Département Botanique
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Item L'écosystème côtier en Algérie: phytosociologie, symphytosoclologie et intérêtpatrimonial des végétations littorales du Secteur algérois(2008-12-17) KHELIFI, HouriaL'étude, consacrée aux phytocœnoses du littoral algérois, est abordée par une approche phytosociologique et symphytosociologique et une analyse de la phytodiversité dans un but conservatoire. Le premier chapitre traite des caractéristiques biophysiques de la zone d'étude, à savoir le climat, la lithologie, la flore et la végétation. Le deuxième chapitre est consacré aux méthodes d'échantillonnage et aux traitements des données. 254 relevés floristico-écologiques comportant 172 espèces et 10 relevés paysagers ou géosigrnarelevés ont été réalisés suivant les méthodes d'échantillonnage sigrnatistes. Les relevés ont été traités successivement par l'analyse factorielle des correspondances (AF.C.), complétée par une classification ascendante hiérarchique ou C.A.H. et par les méthodes phytosociologique et symphytosociologique. Dans le troisième chapitre l'AF.C. globale et les analyses partielles successives ont conduit à l'individualisation de groupements inféodés aux classes des CrithmoLimonietea, Salsolo-Cakiletea, Salicornietea fruticosae, Euphorbio-Ammophiletea, Helianthemetea guttati, Saginetea maritimae et Quercetea ilicis. Le quatrième chapitre traite de la syntaxonomie des phytocœnoses naturelles où 31 phytocœnoses représentées par 18 associations végétales, dont cinq nouvelles, 12 sous-associations et un groupement ont été décrits. L'étude symphytosociologique, présentée dans le cinquième chapitre, révèle trois complexes paysagers : un géosigrnetum des falaises et dalles lapiazées renfermant six associations végétales, un géosigmetum des falaises escarpées du Chenoua avec une association et trois groupements végétaux et un géosigmetum propre aux cordons dunaires renfermant six associations végétales. L'analyse et la conservation de la phytodiversité, présentée dans le chapitre six montre une diversité phytogéographique et une richesse taxonomique élevée. Une liste de 29 espèces, 6 syntaxons des habitats sableux et 8 syntaxons des habitats rocheux considérés comme rares et de haute valeur patrimoniale méritant des mesures conservatoires a été mise en évidence.Item Etude de l’effet de Trichoderma atroviride sur les paramètres biochimiques et physiologiques liés à la résistance de quelques variétés de blé à l’égard de Fusarium culmorum, l’agent causal de la pourriture du collet(2024-09-23) BELHADJ BENYAHIA,FayzaNotre étude vise à évaluer l'impact de Trichoderma atroviride sur différents paramètres liés à la résistance de la plante au pathogène Fusarium culmorum. Les résultats obtenus ont montré une variabilité dans l'efficacité de la protection par l’agent antagoniste Trichoderma selon les variétés de blé testées, où le taux de réduction de la maladie le plus élevée (56%) a été observé chez la variété Waha. De plus, nous avons noté des changements physiologiques spécifiques selon les variétés, avec les variétés Ain Abid et Waha présentant des taux plus élevés de poids frais, poids sec, taux d’émergence et taux de chlorophylle chez les plants coinoculés par rapport à ceux inoculés uniquement par le pathogène. Nous avons étudié l'effet de l’agent antagoniste sur différents paramètres biochimiques liés à la résistance des plantes, tels que les activités des enzymes antioxydantes (peroxydase et catalase), le contenu phénolique et protéique des trois variétés de blé, ainsi que le dosage du peroxyde d'hydrogène (H2O2). Nos résultats ont montré que l'application de T. atroviride a induit des niveaux systémiques plus élevés de ces facteurs. En particulier, la variété Waha qui a enregistré les niveaux d'induction les plus élevés, suivie par la variété Ain Abid, lorsque les plants de blé ont été co-inoculés à la fois par Ta13 et Fusarium culmorum, par rapport à ceux inoculés uniquement par le pathogène. Par ailleurs, les niveaux les plus bas de ces facteurs ont été observés chez la variété Vitron. Nous avons noté une forte accumulation de phénols dans les parties basales des plants de la variété Waha, avec une augmentation allant jusqu'à 1400% chez les plants co-inoculés par rapport à ceux inoculés uniquement par le pathogène. De plus, la variété Waha a montré la plus grande augmentation de l'activité de la peroxydase dans les tissus foliaires, atteignant jusqu'à 282% par rapport au témoin. Le contenu protéique des collets des plants de la variété Waha cotraités avec Ta.13 et F. culmorum a également été augmenté de 66%. Par ailleurs, les plus fortes augmentations de l'activité catalase ont été observées dans les parties basales et les feuilles de la variété Ain Abid co-inoculée avec Ta.13 et F. culmorum, avec des taux d’augmentations respectives de 641% et 788% par rapport aux plants inoculés seulement par le pathogène. Ta13 a réduit le niveau de peroxyde d’hydrogène chez les plants co-inoculés des variétés marquées comme tolérantes.Item Effet de la fertilisation à base de biochar de sciure de boismélanqé au fumier de bovin sur une culture de navet (Brassica rapa L.) conduite en Mitidja(2021-09-29) NOUAR, SamiaCette étude a eu pour objectif d'évaluer l'effet de plusieurs doses de biochar de bois seul et en mélange avec du fumier de bovin chez le navet (Brassica rapa L.) variété « marteau », afin de voir leurs effets positifs ou négatifs sur certains paramètres de croissance à savoir le poids du fruit, le diamètre, la longueur et le poids des feuilles ainsi que leurs effets sur certaines propriétés physico-chimiques de nos sols à savoir la capacité d'échange cationique (CEC), le pH, la densité apparente (DAP) et la matière organique (MO) et aussi les effets sur les concentrations des tissus en certains nutriments ou en éléments chimiques comme l'azote total, le phosphore et le potassium. Le but était surtout de déterminer s'il était envisageable d'introduire le biochar dans les pratiques culturales actuelles dans le cadre d'une perspective de contribution à l'amélioration de la qualité des sols et des rendements des cultures. Le premier essai a était réalisé en plein champs et en pot. sur un sol à texture limoneuse-argileuse où on a utilisé différentes doses de biochar de sciure de bois seul et en mélange avec le fumier de bovin, les traitements sont les suivants: T1 :55, T2 : B5•F, T3 : 1310, T4 :1310'F, T5 : 520, T6: 1320•F, T7 : F et le T8 : Témoin. Le deuxième essai était réalisé en pot sur un sol de texture sableuse avec les doses suivantes; T1 : 2/3 sol + 1/3 biochar ; T2 : 2/3 sol + 1/3 fumier ; T3 : 1/3 sol + 1/3 fumier +1/3 biochar ; T4 : 1/2 sol + 1/2 fumier T5 : 1/2 sol « 112 biochar et T6 : Témoin Les résultats ont montré que l'apport du biochar seul et en mélange a eu un effet alcalinisant sur le sol en augmentant son pH (1 unité) surtout avec les fortes doses, ceci a entrainé une baise importante et accru