une efficacité variable. Les taux d'inhibition les plus élevés ont été enregistrés pour l'ensemble des paramètres en utilisant des extraits aqueux préparés d'écorce de P. granatum et de feuilles et de baies de P. lentiscus (88%), à la concentration de 10%. Leur potentiel antifongique a été exprimé par la lyse mycélienne et la digestion du contenu des sporanges ainsi que par l'inhibition de la croissance mycélienne de P. infestans. L'analyse des composés phénoliques des extraits aqueux des plantes testés a révélé une relation étroite entre le contenu des polyphénols totaux et l'activité antifongique observée. Cette étude a clairement démontré que l'écorce de grenade, les feuilles et/ou les baies du pistachier lentisque peuvent être exploités comme sources potentielles de molécules bioactives pour la lutte contre le mildiou de la pomme de terre.Item Diversité phénotypique et génotypique des populations de mycosphaerella graminicola (=Zymoseptoria tritici) agent de la septoriose du blé en Algérie(2017-01-12) HARRAT, WahibaLa tache septorienne, Mycosphaerella graminicola (anamorphe Zymoseptoria tritici), agent causal de la maladie de la tache septorienne du blé peut engendrer des pertes de rendements considérables (35 à 60%) notamment en régions méditerranéenne. Au Maghreb, la septoriose est considérée comme la maladie du blé la plus importante, en Algérie elle est largement présente dans toutes les régions Nord du pays. Le présent travail est entrepris dans l’objectif d’évaluer la diversité phénotypique et génotypique du pathogène Z. tritici en Algérie. Principalement, la prévalence de la maladie ; l’agressivité des isolats ; la diversité morpho-culturale et génotypique à l’aide d’analyse de microsatellites (SSR), la détermination des deux mating types et la confirmation des résultats par la recherche et la caractérisation de la forme parfaite ; l’essai de différentes méthodes de lutte contre la septoriose : effet de la fertilisation azotée et potassique sur l’évolution de la maladie ainsi qu’une approche de lutte chimique et biologique contre l’agent pathogène. Les prospections réalisées entre 2010 et 2013 sur l’ensemble des régions céréalières montrent une large distribution de la maladie de la tache septorienne, le taux de présence de la maladie, sur l’ensemble des champs prospectés, est estimé à 59%. La présence et la sévérité de la maladie dans les régions subhumides sont particulièrement importantes où la sévérité de la maladie selon l’échelle « double digit » atteint 98 et 99. Les observations phénotypiques des colonies de Z. tritici sur milieu solide YMA, montrent une grande diversité de texture et de couleur. Les isolats de couleur rosâtre ont une texture crémeuse, présentent l’aspect le plus dominant. Les isolats de couleur sombre sont durs et compactes. L’agressivité des isolats de la région Est sur une gamme variétale diversifiée de 16 variétés (blé dur, blé tendre et triticale) révèle que (04) isolats se distinguent par leur virulence en fonction du nombre maximum de feuilles infectées et du taux de recouvrement pycnidial. Les variétés les plus sensibles sont HD 1220 et Waha. Tandis que les plus résistantes sont Ain abid, Colosseo et Simeto. En effet, 10 isolats sur 26 montrent une spécificité physiologique pour le blé tendre ou le blé dur. Neuf paires d’amorces microsatellite SSR (Simple Sequence Repeat) sont utilisées pour l’estimation de la variabilité génétique d’une population de M. graminicola constituée de 30 isolats issus de 27 champs de blé de l’Est algérien. Les résultats montrent l’existence d’un niveau très élevé de variabilité génétique de la population. 