du rendement par rapport au témoin et au fumier. Selon la bibliographie, cette baisse dans le calibre des fruits de navet était attribuée â la diminution de la concentration en phosphore dans les tissus de ces plants qui elle-même été rapporté é l'effet chaulant de notre biochar. L'application du fumier seul a donné les meilleurs résultats pour la production de navet: la combinaison du biochar à 5t/ha semble être la meilleure et la moins néfaste pour le navet par rapport au témoin et é l'apport du biochar seul. foumissant ainsi un effet synergique et d'amorçage positif avec le fumier pour le premier essai. Pour le deuxième essai, les doses (B2S) et (S353) de biochar seul ont eu un impact très négatif sur les différents paramètres du rendement du navet â savoir le poids frais, la longueur, le diamètre du bulbe (plans chétifs à faible poids) par rapport aux traitements du fumier seul, au mélange biocha•lumier et au témoin. Les meilleures résultats ont été enregistrées chez les traitements avec le fumier seul (S3F3) et (S2B2F2), qui ont montré les meilleures performances vu la teneur importante du fumier en éléments nutritifs. Par ailleurs, les deux essais ont fait ressortir l'effet positif du biochar sur l'amélioration de certaines propriétés physico-chimiques de ces sols comme la matière organique, la capacité d'échange cationique et la densité apparente pour les deux essais. Les résultats des différents travaux obtenus à travers le monde semblent confirmer la complexité des effets des biochars sur les différentes espèces de cultures utilisées et les processus physico-chimiques des sols par leurs spécificités (matière première) et leur processus de production. Car Il est important de noter que ce n'est pas l'apport de carbone en tant que tel qui est important pour la fertilité des sols, mais plutôt la décomposition de la matière organique qui influe sur la vie du sol et les nutriments nécessaires aux agro écosystèmes pour atteindre l'objectif final.Item Etude de la diversité des clones du cultivar Taqerbucht (Phoenix dactylifera L.) et leur comportement à l'égard de Fusarium oxysporum f. sp. albedinis (Hansen et Snyder) Gordon(2024-05-20) Boudeffeur, saïdEn Algérie, le palmier dattier (Phoenix dactylifera L.) est menacé d’une maladie sévère connue sous le nom du “bayoud“ causée par un champignon tellurique nommé Fusarium Oxysporum f.sp albedinis. Pour lutter contre cette maladie, l’utilisation des variétés résistantes demeure le moyen le plus efficace. Les accessions de la variété Taqerbucht à savoir : Tq.Hamra, Tq.Safra,Tq.Beïda et Tq.Kahla, sont connues pour leur résistance naturelle contre cette maladie dévastatrice. Pour mettre en évidence leurs profils génétique et morphologique une caractérisation morphométrique et moléculaire a été mise en œuvre. Pour cela, quatre-vingtquatre caractères phénotypiques et 16 marqueurs moléculaires de type (SSR) ont été utilisés. Les résultats de l'analyse en composantes principales (ACP) et l’Analyse des correspondances multiples ‘ACM’ ont suggéré que les quatre accessions peuvent être classées en deux groupes distincts. Un groupe contient la Tq.kahla alors que l’autre contient les trois autres accessions et les caractéristiques qualitatives de la graine et du fruit ont permis de différencier les 4 accessions. L’analyse des résultats génétiques ont montré qu’uniquement 13 marqueurs ont permis de détecter 31 loci d'allèles avec une moyenne de 2,38 allèles/locus. Sur la base d'analyses phylogénétiques et de comparaisons de séquences, le cultivar Tq.kahla qui dispose de 7 allèles privés semble diverger de l’ensemble des autres accessions. Enfin, les prospections sur terrain ont permis d’établir la carte épidémiologique des foyers bayoudés de la Wilaya d’Adrar et les inoculations artificielles des plantules des différentes accessions se sont avérées fiablesItem Étude de la tavelure de l’olivier causée par Venturia oleaginea (Castagne) Rossman & Crous : Occurrence et caractérisations phénotypique et génotypique.(2024-02-01) KHEDDAM-BENADJAL, NadiaUne enquête a été initiée sur la maladie d’origine fongique (Venturia oleaginea) qui affecte l’olivier, considérée la plus destructive dans toutes les régions oléicoles, occasionnant des pertes de rendement. Le but de cette étude était d’identifier la variabilité phénotypique et la recherche de variations génétique entre les isolats de V. oleaginea de différentes régions oléicoles d’Algérie. Des prospections ont été effectuées dans plusieurs oliveraies durant les campagnes agricoles 2013, 2014 et 2015, ayant permis le recensement de 1163 vergers atteints sur les 1696 prospectés, avec un pourcentage d’infection de l’incidence et de la sévérité variable selon les différentes régions, le génotype de l’olivier et les conditionnes environnementales. Les analyses statistiques basées sur le test de Tukey HSD à P<0,05 montrent des différences très hautement significatives entre les wilayas atteintes. La caractérisation phénotypique n’a pas été évaluée à cause du mycélium très compact et ne produisant pas de conidies dans les conditions in vitro. Dans ce contexte, des techniques moléculaires basées sur la PCR ont été utilisées afin d’identifier la diversité génétique des populations de 40 isolats provenant de différentes régions oléicoles de l’Est, de l’Ouest et du Centre. L’étude des différents profils électrophorétiques a été réalisée par la technique BOXPCR, en utilisant l’amorce Box repair (5’-CTACGGCAAGGCGACGCTGACG-3’) spécifique à l’espèce et une révélation sur gel d’agarose. Les analyses obtenues ont révélé un faible niveau de variation de la population algérienne de V. oleaginea dans les régions de l’Est, plus élevée au Centre et l’Ouest. Les divers isolats formant cinq groupes n’étaient pas similaires par rapport à la gamme d’hôtes diversifiée, la taille moléculaire des fragments et les différentes régions oléicoles testées. Ce travail, une première en Algérie, contribue à améliorer la compréhension de la diversité génétique de ce pathogène.Item Diversité phénotypique et génotypique de Phytophthora infestans (Mont.) de Bary dans différentes étages bioclimatiques d’Algérie et évaluation de la résistance de quelques variétés de pomme de terre(2023-10-19) BENINAL, LyesNotre étude a visé l'évaluation de l'activité antifongique in vitro des extraits aqueux préparés à partir de sept plantes médicinales (Carya illinoinensis, Equisetum arvense, Rosmarinus officines, Pistacia lentiscus, Mendia suaveolens, Punica granatum et Posidonia oceanica) contre les isolats Al et A2 de Phytophthora infestans, agent causal du mildiou de la pomme de terre. Les extraits aqueux bruts (100%) de plantes ont été préparés par décoction et aux concentrations de 70, 50, 30 et 10%, pour les extraits les plus efficaces. Leur potentiel antifongique a été évalué in vitro et in vivo après traitement, en se basant sur l'inhibition de la croissance mycélienne, de la sporulation, de la germination et de la survie des isolats pathogènes de P. infestans. Les extraits aqueux des plantes testés ont montré une efficacité variable. Les taux d'inhibition les plus élevés ont été enregistrés pour l'ensemble des paramètres en utilisant des extraits aqueux préparés d'écorce de P. granatum et de feuilles et de baies de P. lentiscus (88%), à la concentration de 10%. Leur potentiel antifongique a été exprimé par la lyse mycélienne et la digestion du contenu des sporanges ainsi que par l'inhibition de la croissance mycélienne de P. infestans. L'analyse des composés phénoliques des extraits aqueux des plantes testés a révélé une relation étroite entre le contenu des polyphénols totaux et l'activité antifongique observée. Cette étude a clairement démontré que l'écorce de grenade, les feuilles et/ou les baies du pistachier lentisque peuvent être exploités comme sources potentielles de molécules bioactives pour la lutte contre le mildiou de la pomme de terre.Item Etiologie de la maladie du bois strié de la vigne en Algérie(2023-03-15) BACHIR, AdelLa maladie du bois strié de la vigne est l’une des principales maladies affectant la vigne à travers le monde. Une étude étiologique et épidémiologique a été réalisée en vue de déterminer l’agent causal de la maladie du bois strié de la vigne rencontré sur la majorité des vignobles algériens. Une analyse RT-PCRsur 202 échantillons a été réalisée pour déterminer la prédominance du GVA, GVD et le GRSPaV. Les résultats obtenus montrent que les trois virus sont présents dans les vignobles algériens avec des degrés différents. Sur la base des séquences obtenues, une étude phylogénétique a été menée pour le GRSPaV. Les résultats ont montré que les isolats algériens du GRSPaV se regroupent dans quatre groupes phylogénétiques. L’étude de l’inventaire des espèces des cochenilles a permis d’identifier une seule espèce de cochenille farineuse Planococcus ficus. Cette dernière a été rencontré dans tous les vignobles prospectés à l’exception des parcelles de vigne de table récemment cultivée.Item Identification et étude de l'effet antagoniste de Trichoderma spp. de différents sols et écosystèmes en Algérie à l'égard de quelques maladies fongiques(2022-07-14) CHIHAT, SalihaLes champignons constituent la cause de nombreuses maladies des plantes qui entraînent d'importantes pertes de rendement et conduisent à la destruction de cultures. Afin de limiter ces maladies, l'utilisation de souches de Trichoderma spp. a montré ses effets antagonistes contre plusieurs espèces de champignons phytopathogènes et leur capacité à contrôler ces maladies. Une collection de quarante-six souches de Trichoderma spp. ont été isolées du sol dans différents lieux (Nord, Est, Ouest et Sud) et écosystèmes en Algérie. Elles ont été identifiées au niveau de l'espèce par l'analyse des régions 1 et 2 de leurs espaceurs internes transcrits (ITS1 et ITS2) de l'ADNr et d'un fragment du gène du facteur d’élongation de la traduction 1-α (Tef1). Au total, 46 isolats de Trichoderma spp. ont été attribués à T. atroviride (12 souches), T. gamsii (10), T. orientale (1) et 23 au complexe d'espèces de T. harzianum (T. harzianum, T. afroharzianum, T. atrobrunneum et T. guizhouense). Dans la présente étude, nous soulignons que T. gamsii, T. orientale, T. atrobrunneum et T. guizhouense sont signalées pour la première fois en Algérie. La croissance mycélienne des isolats a été évaluée à des températures allant de 10 à 40°C sur des milieux de culture PDA et SNA. En général, le taux de croissance le plus élevé a été enregistré à 25 et 30°C. Cependant, T. orientale a pu croître à 40°C, tandis que les autres espèces ne poussaient pas à cette température. Des tests ont été menés pour évaluer l'effet antagoniste in vitro de tous les isolats contre quatre espèces pathogènes associées à des cultures stratégiques en Algérie : Fusarium culmorum, Botrytis cinerea, Alternaria solani et Rhizoctonia solani sur milieu PDA par confrontation directe et indirecte. Dans la confrontation directe, l'inhibition du taux de croissance se situait entre 37,22 % et 80,95 %, tandis que dans la confrontation indirecte, elle se situait entre 00 % et 88,89 %. L'essai de biocontrôle effectué sur blé a montré que T. atroviride (Ta.09), T. orientale (To.15), T. afroharzianum (T af. 17 et T af. 37) et T. gamsii (T g. 39) ont donné des résultats très prometteurs à l’égard de F. culmorum, le principal agent pathogène associé à la pourriture du collet et la fusariose de l’épi du blé en Algérie. Cette constatation est basée sur la diminution significative de la gravité de la maladie par rapport au témoin (> 82 %). Les données enregistrées ont également montré que T. atroviride (Ta.09) a enregistré le pourcentage le plus élevé de réduction de la maladie (97,28%).Item Etude des populations de Botrytis cinerea agent de la pourriture grise et contribution à l’amélioration des méthodes de lutte alternatives(2022-06-30) HAMMAD, MassinissaLa pourriture grise causée par Botrytis cinerea, est une maladie très redoutable en méditerranée, les conditions climatiques semblent être propice pour le développement de cette maladie. La complexité de la lutte chimique nous a incité à chercher des souches de Trichoderma efficace en lutte biologique. Dans cette étude, 73 isolats de B. cinerea ont été isolés à partir des cultures de Tomates, Vignes, fraisiers, fèves et courgette. La caractérisation phénotypique, l’étude de la pathogénicité et la sensibilité au fenhexamid ont été réalisés sur l’ensemble des isolats de B. cinerea. Trois isolats les plus virulents ont été choisis pour les différents tests de biocontrôle (BCV02, BCT04 et BCFr10). 15 isolats de Trichodermaspp. ont été isolés et identifiées commeT. afroharzianum(04 isolats),T. gamsii (04 isolats), T. longibrachiatum (03 isolats),T. atroviride(01 isolat), T. brevicompactum (01 isolat), T. breve (01 isolat) et T. lixii (01 isolat) sur la base des séquences des gènes ITS, tef1, rpb2 et acl1. Ce travail a fait l’objet d’une signalisation de 3 nouvelles espèces de Trichoderma pour la première fois en Algérie à savoir :T. brevicompactum, T. breve et T. lixii.Les différents tests de biocontrôlein vitro ont révélé de grandes capacités antagonistes chez certains isolats algériens contre B. cinerea.Les souches de Trichodermaspp. ont inhibé considérablement la croissance mycélienne des trois isolats de B. cinerea par rapport aux témoins. Les meilleurs résultats d’inhibition en confrontation directe ont été enregistrés chez les souches TGS7 (62,27 ± 2,75%), TAtC11(61,97 ± 2,27 %), TAS8 (61,60 ± 1,94) et TGS10 (61,36 ± 2,07).Les substances volatiles produites par les souches TGS7 (T. gamsii) et TAtC11 (T. atroviride), ont réduit la croissance mycélienne de 64,49 % et de 62,31 %, respectivement.Les meilleurs pourcentages d’inhibition ont été enregistrés chez les filtrats de culture de l’isolat TBS1 (T. brevicompactum) avec une moyenne de 90,68 % et de l’isolat TAtC11 (T. atroviride) avec une moyenne