29 haplotypes différents sont obtenus. Les résultats de la multiplex-PCR pour la détermination des deux idiomorphes (Mat1-1 et Mat1-2) montrent l’existence des deux idiomorphes en proportion relativement égale au sein de la population étudiée. Cela est confirmé par la mise en évidence de la forme parfaite dans cette étude et sa première signalisation au niveau de la wilaya de Constantine (El khroub) et en Algérie. Les essais des méthodes de lutte révèlent des résultats intéressent pour l’établissement d’une stratégie de lutte intégrée. Un apport foliaire d’engrais potassique au stade 1 à 2 noeuds, minimise les pertes de rendement de 14%, en évitant l’extension de la maladie sur la dernière feuille. L’efficacité des matières actives antifongiques testées est prouvée, néanmoins il existe des isolats plus sensibles que d’autres. Un grand potentiel d’inhibition des agents antagonistes testés sur la croissance de Z. tritici particulièrement, de l’isolat Trichoderma asperelloides. Ce travail a permis la mise en évidence d’une importante diversité génétique des populations de Z. tritici algériennes. Une meilleure connaissance de l’agent pathogène, de la relation plante-pathogène et des différents moyens de lutte permettrait la mise en place d’une stratégie de lutte intégrée efficace contre la maladie de la tache septorienne du blé.Item Dynamique spatio-temporelle de l'eutypiose et l'esca de la vigne dans le Sahel algérois(2013-01-17) BERRAF-TEBBAL, AkilaLes maladies du bois, en particulier l’esca et l’eutypiose, sont considérées parmi les plus graves affections de la vigne, car elles affectent laproductivité etlalongévitédes vignobles. En Algérie, peu de connaissances existent quant à l’importance et à l’étiologie de ces maladies. Une étude épidémiologique conduite au niveau de dix vignobles, où 5000 ceps ont été suivis durant trois années consécutives, a montré la présence de symptômes typiques de l’eutypiose et de l’esca. Elles se caractérisent par des formes plus ou moins sévères allant jusqu’à l’apoplexie ou par des formes lentes conduisant à l’affaiblissement progressif de la plante, pour aboutir à la mort d’une de ses parties, puis à sa totalité. La présence des symptômes typiques d’eutypiose a été observée dans l’ensemble des parcelles à des taux qui varient de 2,8% à 21%; en moyenne 11,5% des ceps étaient atteints.Les symptômes de l’esca ont également été observés dans toutes les parcelles avec des taux allant de 0,4% à 4,4% avec un taux moyen de 1,9%. La mortalité a atteint 27,5% ; signifiant que plus d’un quart des vignes était absent. L’analyse de la dynamique spatio-temporelle des données épidémiologiques a montré que l’eutypiose est la principale maladie du bois en expression des symptômes et en nuisibilité dans les différentes parcelles, c’est aussi l’une des principales causes de la mortalité observée durant les trois années. Les tests statistiques de l’analyse du nombre de lien utilisée pour l’étude de l’association spatiale de la mortalité et l’expression des symptômes d’eutypiose et d’esca, a montré une répartition aléatoire des ceps morts ou malades. Toutefois une agrégation a été notée dans certaines parcelles, pour les ceps eutypiés mais limitée au ceps directement voisin sur le rang. L’analyse de 200 ceps exprimant les symptômes d’eutypiose et d’esca, montre plusieurs types de nécroses dans le bois; la nécrose brune et dure en position sectorielle est la plus rencontré avec 59,5%. Les isolements réalisés à partir de ces différentes lésions vasculaires, ont permis d’établir une collection de 368 isolats. Une relation entre les nécroses du bois et chaque agent fongique isolé a été mise en évidence. La caractérisation taxonomique de l’ensemble des isolats obtenus grâce au génotypage par la technique MSP-PCR (Microsatellite-Primed PCR)a permis d’organiser chacun des genres, en groupes homogènes suivant leurs empreintes génétiques. Les analyses phylogénétiques et phénotypiques ont mis en évidence l’implication, dans ces pathosystèmes, de 15 espèces, isolées à différentes fréquences. Quatre espèces appartenant au genre Phaeoacremonium (30,5%)à savoir, Pm aleophilum, Pm parasiticum, Pm venezuelense et Pm hispanicum, identifiées sur la base des séquences des gènes de la β-tubuline et de l’actine.Eutypa lata agent de l'eutypioseet Phaeomoniella chlamydospora sont les seules espèces appartenant respectivement aux genres Eutypa (30%) et Phaeomoniella (60%),identifiées sur la base des séquences ITS. Six espèces appartenant à la famille des