de 68,72 % d’inhibition, suggérant un fort effet antifongique des filtrats de ces deux isolats. L’étude de l’effet des isolats de Trichodermaspp. sur les graines de tomate a été réalisée en utilisant trois méthodes à savoir le traitement des graines par une suspension de spores, par composés volatiles et par les filtrats de culture des isolats de Trichoderma. Le pourcentage de germination et l’indice de vigueur ont été calculés pour chaque test. Les meilleurs résultats ont été observés chez :i) les isolats TAS2 et TBS1avec un indice de vigueur de 6520 et 4943, respectivement, pour le test des grainestraitées par une suspension de spores. ii) Les isolats TLS6, TAS5, TLC4 et TAS4 ont montré un indice de vigueur supérieur à celui du témoin dans le cas du test des graines traités par les composés volatiles. iii) Les isolats TBS1 et TAS4 avec un indice de vigueur supérieur à celui du témoindans le cas du test des graines traités par les filtrats de culture. Les essais de biocontrôle in planta réalisées sur des plants de tomate avec les suspensions de spores de T. brevicompactum (TBS1), T. atroviride (TAtC11) et T. lixii (TLiC8) et l’isolat BCT04 de B. cinerea ont montré que T. brevicompactum a réduit l’incidence de la maladie de 64,43 ± 4,34 % en traitement préventif et de 51,35 ± 1,56 % en curatif. Ce qui révèle que l’isolat TBS1 de l’espèce T. brevicompactum peut être préconisé pour la lutte biologique contre la pourriture grise de la tomate.Item Contribution à la recherche des antagonistes du nématode doré de la pomme de terre : Globodera rostochiensis (Wollenweber) et Evaluation de l’activité nématicide de quelques isolats de champignons antagonistes à l’égard de ce bioagresseur(2022-03-29) BENTTOUMI, NawalLes nématodes à kystes du genre Globodera sont considérés comme les bioagresseurs les plus redoutables sur culture de pomme de terre en Algérie et dans le monde, le contrôle de ces organismes de quarantaine est obligatoire. Ainsi, dans le but de développer des méthodes de lutte biologiques alternatives aux produits chimiques, les champignons et les bactéries associés à ce bioagresseur en Algérie ont été isolés et caractérisés. Au total 123 isolats ont été obtenus, dont 117 sont fongiques et 6 bactériens. Nous avons retenu 79 isolats fongiques appartenant à 9 genres différents et qui ont été caractérisés par amplification PCR des séquences des régions ITS et celles du gène Rpb2. Trichoderma et Fusarium sont les plus dominants avec 28 et 35 isolats respectivement, suivis des autres genres qui sont faiblement représentés, il s’agit des genres : Gliocladium ; Alternaria; Cladosporium avec 7 ; 3 et 2 isolats respectivement ; Penicillium; Phoma; Stemphylium et Arthrobotrys représentés avec 1 isolat chacun. Les espèces les plus fréquentes sont T. harzianum, F. oxysporum et T. afroharzianum avec 19 ; 14 et 6 isolats respectivement. Il est important de signaler que l'association des neuf genres fongiques rapportés dans cette étude avec les kystes de G. rostochiensis, ainsi que les espèces T. hirsutum et T. afroharzianum ont été recensées pour la première fois en Algérie. Enfin, 4 isolats bactériens ont été caractérisés par séquençage du gène ribosomal de l’ARNr 16S comme étant Bacillus spp., Rhizobium spp., Stenotrophomonas spp. et Brucella spp. L'association de ces genres avec les kystes de G. rostochiensis a été observée pour la première fois. Les résultats relatifs à l’évaluation de l’activité nématicide de quelques isolats de champignons antagonistes à l’égard de G. rostochiensis ont montré que tous les isolats fongiques testés provoquent une mortalité des larves du deuxième stade (J2) et inhibent l’éclosion des oeufs de cette espèce. Cette activité nématicide augmente avec l'élévation de la concentration et du temps d'exposition, dépassant ainsi les 80% chez les souches les plus efficaces dont T. harzianum (Th.8) et F. oxysporum (F.ox). L’analyse des données sur l’effet de ces deux espèces testées et leur combinaison vis-à-vis de G. rostochiensis in vivo a révélé que ces traitements réduisent le développement de ce nématode et améliorent la croissance des plants de pommes de terre particulièrement en application préventive, en enregistrant une diminution des kystes dans le sol de l’ordre de 55 ; 65 et 70 % , un parasitisme des oeufs de l’ordre de 38 ; 44 et 57 % et une amélioration de la croissance des plants de pomme de terre de 8 ; 12 et 15 % pour F. oxysporum (F.ox), T. harzianum (Th.8) et T. harzianum (Th.8) + F. oxysporum (F.ox) respectivement. Cette étude est complétée par la purification et la caractérisation biochimique des molécules actives responsables de l’efficacité contre G. rostochiensis. Le screening chimique a révélé que les champignons antagonistes analysés par LCMS, à savoir T. harzianum (Th.8), T. hirsutum (T29) et F. oxysporum (F.ox) sont riches en métabolites secondaires tels que les peptaibols, les polykétides, les terpènes et les trichotécènes. Les principaux métabolites caractérisés des extraits organiques des trois isolats fongiques testés sont l’acide harzianique, l’harzianolide et l’acide fusarique respectivement qui ont montré un pouvoir antagoniste important vis-à-vis des larves et des oeufs de G. rostochiensis in vitro, qui augmente avec l’élévation des concentrations de SMs (25, 50 et 100 μg/ml) et du temps d’exposition (24, 48 et 72h). Les pourcentages de mortalité des larves et d’inhibition de l’éclosion des oeufs enregistrés par ces métabolites dépassent les 80 % pour les concentrations élevées, particulièrement pour les isolats les plus efficaces dont T. hirsutum (T29) et T. harzianum (Th.8). Les valeurs des DL 50 calculées pour l’évaluation de l’efficacité des métabolites secondaires des extraits fongiques testés sur la mortalité des larves de G. rostochiensis sont inversement proportionnelles au temps d’exposition. Enfin, l'utilisation de ces microorganismes antagonistes et de leurs métabolites secondaires offre une opportunité pour le développement de formulations de bio-nématicides et apparait comme une approche alternative très prometteuse dans le cadre d’une gestion durable du nématode doré de la pomme de terre.Item Etude des mobilités pastorales dans les parcours steppiques algériens : cas des éleveurs ovins de la wilaya de Djelfa (Algérie)(2022-04-30) Gaci, DihiaLes récentes évolutions socioéconomiques, démographiques, politiques, écologiques et climatiques qu’a connue la steppe algérienne au cours des dernières décennies ont induit de profondes transformations qui ont grandement impacté les écosystèmes steppiques et qui ont transformé les pratiques d’élevage, tout particulièrement en matière de mobilités pastorales. Cette étude décrit de nouvelles pratiques de mobilité adoptées actuellement par des éleveurs de la région de Djelfa ainsi que les ressources végétales exploitées. La réalisation de 112 enquêtes semi-directives a été effectuée entre 2014 et 2016 auprès d’éleveurs dans différentes zones d’accueil ainsi que sur leur terroir d’attache. Il ressort de l’analyse de nos résultats une diversité de pratiques si l’on prend en compte l’organisation, la distance parcourue durant un cycle annuel, le calendrier, l’itinéraire de transhumance ainsi que les ressources utilisées. Ces mobilités peuvent varier d’une année à une autre ou au cours de la vie d’un éleveur. Cette étude montre que de nouvelles formes d’adaptation au contexte changeant de la steppe algérienne peuvent être mises en oeuvre par les éleveurs par le moyen de nouvelles mobilités de longue amplitude. Ce résultat contredit les résultats rapportés dans la bibliographie sur l’abandon des mobilités par les éleveurs sous l’effet du "resserrement" de l’espace et de la sédentarisation des populations pastorales.Item Adventices des cultures : Phytodiversité et moyens de lutte(2021-12-01) Benchaa, SaraLes adventices des cultures peuvent provenir d'habitats adjacents et se dispersent naturellement à partir d'habitats non cultivés ainsi qu’envahir d'autres champs cultivés par des machines ou en tant que contaminants des semences cultivées. Cette dispersion constante peut homogénéiser les populations et transmettre des gènes de résistance. Dans cette étude, nous avons examiné (a) la variation génétique des caractères quantitatifs et (b) le niveau de résistance à deux herbicides largement utilisés, amidosulfuron + iodosulfuron-méthyl-sodium et florasulam + 2,4-D, dans huit paires de populations de Sinapis arvensis L. de l’habitat champ de blé et un site adjacent non cultivé dans huit régions du Nord d'Algérie. Notre approche génétique quantitative sur les données phénotypiques et phénologiques de l’espèce sous les conditions contrôlées a montré des niveaux similaires de variation génétique au sein de la population et aucune différenciation génétique dans les traits quantitatifs entre les deux types d'habitat. Cela indique un échange important de graines et/ou de pollen de S. arvensis entre les deux types d'habitats, mais pas entre les champs du blé à l'échelle régionale, car nous avons trouvé un fort effet régional pour la plupart des traits des plantes étudiées pour les deux types d'habitats qui étaient corrélés avec des gradients longitudinaux de température et de précipitation. Nous avons également trouvé une absence de résistance contre les deux herbicides à un niveau de détection de 10 %. Florasulam + 2,4-D a montré un niveau et une vitesse de phytotoxicité plus élevés que l'amidosulfuron + iodosulfuron-méthyl-sodium. D’après ce constat, nous proposons des mesures pour une gestion plus efficace de S. arvensis, y compris la minimisation de la dispersion des graines pendant le transport des balles de paille, la rotation des cultures pour éviter l'accumulation de résistance aux herbicides, la gestion des populations à proximité immédiate des champs cultivés et la recherche des herbicides naturelles pour une lutte éco-résponsable. Les herbicides sont considérés comme les produits agrochimiques les plus importants pour augmenter l'approvisionnement alimentaire comme les adventices sont responsables de la réduction majeure de la production agricole. Malheureusement, les herbicides ne sont pas que de simples agents anti-adventices. La présente étude visait à évaluer l'effet herbicide des huiles essentielles (HEs) de trois espèces, à savoir Thymus fontanesii Boiss. et Reut., Satureja calamintha subsp. nepeta Briq. et Eucalyptus citriodora Hook. sur certaines des adventices les plus nuisibles en Algérie (Sinapis arvensis L., Avena fatua L., Sonchus oleraceus L., Xanthium strumarium L., Cyperus rotundus L., Orobanche crenata Forsk. et Cuscuta campestris Yuncker). L’évaluation de l’activité herbicide des HEs a été estimée par des bio-essais in vitro, in vivo et in situ en présence de culture de blé dur. Les HEs isolées par hydrodistillation ont été analysées par chromatographie en phase gazeuse-détecteur à ionisation de flamme (GC-FID) et GCspectrométrie de masse (MS). Le carvacrol (52,1 %), le thymol (13,3 %), le p-cymène (12,2 %) et le γ- terpinène (8,1 %) étaient les composés dominants dans l’HE de T. fontanesii, 1,8-cinéole (28,4 %), pulégone (10,2 %), la menthone (9,7 %) et l'isomenthone (9,6 %) dans l'HE de S. calamintha tandis que le citronellal (64,7 %) et le citronellol (10,9 %) dans l’HE d’E. citriodora. La germination et la longueur des racines et des plantules des adventices ont été fortement affectés par toutes les concentrations utilisées (0.01, 0.02 et 0.03%). Tandis que, les concentrations (0.03%) plus fortes ont été nécessaires pour une activité herbicide totalement efficace sur les plantes parasites. Les plantules au stade 3-4 feuilles traitées par les différentes solutions huileuses ont montré des symptômes visibles de phytotoxicité après 6 jours de traitement. Le fonctionnement de l’appareil photosynthétique et l’intégrité de la membrane plasmique ont été fortement touché par les différentes concentrations des 3 HEs. Néanmoins, le blé dur a montré une forte résistance vis-à-vis les traitements utilisés. En plein champs, seules les concentrations les plus fortes de chaque HE montrent des effets proches de traitement chimique (herbicide anti-dicotylédones+ anti-monocotylédones) sur la densité (recouvrement) et la richesse des adventices dans la culture et sur le rendement et le poids de mille graines de blé dur. Sur la base de ces résultats, on peut conclure que les trois HEs possèdent une activité herbicide à l’égard des espèces de différentes familles botaniques et peuvent être utilisées comme herbicide naturel. Cependant, il serait intéressant, d’élargir le spectre des recherches et d’évaluation du potentiel herbicide des trois espèces aromatiques ce qui ouvre la voie pour d’autres études expérimentales sur ces HEs et sur leurs composants, leurs formulations en tant que herbicide et leurs applications en plein champs en présence des cultures.Item Contribution à l’étude de la tache auréolée du blé causée par Pyrenophora tritici-repentis (Died.) Drechs. : Evaluation de la diversité du gène de virulence ToxA et recherche des sources de résistance à l’égard de la race 1 et la race 5(2021-11-07) OUAAR, NoureddineLa tache auréolée du blé causée par le champignon Pyrenophora tritici-repentis est l’une des principales maladies qui sévit dans les régions d’Afrique du Nord et du Moyen Orient. Des prospections des zones céréalières en Algérie, réalisées durant les deux campagnes agricoles 2014/2015 et 2015/2016, ont permis de construire une collection de 87 isolats de ce champignon. La caractérisation morphologique des isolats, a montré le développement d'un mycélium épais cotonneux ou très cotonneux, parfois pelucheux, de couleur blanche ou vert-grise, avec généralement la production dans le milieu d’un pigment vert. L’évaluation du pouvoir de sporulation, et de la croissance radiale des cultures à la température optimale 25 °C, ont révélé l’existence d’une différence très hautement significative