Botryosphaeriaceae (52%) ont été identifiées sur la base des séquences des gènes ITS et du facteur d’élongation EF-1α, à savoir, Diplodia seriata, Lasiodiplodia sp., Neofusicoccum parvum, Neofusicoccum australe, Neofusicoccum mediterraneum et Botryosphaeria dothidea. Trois espèces appartenant aux Basidiomycètes (11,5%)ont été identifiées sur la base des séquences ITS, à savoir, Fomitiporia mediterranea, Phellinus mori et Fomitiporella spp..Item Effet de la fertilisation à base de biochar de sciure de boismélanqé au fumier de bovin sur une culture de navet (Brassica rapa L.) conduite en Mitidja(2021-09-29) NOUAR, SamiaCette étude a eu pour objectif d'évaluer l'effet de plusieurs doses de biochar de bois seul et en mélange avec du fumier de bovin chez le navet (Brassica rapa L.) variété « marteau », afin de voir leurs effets positifs ou négatifs sur certains paramètres de croissance à savoir le poids du fruit, le diamètre, la longueur et le poids des feuilles ainsi que leurs effets sur certaines propriétés physico-chimiques de nos sols à savoir la capacité d'échange cationique (CEC), le pH, la densité apparente (DAP) et la matière organique (MO) et aussi les effets sur les concentrations des tissus en certains nutriments ou en éléments chimiques comme l'azote total, le phosphore et le potassium. Le but était surtout de déterminer s'il était envisageable d'introduire le biochar dans les pratiques culturales actuelles dans le cadre d'une perspective de contribution à l'amélioration de la qualité des sols et des rendements des cultures. Le premier essai a était réalisé en plein champs et en pot. sur un sol à texture limoneuse-argileuse où on a utilisé différentes doses de biochar de sciure de bois seul et en mélange avec le fumier de bovin, les traitements sont les suivants: T1 :55, T2 : B5•F, T3 : 1310, T4 :1310'F, T5 : 520, T6: 1320•F, T7 : F et le T8 : Témoin. Le deuxième essai était réalisé en pot sur un sol de texture sableuse avec les doses suivantes; T1 : 2/3 sol + 1/3 biochar ; T2 : 2/3 sol + 1/3 fumier ; T3 : 1/3 sol + 1/3 fumier +1/3 biochar ; T4 : 1/2 sol + 1/2 fumier T5 : 1/2 sol « 112 biochar et T6 : Témoin Les résultats ont montré que l'apport du biochar seul et en mélange a eu un effet alcalinisant sur le sol en augmentant son pH (1 unité) surtout avec les fortes doses, ceci a entrainé une baise importante et accru du rendement par rapport au témoin et au fumier. Selon la bibliographie, cette baisse dans le calibre des fruits de navet était attribuée â la diminution de la concentration en phosphore dans les tissus de ces plants qui elle-même été rapporté é l'effet chaulant de notre biochar. L'application du fumier seul a donné les meilleurs résultats pour la production de navet: la combinaison du biochar à 5t/ha semble être la meilleure et la moins néfaste pour le navet par rapport au témoin et é l'apport du biochar seul. foumissant ainsi un effet synergique et d'amorçage positif avec le fumier pour le premier essai. Pour le deuxième essai, les doses (B2S) et (S353) de biochar seul ont eu un impact très négatif sur les différents paramètres du rendement du navet â savoir le poids frais, la longueur, le diamètre du bulbe (plans chétifs à faible poids) par rapport aux traitements du fumier seul, au mélange biocha•lumier et au témoin. Les meilleures résultats ont été enregistrées chez les traitements avec le fumier seul (S3F3) et (S2B2F2), qui ont montré les meilleures performances vu la teneur importante du fumier en éléments nutritifs. Par ailleurs, les deux essais ont fait ressortir l'effet positif du biochar sur l'amélioration de certaines propriétés physico-chimiques de ces sols comme la matière organique, la capacité d'échange cationique et la densité apparente pour les deux essais. Les résultats des différents travaux obtenus à travers le monde semblent confirmer la complexité des effets des biochars sur les différentes espèces de cultures utilisées et les processus physico-chimiques des sols par leurs spécificités (matière première) et leur processus de production. Car Il est important de noter que ce n'est pas l'apport de carbone en tant que tel qui est important pour la fertilité des sols, mais plutôt la décomposition de la matière organique qui influe sur la vie du sol et les nutriments nécessaires aux agro écosystèmes pour atteindre l'objectif final.Item Essais de lutte biologique contre le mildiou de la pomme de terre en Algérie(ENSA, 2015-09-28) MESSGO-MOUMENE, SaïdaLe mildiou de la pomme de terre connait une recrudescence, suite à l’apparition récente de souches agressives de Phytophthora infestans résistantes aux fongicides systémiques du groupe des phenylamides dont la matière active est le metalaxyl. Dans le cadre de la recherche de méthodes alternatives contre cette maladie, ce présent travail a porté sur le pouvoir antifongique de plantes et leurs extraits, ainsi que l’activité antagoniste de 11 isolats d’Algérie du genre Trichoderma; sept proviennent de la rhizosphère des zones de production de la pomme de terre et quatre à partir des masses d’oeufs de nématodes du genre Meloïdogyne, prélevées des galles racinaires des plants de tomate collectées de différentes localités. En effet, les préparations à base de plantes testées sont représentés par les huiles essentielles de trois espèces d’agrumes à savoir, l’orange, le citron, la bergamote et celle de la sauge ainsi que, les extraits aqueux et les poudres d’une gamme de plantes à savoir ; l’ortie, la prêle des champs, la sauge, le pacanier, le romarin, le pistachier lentisque, la menthe odorante, et la posidonie de Méditerranée. Les résultats ont affirmé l’efficacité de certaines préparations à base de ces plantes et de certains isolats antagonistes par la réduction de l’inoculum et celle du développement de la maladie, selon certains modes d’application. L’étude de l’activité antifongique et l’analyse chimique par CG-SM des huiles essentielles d’agrumes confirme l’efficacité de l’huile essentielle de bergamote par ses composés minoritaires dont les monoterpenes oxygénés représentés par le nerol, neral, geraniol et geranial. Il serait important d’optimiser leur rendement par d’autres méthodes d’extraction ou choisir un matériel végétal plus riche en ces composés pour la formulation de biofongicides à base de ses principes actifs contre le P. infestans. En revanche, le pouvoir antifongique de l’huile essentielle de sauge s’avère moins important que celui de ses poudres et de ses extraits aqueux. Dans ce sens, une forte activité antifongique est enregistrée pour l’ensemble des poudres et des extraits aqueux de la gamme de plantes testée. On peut recommander à titre préventif, l’utilisation particulière des extraits aqueux du pistachier lentisque, du pacanier, de la menthe à feuilles rondes, de la sauge et du romarin par arrosage ou la production et l’incorporation dans le sol d’un biocompost à base de poudres de toute la gamme de plantes testée. Par ailleurs, l'analyse moléculaire en utilisant les ITS5 a permis l’identification, après séquençage et le blast dans le NCBI, d'une souche de T. atroviride et dix souches de T. asperellum qui ont affirmé un potentiel antagoniste très intéressant et peuvent être préconisés comme agents de lutte biologique contre le mildiou de la pomme de terre, selon différents modes d’application. Il serait notamment plus judicieux de recommander l’incorporation des isolats suivants : T2, T4, T5, T6, T7, T8, T9, T10 et T11 dans le sol, avant plantation.Item Etiologie de la maladie du bois strié de la vigne en Algérie(2023-03-15) BACHIR, AdelLa maladie du bois strié de la vigne est l’une des principales maladies affectant la vigne à travers le monde. Une étude étiologique et épidémiologique a été réalisée en vue de déterminer l’agent causal de la maladie du bois strié de la vigne rencontré sur la majorité des vignobles algériens. Une analyse RT-PCRsur 202 échantillons a été réalisée pour déterminer la prédominance du GVA, GVD et le GRSPaV. Les résultats obtenus montrent que les trois virus sont présents dans les vignobles algériens avec des degrés différents. Sur la base des séquences obtenues, une étude phylogénétique a