entre les isolats étudiés. Le maximum de croissance radiale journalière enregistré a été de 6,75 mm, alors que le maximum de sporulation a été de 31297 spores/ml/cm² respectivement. La diversité génétique de 85 isolats algériens a été évaluée à l'aide de 8 marqueurs SCoT et 8 marqueurs SSR. Les résultats obtenus ont révélé une variabilité génétique importante. Pour les amorces SCoT, toutes ont donné le polymorphisme recherché avec 143 marqueurs détectées ; le nombre de marqueurs par amorce variait de 9 à 24 mettant en évidence 70 haplotypes. Cependant, pour les amorces SSR, seules 2 amorces ont été polymorphes, un total de 17 marqueurs a été détecté ; le nombre de marqueurs variait de 2 à 15 avec révélation de 40 haplotypes. Dans le but de rechercher une possible variation au niveau de la séquence du gène de virulence ToxA, la collection d’isolats étudiés a été complétée par d’autres, isolés lors des campagnes agricoles 2006/2007 et 2010/2011. En plus des isolats précédents, 44 isolats algériens, 14 isolats tunisiens et 58 isolats syriens, ont été ajoutés. La recherche de ce gène par PCR chez les 213 isolats, nous a permis de conclure qu’il est présent chez 150 isolats soit 70 % de ceux étudiés. Le séquençage et l’alignement des séquences de ce gène obtenus à partir de 25 isolats choisis parmi ceux des 3 pays, ont montré clairement l’existence d’une variation chez deux isolats algériens. Cette dernière est une mutation silencieuse au niveau du 180éme codon, résultant de la substitution d’un seul nucléotide (G en A). Cette variation nous a permis d’identifier un nouveau haplotype jamais décrit au paravent chez P. tritici-repentis, ni chez autres espèces possédants ce gène. Les deux isolats ayant montrés une variation au niveau de ToxA, ont été identifiés après leur inoculation sur une gamme différentielle, comme appartenant à la race 2 ; il s’agit de la première signalisation de cette race dans les champs algériens. L’infiltration des feuilles de la variété Glenlea (sensible à la toxine Ptr ToxA, produite par le gène ToxA) par les filtrats de cultures des deux isolats, a confirmé que la mutation était silencieuse. Enfin une recherche des sources de résistance à l’égard des deux races 1 et 5 de P. tritici-repentis, a concerné 116 génotypes de blé. L'évaluation de la réaction a été réalisée en premier sur des plantules sous conditions contrôlées, suite à un second essai de confirmation de la réaction des génotypes résistants en conditions contrôlées, celle-ci a été confirmée par un essai en plein champ. Les résultats ont montré l’existence de 13 génotypes, résistants à la race 1 et 23 autres résistants à la race 5. Parmi eux, 7 génotypes ont montré une résistance aux deux races. Il s’agit également du premier rapport de sources de résistances à cette maladie en Algérie.Item Contribution a la connaissance du genre Ascochyta : Cas particulier de l’étude biologique,ultrastructurale et cytochimique des relations hote-parasite chez le couple Pisum sativum L. / Assochyta pisi Lib(Université pierre et marie curie PARIS 6, 1989-05-30) BOUZNAD, ZouaouiItem Les virus associés à la jaunisse nanisante de l'orge (BYD) , des genres BYDV et CYDV , chez les céréales à paille en Algérie(INA, 2001-05-17) BELKAHLA, HadjiraItem Etude de la rayure réticulée de l’orge causée par Pyrenophora teres (Died.) Drechsler(2021-04-18) LAMMARI, Hamama-ImèneLa rayure réticulée de l’orge est l’une des maladies foliaires les plus communes en Algérie. Elle est causée par le champignon Pyrenophora teres qui peut se présenter en deux formes pathogènes ; Pyrenophora teres f. teres et P. teres f. maculata. Une prospection des différentes zones céréalières du pays réalisée sur les cultures d’orge durant deux campagnes agricoles, a permis d’obtenir 212 isolats provenant de 42 localités dans les 17 Wilayas prospectées. Une identification moléculaire réalisée sur l’ensemble des isolats a permis d’établir l’importance des deux formes Ptt et Ptm, ainsi que leur répartition géographique en Algérie. Les résultats ont indiqué que Ptt était la forme la plus dominante. La comparaison entre ces résultats et ceux de l’évaluation symptomatologique, a permis de conclure que cette dernière était moins précise et moins concluante. La caractérisation culturale de 50 isolats (38 Ptt et 12 Ptm) représentatifs de la collection en considérant plusieurs traits culturaux, a montré l’existence de quatre couleurs distinctes de colonies, et de trois morphotypes, se distinguant par la texture et l’aspect de leur mycélium. Nos observations nous ont permis de constater que les caractères culturaux examinés, n’étaient pas associés à l’origine géographique des isolats et qu’ils ne permettaient pas de différencier entre les deux formes Ptt et Ptm. L’agressivité de ces isolats, a été évaluée par l’étude in-vitro, de trois traits importants ; à savoir le taux de sporulation, la sévérité de la maladie, ainsi que le taux de la croissance mycélienne. Les résultats obtenus ont mis en évidence l’existence d’une différence très hautement significative entre les isolats étudiés pour le taux de sporulation, et celui de la croissance mycélienne. La sévérité de la maladie notée suite à l’inoculation de 45 isolats (34 Ptt et 11 Ptm) à la variété Saida, nous a permis de constater une prédominance des isolats notés très agressifs. La sensibilité de la population algérienne de P. teres aux trois groupes de fongicides : les Inhibiteurs Externes de la Quinone (QoIs), les Inhibiteurs de la Succinate Déshydrogénase (ISDHs) et les Inhibiteurs de la Déméthylation (IDMs), a aussi été évaluée par : l’analyse des gènes cibles pour 212 isolats par pyroséquençage (dans le cas des QoI et ISDH), les tests de sensibilité in vitro en utilisant des tests de microtitration pour six fongicides (azoxystrobine, pyraclostrobine, fluxapyroxad, époxiconazole, tébuconazole et propiconazole) et par les tests de sensibilité in planta sous serre pour trois fongicides (azoxystrobine, fluxapyroxad, époxiconazole). Les résultats ont montré, l’absence de toutes les mutations (testées) liée aux résistances aux QoIs ou aux ISDHs. De même, ils ont révélé que le pyraclostrobine et l'azoxystrobine, du groupe des QoIs, possédaient les meilleures efficacités in vitro, alors qu’in planta le fluxapyroxad avait la meilleure performance. La comparaison entre les valeurs des CE50 de chacune des formes (Ptt et Ptm), a pu mettre en évidence des différences significatives entre leurs sensibilités dans le cas des traitements au fluxapyroxad, à l’époxiconazole et au tébuconazole.Item Identification, détermination du chémotype et étude de la pathogénicité des principales espèces fongiques associées avec la fusariose de l’épi et la pourriture racinaire du blé en Algérie(2021-06-30) ABDALLAH-NEKACHE, NoraLa fusariose de l’épi et la pourriture du collet du blé sont parmi les maladies les plus importantes des céréales dans le monde. Elles sont responsables de pertes quantitatives de