été menée pour le GRSPaV. Les résultats ont montré que les isolats algériens du GRSPaV se regroupent dans quatre groupes phylogénétiques. L’étude de l’inventaire des espèces des cochenilles a permis d’identifier une seule espèce de cochenille farineuse Planococcus ficus. Cette dernière a été rencontré dans tous les vignobles prospectés à l’exception des parcelles de vigne de table récemment cultivée.Item Etiologie et épidémiologie de la maladie de l’enroulement foliaire de la vigne en Algérie(ENSA, 2016) LEHAD, ArezkiUne étude étiologique et épidémiologique a été réalisée en vue de déterminer l’agent causal de la maladie de l’enroulement foliaire de la vigne rencontré sur la majorité des vignobles algériens et de déterminer son l’importance. Pour cela 484 échantillons ont été collectés sur les vignobles du centre et de l’ouest du pays. Une analyse ELISA a été réalisée et a révéler la prédominance du GLRaV-3 avec 212 échantillons infectés par rapport aux GLRaV-1 et -2 qui n’ont montrés respectivement que 26 et 77 échantillons infectés. Une RT-PCR a été réalisé pour confirmer ces résultats et le séquençage de certains isolats a été réalisé. Sur la base des séquences obtenues, une étude phylogénétique a été menée pour le GLRaV-2 et -3. Les résultats ont montré que les isolats algériens du GLRaV-3 se regroupent dans trois groupes phylogénétiques et dans un seul groupe phylogénétique pour le GLRaV-2. Les arbres développés montrent la possibilité d’existence de nouveaux groupes phylogénétique pour le GLRaV-3.Item Etude de différents milieu de culture, de substances de croissances et de salinité sur la morphogenèse de l’Atriplex halimus(INA, 2003-10-01) BENREBIHA, FATIMA ZOHRALes Atriplex de part leur pérenité et leur résistance aux contrainte du milieu notamment à la salinité et à la sécheresse peuvent constituer dans les régions aride et semi-aride un moyen de mise en valeur et lutte contre la désertification. La diminution des stocks de semences dans le sol par divers facteur, notamment les aléas climatiques et l’inhibition de la germination des graines rendent la propagation par semis de cette espèce à la fois faible et aléatoire. L’expérimentation a porté sur la recherche d’un milieu de culture adéquat pour une meilleure micropropagation. L’effet des hormones de croissance (Auxines, cytokinines et 2-4D) et de la salinité ont également été testés Les résultats obtenus ont montré que le milieu GAMBORG, favorise l’induction à la callogenèse et le milieu MURASHIG et SKOOG, favorise la production foliaire, la longueur de tige et de la racine principales. L’aptitude des différents types d’explants à la callogenèse et la formation de cals embryogènes varie en fonction des concentrations en auxines et cytokinine combiné et également en fonction du types d’auxine et cytokinine utilisé, les meilleures combinaisons qui ont permis aux différents explants d’exprimer leur pouvoir callogène sont l’AIA- Kinetine et 2,4-D-Kinetine pour le milieu GAMBORG et 2,4-D-Kinetine pour le milieu MURASHIGE et SKOOG. L’étude des diverses concentration ne sel sur la croissance des plantules in-vitro et in-vivo, ont révélé que la concentration 5g/l de NaCl stimule la croissance des différents paramètres étudiés ( Nombre de paire de feuilles, longueur de la tige et de la racine principale), mais à partir de 20g /l de NaCl la croissance diminue considérablement. La teneur en proline augmente progressivement en fonction de la concentration en NaCl et varie selon des organes la plus grande concentration est obtenu a 40g/l.Item Etude de la diversité des clones du cultivar Taqerbucht (Phoenix dactylifera L.) et leur comportement à l'égard de Fusarium oxysporum f. sp. albedinis (Hansen et Snyder) Gordon(2024-05-20) Boudeffeur, saïdEn Algérie, le palmier dattier (Phoenix dactylifera L.) est menacé d’une maladie sévère connue sous le nom du “bayoud“ causée par un champignon tellurique nommé Fusarium Oxysporum f.sp albedinis. Pour lutter contre cette maladie, l’utilisation des variétés résistantes demeure le moyen le plus efficace. Les accessions de la variété Taqerbucht à savoir : Tq.Hamra, Tq.Safra,Tq.Beïda et Tq.Kahla, sont connues pour leur résistance naturelle contre cette maladie dévastatrice. Pour mettre en évidence leurs profils génétique et morphologique une caractérisation morphométrique et moléculaire a été mise en œuvre. Pour cela, quatre-vingtquatre caractères phénotypiques et 16 marqueurs moléculaires de type (SSR) ont été utilisés. Les résultats de l'analyse en composantes principales (ACP) et l’Analyse des correspondances multiples ‘ACM’ ont suggéré que les quatre accessions peuvent être classées en deux groupes distincts. Un groupe contient la Tq.kahla alors que l’autre contient les trois autres accessions et les caractéristiques qualitatives de la graine et du fruit ont permis de différencier les 4 accessions. L’analyse des résultats génétiques ont montré qu’uniquement 13 marqueurs ont permis de détecter 31 loci d'allèles avec une moyenne de 2,38 allèles/locus. Sur la base d'analyses phylogénétiques et de comparaisons de séquences, le cultivar Tq.kahla qui dispose de 7 allèles privés semble diverger de l’ensemble des autres accessions. Enfin, les prospections sur terrain ont permis d’établir la carte épidémiologique des foyers bayoudés de la Wilaya d’Adrar et les inoculations artificielles des plantules des différentes accessions se sont avérées fiablesItem Etude de la diversité génétique de Fusarium oxysporum f. sp. lycopersici agent du flétrissement de la tomate et recherche de l'effet antagoniste de Trichoderma spp. à l'égard de l'agent pathogène(2019-07) DEBBI, AliDes prospections ont été menées dans différentes zones de production de la tomate en Algérie entre 2012 et 2015. 50 isolats de Fusarium associés à la culture de la tomate ont été collectés à partir de plants malades. Une caractérisation moléculaire par PCR en utilisant l'amorce spécifique PF02-03, a permis d'identifier 29 isolats comme étant des Fusarium oxysporum. En outre, l'amplification par PCR avec les amorces spécifiques P12-F2B / P12-R1, SIX3-F1/SIX3-R2, SIX4-F1/SIX4-R1 et SIX3-G137C-F1/SIX3-R2 a fait la distinction entre les isolats de Fol, et ceux du Forl, permettant l'identification de 19 isolats sur 29, comme Fusarium oxysporum f. sp. lycopersici (Fol), à savoir, 17 isolats comme race 2 (race dominante), 2 isolats comme race 3 et aucun des isolats n’a été identifié comme race 1. En outre, le test de pathogénicité in vivo a montré une grande diversité en terme d'indice de maladie allant de 1,2 à 3,7 enregistrés par les isolats F9 (Forl) et F30 (Fol) respectivement. L’étude de la diversité des isolats par les marqueurs ISSR, montrent une grande variabilité génétique aussi bien au sein des isolats de la même race qu'entre des isolats appartenant à des races différentes. Les résultats ont montré que seulement 10 isolats tendent à se regrouper par paire d'isolats avec un indice de similarité supérieur à 0,55. Le reste des isolats montrent un indice de similarité inférieur à 0,5. Cependant, une corrélation pourrait être notée entre le test de virulence et de la caractérisation moléculaire en utilisant des amorces spécifiques. Afin d'améliorer les méthodes de lutte biologique contre la fusariose de la tomate, trois espèces différentes, à savoir Trichoderma asperellum, T. harzianum et T. ghanense, ont été identifiées parmi une collection de 17 isolats autochtones de Trichoderma. Il est à noter que T. ghanense n'a jamais été signalé en Algérie auparavant. Bien que T8 (T. ghanense) ait enregistré les valeurs d'inhibition de la croissance les plus élevées contre l'isolat F42, sur les deux membranes avec 56,87% sur membrane de cellulose et 51,22% sur membrane de cellophane, le potentiel antagoniste des isolats de Trichoderma testés in vitro montre que leur capacité antagoniste dépend des isolats phytopathogènes ciblés. De même, au cours du test de l'activité antifongique in vivo, l'isolât T8 a montré la plus importante réduction de l'incidence de la maladie avec 53,12% et 48,28% contre Forlc et l'isolat F42 (Fol) respectivement.
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