rendement et qualitatives par la sécrétion des mycotoxines dangereuses pour la santé humaine et animale. Ces deux maladies sont causées principalement par des espèces appartenant à deux genres Fusarium et Microdochium. La composition du complexe d’espèces qui cause les fusarioses diffère selon les régions et selon les conditions climatiques des années. L’identification des espèces appartenant à ce complexe est primordiale avant d’envisager des méthodes de lutte. L’objectif de ce travail est l’investigation de la distribution de ces deux maladies sur blé dans les principales zones céréalières du pays, et cela implique aussi l’identification des principales espèces responsables, leur distribution, leurs chémotypes ainsi que leur agressivité vis-à-vis des différents organes attaqués à savoir la graine le collet et l’épi. L’identification morphologique et moléculaire des isolats obtenus des collets ont montré l’occurrence de six espèces fongiques : Fusarium culmorum (68%), F. pseudograminearum (10%), F. verticillioides (3%), F. avenaceum (2%), Microdochium majus (13%) et M. nivale (4 %). Deux espèces seulement ont été obtenues des épis : F. culmorum (94,1 %) et F. pseudograminearum (5,9 %). On note dans cette étude la dominance de l’espèce F. culmorum et l’absence de l’espèce F. graminearum sur blé dans toutes les régions prospectées de l’Algérie. L’identification des chémotypes a montré l’existence des deux chémotypes DON et NIV dans les blés algériens. Le chémotype dominant des isolats de F. culmorum obtenus à partir du collet était le 3-ADON (n=49) et uniquement 4 isolats appartiennent au chémotype NIV. La totalité (n=14) des isolats de F. culmorum obtenus à partir des épis sont de chémotype 3-ADON. Les quatre isolats de F. pseudograminearum étaient du chémotype 3-ADON. L’évaluation de l’agressivité des principales espèces isolées a montré que F. culmorum est l’espèce la plus agressive sur graines et sur épis après inoculation tandis que l’espèce F. pseudograminearum est plus agressive sur le collet. Les isolats appartenant au genre Microdochium sont les moins agressifs pour tous les tests d’agressivité réalisés. Au terme de cette étude, nous avons noté l’absence de spécificité des isolats vis-à-vis des organes des plants du blé. En effet, les isolats obtenus des collets ont induit des indices de maladie élevés sur les épis et les isolats obtenus des épis ont induit des indices de maladie élevés sur le collet. De fortes corrélations très hautement significatives sont notées entre le test de pathogénicité in vitro et le test d’inoculation des épis pour les deux groupes de F. culmorum, ce qui permet de prédire le comportement des isolats de F. culmorum sur les épis en se basant sur leur agressivité in vitro qui est une technique simple et rapide. Les résultats de cette étude nous offrent des informations préliminaires sur la situation de la pourriture du collet et la fusariose de l’épi au sein de nos cultures du blé.Item Analyse génotypique et phénotypique des populations de Phytophthora infestans (Mont.) de Bary agent du mildiou de la tomate en Algérie.(2021-06-17) BELKHITER, SihemLe mildiou causé par Phytophthora infestans (Mont.) de Bary est l'une des contraintes biotiques sur les cultures de Solanacée notamment la tomate et pomme de terre. La présente étude s’est focalisée sur le mildiou de la tomate. Une collection de 105 isolats a été isolée à partir d'échantillons de tomates infectées dans les principales zones de production de la tomate dans le centre-nord de l'Algérie, allant de la période 2010 jusqu’à 2016. Ces isolats ont été caractérisés sur le plan génotypique en utilisant des marqueurs SSRs, ensuite sur le plan phénotypique en identifiant leurs types sexués, leur résistance au Metalaxyl et leur réponse à la température, nous avons également étudié leurs agressivités et adaptation à la tomate et à la pomme de terre en conditions contrôlées. Pour finir, nous avons testé la résistance de quelques variétés de tomates à l’égard du mildiou sous serre et en conditions in-vitro. Cette étude montre clairement la présence d'une population de P. infestans ayant des caractéristiques génotypiques et phénotypiques spécifiques sur la tomate. Tous les isolats collectés à partir de la tomate sont de type d'accouplement A1. En ce qui concerne les caractéristiques biologiques (les isolats se développent dans une large gamme de températures, et sont tous sensibles au fongicide, le Metalaxyl, mis à part un isolat). Ainsi, pour la spécialisation parasitaire les isolats collectés à partir de la tomate sont des généralistes et donc s’adaptent à la fois à la tomate et la pomme de terre contrairement aux isolats collectés à partir de la pomme de terre qui sont spécialistes c'est-à-dire n’attaque que la pomme de terre en condition de champ. Pour le test de résistance variétale, certaines variétés ont montré un bon comportement à l’égard du mildiou sous serre et in-vitro comme le cas de la Saint-Pierre et Trakia, à cet effet, ces variétés devraient être étudiées davantage afin de confirmer cette résistance. Enfin, ces données peuvent être utiles pour développer des stratégies de lutte durables pour traiter les deux hôtes, en particulier la tomate, qui contribue à la production d'inoculum secondaire afin de réduire les risques d'épidémies majeures de mildiou en Algérie.Item Etude du Spiroplasme des Agrumes(2021-06-05) BENAZZOUZ, KINZASpiroplasma citri, l'agent causal de la maladie du stubborn des agrumes, est un Mollicute pathogène des plantes, limité aux tubes criblés du phloème, et transmis par des cicadelles vectrices. Le stubborn existe depuis longtemps dans la majeure partie du Nord de l'Algérie. Cette étude porte sur l’identification de Spiroplasma citri, par plusieurs méthodes de diagnostic (sérologique, culture et moléculaire), ainsi que la détermination des éventuels effets de la maladie sur les qualités physico-chimiques, chimiques et biologiques des huiles essentielles extraites de fruits d’arbres symptomatiques. De ce fait, différentes variétés d’oranges douces (Citrus sinensis (L.) Osbeck), présentant des symptômes typiques de la maladie du stubborn, ont été dépistés et prélevés dans différents vergers situés dans certaines régions productrices d’agrumes en Algérie tels que Boumerdes, Blida et Tizi-Ouzou. La méthode sérologique (double antibody sandwich-enzyme linked immunosorbent assay (DAS-ELISA) a exhibé des résultats positifs sur des variétés du verger privé de Baghlia et de la station expérimentale d’agronomie de Blida, indiquant la présence de Spiroplasma citri. La méthode de culture dans un milieu liquide artificiel SP4m a révélé la présence de cet agent pathogène sur la variété Double fine du verger privé de Baghlia. La méthode moléculaire (PCR classique) utilisant la paire d'amorces SC1/SC1¯ a montré l’existence de fragments d’ADN identiques à celui de l’échantillon utilisé comme témoin positif. Sur 62 échantillons testés, nous avons détecté 06 cas positifs du stubborn, dont trois échantillons de Washington navel, deux échantillons de Thomson, et un échantillon de Tardive. La comparaison des qualités physico-chimiques des huiles essentielles extraites à la fois de fruits infectés par la maladie du stubborn et de fruits sains a indiqué qu’ils n'avaient pas les mêmes propriétés. Alors que les résultats de la caractérisation chimique par la GC-MS des deux huiles essentielles, ont montré les mêmes composés chimiques principales (octanal, β-phellandrène, d-limonène, 1 r-α pinène), mais de nouveaux composés chimiques toxiques à de faibles concentrations (<1%) sont apparues dans l’huile essentielle extraite des fruits infectés (2-cyclohexène-1-ol, 2-méthyl-5- (1-méthyléthényl) -cis, décanal, trans-p-mentha-2, 8-diénol, 2-cyclohexène-1-ol et, 1-méthyl-4- [1-méthy- 4- (1-méthyléthyl)] - cis). Concernant les qualités biologiques, les deux huiles essentielles ont montré une activité antibactérienne très intéressante contre Staphylococcus aureus ATCC 25923, Escherichia coli ATCC 25922, et Pseudomonas aeruginosa ATCC 27853. Cependant, ils n'exercent aucune activité antifongique contre Botrytis cinerea. La concentration minimale inhibitrice (CMI) de la bactérie qui était sensible à l'huile essentielle extraite des échantillons de fruits de Citrus sinensis infectés et non infectés, était de 4 μL et 32 μL/mL, respectivement.Item Détection et identification phénotypique et génétique de Xanthomonas associé aux céréales en Algérie(2021-05-21) KHENFOUS-DJEBARI, BahriaLes céréales sont des monocotylédones appartenant à l'ordre des Poales et à la famille des Poaceae ou Gramineae. Ce sont des espèces caractérisées par des critères botaniques particuliers. Parmi les espèces céréalières, le blé est la ressource la plus importante pour l'alimentation humaine, avec plus de terres sur la planète qui lui sont consacrées que toute autre culture. La culture du blé en Algérie utilise à la fois des génotypes locaux traditionnels et des génotypes introduits. Les variétés locales sont connues par un potentiel de production assez limité, d'une part par des pressions sélectives intenses, principalement exercées par des facteurs environnementaux ou encore liées à l'introduction de génotypes connus pour leur fort potentiel de production. Ces génotypes disparaissent souvent en raison de leur vulnérabilité. De nombreuses études ont été menées sur les différents facteurs et principalement sur les facteurs biotiques dont les ravageurs, les maladies virales, fongiques et surtout bactériennes du blé. Les céréales sont en effet sujettes à plusieurs maladies bactériennes, transmises par plusieurs voies. Parmi les réservoirs de l'inoculum bactérien, la semence. La semence est considérée comme la source principale d'agents pathogènes, qui peuvent se fixer sur (dans les téguments) et peuvent être facilement transmis à la plante et aussi à la rhizosphère pendant la germination. Les maladies les plus connues pour leur impact économique sur les céréales en général et sur le blé en particulier sont celles associées au genre Xanthomonas communément limité aux différents pathovars de l'espèce X. translucens responsable de la strie bactérienne et du Black chaff . Ce travail est donc consacré à la recherche de la maladie de la strie bactérienne causée, par Xanthomonas translucens, qui est active sur les céréales par différents pathovars (cerealis, translucens, graminis, undulosa...). L'impact de ces bactéries sur le rendement est assez important. L'impact de cette maladie est d'autant plus important que les conditions climatiques sont favorables. De plus, la conservation de cette bactérie dans la semence, la rhizosphère, les débris végétaux et les plantes spontanées constitue un réservoir important pour la régénération de l'inoculum. La nomenclature et la classification très controversées des membres de ce groupe sont régulièrement mises à jour. Ces révisions continuelles sont souvent liées à l'évolution des nouvelles techniques de caractérisation. Ce travail concerne, d'une part, l'étude de la maladie des stries bactériennes du blé en plein champ. A cet effet, plusieurs parcelles de blé ont été prospectées dans les régions d'Alger, Tipaza, Bouira, Boumerdes, dans les régions d’El Ménéa (Ghardaia) et de Tiaret respectivement au sud et à l'ouest du pays. Les champs de blé prospectés comprennent des stations expérimentales, des fermes pilotes et des champs privés. L'étude comprenait également l'analyse de plantes présentant des symptômes typiques de la maladie. Cette étude a également examiné la présence et la conservation de l'agent pathogène au niveau du sol et aussi dans les résidus de culture des zones qui présentaient des symptômes similaires aux attaques bactériennes. Une partie de ce travail est consacrée à la vérification de l'état sanitaire, en ce qui concerne l'agent bactérien au niveau de certains lots de semences produites et multipliées en Algérie, l’isolements au niveau des différents échantillons par les techniques recommandées dans chaque cas (semences, résidus de culture et sol). L'analyse est effectuée sur des zones présentant des symptômes similaires de stries bactériennes ou de "black chaff" (Smith, 1917 ; Zillinsky, 1983) causées par Xanthomonas translucens. La caractérisation des isolats, consiste en une identification biochimique et moléculaire et les souches ont aussi été testées pour leur pathogénicité. La caractérisation moléculaire des souches est basée sur l'identification des souches par amplification génique PCR (Polymerase Chain Reaction) de la séquence conservée dans l'espèce Xanthomonas et complétée par le séquençage de certains gènes appartenant au schéma MLST recommandé par plusieurs auteurs. Les résultats de cette étude fournissent de nouveaux éléments qui confirment la présence inattendue d'espèces de Xanthomonas non encore décrites sur le blé, la capacité de cesespèces de Xanthomonas à s'adapter à de nouveaux hôtes et éventuellement transmises par des cultures voisines ou par la repousse des grains du précédent cultural, ou par des grains accompagnant les cultures touchées. D'autre part, la détection inattendue de l'association raphani - blé peut modifier la manière de gérer le développement de maladies qui étaient principalement basées sur la description des symptômes. En outre, la présence de plusieurs espèces de Xanthomonas liées à l'espèce Xanthomonas translucens du Clade I et à l'espèce X. campestris du Clade II, sur le même hôte, à savoir le blé, rend cette culture très vulnérable et pourrait suggérer qu'elle pourrait abriter autant d'agents pathogènes que les plantes spontanées qui l'accompagnent et celles qui pourraient être mises dans son système de rotation. Ces résultats soulignent également la première signalisation de souches atypiques généralement identifiées en Algérie, sur la base de traits phénotypiques comme étant Xanthomonas translucens.
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